Las Vegas Parano

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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Las Vegas Parano ou Peur et dégoût à Las Vegas au Québec (Modèle:Lang) est un film américain réalisé par Terry Gilliam et sorti en 1998. Il s'agit d'une adaptation du roman du même nom de Hunter S. Thompson, publié en 1972. Il relate le voyage à Las Vegas d'un journaliste et de son avocat qui se livrent à une frénétique consommation de drogues diverses.

Le projet du film était envisagé depuis de nombreuses années mais les tentatives faites par différents réalisateurs avaient toutes échoué. Johnny Depp et Benicio del Toro sont les deux interprètes principaux de ce film, leurs personnages étant basés respectivement sur Hunter S. Thompson lui-même et Oscar Zeta Acosta, et se sont préparés intensivement pour leurs rôles.

Las Vegas Parano est présenté au festival de Cannes. C'est un échec aussi bien commercial que critique lors de sa sortie au cinéma mais il devient par la suite un film culte.

Résumé

En 1971, le journaliste Raoul Duke, accompagné de son avocat, maître Gonzo, est en route pour Las Vegas. Il a été chargé d'y couvrir un événement sportif majeur, les Modèle:Unité de Las Vegas, une course de motos aux allures de kermesse populaire. Mais ce reportage n'est qu'un prétexte car Duke et Gonzo ont emmené avec eux toute une panoplie des drogues les plus diverses (mescaline, LSD, cocaïne, marijuana, poppers, et même de l'éther), et comptent bien s'adonner à leur consommation tout au long de leur séjour, cherchant à échapper à la cynique réalité des années 1970 et à retrouver le véritable esprit du « rêve américain » qui animait les années 1960. Ils prennent en route un auto-stoppeur mais celui-ci est rapidement effrayé par leur comportement irrationnel et prend la fuite. À leur arrivée à l'hôtel, Duke est en pleine montée d'acide et ses hallucinations attirent l'attention sur lui.

Le lendemain, Duke se rend au départ de la course pour y faire son reportage avec le photographe Lacerda. Mais Duke a encore des hallucinations, renvoie Lacerda et retourne à l'hôtel. Duke et Gonzo prennent de la mescaline et de l'éther et vont au casino Bazooka Circus. L'état de Gonzo les pousse cependant à en partir assez vite. Duke raccompagne Gonzo à leur suite d'hôtel et l'y laisse seul un moment mais, quand il revient, Gonzo a absorbé du LSD et a saccagé la chambre. Duke parvient finalement à calmer Gonzo et s'endort après avoir écrit une partie de son article. Le lendemain matin, il découvre que Gonzo a pris l'avion pour Los Angeles. Devant les dégâts et la note faramineuse du service aux chambres, Duke prend la fuite en voiture. Un policier arrête Duke près de Baker mais le laisse repartir. Duke appelle Gonzo et celui-ci l'informe qu'il a réservé pour eux une suite à l'hôtel Flamingo afin de couvrir un congrès de la police sur les stupéfiants.

Duke revient donc à Las Vegas et découvre Gonzo en compagnie de Lucy, une jeune fille qu'il a rencontrée dans l'avion et à qui il a fait prendre du LSD. Pressentant que cela risque de leur créer de gros ennuis, Duke persuade Gonzo de réserver une chambre pour Lucy dans un autre hôtel et de se débarrasser de la jeune fille avant qu'elle ne retrouve ses sens. Duke et Gonzo se rendent ensuite à la convention mais ne peuvent soutenir cette épreuve très longtemps. Ils retournent à leur suite et Gonzo fait essayer à Duke de l'adrénochrome. Les deux hommes se livrent ensuite pendant un laps de temps indéterminé à une véritable frénésie de drogues diverses, Duke ne se rappelant que de souvenirs épars, dont une confrontation entre Gonzo et une serveuse que l'avocat a menacée d'un couteau. Duke emmène Gonzo à l'aéroport et retourne à l'hôtel pour y finir son article. Il rentre ensuite à son tour à Los Angeles.

Fiche technique

Distribution

Modèle:Source RS Doublage<ref>Modèle:Lien web.</ref> et AlloDoublage<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Production

Développement du projet

L'idée de faire un film du roman de Hunter S. Thompson a longtemps été en projet avant d'aboutir enfin. Martin Scorsese et Oliver Stone ont tous deux essayé de développer ce projet mais ont fini par renoncer<ref name="Savage">Modèle:Lien web</ref>. À l'origine du développement du projet, Jack Nicholson et Marlon Brando avaient été envisagés pour jouer les rôles de Raoul Duke et de Gonzo, puis ce fut le tour de Dan Aykroyd et John Belushi<ref>Modèle:Lien web</ref>. John Cusack, qui avait déjà dirigé la version théâtrale du roman, fut ensuite sur le point d'être engagé pour le rôle principal, mais Hunter S. Thompson avait entretemps rencontré Johnny Depp et était devenu persuadé que personne d'autre que lui ne pourrait jouer le rôle<ref>Modèle:Extrait vidéo</ref>.

Ralph Bakshi essaya ensuite de convaincre la petite amie de Hunter S. Thompson, à qui ce dernier avait donné les droits d'adaptation du roman, de le laisser réaliser un film d'animation dans le style des illustrations du livre de Ralph Steadman, pensant qu'une version animée serait plus réaliste qu'un film, mais échoua dans son entreprise<ref>Modèle:Lien web</ref>. Rhino Films commença à travailler sur sa version du projet dès 1992. Le producteur Stephen Nemeth voulait que le film soit réalisé par Lee Tamahori mais celui-ci n'était pas disponible jusqu'à la date limite (Modèle:Date) à laquelle la production du film devait débuter avant l'expiration des droits. Devant le refus de Thompson de prolonger les droits d'adaptation, Rhino Films donna alors le feu vert pour faire le film et engagea Alex Cox pour le réaliser<ref name="Ebner">Modèle:Article</ref>.

Alex Cox commença à écrire le scénario en collaboration avec Tod Davies, une universitaire d'UCLA spécialiste de l'œuvre de Thompson, et Johnny Depp et Benicio del Toro furent engagés pour tenir les deux rôles principaux. Mais, au cours de la phase de pré-production, Cox eut des différends avec la productrice Laila Nabulsi et celle-ci força Rhino Films à choisir entre eux deux. Le studio renvoya alors Cox, lui donnant Modèle:Unité pour les droits du script<ref name="Ebner"/>. Ce renvoi causa plus tard un conflit avec la Modèle:Lang pour qui, selon son règlement, Terry Gilliam et Tony Grisoni devaient prouver qu'ils avaient écrit au moins 60 % du script, ce qui était impossible car les scènes étaient tirées du roman et donc similaires<ref>Modèle:Article</ref>. Il apparut durant un temps que seuls Cox et Davies allaient être crédités pour le scénario du film mais la WGA revint sur sa décision initiale et les quatre scénaristes furent finalement crédités au générique. Néanmoins, Terry Gilliam brûla publiquement sa carte de membre de la WGA en signe de protestation<ref name="War">Modèle:Article</ref>.

Préproduction

À la suite du renvoi d'Alex Cox, Rhino Films engagea Terry Gilliam et se vit accorder une extension des droits d'adaptation de la part de Thompson, mais à la condition expresse que Gilliam mène le projet à bien. Thompson pensait en effet que Rhino Films cherchait à gagner du temps afin de repousser encore le projet et, inquiet, commença donc à poser plus de conditions. Rhino Films ne tenait pas à s'engager autant, dans le cas où Gilliam ne réussirait pas à mener le projet à bien, et menaça de faire le film avec Cox et sans Johnny Depp et Benicio del Toro, au grand désarroi de ces deux acteurs. Universal Pictures intervint alors pour assurer la distribution du film et paya une avance de Modèle:Unité chacun à Depp et Gilliam, mais le réalisateur n'avait toujours pas un contrat définitif. En représailles de tous les ennuis que la société leur avaient causé, Depp et Gilliam interdirent l'accès au plateau aux représentants de Rhino Films durant tout le tournage<ref name="Ebner"/>.

La décision fut finalement prise de ne pas utiliser le script de Cox et Davies, ce qui laissait seulement dix jours à Terry Gilliam pour en écrire un autre. Le réalisateur fit alors appel à Tony Grisoni pour l'aider, et tous deux écrivirent un nouveau script au domicile de Gilliam durant le mois de Modèle:Date-<ref name="Gale">Modèle:Article</ref>. Un nouveau scénario fut écrit par les deux hommes en huit jours de travail intensif, puis retravaillé pendant les deux jours qui restaient<ref name="Savage"/>. L'une des scènes les plus importantes du livre que Terry Gilliam tenait absolument à mettre dans le film était la confrontation entre Duke et Gonzo et la serveuse du Modèle:Lang, car c'était pour lui le moment où ces deux hommes dépassent les bornes et où leur comportement devient vraiment inexcusable et il voulait faire de cette scène le point le plus bas de leur parcours<ref name="War"/>.

Johnny Depp et Benicio del Toro entreprirent tous deux une extraordinaire préparation en vue de leurs rôles respectifs dans le film. Del Toro prit une vingtaine de kilos en neuf semaines et se lança dans des recherches approfondies sur la vie de Oscar Zeta Acosta, le véritable Gonzo<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. Durant le printemps 1997, Johnny Depp s'installa dans la cave du domicile de Hunter S. Thompson et y vécut pendant quatre mois, effectuant des recherches sur son rôle et étudiant les habitudes et les tics de comportement de Thompson<ref name="Brinkley">Modèle:Article</ref>. L'acteur éplucha à fond le manuscrit original, mais également les carnets de notes et les souvenirs que Thompson avaient gardés de son voyage. À ce sujet, Depp se souvient : Modèle:Citation<ref name="Elle">Modèle:Article</ref>. Depp échangea également sa voiture contre la Chevrolet Caprice cabriolet rouge de Thompson, connue par les fans sous le nom de « Grand requin rouge » (Modèle:Lang), et la conduisit sur les routes californiennes pendant sa préparation pour le rôle<ref name="Loaded">Modèle:Article</ref>. L'acteur a emprunté à Thompson de nombreux vêtements qu'il porte dans le film (notamment les chemises hawaïennes et la veste en patchwork), et l'écrivain a lui-même rasé le crâne de Johnny Depp pour reproduire sa propre forme de calvitie<ref name="Brinkley"/>. D'autres objets que l'on peut voir dans le film, tels que le porte-cigarettes, les couvre-chefs, le médaillon d'argent (qui lui avait été donné par Acosta) et la pièce d'identité ont également été empruntés à Thompson<ref name="Loaded"/>.

À l'origine, les studios avaient demandé à Terry Gilliam de transposer l'action dans les années 1990, mais, après y avoir réfléchi, le réalisateur rejeta cette demande car il considérait que ce serait comme présenter des excuses pour le livre et qu'il ne voulait pas cela, estimant que le film devait être Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Tournage

D'après Terry Gilliam, il n'y avait pas de budget définitif bien établi quand le tournage a démarré<ref>Modèle:Article</ref>. Le directeur de la photographie Nicola Pecorini fut engagé sur la base d'une bobine d'audition qu'il avait envoyé à Gilliam, lequel s'était amusé du fait qu'il était borgne (ayant perdu l'autre œil à cause d'un cancer rétinien)<ref name="Pizzello">Modèle:Article</ref>. Selon Pecorini, l'imagerie du film a été influencée par les peintures de Robert Yarber, qu'il qualifie d'Modèle:Citation et qui Modèle:Citation<ref name="Pizzello"/>. Terry Gilliam estime qu'ils ont employé ces peintures comme un guide Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Le tournage à Las Vegas commença le Modèle:Date et dura 56 jours. La production connut des problèmes pour le tournage dans un casino, l'équipe étant autorisée à tourner seulement entre deux heures et six heures du matin, avec seulement six tables leur étant accordées pour les figurants, lesquels devaient en plus jouer réellement de l'argent<ref name="Gale"/>. Les extérieurs du Bazooka Circus furent tournés devant le [[Stardust (casino)|Modèle:Lang]], et les intérieurs construits dans un studio d'enregistrement sonore de la Warner Bros. à Hollywood<ref name="Pizzello"/>. Pour donner à Las Vegas l'aspect que la ville avait dans les années 1970, Gilliam et Pecorini utilisèrent des images en projection arrière (technique consistant à projeter un film sur un écran situé derrière les acteurs pour faire croire que les acteurs sont devant le décor filmé) provenant de la série télévisée Vegas<ref name="Pizzello"/>.

Pour les scènes se déroulant dans le désert, Pecorini désirait une qualité d'image spécifique et non définie sans véritable horizon, pour évoquer la notion que le paysage était sans fin et afin de souligner Modèle:Citation<ref name="Pizzello"/>. Pour la scène où Raoul Duke a des hallucinations d'une pièce remplie de lézards géants, l'équipe était censée disposer de 25 reptiles animatroniques mais en avait reçu seulement sept ou huit. Elle dut alors employer des techniques de mouvement programmé sur ordinateur et fit de multiples prises en habillant les reptiles avec des costumes différents à chaque fois afin de donner l'illusion d'une pièce remplie de ces lézards géants<ref name="Pizzello"/>.

Dès le début du tournage, il était dans l'intention de Terry Gilliam de faire en sorte de donner l'impression d'un trip de drogue du début à la fin, tout en étant conscient que cela donnerait un film qui semblerait chaotique et désordonné<ref name="Gale"/>. Le réalisateur a dit dans une interview que le but était que le film démarre pied au plancher comme une folle et irrespectueuse comédie mais que, petit à petit, les murs se referment sur les personnages sans qu'il n'y ait aucune échappatoire possible pour eux de sortir de leur cauchemar<ref name="Loaded"/>. Pour évoquer les effets des différentes drogues, Gilliam et Pecorini établirent une liste de « phases » en détaillant les qualités cinématographiques de chaque drogue consommée<ref name="Pizzello"/>. Pour l'éther, Pecorini dit qu'ils ont employé Modèle:Citation, pour l'adrénochrome Modèle:Citation, les effets de la mescaline étaient simulés par Modèle:Citation, et pour le LSD Modèle:Citation<ref name="Pizzello"/>.

Hunter S. Thompson fait un bref caméo dans le film, apparaissant à l'écran lors d'une scène de flashback se déroulant dans un club de San Francisco. Flea, le bassiste des Red Hot Chili Peppers, apparaît un peu plus tard dans le même flashback dans le rôle d'un hippie.

Bande originale

Modèle:Infobox Musique (œuvre)

La bande originale comporte les morceaux utilisés pour le film ainsi que des extraits de dialogues entre chaque titre. Les chansons datent pour la plupart de la fin des années 1960 et du début des années 1970, à l'exception de la reprise par les Dead Kennedys de Viva Las Vegas, de Tammy de Debbie Reynolds et de Modèle:Langue de Perry Como. On peut aussi entendre à la fin du film, quand Raoul Duke quitte Las Vegas, la chanson Modèle:Langue des [[The Rolling Stones|Modèle:Langue]]. Modèle:Langue, également des Stones, joue un rôle important dans le livre mais Terry Gilliam n'était pas prêt à payer les Modèle:Unité exigés par leur manager, ce qui aurait représenté la moitié du budget consacré à la musique du film, pour en obtenir les droits<ref name="Ebner"/>.

Modèle:Pistes

Sortie et accueil

Date de sortie et présentation à Cannes

Modèle:Citation bloc

Las Vegas Parano dut subir des projections tests avant sa sortie, un processus que Terry Gilliam n'apprécie pas : Modèle:Citation<ref name="Elle"/>. Le réalisateur dit aussi qu'il était important pour lui que Hunter S. Thompson apprécie le film et se remémore la réaction de l'écrivain lors de la séance : Modèle:Citation. Thompson lui-même commenta : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Le film a été présenté pour la première fois en compétition officielle lors du festival de Cannes 1998<ref>Modèle:Lien web</ref>, Terry Gilliam disant à ce sujet Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. La sortie nationale aux États-Unis a eu lieu le Modèle:Date dans 1 126 salles et, lors du premier week-end, le film a rapporté Modèle:Unité<ref name="Mojo"/>.

Accueil critique

Le film a reçu des critiques assez mitigées. Il recueille 49 % de critiques positives, avec une note moyenne de Modèle:Fraction et sur la base de 69 critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur le site Metacritic, il obtient un score de Modèle:Fraction, sur la base de 19 critiques collectées<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parmi les critiques positives, Michael Sullivan, du Washington Post, pense que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Kent Jones écrit dans les Cahiers du cinéma, que la Modèle:Citation sert à merveille Modèle:Citation et que le film restitue avec une Modèle:Citation l'extrême polarisation des forces à cette époque<ref>Modèle:Article</ref>. Gene Siskel, du Chicago Tribune, note que le film a réussi à saisir les thèmes du livre, ajoutant que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Luc Honorez, du Soir, évoque Modèle:Citation, Modèle:Citation qui Modèle:Citation, bien que bénéficiant de l'interprétation d'un Johnny Depp Modèle:Citation, et affirme en conclusion que Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Laurent Rigoulet, de Libération, est plus partagé, estimant que Gilliam règle Modèle:Citation et que le film est Modèle:Citation ce qui donne une Modèle:Citation portée par deux acteurs fantastiques Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour Joshua Klein, de The A.V. Club, le film est Modèle:Citation au récit et les deux acteurs principaux accomplissent un Modèle:Citation mais l'attrait commence à s'estomper à mi-parcours Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parmi les critiques négatives, Jean-Pierre Dufreigne, de L'Express, estime que Terry Gilliam Modèle:Citation avec les cadrages et les éclairages et que le film est politiquement incorrect mais ennuyeux malgré une interprétation parfaite de Johnny Depp et Benicio del Toro<ref>Modèle:Lien web</ref>. Stephen Holden écrit dans le New York Times que Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Pour François Gorin, de Télérama, adapter le roman de Hunter S. Thompson au grand écran était Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Stephen Hunter, du Washington Post estime quant à lui qu'Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Michel Pascal, du Point, loue la performance des deux acteurs principaux mais trouve que le film est un Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mike Clark, de USA Today trouve le film Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Pour Michel Cieutat, de Positif, le film est Modèle:Citation par son Modèle:Citation et sa Modèle:Citation malgré Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.

Box-office

Le film est un échec commercial, ne rapportant au box-office que Modèle:Unité dans le monde entier (dont Modèle:Unité aux États-Unis)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a attiré dans les salles de cinéma 308 563 spectateurs en France, 56 397 spectateurs en Suisse et 45 500 spectateurs en Belgique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mais avec le temps, et surtout avec la sortie du film en vidéo, Las Vegas Parano est apparu de plus en plus comme un film culte<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>, particulièrement dans le milieu de la Modèle:Lang. Le film apparaît dans la liste des 500 meilleurs films de tous les temps du magazine [[Empire (magazine)|Modèle:Lang]] (à la Modèle:469e)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il faut aussi noter que Hunter S. Thompson a toujours soutenu le film, montrant son approbation non seulement en y faisant une apparition, mais aussi en enregistrant son propre commentaire audio dans l'édition spéciale du DVD et en participant à plusieurs documentaires sur les bonus du même DVD.

Distinctions

Johnny Depp, pour sa performance dans le rôle de Raoul Duke, a reçu le Golden Aries du meilleur acteur étranger 1998, remis par la Russian Guild of Film Critics<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le film a été présenté en compétition pour la Palme d'or au Festival de Cannes.

Sortie vidéo

Las Vegas Parano est sorti en DVD chez Criterion Collection le Modèle:Date en région 1<ref>Modèle:Lien web</ref> et le Modèle:Date en région 2<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une édition collector du film, comprenant trois commentaires audio différents et de nombreux autres bonus, est disponible depuis le Modèle:Date en région 1<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La version du film en disque Blu-ray, comprenant une interview de Terry Gilliam, des scènes coupées et le making-of du film, est sortie le Modèle:Date en région 2<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Article annexe

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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