Mark Sykes

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Sir Mark Sykes (Modèle:Date de naissanceModèle:Date de décès), Modèle:6e, est un militaire, voyageur, député et diplomate britannique, particulièrement spécialisé dans ce qui touche au Moyen-Orient à l'époque de la Première Guerre mondiale.

Éducation

Sa mère se convertit au catholicisme quand il a 3 ans et il est, pour cela, élevé chez les jésuites du Collège de Beaumont. il étudie après au Jesus College de l'Université de Cambridge mais ne termine pas sa formation. Cependant, à l'âge de Modèle:Nobr, il a déjà publié Modèle:Nobr sur les questions militaires ou de l'Orient.

Vie politique

Son nom est associé à l'accord Sykes-Picot, concernant le partage de l'Empire ottoman entre le Royaume-Uni, la France et la Russie et à sa participation à la commission de Bunsen. Il est le petit-fils de George Cavendish-Bentinck. Personnalité brillante, la grippe espagnole le fauche en plein milieu d'une carrière prometteuse.

Lieutenant-colonel dans l’armée britannique, il connaissait bien le Kurdistan. Il s’y était rendu à deux reprises entre 1908 et 1913. Attaché au War Office pour les Affaires du Proche-Orient entre 1915 et 1916, il participe à la commission de Bunsen au printemps 1915 où il représente Lord Kitchener<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et il devient assistant du secrétaire au War Office jusqu’en 1919, date à laquelle il mourut à Paris, âgé de Modèle:Nobr, de la grippe espagnole. L'islamologue français Louis Massignon l'a connu dans le cadre de ses fonctions (il était un assistant de Picot) et a rédigé en anglais un éloge mortuaire de Mark Sykes<ref>Publié dans Louis Massignon, Opera minora. Textes recueillis, classés et présentés avec une bibliographie, Beyrout, 1963.</ref>.

Catholique et francophone, il est plutôt favorable à la France<ref>Adrien Jaulmes, « Sykes-Picot : une "ligne dans le sable" qui hante le Moyen-Orient », Le Figaro, samedi 14 / dimanche 15 mai 2016, page 15.</ref>.

Exhumation

À la mi-Modèle:Date-, près de 90 ans après sa mort, Mark Sykes est exhumé pour des recherches médicales<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Body exhumed in fight against flu, BBC, 16 sept. 2008</ref>. La permission a été donnée pour cette entreprise par ses six neveux encore vivants, par la commune de York et par le recteur du diocèse de York. En effet, Mark Sykes est mort de la grippe de 1918 et il a été enterré dans un cercueil de plomb, ce qui garantit une bonne conservation du virus. Il existe Modèle:Nobr échantillons de cette souche H1N1 du virus de la grippe, mais aucun dans l'état de conservation qu'on attendait dans le cas de Mark Sykes. Or cette souche virale est proche de la souche H5N1 de la grippe aviaire et pourrait aider les scientifiques à prévenir une future épidémie de grippe. Cependant, l'exhumation n’a pas donné les résultats escomptés, le cercueil ayant été brisé par le poids de la terre au-dessus de lui.

Notes

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Liens externes

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