Biron (Dordogne)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Biron est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine, entre le Périgord et l'Agenais.
C'est le siège de l'une des quatre anciennes baronnies du Périgord.
Géographie
Généralités
Dans le quart sud-est du département de la Dordogne et limitrophe du département du Lot-et-Garonne, la commune de Biron est située dans l'extrême sud-est du Bergeracois, entre les vallées du Lot et de la Dordogne.
Traversé par la route départementale Modèle:Nobr, le petit bourg de Biron est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres au sud-sud-ouest de Monpazier, et dix kilomètres à l'est de Villeréal, à Modèle:Nobr de la source du Laussou.
En provenance au nord de la commune de Gaugeac, le sentier de grande randonnée GR 36 traverse le territoire communal en direction du sud sur cinq kilomètres et demi, passant dans le bourg, et continue vers la commune de Lacapelle-Biron.
Communes limitrophes
Biron est limitrophe de six autres communes dont trois dans le département de Lot-et-Garonne. Au sud-ouest, Paulhiac est limitrophe par un simple quadripoint. Modèle:Carte communes limitrophes
Géologie et relief
Géologie
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Biron est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a(Bs), date du Santonien inférieur, composée de marnes à huîtres, calcaires crayeux en plaquettes gris à bryozoaires, puis grès carbonaté et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus récente, notée CFvp, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de pente ou de vallon secs indifférenciés. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « Modèle:N° - Belvès » et « Modèle:N° - Fumel » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine<ref>Modèle:Géoportail</ref>,<ref name=SIGES>Modèle:Lien web</ref> et leurs notices associées<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (Modèle:Unité, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (Modèle:Unité à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le Modèle:Date-, renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères<ref group=Note>Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.</ref> et 14 sous-unités<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de Modèle:Unité<ref name="Cassini"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,Modèle:Note. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de Modèle:Unité<ref name=SIGES/>.
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est drainée par le Laussou, le ruisseau de Clairfond et le ruisseau de la Fontaine de Saint-Jean, qui constituent un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail</ref>.
Le Laussou, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune et se jette en rive droite de la Lède en Lot-et-Garonne, en limite de Laussou et Monflanquin<ref>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref>Modèle:Sandre</ref>. Prenant sa source Modèle:Nobr à l'est-sud-est du bourg, il arrose le territoire communal sur plus de deux kilomètres et demi, dont plus d'un kilomètre sert de limite naturelle à l'ouest, face à Vergt-de-Biron.
Son affluent de rive gauche, le ruisseau de la Fontaine de Saint-Jean prend sa source dans le sud-ouest du territoire communal qu'il baigne sur près de Modèle:Nobr.
Autre affluent de rive droite de la Lède, le ruisseau de Clairfond traverse la commune du nord-est vers le sud sur plus de cinq kilomètres et lui sert de limite sur deux kilomètres et demi au sud-est, face à Lacapelle-Biron.
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Le petit lac du Moulinal alimenté par le ruisseau de Clairfond.
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Réseaux hydrographique et routier de Biron.
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Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Biron.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dropt ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de Modèle:Unité, a été approuvé le Modèle:Date-. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Au nord, environ 20 % du territoire communal, en limite de Vergt-de-Biron, Gaugeac et Soulaures, dépend du SAGE Dropt. En 2022, le reste de la commune n'est rattaché à aucun SAGE.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lacapelle-Biron-Pailloles », sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Biron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,9 %), prairies (24,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), terres arables (4,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Biron proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits<ref>Modèle:Géoportail.</ref> : Modèle:Liste horizontale
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Biron est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Biron est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du Modèle:Date- fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 94,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Birontium en 1115 dans le cartulaire de l'abbaye de Cadouin, « Biron » dès 1281, Sanctus-Michael de Bironnio en 1365, Bironium en 1432, « Byron » au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Biroun au siècle suivant<ref name=Gourgues>Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « BIRON », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 27 juillet 2016.</ref>.
Le sens du toponyme est incertain. Il peut dériver d'un nom de personnage gaulois Birus suivi du suffixe -onem<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989.</ref>,<ref name=lieux>Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Il peut également être issu d'une racine pré-indo-européenne (vir-) évoquant un cours d'eau ou peut représenter un dérivé de birerloucher, surnom d'un homme qui louche<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Modèle:T., Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>.
En occitan, la commune porte le nom de Modèle:Langue<ref>Le nom occitan des communes du Périgord - Biront sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le Modèle:Date-.</ref>.
Histoire
La commune est connue pour son château des {{#switch: XVIII
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}}, classé monument historique.
Siège de l'une des quatre baronnies du Périgord, le château occupe une position stratégique à la lisière du Périgord et de l'Agenais.
Son histoire est liée à la grandeur d'une famille, les Gontaut-Biron, qui tint le fief durant huit cents ans.
À sa création en 1790, la commune porte d'abord le nom de Notre-Dame-de-Biron puis au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), celui de Mont-Rouge, avant de s'appeler Biron<ref name=Cassini/>.
En 1827, le territoire de la commune de Biron s'agrandit par le rattachement des anciennes communes de Saint-Michel-de-Biron, Bertis-de-Biron, Saint-Cernin-de-Biron et Vergt-de-Biron, ces trois dernières formant en 1840 une nouvelle commune indépendante appelée Vergt-de-Biron<ref name=Cassini/>.
En 1943-1944, un détachement des Chantiers de la jeunesse, qui fournit de la main-d'œuvre à la Société Guyenne-Pétrole, exploite sur la commune un chantier de carbonisation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et Modèle:Unité au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020<ref>Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 28 août 2020.</ref>,<ref>Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 25 octobre 2020.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Équipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Biron relève<ref> Modèle:Lien web.</ref> :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pôle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Les habitants de Biron se nomment les Bironnais<ref>Fiche commune Biron, Union des maires de la Dordogne, consultée le 17 novembre 2016.</ref>.
Modèle:Population de France/section
La brusque et provisoire augmentation de la population aux recensements de 1831 et 1836 s'explique par la fusion avec Biron en 1827 de quatre communes : Bertis-de-Biron, Saint-Cernin-de-Biron, Saint-Michel-de-Biron et Vergt-de-Biron, et de la création en 1840 de la commune indépendante de Vergt-de-Biron dont le territoire englobe également les anciennes communes de Bertis-de-Biron et Saint-Cernin-de-Biron<ref name=Cassini/>.
Économie
Emploi
En 2015<ref>Dossier complet - Commune de Biron (24043) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 18 août 2018.</ref>, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent Modèle:Unité, soit 36,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a augmenté par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 21,7 %.
Établissements
Au Modèle:Date-, la commune compte vingt-quatre établissements<ref>Modèle:Lien web.</ref>, dont treize au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et deux dans l'industrie<ref>Dossier complet - Commune de Biron (24043) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 18 août 2018.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
En 1991, en même temps que les communes voisines de Monpazier et Capdrot, la commune de Biron a été inscrite, à l'initiative du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, dans une opération « Grand site national<ref group=Note>En 2010, il y a 34 Grands sites sur le territoire français, parmi lesquels la Pointe du Raz, la dune du Pyla ou le Pont du Gard</ref> », dans le cadre d'une politique de gestion durable du patrimoine liée au développement local, afin de préserver et de mettre en valeur son patrimoine architectural et urbain unique. En 2010, Biron ne figure plus parmi les 34 Grands sites du territoire français<ref>Réseau des Grands Sites de France</ref>.
- Château de Biron, Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, à Biron, classé, visitable
- Église Notre-Dame-du-Bourg<ref>Jean-Pierre Verdon - Les églises romanes du Monpaziérois - Modèle:P. - Groupe archéologique de Monpazier - Modèle:ISSN.</ref>, église paroissiale de Biron, des {{#switch: e
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}}. L'église est dédiée à Notre Dame de l'Assomption. Elle a été construite à la place d'une église prieurale dédiée à saint Michel qui dépendait de l'abbaye de Sarlat.
- Vallée de la Lède et ses moulins
- Le Monument vivant de Biron. Le sculpteur allemand Jochen Gerz a réhabilité le monument aux morts de la commune en 1996.
-
Le château de Biron.
-
L'église Notre-Dame-du-Bourg.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Pour approfondir
Bibliographie
- « Une verrerie à Biron », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1876, tome 3, Modèle:P. (lire en ligne)
- Élisée Cérou et Bernard Carpentier, « Biron », dans Les Cahiers du Groupe archéologique de Monpazier, Modèle:N°, 2005, Modèle:P. (lire en ligne)
Articles connexes
- Liste des communes de la Dordogne
- Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
- Liste des anciennes communes de la Dordogne
- Liste des châteaux de la Dordogne
- Sentier de grande randonnée 36
- Dordogne (département)
- Périgord
Liens externes
- [http://societearcheologiquedumidi.fr/_samf/grmaison/geomm/france/24/dordogn2.htm#BIRON Société archéologique du Midi, Pierre Garrigou Grandchamp, Inventaire des édifices domestiques romans et gothiques des Modèle:S mini-, {{#switch: XIV
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}} dans le Périgord (Biron), août 2000]
- Biron, sur l'office de tourisme du Pays de Bergerac
- Les monuments aux morts pacifistes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes