Bray-et-Lû
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Bray-et-Lû est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Braylusiens.
Géographie
La commune se situe à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Paris, dans la vallée de l'Epte, rivière formant frontière depuis 911 avec la Normandie.
La commune est traversée par la ligne de chemin de fer de Gisors à Pacy-sur-Eure, aujourd'hui désaffectée, avec un arrêt en gare de Bray-Écos.
Une partie de son histoire économique est assise sur l'implantation déjà ancienne d'une fonderie spécialisée dans les métaux non ferreux (ici le zinc), d'un groupe multinational avec capitaux belges Umicore (la fonderie s'appelait Vieille Montagne dans le passé). Cette unité de production emploie encore aujourd'hui près de 180 salariés.
C'est dans cette ville que l'Aubette de Magny termine son parcours et se jette dans l'Epte.
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Carte de la commune. -
Occupation des sols.
Urbanisme
Typologie
Bray-et-Lû est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Bray : d'un mot gaulois « braium », signifiant « marécageux »<ref>Armand CASSAN, Statistique de l'arrondissement de Mantes, Seine-et-Oise, page 546.</ref>.
Lû vient de « lût », « lutium », signifiant « boue ».
Histoire
Le menhir de La Pierre-Fiche, disparu, était l'un des plus anciens témoins de l'occupation de la localité.
Les historiens s'accordent sur le fait que l'origine de Bray doit être fort ancienne par suite de sa situation favorable dans la vallée de l'Epte. Ils supposent également que le village, situé aux confins de la Normandie, dut être ravagé bien souvent dans les luttes si longues entre la France et de l'Angleterre. Il y avait en effet trois forteresses féodales : celle de Lû<ref>[archives.valdoise.fr/ark:/18127/vta52024e0d00424/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_b9889d403effa49ce926fc9b0a67aa88#id:506485012?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00¢er=4379.699,-3037.834&zoom=10&rotation=0.000 3 P 2100 - Section A, Hameau de Lû. 1819]</ref>, qui fut transformée en habitation, celle de Bray, située à la pointe de l'île<ref>[archives.valdoise.fr/ark:/18127/vta52024e0d0668b/daogrp/0/layout:table/idsearch:RECH_b9889d403effa49ce926fc9b0a67aa88#id:507408533?gallery=true&brightness=100.00&contrast=100.00¢er=3800.676,-3923.945&zoom=6&rotation=0.000 3 P 2101 - Section B, Bray. 1819]</ref> et celle de Baudemont située au sommet d'un rocher<ref>Les remparts de Baudemont (Eure).</ref>.
Les seigneurs de Bray, d'Aincourt et de Saint-Clair participent à la conquête normande de l'Angleterre de Guillaume le Conquérant. On trouve d'ailleurs, dans une charte signée par Guillaume et plusieurs hauts personnages le nom de Guillaume de Bray. Avant le combat de Brenneville, Louis VI avait confié la défense des Andelys à quatre de ses plus braves compagnons: Godefroy de Serans, Baudry de Bray, Enguerrand de Trie et Albert de Boury.
Bray dépendait autrefois de la baronnie de Baudemont, qui se trouva un temps sous domination anglo-normande, tandis que Lû était une seigneurie indépendante.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Bray était une ville qui eut une maladrerie et un marché, et où l'on a trouvé des tombes en pierre. En 1147, son église appartenait à l'abbaye de Thiron.
Le château de Bray fut le refuge des religieuses de Villarceaux pendant la Révolution française.
Bray-et-Lû était le lieu de séjour privilégié du peintre abstrait Pierre Tal Coat et du poète Paul Éluard, qui y séjournaient régulièrement.
Charles-Ferdinand de Brossard de Runneval, ancien garde du corps de « Monsieur » (Louis XVIII), c'est-à-dire le frère du roi Louis XVI a vécu dans la commune. Devenu maire de Bray-et-Lû, il conserve son poste pendant cinquante-deux ans. Sa stèle, qui reprend des motifs de tombeaux romains, est typique de l'architecture funéraire du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame, place de l'Église<ref>Modèle:Article.</ref>
- Ancien château
- Croix de l'ancienne maladrerie, au carrefour RD 37 / RD 142 à l'entrée est du village
- Ferme du domaine de Lû, dans l'écart du même nom
- Ancien séchoir à houblon, domaine de Lû
- Ancienne scierie, au hameau de Pont-Rû
- Un collège a ouvert ses portes à la rentrée de 2005.
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L'église Notre-Dame.
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La villa de Bourjolly.
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Croix de la maladrerie.