Carlos Arias Navarro

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Fichier:Tumba de Don Carlos Arias Navarro y su esposa Doña Luz del Valle.jpg
Tombe d'Arias Navarro.

Carlos Arias Navarro, Modèle:1er d’Arias Navarro, né le Modèle:Date à Madrid et mort le Modèle:Date dans la même ville, est un homme d'État espagnol de l'époque franquiste. Il est le troisième et dernier président du gouvernement du général Francisco Franco.

Biographie

Carlos Arias Navarro est déjà un haut fonctionnaire au ministère de la Justice avant de rejoindre les franquistes durant la guerre d'Espagne. Dévoué à la cause des nationalistes, il se fait particulièrement remarquer lors de la prise de Malaga par la répression de Modèle:Nombre dissidents politiques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} «Los 4.300 del 'Carnicerito' de Málaga», Público, 29 juin 2009</ref>. Il devient pour les républicains, El carnicero de Málaga (« le boucher de Malaga »)<ref name="p.636">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Hugh Thomas, Historia de la Guerra Civil Española, 1976, pag. 636</ref>,<ref name="DC">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} «El presidente que firmó la entrega del territorio», Diario de Córdoba, 6 novembre 2005</ref>.

Il mène ensuite sa carrière durant le régime de Franco, d'abord en tant que gouverneur civil, de León en 1944, de Tenerife en 1951, de Navarre en 1954, puis comme directeur général de la Seguridad, l'organe répressif du franquisme à partir de 1957. Son zèle s'y illustre une fois de plus, puisque c'est sous sa direction que la Seguridad arrêtera l'opposant communiste Julián Grimau, qui sera condamné à mort et fusillé. En 1965, il devient maire de Madrid et le demeure jusqu'en juin 1973, date à laquelle il est nommé ministre de l'Intérieur. Enfin, en décembre suivant, après l'assassinat de l'amiral Luis Carrero Blanco, président du gouvernement, Franco le nomme à ce poste.

Durant son premier gouvernement, en 1974, Arias donne des signes d'ouverture du régime, dans ce qu'il est convenu d'appeler l' « esprit du 12 février » qui est bien reçu par les secteurs « aperturistes » du franquisme. Cependant, les pressions du « bunker » (les franquistes les plus conservateurs) freinent rapidement toute tentative d'assouplissement du régime. De plus, ces mesures « libérales » ont une faible portée politique, tant et si bien qu'elles déçoivent l'opinion publique et l'opposition antifranquiste, très sceptique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jesús Martínez, Historia de España. Siglo XX (1939-1996), 1976, page 228</ref>. Son action à la tête du gouvernement est donc caractérisée par un fort immobilisme. C'est Arias Navarro qui annonce à la télévision au peuple espagnol la mort du général Franco le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date-, le roi Juan Carlos le remplace par Adolfo Suárez afin de mener à bien la transition démocratique. En 1977, il rejoint l'Alliance populaire fondée par Manuel Fraga, ancien ministre de Franco. La même année, il se présente aux élections sénatoriales à Madrid, mais n'est pas élu. Par la suite, Arias Navarro quitte la politique à tout jamais.

Il meurt le Modèle:Date-, à quelques jours de son Modèle:81e. Son épouse est décédée en 1997. Ils sont inhumés au cimetière de Mingorrubio à Madrid.

Distinctions

Marquisat d'Arias Navarro

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Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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