Jean-Baptiste Massillon

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Jean-Baptiste Massillon, né le Modèle:Date- à Hyères (France) et mort le Modèle:Date- à Beauregard-l'Évêque, est un homme d'Église français, évêque de Clermont en Auvergne.

Biographie

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Statue de Massillon, place Massillon à Hyères, sa ville natale.

Il rejoint la congrégation des oratoriens, présents à Hyères, sa ville natale, à l'âge de Modèle:Nobr et commence par enseigner dans les collèges de son ordre, notamment à Pézenas en Modèle:Date- et Modèle:Date-, et au séminaire de Vienne.

Il est ordonné prêtre le Modèle:Date-. Ayant remarqué très tôt son éloquence, on fait appel à lui dès Modèle:Date- pour prononcer l'oraison funèbre de l'évêque de Vienne Henri de Villars, puis celle de l'archevêque de Lyon, Camille de Neufville de Villeroy en Modèle:Date-. Après ces succès, il se réfugie à l'abbaye cistercienne de Sept-Fons. Le cardinal de Noailles, évêque de Paris, le rappelle alors pour diriger le séminaire Saint-Magloire.

Très vite, il acquiert une réputation de grand prédicateur, en Modèle:Date-, il prêche l’Avent à Versailles devant Modèle:Souverain2. Celui-ci, après avoir écouté un de ses sermons lui dit :

« Mon père, j'ai entendu plusieurs grands orateurs, J'en ai été content mais, après vous avoir entendu, je suis très mécontent de moi-même. »<ref>cité par E. Deschanel dans la présentation du Petit Carême de Massillon, Dezobry, E. Magdeleine et Cie, libraires-éditeurs, Paris, sans date (vers Modèle:Date-)</ref>.

Madame de Coulanges écrit à son propos dans une lettre du Modèle:Date- à Madame de Grignan : Modèle:Citation

Il prononce plusieurs oraisons funèbres, entre autres celles de princes du sang, le prince de Conti (Modèle:Date-), le dauphin (Modèle:Date-), et celle du roi (Modèle:Date-) qui commence par ces mots : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Désigné comme évêque de Clermont-Ferrand le Modèle:Date-, en Modèle:Date-, il prêche les sermons du « petit carême » devant Modèle:Souverain2 alors âgé de Modèle:Nobr. Il reçoit ses bulles de confirmation le Modèle:Date- et il est consacré le Modèle:Date- de la même année par André Hercule de Fleury l'évêque de Fréjus. Il est élu membre de l’Académie française en Modèle:Date-, en remplacement de l'abbé de Louvois, mais il n'y est présent qu'une seule fois, le Modèle:Date-, jour de sa réception, préférant rester près de ses fidèles dans son diocèse. Il prend en effet possession de son siège le Modèle:Date-. Très apprécié dans son diocèse, il ne retourne à Paris qu’une seule fois pour prononcer en l'abbatiale de Saint-Denis l’oraison funèbre de la duchesse douairière d'Orléans (la fameuse princesse Palatine), mère du Régent en Modèle:Date-.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il est souvent comparé à Bourdaloue et Bossuet. Ses sermons connaissent de nombreuses éditions et ses Œuvres complètes sont plusieurs fois publiées au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Voltaire, qui se faisait lire Le Petit carême pendant ses repas, disait de lui : « Le prédicateur qui a le mieux connu le monde ; plus fleuri que Bourdaloue, plus agréable, et dont l’éloquence sent l’homme de cour, l’académicien, et l’homme d’esprit ; de plus, philosophe modéré et tolérant. » <ref>Catalogue de la plupart des écrivains français qui ont paru dans le Siècle de Louis XIV, pour servir à l’histoire littéraire de ce temps in Le siècle de Louis XIV, 1751)</ref>

La bibliothèque de Massillon

En Modèle:Date-, il lègue par testament au chapitre de la cathédrale de Clermont-Ferrand sa bibliothèque et ses boiseries de chêne, à la condition que la bibliothèque soit ouverte au directeur de son séminaire et au clergé. Jusqu'en Modèle:Date- cette bibliothèque est ouverte deux jours par semaine, non seulement aux ecclésiastiques, mais aux lettrés<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Les boiseries de Massillon et la statue de Pascal dans la bibliothèque municipale avant 1905.
Les boiseries de Massillon dans la bibliothèque municipale avant 1905.

Saisies à la Révolution française, sa bibliothèque et ses boiseries sont ensuite transférées à la bibliothèque municipale de Clermont-Ferrand<ref name=":0" />.

En Modèle:Date-, les collections de la bibliothèque de Massillon sont transférées dans un bâtiment commun à la bibliothèque municipale et à la bibliothèque universitaire de Clermont-Ferrand, mais pas les boiseries. En Modèle:Date-, les boiseries, restées propriété municipale, sont classées au titre d’objets<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est dans cette bibliothèque municipale et interuniversitaire de Clermont-Ferrand (BMIU) qu'est aménagée en Modèle:Date- la salle Massillon à partir des boiseries de Massillon (réaménagées avec des ajouts postérieurs). Cette salle a subi un dégât des eaux en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Les boiseries restaurées sont encore visibles dans la salle Massillon.

Hommage et souvenir

Fichier:Fontaine Saint-Sulpice Paris 6 (Massillon).jpg
Massillon dans la fontaine Saint-Sulpice

La devise de Massillon était : Modèle:Citation bilingue<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Massillon est un des quatre évêques prédicateurs (avec Bossuet, Fléchier et Fénelon) représentés sur la fontaine Saint-Sulpice devant l’église Saint-Sulpice de Paris, érigée par l’architecte Louis Visconti en Modèle:Date-. La ville d’Hyères a également honoré Massillon en [[[:Modèle:Date-]] avec un monument réalisé pour la statue par William Pécou et pour le piédestal par Émile Eude, qui y traça les armes d’Hyères et de Clermont-Ferrand.

Il existe plusieurs rues et écoles portant son nom : la rue Massillon à Paris dans l’île de la Cité, une école Massillon tenue par les Oratoriens dans le [[4e arrondissement de Paris|Modèle:4e de Paris]], une rue et une école Massillon à Clermont-Ferrand, ainsi qu'une école publique au Havre, au 101 de la rue portant son nom. À Pézenas, une rue qui conduit à l'ancien collège des Oratoriens porte son nom.

Son nom apparaît également sur la façade de la bibliothèque Sainte-Geneviève, sur la place du Panthéon à Paris.

Enfin une ville de l'Ohio porte son nomModèle:Référence souhaitée.

Citations

  • Modèle:Citation
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  • Modèle:Citation (oraison funèbre du Grand Dauphin)
  • Modèle:Citation<ref>Pensées sur différens sujets de morale et de piété tirées des ouvrages de feu M. Massillon, Evêque de Clermont, ci-devant Prêtre de l'Oratoire l'un des Quarante de l'Académie Française ; A Paris, Rue S. Jacques, chez La Veuve Estienne & fils, à la Vertu et chez Jean Herissant, à S. Paul & S. Hilaire, 1748; pp. 104-105: Petit Carème, Sermon du Dimanche de la Passion.</ref>.

Bibliographie

Œuvres de Massillon

  • Sermons : Oraisons funèbres 1745 Paris
  • Sermons : Mystères 1745 Paris
  • Petit carême, Librairie de la Bibliothèque nationale, Paris, 1881
  • Petit Carême de Massillon, Évêque de Clermont, MDCCCXXIII Modèle:Google Livres
  • Sur le petit nombre des élus. Présentation scientifique de Jean-Baptiste Amadieu du sermon pour le troisième lundi de Carême de Massillon. Maison Malo Quirvane, Modèle:Date-, Paris.

Sur Massillon

Fichier:Jean-Baptiste Massillon.jpg
  • Sermons de M. Massillon évêque de Clermont, ci-devant Prêtre de l'Oratoire..., Les frères Estienne, Paris, 1763.
  • Abbé Blampignon, Massillon, d'après des documents inédits (Paris, 1879).
  • Abbé Blampignon, L'Épiscopat de Massillon d'après des documents inédits, suivi de sa correspondance (Paris, 1884).
  • D'Alembert, Éloge de Jean-Baptiste Massillon
  • Chateaubriand, chapitre III du Génie du christianisme.
  • Ferdinand Brunetière, "L'Éloquence de Massillon", in Études critiques, Paris, 1882.
  • Père Ingold, L'Oratoire et le jansénisme au temps de Massillon, Paris, 1880.
  • Michel Cohendy, « Correspondances, Décisions, Ordonnances et autres œuvres inédites de Jean-Baptiste Massillon, Évêque de Clermont », in Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, 1882, tome XXIV, Modèle:P..
  • Marcel Laurent, « J. Soanen et J.-B. Massillon », in Chroniques de Port-Royal, 1975, Modèle:P..
  • Marcel Laurent, « Massillon et le Cardinal de Bissy », in Études sur Massillon, Institut d’Études du Massif Central, 1975.
  • Nicolas Pelleton, "Les hommes illustres face à la mort : les paradoxes énonciatifs du discours nécrologique dans l’Oraison funèbre de Louis XIV par Massillon », dans Ján Drengubiak (dir.), La Mort. Actes de la XXIXe université d’été de l’Association Jan Hus, Prešov, 28-29 juin 2021, Prešovská Univerzita v Prešove, Opera Facultatis, 2022, p. 61-72.
  • Ouvrages de la médiathèque d'Hyères les Palmiers.

Sur la bibliothèque de Massillon

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

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