Quisqueyanos valientes

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Modèle:Infobox Hymne Modèle:Lang est l’hymne national de la République dominicaine. La musique a été composée par José Rufino Reyes Siancas (1835-1905) et on doit le texte à Emilio Prud'homme (1856-1932). L’hymne national complet de la République dominicaine possède 12 strophes mais seulement deux (présentées ci-dessous) sont chantées lors des cérémonies officielles.

Historique

La première exécution publique de Modèle:Lang a eu lieu le Modèle:Date à la loge maçonnique « Modèle:Lang »<ref>« Espoir No.9 » en espagnol</ref>, à Saint Domingue. On joua une deuxième fois cet hymne, quelques mois plus tard, le Modèle:Date, lors d’un hommage à Duarte donné à l’occasion du retour des cendres du père de la patrie.

Le succès de la musique fut immédiat, mais les textes originaux furent contestés par plusieurs érudits dominicains, en raison d’erreurs de vocabulaire. En 1897, Prud’homme proposa une version corrigée, qui est encore celle en vigueur aujourd’hui.

Les nouveaux textes ayant été approuvés à la quasi-unanimité, le congrès dominicain adopta Modèle:Lang comme hymne national officiel, après des débats passionnés, le Modèle:Date. Cependant, le Président Ulises Heureaux (1846-1899) mit son veto, parce que Prud’homme était un adversaire de son gouvernement. Heureaux fut assassiné en 1899 et les désordres politiques des années qui suivirent empêchèrent qu’on officialisât l’hymne.

Modèle:Lang fut finalement adopté comme hymne national de la République dominicaine le Modèle:Date, par la loi n° 700.

Paroles

Paroles officielles {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Traduction en français
<poem>Modèle:Lang</poem> <poem>Quisqueyens valeureux, élevons

Notre chant avec vive émotion Et à la face du monde montrons Notre étendard invaincu et glorieux. Sauve le peuple qui, intrépide et fort, S’est élancé à la guerre jusqu’à la mort Quand un défi guerrier de mort Brisa ses chaînes d’esclave.

Aucun peuple ne mérite d’être libre S’il est esclave indolent et servile Si dans son cœur une flamme ne brûle pas Pour allumer l’héroïsme viril. Mais Quisqueya l’indomptable et brave Toujours haut lèvera la tête Car si elle devait mille fois être esclave Bien plus encore saurait-elle être libre.</poem>

Le choix du terme de Quisqueyano

Le terme « Dominicain » n’apparait jamais dans l’hymne ; Prud’homme emploie constamment le terme taïno de « Quisqueyano ».

« Quisqueya » est en effet le vieux nom indien de l’île d’Hispaniola et ses habitants s’appellent « Quisqueyanos ». Le nom signifie probablement « Mère de la Terre ». Un autre nom indien pour l’Hispaniola est « Haïti » (c’est-à-dire « Pays montagneux ») qui ne désigne aujourd’hui plus que le pays à l’ouest de la République dominicaine, alors qu’à une époque il valait pour l’île tout entière.

Notes et références

<references />

Modèle:Traduction/Référence

Modèle:Palette Hymnes nationaux d'Amérique Modèle:Portail