Rancoudray
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Rancoudray est une ancienne commune française du département de la Manche et la région Normandie, associée à Saint-Clément entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-.
Géographie
Rancoudray est une commune située au sud du territoire de Saint-Clément-Rancoudray.
Toponymie
Bien qu'ils ne citent aucune forme ancienne, François de Beaurepaire et René Lepelley à sa suite, interprètent ce composé comme un « rond coudray », c'est-à-dire un bois de coudriers de forme arrondie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>René Lepelley, « Les noms de communes de l'arrondissement d'Avranches (Manche) » in Cahier des Annales de Normandie, page 559.</ref>. En revanche, Albert Dauzat considère que le premier élément est peut-être un anthroponyme germanique du même type que celui contenu dans Ranville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
François de Beaurepaire compare avec des types toponymiques analogues comme Rontaunay « ronde aulnaie » (sur le territoire de la même commune) et Ronfeugerai, commune de l'Orne, « ronde fougeraie »<ref>François de Beaurepaire, op. cit.</ref>.
Remarque : il s'agit sans doute d'une formation toponymique médiévale, dont le suffixe collectif -ai (noté le plus souvent -ey ou -ay) n'a pas encore fait place à la forme féminine moderne -aie qui sert à désigner un ensemble d'arbres appartenant à la même espèce (cf. hêtraie, chênaie, etc.). L'ancien français et mot dialectal coudre (parfois féminin) désignait un noisetier, également nommé coudrier cf. Gisay-la-Coudre (Eure). Dans les années 1980, les anciens parlaient encore de la baguette de coudre du sourcier<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et l'emploi du mot coudrier reste assez répandu dans les campagnes de l'Orne et de la Manche. Il remonte ultimement au gallo-roman COLURU (cf. colurus > colrus en latin médiéval), forme altérée du latin corylus, dont la métathèse de [l] est peut-être inspirée par l'influence de substrat gaulois, le mot gaulois était sans doute *collos (cf. irlandais et gallois coll « noisetier »)<ref>Pierre-Yves Lambert : La Langue gauloise Paris, (éditions errance) 2003, p. 193 Modèle:ISBN.</ref>.
Microtoponymie
- Bel-air : vue sur le Teilleul de l'autre coté de la Sélune au dessus du vallon de la Meude.
- Les renardières (champs, Bel-Air) : champ en bordure de forêt dont les talus sont percés de tanières.
- La brousse (champ, Bel-Air) : champ de défrichement tardif.
- Le péti (champ, Bel-Air) : petit champ non cultivé bordant l'étable, destiné à la pâture.
- Le plant : verger de pommiers (champ, Bel-Air).
- Le Gué Perrou : hameau a proximité du gué sur un ruisseau affluent de la Meude.
- Le pré du ruet : le ruet désigne le ruisseau précédent bordant ce champ.
- Sonce : village à la source de la Sonce.
Histoire
L'histoire de Rancoudray est celle d'un sanctuaire marial très ancien (voir la page Saint-Clément-Rancoudray) ayant vu des siècles de pèlerinages.
Le village n'est ainsi constitué que de l'église, la mairie-école désaffectée, de l'ancien presbytère et d'une maison ancienne qui voyait dans le temps la table mise pour les fêtes paroissiales, le reste du village (quelques maisons) étant déporté au-delà du cimetière, le tout formant le grand Rancoudray. On note le monument aux morts en contrebas, avec son autel, qui aurait été construit sur le lieu de l'ancien sanctuaire avec ses pierresModèle:Référence nécessaire et qui servait encore dans les années 1980 lors des processions du Modèle:Date- entre autres. La nouvelle église date du tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle a été consacrée en 1901 par l'évêque Joseph Guérard.
En 1861, Saint-Clément (Modèle:Unité en 1856) cède la partie sud de son territoire pour la création de la commune de Rancoudray (soit Modèle:Nobr)<ref name="cassini-30995">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>,<ref name="cassini-28617">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>.
En 1973, Rancoudray fusionne avec cette même commune en gardant le statut de commune associée.
Le Modèle:Date-, l'association est transformée en fusion simple<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Administration
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Démographie
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Lieux et monuments
- Église paroissiale de l'Assomption, reconstruite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle abrite un tableau du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} (saint Stanislas Kostka communié par un ange) classé à titre objet aux monuments historiques<ref>Modèle:Base POP Palissy.</ref>.
- Dans la forêt de la Lande Pourrie à Rancoudray se trouvent, perdus et souvent inaccessibles, des vestiges préhistoriques et antiques, tel que le dolmen de la Roche-Grise.
- La pietà de l'église, possible copie de la statue à l'origine du pèlerinage, montre toute la douleur d'une mère, penchée sur son fils mort sur ses genoux. La légende raconte que le monastère de Mouton ayant voulu l'accaparer, elle serait revenue d'elle-même sur le lieu de sa découverte par un berger voulant récupérer un de ses béliers<ref name = Sauvage>Hippolyte Sauvage, Légendes normandes recueillies dans l'arrondissement de Mortain, 1858, édition revue et augmentée 1869, rééd. Le Livre d'histoire, coll. « Petite bibliothèque insolite » Modèle:N° 8 Modèle:Isbn, p. 92-93.</ref>. Cette légende repose en partie sur l'étymologie populaire du nom de Rancoudray, où le premier élément a été faussement identifié au normand ran « bélier », soit « le bois de coudriers du bélier »<ref name = Sauvage/>.