Doussard

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 4 octobre 2023 à 16:30 par >Ddesco75 (→‎Liste des maires)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Infobox Commune de France

Doussard est une commune française située dans le sud du département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Membre de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy, la commune comptait Modèle:Nombre en Modèle:Population de France/dernière année dans ses neuf hameaux. Le village se situe sur la rive ouest du lac d'Annecy au début de la vallée de Faverges, en amont de la cluse d'Annecy. La commune est membre du parc naturel régional du Massif des Bauges.

Installée dans une vaste plaine, le territoire semble accueillir dès le néolithique une présence humaine, notamment une cité lacustre, puis durant l'antiquité l'installation de domaines gallo-romains. Les différents sites permettent le développement d'une société rurale exploitant les diverses ressources agricoles, forestières, piscicoles voire viticoles, avant de connaître un pré-industrialisation en lien avec les cours d'eau au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Depuis la commune connaît un développement dynamique en lien avec ces zones industrielles et commerciales et surtout l'activité touristique en lien avec le milieu montagnard et le lac d'Annecy, en en faisant un pôle concurrent de Faverges, au sein de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy.

Modèle:Sommaire

Géographie

Photographie de la vallée de Faverges depuis Entrevernes.
Vue de la vallée Faverges depuis l'oratoire d'Entrevernes. Doussard se situe au centre de l'image. Au loin Faverges, surplombée par La Belle Étoile (Modèle:Unité).

Situation

Localisation

Le territoire communal de Doussard se situe dans le sud du département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Situé à l'extrémité sud-ouest de la cluse du lac d'Annecy<ref name="Patrimoine Description">Modèle:Harvsp.</ref>, le territoire de la commune s'étale sur une vaste plaine, à l'altitude moyenne de Modèle:Nobr. Elle est traversée par l'Eau Morte et l'Ire, deux rivières qui se jettent dans le lac d'Annecy.

La plaine de Doussard se trouve dans une vallée située en amont de la cluse de la vallée glaciaire du lac d'Annecy<ref name="Patrimoine Description"/>, appelée vallée de Faverges, puis plus récemment pays de Faverges. L'ensemble appartient ainsi au bassin annécien, tout en formant une sous-entité bien distincte<ref group="Note">Le bassin annécien est ainsi constitué de territoires distincts : l'agglomération annécienne, le pays du Laudon (appelé aussi rives du lac), le pays de Faverges, la vallée de Thônes et Les Aravis. in Modèle:Article.</ref>. La commune est membre du parc naturel régional du massif des Bauges<ref name="Reille p.199">Modèle:Ouvrage.</ref>.

À vol d'oiseau, la commune se situe à Modèle:Unité au sud-est du chef-lieu de canton, Faverges-Seythenex. Annecy, la préfecture du département, se trouve quant à elle à Modèle:Unité au nord-ouest. Les autres principales villes se trouvent dans le département voisin de la Savoie, au sud-est Albertville à Modèle:Unité et plus éloignée, au sud-ouest Chambéry, située à Modèle:Unité<ref group="Note">Calcul réalisé à partir du site Modèle:Lien web.</ref>.

Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude Modèle:Nobr et à la latitude Modèle:Nobr<ref group="Insee" name="rgc">Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, publié en janvier 2007, révisé en mars 2010, consulté en avril 2014, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Communes limitrophes

Fichier:Map commune FR insee code 74104.png
Doussard et les communes voisines.

Les communes qui entourent Doussard sont, du Nord au Sud, Duingt, Talloires, Montmin, Faverges, Giez, Jarsy (commune du département voisin, la Savoie), Chevaline, Bellecombe-en-Bauges (commune de Savoie) et Lathuile.

Relief

Fichier:Bout du Lac d'Annecy et le Massif des Bauges.jpg
Bout du Lac d'Annecy entouré par le Massif des Bauges

Le territoire de la commune possède une forme particulière<ref name="HCS p.306 a">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Patrimoine Description"/>. Il est constitué essentiellement par une vaste plaine qui est délimitée à l'ouest par le versant est de la chaine du Taillferer où est installée la commune de Lathuile. En direction du nord, la pente se rétrécit au contact avec le lac d'Annecy, en une étroite bande jusqu'à Duingt<ref name="HCS p.306 a"/>. Dans la partie est, la commune est limitée par les pentes de la montagne du Villard, qui appartient au massif de la Tournette, coupée ensuite par la vallée glaciaire de Faverges avant de reprendre avec la montagne de La Serraz. Au sud, le territoire suit la Combe d'Ire jusqu'en dessous du col de Cherel, dans le massif des Bauges<ref name="Patrimoine Description"/>. Dans la partie sud, les versants de la montagne du Charbon sont occupés par la commune de Chevaline et Doussard se projette en « deux langues » de part et d'autre, enserrant ainsi la petite commune, jusqu'aux limites avec le département voisin<ref name="HCS p.306 a"/>. L'une remonte jusqu'au col de Bornette (Modèle:Unité, à l'ouest), l'autre jusqu'au Plan de la France (Modèle:Unité, à l'est)<ref name="Patrimoine Description"/>.

Hydrographie

Photographie de d'Eau Morte.
Rivière de l'Eau Morte entre Verthier et Sollier.

Le long de la montagne du Villard s'écoule la rivière de l'Eau Morte. Le nant ou torrent de Saint-Ruph, qui prend sa source au col d'Orgeval, au cœur du massif des Bauges, traverse la commune de Faverges jusqu'aux marais du Bout du Lac avant de rejoindre le lac d'Annecy ; il prend d'ailleurs les noms de l'« Eau Morte », parfois de la « Glière »<ref name="Eau Morte">Modèle:Ouvrage.</ref>.

En provenance d'une combe, qui débute au col de Cherel, le torrent de l'Ire<ref name="Ire">Modèle:Ouvrage.</ref>.

La commune est marquée par des secteurs de zones humides voire de marais dans les parties nord et est. Une partie des marais est intégrée au site Natura 2000 de la « Cluse du Lac d'Annecy », reconnu par l'inventaire national du patrimoine naturel (INPN).

Risques naturels

La commune est soumise à l'ensemble des aléas naturels que l'on retrouve en territoire de montagne (avalanches, crues torrentielles, mouvements de terrain). La commune ne possède pas de plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRn) a été adopté, puis révisé en 2011<ref name="PPR">Modèle:Lien web, dont le Modèle:Pdf « Dossier communal synthétique (DCS) » (28 pages).</ref>.

Certaines parties du territoire sont soumises à des avalanches, la chute de pierres notamment dans le secteur de la combe d'Ire ainsi que sur celui du col de Bornette (DCS, Modèle:P.)<ref name="PPR"/>.

La commune de Doussard, du fait de son implantation alpine, est soumise au zonage réglementaire pour la prise en compte de la sismicité, avec un classement en Modèle:Nobr (sismicité moyenne) sur une échelle de 5, alors qu'elle était placée en Modèle:Nobr (sismicité faible) en 1991 (DCS, Modèle:P.<ref name="PPR"/>). Le site planseisme.fr, site internet de prévention du risque sismique, classe encore en 2014 la commune en Modèle:Nobr (sismicité moyenne, catégorie d’Modèle:Nobr)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Climat

La situation de Doussard, d'une altitude médiane de Modèle:Unité, se trouve dans un climat continental montagnard caractérisé par une humidité marquée<ref name="Climat">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Les hivers sont plus froids et neigeux, que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.

L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy, Modèle:Nombre<ref name="Climat"/>.

Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station de Chambéry (station météorologique de référence pour Météo-France) relevées sur la période 1981-2010. La station est située à environ Modèle:Unité au nord-est de Doussard, de l'autre côté du massif des Bauges, et elle se trouve à une altitude de Modèle:Unité.

Modèle:Climat

Voies de communication et transports

Doussard est accessible par la route. La commune se trouve sur l'axe de l'ex-RN 508 aujourd'hui Route départementale 1508 qui se dirige au nord vers Annecy et au sud vers Albertville, via Faverges<ref group="Mairie" name="TpT 1">Modèle:Harvsp.</ref>. La circulation est estimée à plus de Modèle:Nombre par jour dont la proportion de poids lourds est d'environ 8 %<ref group="Mairie" name="TpT 1"/>. Dans cette direction, il est possible de rejoindre Albertville située à Modèle:Unité, ville depuis laquelle on peut rejoindre l'autoroute A430 permettant de rejoindre la combe de Savoie menant à la vallée de Maurienne ou les métropoles de Chambéry ou de Grenoble ainsi que la RN 90 qui permet de se diriger vers les stations de sports d'hiver de la vallée de la Tarentaise. En remontant vers le nord, en traversant Annecy, il est possible de rejoindre l'autoroute A41 (sortie Annecy-Sud à Modèle:Unité ou Annecy-Nord à Modèle:Unité) permettant de se rendre vers la vallée de l'Arve à l'est ou de se diriger vers Chambéry, via Aix-les-Bains à l'ouest. On peut éventuellement rejoindre l'autoroute A40, dite « Autoroute Blanche » en empruntant l'ancienne RN 508 direction Frangy.

La ville est reliée au reste du département et aux villes du département voisin par un service de cars journaliers assurant la liaison Annecy-Albertville par la société Philibert Transport, membre du réseau Cars Région Haute-Savoie<ref group="Mairie" name="TpT 2">Modèle:Harvsp.</ref>. Il s'agit de la Modèle:Nobr dont les autocars effectuent de façon quotidienne<ref>Ligne n°51 du Réseau interurbain de Haute-Savoie.</ref>.

À partir d'Annecy, on peut se connecter au réseau ferré de la plate-forme multimodale de la gare d'Annecy. Pour les vols internationaux, on peut emprunter soit l'aéroport français de Lyon-Saint-Exupéry (Modèle:Unité et Modèle:Nobr), soit plus proche de Genève Cointrin en Suisse (Modèle:Unité et Modèle:Nobr).

La commune est également parcourue par une piste cyclable ou voie verte, dite du lac d'Annecy, implantée sur l'ancien tracé de chemin de fer, longeant la Modèle:Nobr, entre Annecy et Albertville, s'arrêtant pour la Haute-Savoie sur la commune de Marlens<ref group="Mairie" name="TpT 3">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="SILA PC">Modèle:Lien web.</ref>. Le dernier tronçon reliant Giez à Marlens a été réalisé entre 2004-2005<ref name="SILA PC"/>. Elle mesure Modèle:Unité de long<ref group="Mairie" name="TpT 3"/>,<ref name="SILA PC"/>. Elle est gérée par le syndicat intercommunal du lac d'Annecy (SILA)<ref name="SILA PC"/>. Cette piste cyclable est considérée comme l'une des plus fréquentées de France<ref name="SILA PC"/>. Cette ancienne ligne de chemin de fer disposait d'une gare sur la commune.

On peut se rendre également à Annecy par bateau grâce à l'une des trois liaisons journalières proposées par la Compagnie des bateaux du lac d'Annecy.

Urbanisme

Typologie

Doussard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Annecy, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à Modèle:Unité, le lac d'Annecy, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vue de la rue du village de Verthier.
Rue du village de Verthier.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,6 %), zones urbanisées (11,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (10,2 %), prairies (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones humides intérieures (3,8 %), terres arables (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Morphologie du village

Le village de Doussard est composé de différents villages, hameaux ou lieux-dits dont on distingue dans la plaine le noyau urbain formé par Doussard-Centre (chef-lieu) ou Macherine<ref name="Patrimoine Description"/>. Au nord, sur les contreforts de la montagne du Villard, appartenant au massif de la Tournette, on trouve d'est en ouest, les hameaux ou lieux-dits de Sollier, la Reisse, Verthier puis en descendant au sud vers la plaine, le Pont-Monnet et la Nublière<ref name="Patrimoine Description"/>. Au, sud, vers la montagne du Charbon, en direction de Chevaline, on trouve le village de Arnand, ainsi que les lieux-dits les Vignes de la Combe et Vers le Moulin<ref name="Patrimoine Description"/>. Vers l'ouest, on trouve les villages de Marceau-Dessus et Marceau-Dessous<ref name="Patrimoine Description"/>. Enfin, au nord, entre la montagne du Taillefer et le lac, on trouve les villages du Bout-du-Lac, de la Ravoire, de Chaparon et de Bredannaz<ref name="Patrimoine Description"/>.

Ressources

L'alimentation en eau potable est en situation d'affermage avec la société Veolia<ref group="Mairie" name="Eau">Modèle:Harvsp.</ref>. Le prix de l'eau par m³ est de Modèle:Nobr (donnée d’Modèle:Nobr<ref group="Mairie" name="Eau"/>).

Le réseau d’assainissement est géré par le syndicat mixte du lac d'Annecy (SMLA). Les eaux de la commune sont traitées par la station d'épuration (aujourd'hui appelée UDEP, Unité de dépollution des eaux) de Siloé à Cran-Gevrier<ref group="Mairie" name="Eau"/>.

Toponymie

Photographie de Pont Monnet.
Les deux anciens ponts au-dessus de l'Ire à Pont Monnet dont l'un est utilisé par la piste cyclable.

Le toponyme de Doussard pourrait venir de trois sources :

Les différentes mentions de la commune ou de la paroisse sont Modèle:Latin (866)<ref name="HCS p.306 b"/>, puis Modèle:Latin (879)<ref name="HCS p.306 b"/>, Dulsatis vers 1031-1032<ref name="HCS p.306 b"/>, puis Dolsas en 1121. On trouve ensuite la Cura de Douczaz vers 1344. Enfin, on a les formes Dulsaz, Dussard et Doussar qui sont mentionnées<ref name="Doussard" group="HS"/>.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Deussâr, selon la graphie de Conflans<ref name="Toponyme">Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio</ref>.

Fichier:Village de Bredannaz (2019).jpg
Village de Bredannaz depuis le lac.

Les toponymes des autres hameaux et noms de lieux peuvent renvoyer à un patronyme comme pour le village de « Arnand »<ref name="Arnand" group="HS">Modèle:Lien web.</ref> ; un type de lieu comme pour « Glière », variante de Glaire, provenant du latin Modèle:Latin, Modèle:Latin, désignant un lieu composé de gravier ou assimilés, souvent inondé<ref>Modèle:Ref-Dico-Gros.</ref>,<ref name="Glière" group="HS">Modèle:Lien web.</ref> ou encore « Sollier » (vient de Solier, dérivé du mot latin solarium, désignant une terrasse exposée au soleil)<ref>Modèle:Ref-Dico-Gros.</ref>,<ref name="Verthier" group="HS">Modèle:Lien web, citant André Pégorier, Les noms de lieux en France, glossaire de termes dialectaux, Troisième édition, revue et complétée par Sylvie Lejeune et Elisabeth Calvarin, Paris, éditions de l'Institut Géographique National, 2006.</ref> ; le nom d'un domaine gallo-romain pour « Marceau » (Marsaciacum (1031, Marsaux), nom d'un domaine gallo-romain dérivé avec la terminaison ou suffixe "-acum", qui signifie propriété, et du nom Marsacius)<ref name="Marceau" group="HS">Modèle:Lien web.</ref> ainsi que pour celui de « Verthier » (Modèle:Latin, avec le nom gallo-romain Vetrius, variante de Veturius)<ref name="Verthier" group="HS"/>. Les sources manquent pour ceux de « Macherine » (nouveau chef-lieu), « Brédannaz » et « Chaparon ».

La prononciation de Bredannaz est Bredanne<ref name="pron">Le -az final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe, Modèle:Article (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007) et Modèle:Article .</ref>.

Histoire

Photographie de la piste cyclable.
Vue de la piste cyclable créée sur le tracé de l'ancienne voie de chemin de fer d'Annecy à Albertville.

Préhistoire

Les premières traces de la présence humaine sur le territoire de la commune remontent au Néolithique et au bronze moyen<ref name="HCS p.306 a"/>,<ref name="Patrimoine Histoire">Modèle:Harvsp.</ref>. Des traces et des objets ont ainsi été retrouvés<ref name="HCS p.306 a"/>. Une hache datant de la période près de La Serraz<ref name="HCS p.306 a"/>, ainsi qu'une autre datée de l'âge du bronze aux environs du village de Verthier<ref name="Patrimoine Histoire"/>. Enfin, les traces d'une cité lacustre ont été mis au jour au Bout-du-Lac<ref name="Patrimoine Histoire"/>.

Antiquité

La plaine de Doussard se trouve en territoire des Allobroges qui contrôlent l'avant-pays plat, entre le Rhône et les Alpes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les Romains interviennent dans les environs à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle. Une fois le territoire pacifié, ils construisent des routes afin de commercer et notamment la route secondaire reliant Turin à Genève, passant par le village de Verthier en provenance de la Modèle:Latin (village de Viuz sur la commune de Faverges), qui se développe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article.</ref>. Des fouilles archéologiques ont permis de trouver des vestiges d'une présence gallo-romaine à différents endroits du territoire de la commune, notamment à proximité de la voie<ref name="HCS p.306 b"/> (chef-lieu, Bredannaz ainsi que dans les marais du Bout-du-Lac)<ref name="Patrimoine Histoire"/>. Divers travaux notamment de terrassement ont permis de mettre au jour de nombreuses traces de cette présence : restes de murs, des pièces de monnaie (des empereurs Auguste à Constantin), des tuiles, des morceaux de poteries ou encore des tombes datant de cette période<ref name="HCS p.306 b"/>,<ref name="Patrimoine Histoire"/>.

La mention de Modèle:Latin, dans des documents du haut Moyen Âge, Modèle:Latin (Modèle:Latin)<ref name="HCS p.306 b"/>,<ref name="Doussard" group="HS"/>, Modèle:Latin (Modèle:Latin)<ref name="Verthier" group="HS"/> ou encore de Modèle:Latin (Marceau)<ref name="Marceau" group="HS"/> indique la présence de domaine gallo-romain durant l'Antiquité tardive.

Moyen Âge

Vue de la tour de Beauvivier en ruine.
et }}Modèle:S mini- siècles }} }}), aujourd'hui en ruine, dans la réserve naturelle du Bout-du-Lac.

Dans le village de Marceau-dessous, les traces d'un cimetière du haut Moyen Âge ont été retrouvées<ref name="Patrimoine Histoire"/>.

Doussard est mentionné sous la forme Dulsatis ou Dulciatis ou Dulziadum, ainsi que le village de Vertiacum, en Modèle:Date-868, lors d'une donation de terres à proximité du lac d'Annecy par Lothaire II de Lotharingie à sa femme Thiedberge<ref name="HCS p.306 b"/>,<ref name="Grillet"/>,<ref name="Doussard" group="HS"/>,<ref name="Patrimoine Histoire"/>. La paroisse est également citée en 879 dans un document où le roi de Bourgogne, Boson de Provence, cède des terres à l'abbaye de Tournus<ref name="HCS p.306 b"/>,<ref name="Patrimoine Histoire"/>.

En 1016, le roi Rodolphe III de Bourgogne donne à son épouse, la reine Hermengarde ou Ermengarde, les droits sur les localités de Dulsatis (Doussard), de Marsiacum (Marceau), de Vesonam (Vesonne) et de Marlendis (Marlens)<ref name="Article DL"/>,<ref name="HCS p.307 a">Modèle:Harvsp.</ref>. Les droits donnés portaient aussi sur l'église<ref name="HCS p.307 a"/> — qui se trouvait alors dans le périmètre actuel de la réserve naturelle — sur les dépendances et les annexes. Son emplacement est aujourd'hui matérialisé par un socle portant une croix scellée. La reine, en 1031, fait don de la seigneurie avec l'église et les terres attenantes à l'abbaye de Talloires<ref name="HCS p.306 b"/>,<ref name="Article DL"/>,<ref name="Patrimoine Histoire"/>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse et les différents villages appartiennent aux nobles de Duin (Duingt)<ref name="HCS p.306 c">Modèle:Harvsp.</ref>, vassaux des comtes de Genève (ou Genevois)<ref name="Patrimoine Histoire"/>. Doussard possède deux seigneuries<ref name="HCS p.306 c"/> : Beauvivier, dont le centre est la maison forte du même nom et qui comprend les terres correspondant aux marais actuels où se trouvait un port et au village de Verthier où se trouve un pont sur l'Eau Morte et un péage sur la voie entre Annecy et Faverges, et l'autre partie de la plaine et ses contreforts sur les versants des Bauges, avec les paroisses et maisons fortes de Lathuile et de Chevaline, appartiennent à la seigneurie de Ruange<ref name="HCS p.306 c"/>,<ref name="Patrimoine Histoire"/>.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Verthier est le passage emprunté par la route reliant Annecy à Ugine, via Faverges. Deux péages existent l'un pour la voie routière, sur le pont enjambant l'Eau Morte, le second pour les bateaux faisant commerce avec Annecy, avec le port de Le Vivier, où se trouve la tour de Beauvivier<ref name="Duparc">Modèle:Ouvrage. (Lire en ligne le résume sur http://www.persee.fr).</ref>.

En 1530, Louise de Duin vend sa baronnie, dont le fief de Beauvivier, au duc Philippe de Genevois-Nemours<ref name="HCS p.306 c"/>. Les seigneuries de Beauvivier (en ruines) et Ruange entrent dans les possessions de Gaspard Jodoc Stockalper<ref name="Patrimoine Histoire"/> de la Tour (1609-1691), bailli du Valais et devenu baron de Duin<ref name="HCS p.306 c"/>. Elles passent ensuite à la famille de Monthoux (1681-1696), puis à la famille de Sales (1698)<ref name="HCS p.306 c"/>,<ref name="Patrimoine Histoire"/>.

En 1734, le transfert de l'église vers le hameau de Macherine est décidé à cause des crues fréquentes<ref name="Patrimoine Histoire"/>. Le nouveau cimetière est béni en 1737 et l'église consacrée le Modèle:Date<ref name="HCS p.307 b">Modèle:Harvsp.</ref>. La tombe du curé Maistre, dernier de l'ancienne église et premier de la nouvelle, porte l'inscription Modèle:Citation<ref name="Article DL"/>. Le nouvel édifice comporte le portail de l'ancienne église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="HCS p.307 b"/>.

Période d'occupation (1792-1814)

Avant l'entrée des troupes révolutionnaires françaises dans le duché de Savoie, le curé Bigex décrit sa paroisse Modèle:Citation<ref name="Patrimoine Histoire"/>. Si le duché de Savoie est annexé la France en 1792, le prêtre a fui<ref name="Article DL"/>. L'église est détruite et au retour du prêtre, le Modèle:Date, il ne restait plus que les quatre murs. Reconstruite à partir de 1797, un incendie à nouveau la ravagea et elle fut à nouveau réparée<ref name="Article DL"/>.

La commune est attachée au canton de Duingt-Dhéré, avec notamment les paroisses de Lathuile et Montmin, dans le district d'Annecy, qui appartient au département du Mont-Blanc<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors de la modification de ce département avec la création de celui du Léman, en 1798, Doussard est maintenu dans le département du Mont-Blanc dans l'arrondissement d'Annecy, mais intégré au canton de Faverges, qui regroupe Modèle:NobrModèle:Note.

Époque contemporaine

Fichier:Ancienne carrière de Bredannaz (2019).jpg
Ancienne carrière ouverte au-dessus du village de Bredannaz.

Lors de la restauration du duché de Savoie de 1814, le village de Doussard entre dans le mandement de Faverges, situé dans la province du Genevois, avec Modèle:Nobr (tandis que Chevaline et Lathuile reviennent au mandement de Duingt)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>, puis 10 en 1818<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Lors des réformes de 1835-1837, le mandement de Faverges est détaché de la province du Genevois pour être intégré à la nouvelle province de la Haute-Savoie qui a pour chef-lieu Albertville. Le mandement garde les mêmes Modèle:Nobr<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

L'église actuelle, de style néo-classique sarde, fut construite à partir de 1850 et consacrée en 1853<ref name="Article DL"/>,<ref name="HCS p.307 b"/>. Le village possède un petit port installé sur le rivage de ce qui deviendra le hameau du Bout-du-Lac<ref name="Patrimoine Histoire"/>. Celui-ci dessert les villages de la plaine et des versants (Doussard, Chevaline et Lathuile) au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Patrimoine Histoire"/>. Le site sert au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à l'expédition des productions locales (bois, charbon de la mine d'Entrevernes)<ref name="Patrimoine Histoire"/>.

Lors de l'Annexion à la France en 1860, Doussard reste dans le nouveau canton de Faverges, constitué au sein du nouveau département de la Haute-Savoie.

Fichier:Maisons de maître du Bout-du-Lac (2019).jpg
Maisons de maître au bord du lac d'Annecy, au Bout-du-Lac.

En 1967, la foudre provoque un incendie qui détruit le clocher et une grande partie de la toiture<ref name="Article DL"/>. La croix du clocher est transportée et installée au sommet de la montagne du Charbon, elle porte désormais le nom de « Croix du Roy »<ref name="Article DL"/>.

Un projet de fusion entre la commune et celle de Faverges-Seythenex (Modèle:Nobr), est envisagé en 2017 pour une réalisation au Modèle:Date<ref>Modèle:Article.</ref>. Les communes voisines de Chevaline, Giez, Lathuile, Saint-Ferréol et Val-de-Chaise sont également invitées à participer au projet<ref>Modèle:Article.</ref>. Toutefois, au bout de quelques mois le projet est arrêté lors d'un vote commun des deux conseils municipaux le Modèle:Date-, car si le Conseil de Faverges-Seythenex a voté favorablement, celui de Doussard est négatif<ref>Modèle:Article.</ref>.

Politique et administration

Situation administrative

La commune appartient au Canton de Faverges-Seythenex dans l'arrondissement d'Annecy<ref group="Insee" name="COG">Modèle:Lien web.</ref>, qui depuis le redécoupage cantonal de 2014, est composé de Modèle:Nobr. La ville de Faverges-Seythenex en est le bureau centralisateur<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle est aussi membre de la communauté de communes des Sources du Lac d'Annecy (ex-CC du pays de Faverges), et qui comporte six autres communes du Pays de Faverges. Elles font suite à l'ancien SIVOM de Faverges, depuis l'an 2000<ref name="SIVOM">Modèle:Article, Modèle:P..</ref>.

La commune relève de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal est de 27<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

À la suite des élections municipales de 2014, la répartition des sièges au sein du conseil municipal se fait comme suit<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Répartition du nmbre de conseillers municipaux selon les groupes
Groupe Président Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| UD Michèle Lutz 21 majorité
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| DVG Marc Millet-Ursin 6 opposition

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Aux élections législatives de 2012, le député sortant Lionel Tardy (UMP), est arrivé en tête au premier tour avec 41,78 % des voix, devant Denis Duperthuy (PS) avec 28,04 %<ref name="Législatives 2012 D">Modèle:Lien web.</ref>. La troisième place est occupée par la candidate du FN avec 13,81 %<ref name="Législatives 2012 D"/>. Le second tour confirma cette tendance, Lionel Tardy devançant Denis Duperthuy (59,20 % contre 40,80 %) comme sur l'ensemble de la circonscription<ref name="Législatives 2012 D"/>,<ref name="Législatives 2012">Modèle:Lien web.</ref>.

Liste des maires

Fichier:Doussard mairie.JPG
La mairie de Doussard.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

La commune de Doussard dépend du tribunal d'instance et du tribunal de grande instance d'Annecy. La cour d'appel pour la circonscription judiciaire se trouve à Chambéry (Cour d'appel de Chambéry)<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. Elle dépend par ailleurs du tribunal pour enfants et du conseil de prud'hommes d'Annecy, ainsi que du tribunal administratif de Grenoble<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jumelages

À ce jour, aucune coopération décentralisée ou autres actions extérieures n'ont été mises en place<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toutefois, la commune a effectué un jumelage avec la commune de Dirinon (Finistère) depuis 2003<ref>Modèle:Article.</ref>.

Population et société

Ses habitants sont appelés les Doussardaines et Doussardains<ref name="sabaudia">Modèle:Lien web.</ref>. On trouve aussi la forme Doussardiennes et Doussardiens. La forme en patois est Bobans. Le sobriquet pour désigner les habitants est Doussard, sans douceur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Démographie

Modèle:Article connexe

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 2015 avec Modèle:Unité.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

À partir des données du tableau et du graphique, on observe trois temps démographiques. Le premier correspond à celui où le village appartenait au duché de Savoie jusqu'à la veille de l'annexion à la France de 1860, où la population atteint Modèle:Nombre (1848) ; puis une baisse de la population jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale où la population est de Modèle:Nombre, à mettre en relation avec l'exode rural vers les villes industrielles de Faverges et l'agglomération annécienne<ref group="Mairie" name="Exode 4">Modèle:Harvsp.</ref>. La croissance démographique reprend au cours des décennies suivantes, notamment au cours de la période des années 1990 (entre Modèle:Nobr par an)<ref group="Mairie" name="Exode 20">Modèle:Harvsp.</ref>. Sur la période suivante (1999-2009), la commune regagne de la population (+693 Modèle:Hab.)<ref group="Mairie" name="Exode 20"/>. Toutefois Faverges reste cependant le pôle urbain majeur du canton en regroupant presque 50 % de la population totale (Modèle:Nombre sur Modèle:Nombre en 2009)<ref group="Mairie" name="Exode 23">Modèle:Harvsp.</ref>.

De 1968 à 1975, la commune a un taux de natalité de Modèle:Unité (taux national : Modèle:Unité), alors que le taux de mortalité s'élève à Modèle:Unité (taux national : Modèle:Unité). Après 1975, le taux de natalité baisse légèrement à Modèle:Unité dans les années 1980, puis à Modèle:Unité pour la période 1999-2006 (France entière : Modèle:Unité) ; se stabilisant encore entre 2006 et 2011 pour atteindre Modèle:Unité <ref group="Insee" name="INSEE - Pop T2M">Modèle:Harvsp.</ref>.

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,13 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,20 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Ménages

Modèle:Section à actualiser En 2011, la commune comptait Modèle:Nombre<ref group="Insee" name="FAM T1">Modèle:Harvsp.</ref>. Si l'on compare la situation de Doussard avec le reste de la France en 2010, on observe un comportement quasi identique. Ainsi la part de ménages d'une seule personne est de 30,2 %, soit légèrement inférieur à la moyenne nationale (33,7 %)<ref group="Insee" name="FAM T1"/>. La part des ménages avec famille est quant à elle d'environ 67,4 %<ref group="Insee" name="FAM T1"/>.

On observe une légère évolution entre 2006 et 2011, où le nombre de ménages d'une seule personne passe de 399 à 461, soit une augmentation de 1,42 point (de 28,78 % à 30,2 %)<ref group="Insee" name="FAM T1"/>. Par contre, le nombre de ménages avec famille augmente légèrement plus, passant de 955 à 1 029, soit une augmentation mais dont la part baisse légèrement (de 68,8 % à 67,4 %)<ref group="Insee" name="FAM T1"/>. Le ménage moyen en 2009 pour la commune se compose de 2,3 personnes, ce qui reste assez faible<ref group="Mairie" name="Ménage">Modèle:Harvsp.</ref>. Ce chiffre est identique à celui observé pour la communauté de communes, d'ailleurs passé de 3,3 en 1968 à 2,3 en 2009<ref group="Mairie" name="Ménage"/>. Cette tendance suit celle des échelons supérieurs (départemental et national)<ref group="Mairie" name="Ménage"/>.

Enseignement

La commune de Doussard est située dans l'académie de Grenoble. En 2019, elle administre une école maternelle et une école élémentaire regroupant Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'ensemble des établissements sont rattachés, en 2019, au collège public du canton, le collège Jean-Lachenal, situé à Faverges<ref name="Scolarité Faverges">Modèle:Lien web.</ref>. Le collège, créé en 1966, porte le nom de l'un de ses premiers directeurs (1967 à 1979), qui fut également maire adjoint de 1959 à 1989<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Certains élèves se rendent au collège de Saint-Jorioz ou les établissements privés du bassin annécien.

Les futurs lycéens poursuivent leurs études selon leurs options, dans l'un des lycées d'Annecy (lycée Gabriel-Fauré ou lycée professionnel Germain-Sommeiller, parfois le lycée Berthollet ou le lycée privé Saint-Michel). Certains optent toutefois pour l'un des enseignements d'établissements des villes du département savoyard voisin (lycée polyvalent René-Perrin d'Ugine ou lycée général et technologique privé Jeanne-d'Arc d'Albertville).

La ville de Faverges possède cependant un établissement préparant différents diplômes dans son lycée professionnel privé La Fontaine<ref name="Scolarité Faverges"/> : C.A.P. (Esthétique-cosmétique, coiffure, dessinateur en communication graphique) ; B.P. (esthétique en alternance) ainsi que B.E.P. (Bio-services, carrières sanitaires et sociales, vente action marchande) ou encore Bac Pro (artisanat et métier d’arts option communication graphique, commerce, vente). On trouve également à Faverges, un institut médico-éducatif/SESSAD Guy-Yver<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Santé

En 2008, il y avait cinq médecins généralistes installés sur la commune<ref name="urps 2008">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>, en 2012, ils ne sont plus que quatre<ref name="urps 2012">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>. La desserte médicale<ref group="Note">La desserte médicale est le rapport du nombre de praticiens ou de structures de santé à la population. En région Rhône-Alpes, celle-ci est estimée en 2012 à un médecin généraliste pour Modèle:Nobr. Publication pour la région : Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref> est estimée en septembre 2012 à un médecin généraliste pour Modèle:Nobr (soit légèrement inférieur à la moyenne rhônalpine), pour le bassin de Doussard qui comprend les communes de Chevaline et Lathuile<ref name="urps 2012"/>. D'autres services liés à la santé sont aussi implantés, un dentiste, des infirmiers, des kinésithérapeutes, ainsi qu'une pharmacie<ref name="urps 2012"/>.

Le village possède également une maison de retraite<ref name="urps 2012"/>.

La commune de Doussard est rattachée au service d'urgences du centre hospitalier Annecy Genevois. Anciennement idéalement placé du côté des Marquisats à Annecy, sur la Modèle:Nobr, ce dernier a dès lors déménagé en 2008 du côté de Metz-Tessy, obligeant la traversée de l'agglomération. Du côté d'Albertville, dans le département voisin, on peut également avoir accès au service du centre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers.

Médias

La commune édite un bulletin municipal, Le petit Doussard. Magazine d'informations municipales, distribué à tous les Doussardiens. Il est également possible de le consulter sur le site de la ville<ref group="Mairie" name="Journal">Modèle:Lien web.</ref>.

Radios et télévisions

La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Semnoz... Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale du bassin annécien. France 3 et son décrochage France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

Sports et loisirs

Plaisanciers croisants des plagistes.
Entrée du port de plaisance et de la plage.
Photographie de l'aire d'atterrissage de parapente.
Vue de l'aire d'atterrissage de parapente et de deltaplane.
  • Nautisme

Le port de plaisance de Doussard permet le départ et la pratique des sports nautiques sur le lac d'Annecy : ski nautique, kite surf et pratique de la voile...

  • Vol libre

Le parapente et le deltaplane sont largement pratiqués à partir des montagnes environnantes.
Atterrissage officiel : Salle polyvalente à l'entrée du village.
Orientation : N, S - Coordonnées GPS : Modèle:Coord - Altitude : Modèle:Nb.
Aire réservée pour le cerf-volant ou kite.
Observations : restriction quelques jours dans l'année à l'occasion de fêtes locales.

Cultes

L'ancienne paroisse de Doussard était dédiée à saint Maurice<ref name="sabaudia"/>. La commune est désormais intégrée à la paroisse Saint-Joseph en pays de Faverges<ref name="Paroisse">Modèle:Lien web.</ref>, qui fait partie du doyenné de la Tournette, dont le siège se trouve à Faverges<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle se trouve dans le diocèse d'Annecy. Le culte catholique est célébré dans l'église de Saint-Maurice<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il existe par ailleurs une Association cultuelle et culturelle des musulmans de Faverges, qui dispose depuis 2014 de locaux en travaux de réfection. Les mosquées les plus proches se trouvent sur Annecy ou Albertville.

Économie

Revenus et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Doussard au 7 522e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref group="Insee">Modèle:Zip Modèle:Lien web.</ref>. La commune comptait Modèle:Nobr fiscaux, dont environ 70 % sont imposables<ref group="Insee" name="REV T1">Modèle:Harvsp.</ref>. Les indicateurs de revenus et de fiscalité et dans l'ensemble de la Haute-Savoie en 2011 sont présentés dans le tableau ci-après<ref group="Insee" name="REV T1"/>,<ref group="Insee">Modèle:Lien web.</ref> :

Revenus et fiscalité à Doussard et en Haute-Savoie (2011).
Doussard Haute-Savoie
Revenu net déclaré par foyer fiscal (en €) 29 012 32 107
Part des foyers fiscaux imposables sur l'ensemble des foyers fiscaux (en %) 66,8 62,3

Si le revenu net déclaré par foyer doussardien est inférieur à celui de la moyenne départementale, la proportion de foyers imposables est légèrement supérieur (+ 4,5 points).

Tissu économique

Doussard est une ancienne commune rurale dont l'activité est désormais tournée vers le commerce et les services. Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés en 2012<ref group="Insee" name="INSEE - CEN T1">Modèle:Harvsp.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 430 100,0 333 90 4 3 0
Agriculture, sylviculture et pêche 16 3,7 15 1 0 0 0
Industrie 28 6,5 12 14 2 0 0
Construction 59 13,7 46 13 0 0 0
Commerce, transports, services divers 277 64,4 214 60 2 1 0
dont commerce et réparation automobile 64 14,9 42 20 2 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 50 11,6 46 2 0 2 0
Champ : ensemble des activités.

Toutes les entreprises implantées à Doussard sont en 2012 des très petites entreprises (TPE) employant au maximum Modèle:Nobr. Les Modèle:Nobr concernées emploient au total Modèle:Nobr<ref group="Insee" name="INSEE - CEN T1"/>.

En 2103, 32 entreprises, principalement dans le secteur du commerce, des transports et des services divers, se sont créées sur la commune<ref group="Insee" name="INSEE - DEN T1">Modèle:Harvsp.</ref>. 21 sont des créations d'entreprises individuelles<ref group="Insee" name="INSEE - DEN T2">Modèle:Harvsp.</ref>.

Activités agricoles

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Doussard, observées sur une période de Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Évolution de l’agriculture à Doussard (74)
entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 19 16 7
Équivalent Unité de travail annuel 21 11 8
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) 254 264 179
Cheptel (nombre de têtes) 273 200 63
Terres labourables (ha) 53 51 s
s : donnée soumise au secret statistique.

Ancienne commune agricole, en 2012 ce secteur agricole ne compte plus que sept établissements actifs, le nombre des exploitations a été divisé par 34 % depuis 1988<ref group=Note>Les données relatives au secteur de l'économie agricole fournies par l'Insee et le ministère de l'Agriculture dans le cadre du recensement général agricole (RGA) ne sont pas comparables, les calculs n'étant pas effectués à partir des mêmes bases.</ref>. La SAU a diminué au cours de la même période. L'agriculture communale est spécialisée dans la culture des céréales. L'activité d'élevage est modeste. Le cheptel bovin compte moins d'une centaine de têtes. Ce type d'activité n'emploie pas de main d'œuvre salariée : seul le chef d'exploitation travaille sur sa ferme<ref group=Note name="Réserve">Remarque ne résultant pas d'une analyse statistique des données présentées. Elle n'est qu'une valeur strictement indicative.</ref>.

Tourisme

Vue sur le lac d'Annecy avec un plongeoir.
Le Bout-du-Lac depuis la plage de Doussard.

Commune touristique en raison de sa situation géographique à proximité du Lac d'Annecy, et des montagnes, elle propose de nombreuses activités de loisirs. La commune est aussi adhérente au parc naturel régional du Massif des Bauges.

La promotion touristique de la commune se fait par l'intermédiaire de l'office du tourisme de la communauté de communes, « Sources du lac d’Annecy ». L'office de tourisme cantonal, mis en place dans les années 1980<ref name="Billet">Modèle:Article.</ref>, est installé dans l'ancienne mairie de la ville de Faverges.

La réserve naturelle du Bout-du-Lac se situe sur la commune, en bordure du lac. Modèle:Unité de zones humides et de marais plantés de Roseaux consacrés à la nature dans lesquels s'écoulent les rivières de l'Ire et de l'Eau Morte. La réserve est un lieu d'observation du castor. Depuis 2010, un nouveau sentier de découverte sur pilotis et sable, bordé de panneaux informatifs sur la faune et la flore, conduit les promeneurs à la découverte de la réserve sur Modèle:Unité. On peut « visiter » aussi les vestiges de la tour médiévale de Beauvivier.

Le pays de Faverges dispose également d'un patrimoine riche dont un musée archéologique à Viuz et le château de Faverges, trois stations de ski, La Sambuy-Seythenex, Val de Tamié et Montmin.

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de Modèle:Nobr (Modèle:Nobr en 1995<ref name="Observation Lits">Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>) répartis dans Modèle:NobrModèle:Note. Les hébergements marchands se répartissent comme suit : Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr ; Modèle:Nobr d'hôtellerie de plein air (avec une capacité de Modèle:Nobr<ref group="Insee" name="T">Modèle:Lien web.</ref>) un refuge ou gîte d'étape et une chambre d'hôtes<ref name="SMB 2014"/>.

Culture et patrimoine

Doussard dans l'art

Fichier:(Gaillac) Village du Verthier, vallée de Doussard (Haute Savoie) - Firmin Salabert - Musée des Beaux-Arts de Gaillac.jpg
Village du Verthier par Firmin Salabert

Patrimoine classés

Pont sur l'Eau Morte
Pont sur l'Eau Morte.

La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte trois objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Patrimoine religieux

Chapelle de Notre-Dame de la Nativité de Verthier.
Chapelle de Notre-Dame de la Nativité de Verthier.
  • Chapelle de Notre-Dame-de-la-Nativité, au village de Verthier, attestée au Moyen Âge. Elle aurait été visitée par saint Rulph, par saint Jorioz (Jorius) et par saint François-de-Sales. Ruinée après la Révolution française et tombant en ruines, elle fut reconstruite en 1862. Statue de saint Jean (Modèle:S mini-, classée), statue de la Vierge (Modèle:S mini-, classée) sculptée par Pedrini, croix aux couleuvres en fonte (1832, classée). La première grappe mûre des vignes de la commune était déposée dans la main de la statue de la Vierge et y restait toute l'année<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Église Saint-Maurice de Doussard
Façade de l'église Saint-Maurice de Doussard.

Patrimoine rural et pré-industriel

La commune possède par ailleurs un petit patrimoine hérité de son passé agro-pastoral, dont certains sont toujours en activité, parfois en friche ou réaménagé en logements, qui a fait l'objet d'études par la Direction de la Culture de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans sa série « Les dossiers de l'inventaire » (Études sur le patrimoine). Ce ne sont pas moins de Modèle:Nobr (scieries, fontaines, fermes, bâtiments publics, ou encore petit patrimoine religieux) qui ont ainsi retenu une certaine attention<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Patrimoine naturel

La commune appartient au parc naturel régional du Massif des Bauges<ref name="Reille p.199"/>, qui a obtenu en septembre 2011 le label international soutenu par l’UNESCO, Geopark, devenant ainsi la Modèle:1re cynégétique (faune sauvage) et Modèle:3e Géopark de France (Modèle:87e mondial)<ref>Modèle:Article.</ref> Ce label récompense la politique du parc de promotion de la richesse géologique du massif des Bauges. Le donjon du château fait partie des géosites répertoriés du Géopark, permettant une lecture du paysage de la vallée de Faverges et ses environs sur 360°<ref name="DL 7 2014">Modèle:Article.</ref>. De fait, les bois et alpages de la commune font partie intégrante de la réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges.

Les marais du Bout-du-Lac dont la réserve naturelle nationale du Bout du lac sont protégés depuis 2002 et intégrés au site Natura 2000 de la « Cluse du lac d'Annecy », reconnu par l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN)<ref name="Natura 2000">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Marais">Modèle:Lien web.</ref>.

Environnement

La commune a obtenu sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 2015<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Fait divers

C'est en forêt, sur la commune de Doussard et non pas celle de Chevaline, comme il a été relaté, que le 5 septembre 2012, quatre personnes ont été assassinées : trois touristes britanniques et un cycliste habitant la région. L'événement qui a eu un grand retentissement est connue comme l'affaire de la tuerie de Chevaline.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Données Insee

Modèle:Lire en ligne : Modèle:Références

Institutions locales

Données issues des sites de la mairie de Doussard et de la communauté de communes du pays de Faverges : Modèle:Références

Toponymie

Site personnel d'Henry Suter (Modèle:Lien web) : Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail