Centre d'études scientifiques et techniques d'Aquitaine

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 6 septembre 2023 à 20:23 par >Cjp24 (wikif (détails))
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Coord Modèle:Infobox Organisation2 Le Centre d'études scientifiques et techniques d'Aquitaine (CESTA) est un établissement de la Direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) qui comprend deux sites :

Le centre a pour mission historique l'architecture industrielle des têtes nucléaires des armes de la force de dissuasion.

Dans le cadre du programme simulation, le CESTA accueille sur son site du Barp (Gironde) la Ligne d'intégration laser ainsi que le laser Mégajoule.

Tirs froids et lâchers expérimentaux d'hexafluorure d'uranium

Au cours des années 1980, des tirs froids (uranium mélangé à des explosifs conventionnels) et deux à trois lâchers expérimentaux d'hexafluorure d'uranium (commandés par l'IPSN comme support à la modélisation des rejets accidentels) ont eu lieu sur le TEE<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces essais ont conduit à la formation de déchets radioactifs, notamment des terres et des gravats. Ces déchets, contaminés en uranium appauvri, ont été évacués vers le Centre de stockage de Morvilliers en majorité et vers le Centre de stockage de l'Aube pour cinq fûts de deux cents litres<ref>Inventaire géographique des déchets radioactifs, Andra, 2017.</ref>. Des tirs froids pourraient également avoir eu lieu sur le site principal<ref>Page consacrée au CESTA du site La France nucléaire de Wise-Paris, dernière actualisation 2001.</ref>.

Dans le cadre de la construction du laser Mégajoule, d'importants travaux de terrassement ont été menés. Ces travaux auraient pu contribuer à mettre au jour des terres contaminées lors des essais passés. Aussi, en 2005, la Commission locale d'information (CLI, qui associe élus locaux, associations, autorités et exploitant) adopte la proposition de deux associations girondines (Tchernoblaye et Avecicm) et d'une des Landes (Terre active) relative à la réalisation d'une étude par la CRIIRAD. Toutefois, faute d'un accord entre le CEA et la CRIIRAD sur le protocole expérimental (en particulier la réalisation des mesures par des équipes du CEA), l'analyse n'a pu être menée, ce qui a suscité la colère des associations à l'origine de la demande d'expertise<ref>Commentaires du Collectif déchets girondins Modèle:Pdf.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail