Avernes
Modèle:Infobox Commune de France
Avernes est une commune nouvelle française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France qui a été constituée par la fusion le Modèle:Date- de l'ancienne commune d'Avernes et de celle de Gadancourt Modèle:Sommaire
Géographie
Description
Avernes est un village périurbain du Vexin français situé à Modèle:Unité au nord-ouest de Pontoise, Modèle:Unité au nord-ouest de Paris, Modèle:Unité au nord-est de Mantes-la-Jolie et Modèle:Unité au nord-est de Gisors.
Il est traversé par l'ancienne route nationale 14 et fait partie du Parc naturel régional du Vexin français.
Communes limitrophes
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Carte de la commune. -
Occupation des sols.
Hydrographie
La commune est drainée par un ruisseau affluent de l'Aubette de Meulan, qui serpente à travers le village. Selon l'IGN, ses sources sont dénommées Source du Puits-perdu, Source de la Peureuse et Source de la Douée.
L'Aubette est un affluent de rive droite de la Seine.
Urbanisme
Typologie
Avernes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Hameaux et écarts
Avernes compte un hameau, Gadancourt, qui était une commune jusqu'à la fusion de 2016.
- Gadancourt
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La mairie annexe et sa stèle-monument aux morts.
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La mare pavée (abreuvoir).
Toponymie
Voir toponymie de Avernes-sous-Exmes.
Histoire
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les marécages d'Avernes en font un abri pour les habitants des villes voisines, assiégés par les Vikings<ref name="GVO15052017"/>.
En 1563, Catherine de Médicis autorise l'édification de temples protestants à Avernes et Limay. Avernes est donc, jusqu'à la Révocation de l'Édit de Nantes, un important lieu de culte protestant<ref name="GVO15052017"/>.
Avernes a été desservie de 1913 à 1949. par la gare de la compagnie des chemins de fer de grande banlieue, une compagnie départementale de chemin de fer secondaire à voie étroite de Seine-et-Oise. La ligne reliait Meulan, Sagy (Val-d'Oise) et Magny-en-Vexin, avec embranchement de Sagy à Pontoise
Le Modèle:Date-, le village d'Avernes est inondé, ravagé et couvert de boue après la rupture de la digue d'un étang artificiel<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le Modèle:Date-, après des pluies torrentielles, une crue de l'Aubette inonde le village<ref>Modèle:Article.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964<ref>Journal Officiel, Loi Modèle:N° du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-d'Oise et à l'arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif le Modèle:Date. Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1986 de la première circonscription du Val-d'Oise.
La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Marines, puis, lors de la mise en place du département du Val-d'Oise, en 1967, du canton de Vigny<ref name="Cassini" />. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Vauréal.
Intercommunalité
La commune, initialement membre de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin, est membre, depuis le Modèle:Date-, de la communauté de communes Vexin centre.
Cette dernière a été constituée le Modèle:Date- par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la Communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du Schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le 11 novembre 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Tendances politiques
Modèle:Section à sourcer Politiquement, Avernes est une commune ancrée à droite. Aux élections présidentielles de 2002, Jacques Chirac est arrivé en tête avec 19 %, suivi de près par Jean-Marie Le Pen avec 18 %, puis Lionel Jospin à 10 %, François Bayrou à 7 %, Noël Mamère, Corinne Lepage et Alain Madelin à 6 %. Aucun des autres candidats n'excèdent les 6 %.
En 2007, Nicolas Sarkozy arrive en tête, au premier tour, avec 36 %, suivi par Ségolène Royal avec 20 %, François Bayrou à 19 %, Jean-Marie Le Pen à 9 % et Olivier Besancenot à 5 %.
Politique locale
La commune fusionne avec celle de Gadancourt le Modèle:Date- sous le régime des communes nouvelles. La nouvelle structure, créée à la demande des deux conseils municipaux, conserve la dénomination d’Avernes, dont Gadancourt devient un simple hameau<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette fusion est destinée à permettre de limiter les coûts de fonctionnement en mutualisant les services et de permettre la réalisation de travaux, notamment à Gadancourt (assainissement, entretien de l'église)<ref>Modèle:Article.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Population et société
Démographie
Évolution de la commune déléguée
Les chiffres ci-dessous concernent le territoire de l'ancienne commune d'Avernes :
Modèle:Section démographie d'article de commune de France
Évolution de la commune nouvelle
{{#invoke:Démographie|demographie}}
Équipements
À la suite de la fermeture du bureau de poste, la municipalité a implanté en juillet 2017 une agence postale communale dans les locaux de la mairie. Les anciens locaux de la Poste ont été restructurés et accueillent désormais le bar-restaurant La T’Avernes, lieu de rencontre réalisé à l'initiative de la commune<ref>Modèle:Article.</ref>.
La commune dispose d'une bibliothèque<ref>Modèle:Article.</ref>
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Avernes compte cinq monument historique sur son territoire, dont 4 au hameau de Gadancourt :
- Église Saint-Lucien, rue de l'Église (classée monument historique par arrêté du 7 mai 1945<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) :
L'histoire de la paroisse reste dans l'ombre. Sa fondation remonte au moins au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque de laquelle date le portail, qui n'est plus tout à fait roman, ni encore vraiment gothique. Le reste de l'église est pour l'essentiel de style gothique primitif.
Le chœur et la croisée du transept ont été bâtis en premier lieu, vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les croisillons ont suivi peu de temps après. La profondeur du sanctuaire, la voûte sexpartite de la première travée, et l'agencement particulier des supports sont remarquables, même si les colonnettes des ogives manquent aujourd'hui.
En 1883 et 1888, le chœur et le croisillon sud ont subi des restaurations assez radicales, qui apportent notamment le remplacement des clés de voûte et de la quasi-totalité des chapiteaux. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la restauration du croisillon nord n'est en revanche pas menée à terme, et le résultat est la présence de blocs cubiques en guise de chapiteaux. Contrairement aux autres travées de la même époque, le carré du transept a traversé les siècles sans retouches notables, et demeure la partie la plus authentique de l'église. Quant à la nef, elle a probablement été reconstruite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en ne conservant que les chapiteaux de la précédente nef du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que le portail encore plus ancien. La nef aussi a subi une restauration importante à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec installation de fausses voûtes d'ogives en plâtre. Leur aspect est globalement conforme à l'architecture d'origine.
L'extérieur de l'église est caractérisé par un clocher trapu coiffé d'une haute flèche de charpente ; les contreforts à ressauts des parties orientales ; leurs fenêtres à lancettes simples flanquées de colonnettes et surmontées d'archivoltes décorées ; et la corniche du chœur<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Flohic">Modèle:Article.</ref>.
- Le banc d’œuvre du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, situé au début de la nef, est pourvu d’un riche décor ajouré d’inspiration gothique flamboyante<ref name="GVO15052017"/>.
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Vue sur l'église depuis le sud.
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Le portail roman au nord.
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Détail du chœur.
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Portail du château.
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Orangerie du château.
- Château de Gadancourt, à l'entrée nord du village (classé monument historique par arrêté du 15 juin 1948, y compris le parc<ref name="PA00080062">Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Attesté dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, il est entièrement rebâti en deux étapes. David de Hazeville, seigneur de Gadancourt, fait bâtir les deux pavillons du château à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ; en 1768, le corps principal du logis est rebâti par François-Jean Roger, conseiller et écuyer du roi. En dépit des deux siècles d'écart entre ces campagnes de construction, la façade orientale sur le parc est parfaitement homogène. Le corps de logis principal comporte deux niveaux sur sept travées, avec un corps central légèrement saillant surmonté d'un fronton triangulaire, et couvert d'un toit à deux croupes. Les deux pavillons d'angle forment des ailes latérales en retour d'équerre sur la cour d'honneur, à l'ouest. De deux niveaux et demi, ils sont couverts de hauts combles à la française, cantonnés de larges cheminées. Dans le château primitif en 1534, Jean Calvin aurait commencé d'écrire son livre « L'Institution de la religion chrétienne »<ref>d'après Béatrix de Boury, propriétaire du château de Gadancourt, vers 1956</ref>. Le château n'est que très partiellement visible depuis la rue.
- Église Saint-Martin (classée monument historique par arrêté du 30 juin 1920<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Le plan de cette église est encore celui des églises romanes primitives. Elle se compose d'une nef-grange de deux travées ; d'une travée sous le clocher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; d'un chœur de deux travées aux chevet à pans coupés du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; ainsi que d'une flèche octogonale en pierre de 1949, reconstruite à la suite de sa destruction par le bombardement du 29 août 1944. Cantonné de quatre pyramidons aux angles, c'est une reconstitution fidèle de la flèche romane. Le premier étage du clocher est l'élément le plus intéressant de l'église. Chaque face est encadrée par deux paires de colonnettes aux extrémités, et percée de deux baies abat-son plein cintre. Ces baies sont nettement plus petites que les espaces sous les arcades plein cintre ornés par des cordons en dents de scie, et supportées par deux colonnettes chacune. Les chapiteaux sont tous identiques et sculptés en feuillages, de la façon la plus simple. Bien que la nef soit également d'origine romane, toutes ses ouvertures ont été reprises, et la façade occidentale ne présente pas non plus de trace d'architecture romane. La porte en anse de panier est surmontée par un oculus, et trois niches à statues sont disposées en triangle en haut de la façade. Quant au chœur, ses trois baies ogivales disposent d'un remplage flamboyant. À l'intérieur, on peut observer des vitraux de Max Ingrand ; deux clés de voûte représentant saint Martin partageant son manteau et l'Agneau de Dieu ; deux pierres tombales du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dont une porte la devise calviniste Post tenebras spero lucem, un christ en croix de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; des stalles du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; et des fonts baptismaux du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Flohic"/>.
- Ancienne croix de cimetière, devant l'église (classée monument historique par arrêté du 29 décembre 1942<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : Elle est restée en place lors du déplacement du cimetière. Datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle possède un socle et un fût monolithique très simples. La partie inférieure de la croix proprement dite ainsi que la statuette du Christ sont récentes.
- Ancien prieuré cistercien, à l'est de l'église (classé monument historique avec le château<ref name="PA00080062"/>) : plusieurs ailes subsistent de ce complexe de bâtiments remontant en partie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont une ferme la cour d'honneur du château au sud, et une autre, perpendiculaire, la place de l'église à l'est. Ces bâtiments ont été transformés en exploitation agricole après la dissolution du prieuré à la Révolution française, mais les façades ont bien conservé leur caractère d'origine. L'on note notamment plusieurs contreforts médiévaux du côté de la place de l'église ; une échauguette au nord de l'église, ainsi qu'un passage couvert au niveau du premier étage, reliant le prieuré au chœur de l'église. Un clocheton en bois rappelle toujours la vocation religieuse qu'avait le complexe de bâtiments. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'un des prieurs commendataire est Jean-Baptiste-Augustin de Salignac. Le nombre de moines est encore de neuf en 1729<ref name="Flohic"/>.
- Monuments historiques de Gadancourt
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Ancien prieuré.
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Pignon de la grange dîmière.
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La croix de cimetière de Gadancourt.
On peut également signaler :
- L'église de Gandancourt.
- Le portail du château, rue Valette : pastiche d'un châtelet médiéval, il ne date que de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est de style néo-Renaissance. La porte cochère plein cintre est flanquée de deux éléments suggérant de grosses tours rondes, qui en effet ne sont que des quarts de cylindre<ref name="Flohic"/>.
- L'orangerie du château, rue de l'Église : bâtiment utilitaire d'une architecture simple, comportant un grenier à l'étage<ref name="Flohic"/>.
- Le lavoir ouvert, carrefour du Prieuré (place engazonnée au sud de l'église) : réduit à sa plus simple expression, ce bassin est alimenté par un ruisseau s'écoulant vers l'Aubette<ref name="GVO15052017"/>.
- Les deux pavillons encadrant le parvis de la mairie.
- Le lavoir couvert sur l'Aubette de Meulan, rue du Ruisseau : plate-forme sur le ruisseau, couvert par un toit en appentis<ref name="GVO15052017"/>.
- L'ancienne gare des Chemins de fer de grande banlieue (CGB), rue de Commeny . Toutes les gares de la ligne ont un bâtiment voyageurs en meulière à l'instar de celle de Wy-dit-Joli-Village - Guiry, desservant également la commune voisine de Guiry-en-Vexin ; dans les stations les moins importantes, l'étage manque.
- La croix du Plant, au nord du village, au croisement des chemins ruraux Modèle:N° et 9.
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Lavoir ouvert.
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Remise municipale.
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Ancienne gare CGB.
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Croix du Plant.
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Monument aux morts d'Avernes.
Personnalités liées à la commune
- Joseph Kessel (1898-1979), aventurier, journaliste, reporter, aviateur, résistant et romancier français, membre de l'Académie française, a habité Avernes et y est décédé. Il y achève la rédaction de son roman Les Cavaliers le Modèle:Date-, au lieu-dit le Four à Chaux<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Gérard Rinaldi et Gérard Filippelli, acteurs et musiciens membres des Charlots, ont habité le village<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Claude Zidi (1934-), réalisateur et scénariste français, a vécu à Avernes de 1976 à 1996<ref name="GVO15052017">Modèle:Article.</ref>.
Avernes au cinéma et à la télévision
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
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Modèle:Palette PNR du Vexin français
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