Jack Ralite
Modèle:Infobox Personnalité politique
Jack Ralite, né le Modèle:Date à Châlons-sur-Marne (actuel Châlons-en-Champagne, département de la Marne) et mort le Modèle:Date à Saint-Mandé (Val-de-Marne)<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref>, est un homme politique français.
Biographie
Natif de la Marne, Jack Ralite adhère au PCF en 1947. Journaliste à l'Union française de l'information, qui fédère une centaine de quotidiens et hebdomadaires contrôlés par le PCF ou proches de lui, puis au quotidien L'Humanité, chargé des pages « culture » de l'édition dominicale, il est élu au conseil municipal d'Aubervilliers en 1959, et devient adjoint d'André Karman.
Député communiste depuis 1973, Jack Ralite entre au gouvernement en juin 1981, devenant ministre de la Santé puis de l'Emploi, dans les 2e et 3e gouvernements de Pierre Mauroy, de 1981 à 1984<ref>Jack Ralite : Ville d’Aubervilliers</ref>. Comme ministre de la Santé, il annonce que la France ne classifiera plus l'homosexualité comme maladie mentale<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1984, il prend la tête de l'administration municipale d'Aubervilliers et siège au conseil régional d'Île-de-France de 1986 à 1992. Il est élu sénateur le Modèle:Date puis réélu le Modèle:Date. Il démissionne en 2003 de la mairie d'Aubervilliers au profit de Pascal Beaudet, mais demeure conseiller municipal. Il a également été vice-président de Plaine Commune de 2000 à 2004<ref>Plaine Commune - Les élus du conseil</ref>.
Dans l'étude qu'il consacre à Aubervilliers, Julien Durand fait du mandat de Jack Ralite un moment important dans l'émergence du Modèle:Citation, tant par la longueur de ce mandat que par le type d'accords passés<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Homme de culture, spécialiste reconnu des questions culturelles au Parlement où il siège au sein de la commission aux affaires culturelles, il s'engage pour l'exception culturelle et contre les accords de libéralisation du commerce projet d'Accord Multilatéral sur les Investissements (AMI) à l'OCDE et AGCS de l'Organisation mondiale du commerce. On lui doit également d'avoir organisé avec Carlo Ossola la rencontre, à Aubervilliers, entre des élèves du lycée Le Corbusier et des professeurs du Collège de France autour de grands textes de la littérature mondiale<ref>France Culture et le Collège de France dans un lycée d'Aubervilliers. Lien consulté le 12 août 2007.</ref>.
En sa qualité de ministre, il inaugure le 13 juillet 1984 en compagnie de Louis Mermaz et Christian Nucci, le musée de la Révolution française<ref>Vincent Bureau, Olivier Espanel, Françoise Ibarrola, Dominique Meunier, « Vizille 1788-1984, la Révolution a son musée », mémoire université des sciences sociales de Grenoble, cote R 12177, Bibliothèque municipale de Grenoble.</ref>.
Animateur des États généraux de la culture depuis 1987, et président des Carnets Bagouet depuis 1997, il siège aux conseils d'administration du Théâtre du Peuple depuis 1999, du Festival Paris quartier d'été depuis 1996, de la Cité de la musique entre 1999 et 2006, du Théâtre national de la Colline et de l'Ensemble intercontemporain depuis 2002 et du Centre des monuments nationaux de 2004 à 2008.
Il est aussi membre du Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, du Conseil national de l'innovation pour la réussite scolaire, et de la fondation Agir contre l'exclusion<ref>Modèle:Article</ref>.
Il est le premier lauréat du prix des auteurs de la SCAM 2009.
Il refuse une quatrième fois la Légion d'honneur en 2012 : Modèle:Citation bloc
Sa mort est annoncée le 12 novembre 2017 par la maire d'Aubervilliers Mériem Derkaoui<ref>Modèle:Article.</ref>.
Synthèse des fonctions et des mandats
Mandats locaux
- 1959 – 1984 : maire-adjoint d'Aubervilliers
- 1986 – 1992 : conseiller régional d'Île-de-France
- 1984 – 2003 : maire d'Aubervilliers
- 2000 – 2004 : vice-président de la communauté d'agglomération Plaine Commune, chargé de la politique de l’habitat
- 2003 – 2008 : conseiller municipal d'Aubervilliers
Mandats parlementaires
- 1973 – 1978 : député de la [[Troisième circonscription de la Seine-Saint-Denis|Modèle:3e de la Seine-Saint-Denis]] (démission)
- 1978 – 1981 : député de la Modèle:3e de la Seine-Saint-Denis (nommé au gouvernement)
- 1981 – 1981 : député de la Modèle:3e de la Seine-Saint-Denis
- Modèle:Date – Modèle:Date : sénateur de la Seine-Saint-Denis
Fonctions ministérielles
- Modèle:Date – Modèle:Date : ministre de la santé
- Modèle:Date – Modèle:Date : ministre délégué auprès du ministre des affaires sociales et de la solidarité nationale, chargé de l’emploi
Publications
- Retour de France. Reportages de Claudine Ducol, Les Éditions sociales, Paris, 1982 Modèle:ISBN
- La culture française se porte bien pourvu qu'on la sauve, présentation de Jacques Ralite, Messidor/Les éditions Sociales, Paris, 1987 Modèle:ISBN
- Complicités avec Jean Vilar, Antoine Vitez, préface de Maurice Béjart, Tirésias, Paris, 1996 Modèle:ISBN
- Être idéaliste, est-ce dépassé ?, Olivier Mongin, Étienne Pinte, Jack Ralite, sous la direction d'Alain Houziaux, Paris, Éditions de l'Atelier, coll. « Questions de vie », 2006 Modèle:ISBN
- Aragon d'hier à aujourd'hui, textes de Jack Ralite et Olivier Barbarant ; préface de Pierre Laurent, Tarbes, Éd. Arcane 17, 2012 Modèle:ISBN Modèle:Commentaire
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Bernard Noël, cinq entretiens avec Jack Ralite, À voix nue, France Culture, 1995
- Philippe Lefait, Quatre ministres et puis s’en vont…, Éditions de l'Atelier, 1995 Modèle:Commentaire
- Karelle Ménine, La pensée, la poésie et le politique, dialogue avec Jack Ralite, Les Solitaires intempestifs, 2015