Châtenay-en-France
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Châtenay-en-France est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Francs-Chatenaisiens.
Géographie
Description
Châtenay-en-France est située dans le nord-est du Val-d'Oise, à une distance orthodromique de Modèle:Unité au nord-nord-ouest de Goussainville, et de Modèle:Unité au nord-nord-est de Paris. Le village se situe sur une butte-témoin boisée culminant à Modèle:Unité d'altitude, dominant ainsi la plaine de France. Le village voisin de Fontenay-en-Parisis est situé Modèle:Unité plus bas. Des terres agricoles entourent la butte de tous les côtés. Les cours d'eau sont complètement absents sur la commune, qui compte quand même quelques sources et une mare forestière. Châtenay est membre à part entière du parc naturel régional Oise-Pays de France créé par décret du 13 janvier 2004<ref>Cf. Modèle:Pdf Modèle:Lien web.</ref>.
Châtenay est desservi par la RD 9, axe est-ouest reliant l'ancienne RN 16 (actuelle RD 316), à l'ancienne RN 17 (actuelle RD 317). La rue vers Fontenay-en-Parisis au sud est fermée à la circulation automobile.
Châtenay n'est pas desservi par les transports en commun autres que scolaires. La station de train la plus proche est la gare de Louvres, sur le RER D, à Modèle:Unité.
Le GR de Pays « de la Plaine de France » traverse la commune du nord au sud, venant de Fontenay-en-Parisis et continuant vers Bellefontaine et la vallée de l'Ysieux. À l'extrémité nord du territoire communal, ce sentier se croise avec un autre itinéraire de randonnée, venant de Louvres et Puiseux-en-France, et continuant vers Jagny-sous-Bois et Luzarches.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont au nombre de cinq, toutes reliées à Châtenay par des sentiers de randonnée, à l'exception de Mareil-en-France. Par contre, aucune route directe ne relie Châtenay à Bellefontaine. Parmi les cinq communes voisines, seul Fontenay-en-Parisis est un petit bourg, mais le nouveau quartier de Puiseux-en-France dispose également de quelques commerces de proximité. Ce quartier, proche de la gare de Louvres, est à ne pas confondre avec le vieux village de Puiseux, à Modèle:Unité à l'est de Châtenay.
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Carte de la commune. -
Occupation des sols.
Urbanisme
Typologie
Châtenay-en-France est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Castanetum en 1097, Castanetum in Francia, Castanedum, Castaneum en 1119, Chatenay-en-France<ref>Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.</ref>.
Histoire
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.
Elle faisait partie de 1806 à 1967 du canton d'Écouen de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Luzarches<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Châtenay-en-France fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008<ref>Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008</ref>), et du tribunal judiciaire ainsi que de commerce de Pontoise<ref>Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise</ref>,<ref>Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise</ref>.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Fosses Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription du Val-d'Oise. Modèle:Article détaillé
Intercommunalité
Châtenay-en-France était membre de la communauté de communes du pays de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette petite intercommunalité a fusionné Modèle:Date- au sein de la communauté de communes Carnelle Pays de France dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Châtenay-en-France compte un monument historique sur son territoire :
- Église Saint-Martin, rue de l'Église (classée monument historique en 1990<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>) : une église à Châtenay est mentionnée dès 1097 dans une bulle d'Urbain II, quand l'évêque de Paris la donne au prieuré Saint-Martin-des-Champs, dont elle dépend jusqu'à la Révolution.
L'église initiale a bénéficié d'une réfection du chœur au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a finalement été complètement démolie en raison de son mauvais état.
Pour la remplacer, une nouvelle église est construite entre 1784 et 1786 dans le style néoclassique, selon le plan du célèbre architecte Jacques Cellerier.
Le portail est encadré par deux colonnes et surmonté d'un fronton en segment de cercle. La nef est précédée d'un narthex et comporte cinq travées, et se termine par un chevet plat. La sacristie y est accolée. Le petit clocher est bâti sur le narthex. La totalité des façades est agrémentée de bossages, tout en restant sobre. Les ouvertures sont en demi-lune, y inclus la fenêtre du chevet. Le plafond est une voûte en berceau continue<ref>Cf. Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref name=Patrimoine>Modèle:Article.</ref>.
- L'église Saint-Martin
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Façade principale.
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Chœur.
On peut également signaler :
- Château et orangerie de Châtenay
- Le château de Chatenay, au milieu de son parc : construit en 1880 par l'architecte Dainville, ce petit manoir à un étage présente cinq fenêtres sur la façade principale, avec un corps central faisant saillie au centre. La façade est conçue autour de chaînages d'angle en pierre de taille claire et de trumeaux en brique rouge<ref name=Patrimoine/>. La haute toiture à la Mansart abrite un second étage et des combles. Le château ainsi que ses bâtiments annexes dispersés dans le parc et le village ont été convertis en centre de séminaires<ref name="Château"/>.
- L'ancienne orangerie, rue Honoré-de-Mirabeau : transformée en salle de réunion, elle reste un magnifique témoin de l'architecture industrielle du dernier quart du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, avec sa charpente en acier rivé et ses façades nord et sud entièrement vitrées. Ainsi, l'orangerie n'est pas sans rappeler les pavillons Baltard<ref name="Château">Cf. Modèle:Lien web.</ref>.
- La maison de campagne d'un notaire parisien, rue Honoré-de-Mirabeau, au carrefour du centre du village : construit en 1802 pour Desysnard de Moiret, elle reproduit le schéma des hôtels particuliers parisiens de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où les communs délimitent une cour donnant sur la rue, avec la résidence construite en retrait. La façade est très sobre, agrémentée seulement par l'entablement de la porte, les pilastres d'angles faits de plâtre et le bandeau courant horizontalement sous les fenêtres de l'étage<ref>Cf. En pays de France, Modèle:Op. cit., p. 78.</ref>.
- Le monument pour Ambroise Jacquin, au carrefour de la rue Honoré-de-Mirabeau avec l'allée des Joncs : de la forme de beaucoup de monuments aux morts, il commémore l'assassinat du résistant Ambroise Jacquin par la Gestapo, le 26 août 1944, à l'âge de quarante-six ans.
- Le lavoir « fontaine des Joncs », allée des Joncs, au nord du parc du château sur le chemin rural menant vers Bellefontaine : bassin en pierre subdivisé en deux parties, avec un abri en charpente et toit en appentis à l'est, l'ensemble à l'état d'abandon. La source est aujourd'hui à peu près asséchée.
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Maison de campagne d'un notaire parisien, 1802.
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Parc du château.
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Château de Châtenay, ancienne ferme.
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Château de Châtenay, ancienne ferme.
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Monument pour Ambroise Jacquin, assassiné par la Gestapo.
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Lavoir de la fontaine des Joncs, au nord du parc.