Jeux olympiques d'hiver de 2014
Modèle:Infobox Jeux olympiques
Les Jeux olympiques d'hiver de 2014, officiellement appelés les Modèle:XXIIes Jeux olympiques d'hiver, et Modèle:Lang en russe, sont célébrés du 7 au Modèle:Date à Sotchi, ville russe bordée par la mer Noire à proximité du massif du Caucase. L'élection de Sotchi a eu lieu le Modèle:Date, lors de la Modèle:119e du CIO à [[Guatemala (ville)|Modèle:Lang]] au Guatemala. Sotchi a battu les villes de Salzbourg en Autriche (éliminée au Modèle:1er) et PyeongChang en Corée du Sud.
C'est la deuxième fois que les Jeux olympiques se tiennent en Russie après les jeux d'été de Moscou en 1980 et la première fois qu'ils sont organisés dans la fédération de Russie depuis l'éclatement de l'URSS.
« Bâties à partir de rien », les infrastructures des deux pôles principaux de compétition, à Sotchi au bord de la mer Noire et dans la vallée de Krasnaïa Poliana dans les montagnes du Caucase, ainsi que les liaisons routières et ferroviaires, entraînent une explosion du budget initialement annoncé à quatorze milliards d'euros, et qui sera finalement supérieur à Modèle:Nombre (plus de Modèle:Nombre de dollars). Les Jeux de Sotchi sont les plus chers de l'histoire, éditions hivernales et estivales confondues<ref>« Sotchi : la Russie peut-elle rentabiliser les JO les plus chers de l’histoire ? », La Tribune.fr, mis en ligne le 6 février 2014.</ref>.
Ces Jeux composés de Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre dans Modèle:Nombre, comportent Modèle:Nombre épreuves, dont les apparitions du slopestyle en ski et en snowboard et du saut à ski féminin.
La Russie domine le tableau des médailles avec un total de Modèle:Nombre pour Modèle:Nombre, mais après la révélation quatre ans plus tard du dopage institutionnel russe ayant entraîné des sanctions du CIO, c'est la Norvège qui apparait en tête de ce tableau. Sur un plan individuel, la patineuse de vitesse néerlandaise Ireen Wüst est l'athlète la plus médaillée de ces Jeux avec cinq podiums au sein d'une équipe des Pays-Bas qui bat des records en accumulant Modèle:Nombre dans cette seule discipline. Le biathlète norvégien Ole Einar Bjørndalen devient le sportif numéro un des Jeux olympiques d'hiver en portant son total à Modèle:Nombre (dont 8 en or) depuis 1998, tout comme sa compatriote skieuse de fond Marit Bjørgen qui s'installe en haut du palmarès féminin avec trois nouveaux titres pour un cumul de Modèle:Nombre. L'Américaine Mikaela Shiffrin, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre est la plus jeune championne olympique de slalom, l'Autrichien Mario Matt, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre, le plus vieux médaillé d'or du ski alpin et l'Américain Bode Miller, Modèle:3e du super-G à Modèle:Nombre et Modèle:Nombre, le plus vieux médaillé. Enfin, l'Italien Armin Zöggeler, médaillé de bronze en luge, est le premier sportif à gagner six médailles en six éditions successives des JO d'hiver.
En Modèle:Date-, les premières sanctions à la suite de la révélation du scandale de dopage d'État organisé par la Russie lors de ces Jeux sont prononcées par le Comité international olympique. Le fondeur russe Alexander Legkov, vainqueur du Modèle:Unité et deuxième du relais Modèle:Dunité est disqualifié. Il doit rendre sa médaille d'or et tout le relais russe perd sa médaille d'argent. Il en va ensuite de même pour le vainqueur de la compétition masculine de skeleton, Alexander Tretiakov puis pour les doubles médaillés d'or en bobsleigh Aleksandr Zubkov et Aleksey Voyevoda. Au Modèle:Date-, quarante-trois sportifs russes ayant concouru à Sotchi ont été disqualifiés, et treize médailles ont été retirées, dont quatre en or. Autre conséquence directe, la Russie est suspendue des Jeux olympiques d'hiver de PyeongChang 2018, ses athlètes étant toutefois autorisés à y participer sous drapeau olympique et sous réserves.
En Modèle:Date-, le TAS (tribunal arbitral du sport) lève les sanctions de 28 des Modèle:Unité disqualifiés des Jeux de Sotchi et suspendus à vie par le CIO. Les Russes récupérèrent la plupart des médailles gagnées à Sotchi. Parmi les Modèle:Unité « sauvés » par le TAS, nous trouvons le fondeur Alexander Legkov et Alexander Tretiakov (skeleton), qui avaient tous deux décroché l'or à Sotchi. Le TAS a estimé que les preuves étaient « insuffisantes » pour établir des cas de dopage à l'encontre de ces sportifs. La réhabilitation de ces athlètes permet à la Russie de retrouver la première place au tableau des médailles de Sotchi avec Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité, la Norvège et le Canada complétant le podium<ref>Modèle:Article</ref>. CIO, qui avait fait appel de cette décision en Modèle:Date-, est débouté par la justice suisse sur le cas Legkov. Le CIO déclare : «... puisque les 28 décisions motivées du TAS sont similaires, le CIO ne fera pas appel pour les 27 autres cas » <ref name="+1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="+2">Modèle:Lien web.</ref>.
Sélection des villes
Modèle:Article détaillé Sept villes se déclarent initialement candidates à l'organisation des Jeux olympiques de 2014 : Almaty au Kazakhstan, Borjomi en Géorgie, Jaca en Espagne, PyeongChang en Corée du Sud, Salzbourg en Autriche, Sofia en Bulgarie et Sotchi en Russie. Après examen des dossiers des villes requérantes, la commission exécutive du Comité international olympique annonce le Modèle:Date- que trois villes sont sélectionnées en tant que finalistes : Pyeongchang, Salzbourg et Sotchi. Le Modèle:Date-, pendant la Modèle:119e session du CIO à Guatemala, les Jeux olympiques d'hiver de 2014 sont attribués à Sotchi, qui devance PyeongChang par Modèle:Unité contre 47 au deuxième tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle devient ainsi la première ville russe à accueillir les Jeux d'hiver, alors que Moscou avait organisée les Jeux olympiques d'été de 1980<ref name="lexpress_2007"/>.
Dès son élection, le choix de la ville hôte soulève des questions. Du point de vue météorologique, le climat relativement doux dont bénéficie Sotchi, ville balnéaire située au bord de la mer Noire, en zone subtropicale, et sa région, fait courir le risque que les conditions climatiques ne soient pas celles attendues pour la bonne tenue des épreuves de sports d'hiver<ref name="universalis">Modèle:Lien web. Modèle:Inscription nécessaire.</ref>. Par ailleurs, les infrastructures nécessaires à l'organisation des Jeux sont presque toutes inexistantes au moment du vote, contrairement aux autres villes concurrentes<ref name="lexpress_2007">Modèle:Lien web.</ref>. Enfin, la situation géographique de Sotchi, située à proximité de régions instables sur le plan géopolitique, comme l'Abkhazie, fait planer des doutes sur la sécurité des Jeux<ref name="slate">Modèle:Lien web.</ref>. Sur l'ensemble de ces points, le président russe Vladimir Poutine, qui s'est impliqué personnellement de la défense de la candidature de Sotchi<ref>Modèle:Article</ref>, prononçant notamment devant les membres du Modèle:Abréviation discrète le premier discours en anglais de sa carrière, se montre rassurant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Résultats du choix de la ville candidate | ||||||
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Ville candidate | Pays | Modèle:1er | Modèle:2e | |||
Sotchi | Modèle:Pays | 34 | 51 | |||
PyeongChang | Modèle:Pays | 36 | 47 | |||
Salzbourg | Modèle:Pays | 25 | - |
Organisation
Le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2014 (SOOC selon son sigle anglais) est chargé de l'organisation de ces Jeux.
Plusieurs grands sportifs russes sont ambassadeurs et membres du comité d'organisation des jeux olympiques de 2014, parmi lesquels Evgeni Plushenko, Irina Sloutskaïa, Aleksandr Ovetchkine ou encore Tatiana Navka<ref>JO 2014: la patineuse Tatiana Navka ambassadrice des Jeux de Sotchi</ref>.
Logo et slogan
Deux logos différents ont été créés pour ces Jeux olympiques d'hiver de 2014, une pour la candidature de Sotchi et l'autre en tant que marque des Jeux eux-mêmes. Le logo officiel des Jeux olympiques est créé par l'agence internationale de marketing Interbrand et est présenté en Modèle:Date- à Moscou. C'est la première fois dans l'histoire des emblèmes des Jeux olympiques qu'une adresse Web, sochi.ru, y est indiquée. La typographie de Sotchi et 2014 est telle que les deux termes pratiquement symétriques se font miroir<ref>Correspondance de S avec 2, o avec 0, i avec 1 et symétrie du h avec le 4</ref>, illustrant le fait que Sotchi est le point de rencontre entre la mer Noire et les montagnes du Caucase qui se reflètent dans cette mer<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>.
-
Logo de la candidature de Sotchi pour les JO de 2014.
-
Logo officiel utilisé pour les JO de 2014.
Alors que le slogan de la candidature était Modèle:Citation (« La porte du futur »), le slogan officiel pour ces Jeux est dévoilé en 2012 par le comité d'organisation : Modèle:Citation (« Chaleureux. Hivernaux. Pour toi »)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Mascottes
La sélection des mascottes des Jeux olympiques et paralympiques 2014 a été faite à l'issue de l'émission de télévision « Talismaniya Sochi 2014 – The Final » le Modèle:Date-. Le choix du léopard des neiges Barsik, du lapin Zaïka et de l'ours polaire Mishka (qui représentent respectivement l'or, l'argent et le bronze du podium olympique) comme mascottes olympiques a fait l'objet de controverses, notamment en ce qui concerne une fraude possible lors du vote par téléphone qui a placé en tête le léopard des neiges<ref>Le léopard a recueilli 28 % des voix, l'ours polaire 18 % et le lapin 16 %.</ref>, candidat favori de Vladimir Poutine<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Au cours de cette même émission, le rayon de soleil Loutchik et le flocon de neige Snejinka n'ayant pas été retenus, ils sont choisis comme mascottes des Jeux paralympiques par un jury composé de paralympiens<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Torche olympique
La présentation de la torche olympique s'est déroulée en Modèle:Date-. Il s'agit d'un objet de Modèle:Unité de haut, Modèle:Unité dans sa partie la plus large, pesant Modèle:Unité. Elle a l'apparence d'une plume chrome argentée, rehaussée en son milieu d'une surface transparente rouge foncé, couleur traditionnelle de la Russie depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, symbolisant l'oiseau de feu né du folklore russe. Son équipe de designers, dirigée par Vladimir Pirojkov et Andrei Vodyanik, l'a conçue pour qu'elle puisse brûler malgré les contraintes climatiques russes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le parcours de la torche olympique pour les JO de 2014, qui a été allumée à Olympie le Modèle:Date-, débute le Modèle:Date à Moscou et dure Modèle:Unité. Près de Modèle:Unité à travers Modèle:Unité des Modèle:Unité de Russie la portent le long de ce périple et Modèle:Unité ont été fabriquées à cet effet<ref>Modèle:Article</ref>. Ce parcours cumule les records. En effet, la torche a fait un séjour dans l'espace du 7 au Modèle:Date-, dans la station spatiale internationale, elle a parcouru Modèle:Unité à bord du plus grand brise-glace à propulsion nucléaire du monde, le 50 Let Pobedy, pour faire l'aller-retour entre Mourmansk et le Pôle Nord géographique revendiqué par la Russie par le biais de la dorsale de Lomonossov<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle est descendue dans les profondeurs du lac Baïkal en Sibérie et est montée, début février, au plus haut sommet d'Europe, le mont Elbrouz dans le Caucase. Elle a effectué en tout et pour tout un périple d'environ Modèle:Unité, un record qui permet à Moscou de mettre en scène sa souveraineté et de créer un effet unificateur pour la nation russe<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Médailles
Parmi les Modèle:Unité distribuées lors de ces jeux, les sept attribuées le Modèle:Date- contenaient un fragment du météore de Tcheliabinsk, pour marquer le premier anniversaire de la chute de ce bolide ; il s'agit des médailles d'or de slalom géant féminin, du relais féminin en ski de fond, du saut à ski sur gros tremplin, du skeleton masculin, du Modèle:Unité masculin en patinage de vitesse, et du Modèle:Unité féminin et du Modèle:Unité masculin en short track<ref>Jeux Olympiques d'hiver 2014 en Russie : Des morceaux de météorites dans les médailles d'or</ref>.
Sécurité
Les attentats de décembre 2013 à Volgograd (Russie), survenus quelques semaines avant le début des JO, visent, selon plusieurs analystes, à créer une Modèle:Citation. Gérard Chaliand rappelle par ailleurs Modèle:Citation en 2008<ref>Madeleine Leroyer, « Volgograd touchée par un deuxième attentat », in Le Figaro, mardi 31 décembre 2013, page 4.</ref>,<ref>Gérard Chaliand, interviewé par Patrick Bèle, « Les séparatistes se sont reconvertis dans l'islamisme », in Le Figaro, mardi 31 décembre 2013, page 4.</ref>.
Face à cette menace, Modèle:Unité, militaires et agents de renseignements sont mobilisés pour ces jeux, dont 37 000 dans l'enceinte olympique protégée par un mur de trois mètres de haut. D'autres dispositifs de surveillance et de protection sont également déployés : Modèle:Unité, des drones, des missiles sol-air, des systèmes sophistiqués de détection aérienne et sous-marine (dont six batteries Pantsir S-1 pour assurer une bulle de protection resserrée autour du village olympique) et en mer des navires de surface et des sous-marins russes, assistés de deux navires de guerre, une frégate et le navire de commandement américain Modèle:USS<ref>https://www.francetvinfo.fr/monde/jo-de-sotchi-l-un-des-deux-navires-americains-envoyes-en-mer-noire-s-est-echoue_533391.html JO de Sotchi : l'un des deux navires américains envoyés en mer Noire s'est échoué</ref>. Toutes les communications (téléphoniques, internet) sont surveillées par le système SORM du FSB<ref>Modèle:Article</ref>.
Contrats publicitaires
Les contrats publicitaires affichent une hausse continue. À la veille des jeux, la compagnie américaine de télévision NBC en est déjà à Modèle:Unité de dollars de contrats publicitaires, un record pour elle<ref>Article du 30 janvier 2014</ref>.
Constructions sportives
Les jeux se passent dans deux sites :
- le complexe côtier qui comprend le parc olympique de Sotchi situé dans le microraïon d'Adler ;
- le complexe de montagne à Krasnaïa Poliana (Красная Поляна en russe, ce qui signifie « la clairière rouge »), station de ski située à Modèle:Unité du centre-ville de Sotchi et à Modèle:Unité d'Adler.
Le parc olympique
Le parc olympique de Sotchi est installé à Adler sur la côte de la mer Noire.
Sont construits, en lieu et place d'un ancien kolkhoze<ref name="lexpress_2014">Modèle:Lien web</ref> :
- le Palais des glaces Bolchoï, une grande arène de glace pour le hockey sur glace, d'une capacité de Modèle:Unité ;
- l'Arène de glace Chaïba, aussi pour le hockey, prévue pour Modèle:Unité ;
- le Centre de patinage de vitesse « Adler Arena », pour Modèle:Unité ;
- le Centre de patinage artistique Iceberg pour le patinage artistique, d'une capacité de Modèle:Unité ;
- le Centre de curling Ice Cube, une arène de curling pour Modèle:Unité ;
- le Stade olympique Ficht d'une capacité de Modèle:Unité ;
- le village olympique Usadba (« propriété résidentielle » en russe).
Krasnaïa Poliana
Sont construits :
- le Centre de sport de glisse Sanki pouvant accueillir Modèle:Unité ;
- le complexe « Laura » pour le biathlon et le ski, Modèle:Unité ;
- le complexe « Rosa Khutor » pour le ski alpin et le snowboard, Modèle:Unité ; l'originalité de ce complexe étant l'arrivée commune à toutes les disciplines de ski alpin et le stockage d'un demi million de m3 de neige<ref>Neige stockée dans sept réserves de neige sous une couche de copeaux de bois d'une épaisseur de Modèle:Unité et des bâches isothermiques, une technique dont le coût des travaux dépasse Modèle:Unité de roubles.</ref>, Sotchi étant réputée pour la douceur<ref>Modèle:Unité sont en activité avant l'ouverture des jeux. Puisant leur matière première dans un réservoir d’eau géant spécialement creusé à flanc de montagne, ils ont une capacité de production de Modèle:Unité de neige à l’heure. Source : Modèle:Lien web</ref> de son climat subtropical<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
- la station de montagne « Alpika service » pour le freestyle ;
- le centre de ski nordique pour le saut à ski, RusSki Gorki, Modèle:Unité ;
- deux villages olympiques Derevnia (« village ») et Sloboda (« grand village » ou « faubourg » en russe)
- le lieu d'hébergement des journalistes à Gornaïa Karoussel.
Nations participantes
Au Modèle:Date-, Modèle:Unité sont annoncées à ces jeux grâce à la qualification d'au moins un athlète, avec près de Modèle:Unité (presque autant d'accompagnateurs)<ref name="lexpress_2014"/>. Sept pays font leurs débuts aux Jeux olympiques d'hiver : la Dominique, Malte, le Paraguay, le Timor oriental, le Togo, les Tonga et le Zimbabwe. Six pays ayant participé en 2010 ne sont pas présents en 2014 : l'Afrique du Sud, la Colombie, la Corée du Nord, l'Éthiopie, le Ghana et le Sénégal.
Sportifs sous le drapeau olympique
L'Inde est présente, représentée par trois sportifs, en luge, ski alpin et ski de fond, qui ont défilé sous le drapeau olympique à cause de la suspension du comité olympique indien, car les élections de l'Indian Olympic Association sont prévues deux jours après la cérémonie d'ouverture, ne permettant, théoriquement, pas de lever la suspension à temps<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Sochi Games: Four Indian skiers to go as independent athletes</ref>. Les athlètes indiens ont donc défilé sous le drapeau olympique au cours de la cérémonie d'ouverture. Toutefois, le Modèle:Date-, le CIO prit la décision de réintégrer l'Inde dans le comité avec effet immédiat. Il leur est alors possible de concourir aux jeux 2014 sous leur propre drapeau<ref>L'Inde réintégrée comme membre du Comité international olympique</ref>. Le lugeur Shiva Keshavan a disputé l'épreuve individuelle le premier week-end de la compétition a donc concouru sous la bannière olympique, tandis que les deux autres athlètes concourent sous le drapeau indien.
Défections
Plusieurs pays ont décidé de ne pas participer aux Jeux alors qu'un de leurs représentants était qualifié.
L'Afrique du Sud devait participer, ayant obtenu une place pour le skieur Sive Speelman. Le Comité olympique sud-africain décide toutefois de ne pas envoyer ce skieur aux Jeux, arguant que ses résultats lors des qualifications ne sont pas assez bons. La place accordée à Speelman a été réattribuée à un autre pays<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} "Sive Speelman: South Africa's Sochi Olympic snub condemned", BBC News, 24 janvier 2014</ref>.
L'Algérie a choisi de ne pas participer aux jeux car Mehdhi-Selim Khelifi était le seul qui ait réussi à se qualifier<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Kristina Krone est initialement qualifiée pour représenter Porto Rico à Sotchi, mais le Comité national olympique portoricain a décidé de ne plus envoyer d'athlètes aux Jeux d'hiver depuis le forfait de dernière minute d'une équipe de bobsleigh aux Jeux de 2002<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Modèle:Nations participantes JO2014
Les cérémonies
Ouverture
Modèle:Article détaillé La cérémonie d'ouverture a eu lieu le Modèle:Date. Plus de Modèle:Unité appartenant à des groupes artistiques ont participé aux danses, ballets, acrobaties et spectacles de cirque lors de la cérémonie d'ouverture qui a été suivie par environ trois milliards de téléspectateurs dans le monde, dont Modèle:Unité en France, et par Modèle:Unité présent dans le stade olympique Ficht de Sotchi<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La patineuse artistique Irina Rodnina et le joueur de hockey sur glace Vladislav Tretiak ont allumé la torche<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Clôture
Modèle:Article détaillé La cérémonie de clôture s'est déroulée le dimanche Modèle:Date- dans le Stade olympique Ficht en présence de Vladimir Poutine, cérémonie mettant en valeur les arts russes<ref>Modèle:Lien web</ref>, avec le passage du témoin pour l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 2018 à Pyeongchang en Corée du Sud.
Compétition
Sports au programme
Ces Jeux de Sotchi comprennent Modèle:Unité (Modèle:Unité d'hommes, 43 de femmes et six mixtes<ref>En patinage artistique, biathlon et luge dont l’épreuve de double peut comprendre des équipages de même sexe.</ref>) pour quinze disciplines dans sept sports olympiques, soit le nombre le plus élevé de l'histoire des Jeux d'hiver après le précédent record de 86 épreuves lors des Jeux de Vancouver en 2010<ref>Modèle:Pdf Le programme des Jeux olympiques d'hiver</ref>.
Le Modèle:Date- à Londres, la commission exécutive du Comité international olympique a validé l'introduction des sports suivants:
- Le relais mixte en biathlon
- Le half-pipe en ski (messieurs et dames)
- Une épreuve par équipe en patinage artistique
- Le relais en luge.
- Le saut à ski féminin réservé jusqu'alors aux hommes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Six new events added to the Olympic Winter Games programme in Sochi</ref>,<ref>6 nouvelles disciplines au programme des JO d'hiver</ref>.
Le Modèle:Date-, le Comité international olympique a sélectionné trois nouvelles disciplines.
- Le slopestyle en snowboard
- Le slopestyle ski
- Du slalom parallèle en snowboard.
Le ski alpin par équipes, quant à lui, n’a pas été retenu<ref>JO 2014 : trois nouveaux sports au programme</ref>.
Le Modèle:Date-, le Conseil exécutif de la COI a décidé de ne pas inclure les sports suivants dans le processus du programme d'examen<ref>https://web.archive.org/web/20080915063849/http://www.olympic.org/uk/news/olympic_news/full_story_uk.asp?id=1972</ref>.
- Le ski de montagne
- Le ski d'orientation
- Le triathlon d'hiver
Modèle:Disciplines au programme JO 2014
Calendrier
Modèle:Horaires des compétitions JO 2014
Tableau des médailles
Modèle:Article détaillé Comme lors des deux précédentes éditions, vingt-six des Modèle:Unité participant à ces Jeux remportent au moins une médaille<ref name="monninp210">Modèle:Harvsp.</ref>, comme détaillé dans le tableau ci-dessous. Vingt-et-un pays gagnent au moins une médaille d'or et vingt-quatre nations obtiennent plus d'une médaille. Au total, Modèle:Unité sont distribuées.
La Russie, qui évoluait à domicile, arrivait en tête de ce tableau avec Modèle:Unité : 13 d'or, 11 d'argent et 9 de bronze. Quatre ans auparavant à Vancouver, les Russes avaient terminé à la Modèle:11e avec seulement Modèle:Unité d'or, soit dix de moins qu'à Sotchi, ils avaient obtenu également cinq médailles en argent et sept en bronze. La meilleure nation des Jeux de 2010, le Canada, est cette fois troisième avec Modèle:Unité dont les Modèle:Unité mis en jeu dans les sports collectifs que sont le curling et le hockey sur glace. La Slovénie obtient ses deux premiers titres olympiques en hiver<ref>Modèle:Lien web</ref> tandis qu'aucun pays ne remporte de médaille pour la première fois.
En Modèle:Date-, la Russie qui se trouve au centre d'une affaire de dopage d'État, se voit retirer onze médailles (4 en or, 6 en argent et 1 en bronze) par la commission de discipline du Comité international olympique, total arrêté au Modèle:Date-, mais qui n'est pas définitif<ref name="déchu">Dopage : Cinq Russes, dont deux champions olympiques, sanctionnés par le CIO AFP, eurosport.fr, 27 novembre 2017</ref>. En Modèle:Date-, le Tribunal arbitral du sport (TAS) satisfait aux appels de Modèle:Unité russes sanctionnés par le CIO. Le TAS, après enquête estime que les preuves étaient insuffisantes pour établir les cas de dopages. Ainsi, le TAS annule la suspension à vie de Modèle:Unité russes et réattribue plusieurs médailles. De plus, en 2020, le TAS réhabilite Olga Vilukhina, médaillée d'argent en sprint en biathlon. Cette réhabilitation permet à la Russie de retrouver la première place au tableau des médailles avec Modèle:Unité, Modèle:Unité et Modèle:Unité.
En Modèle:Date-, le CIO, qui avait fait appel de la décision du TAS, est débouté par la justice suisse sur le cas Legkov. Le CIO déclare : «... puisque les 28 décisions motivées du TAS sont similaires, le CIO ne fera pas appel pour les 27 autres cas » <ref name="+1" />,<ref name="+2" />.
Modèle:Légende/DébutModèle:LégendeModèle:Légende/Fin
1 | Modèle:RUS-d Russie | 11 | 10 | 9 | 30 |
2 | Modèle:NOR-d Norvège | 11 | 5 | 10 | 26 |
3 | Modèle:CAN-d Canada | 10 | 10 | 5 | 25 |
4 | Modèle:USA-d États-Unis | 9 | 9 | 10 | 28 |
5 | Modèle:NED-d Pays-Bas | 8 | 7 | 9 | 24 |
6 | Modèle:GER-d Allemagne | 8 | 6 | 5 | 19 |
7 | Modèle:SUI-d Suisse | 7 | 2 | 2 | 11 |
8 | Modèle:BLR-d Biélorussie | 5 | 0 | 1 | 6 |
9 | Modèle:AUT-d Autriche | 4 | 8 | 5 | 17 |
10 | Modèle:FRA-d France | 4 | 4 | 7 | 15 |
11 | Modèle:POL-d Pologne | 4 | 1 | 1 | 6 |
12 | Modèle:CHN-d Chine | 3 | 4 | 2 | 9 |
13 | Modèle:KOR-d Corée du Sud | 3 | 3 | 2 | 8 |
14 | Modèle:SUE-d Suède | 2 | 7 | 6 | 15 |
15 | Modèle:CZE-d République tchèque | 2 | 4 | 2 | 8 |
16 | Modèle:SLO-d Slovénie | 2 | 2 | 4 | 8 |
17 | Modèle:JAP-d Japon | 1 | 4 | 3 | 8 |
18 | Modèle:FIN-d Finlande | 1 | 3 | 1 | 5 |
19 | Modèle:GBR-d Grande-Bretagne | 1 | 1 | 3 | 5 |
19 | Modèle:LET-d Lettonie | 1 | 1 | 3 | 5 |
21 | Modèle:UKR-d Ukraine | 1 | 0 | 1 | 2 |
22 | Modèle:SVK-d Slovaquie | 1 | 0 | 0 | 1 |
23 | Modèle:ITA-d Italie | 0 | 2 | 6 | 8 |
24 | Modèle:AUS-d Australie | 0 | 2 | 1 | 3 |
25 | Modèle:CRO-d Croatie | 0 | 1 | 0 | 1 |
26 | Modèle:KAZ-d Kazakhstan | 0 | 0 | 1 | 1 |
Total | 99 | 96 | 99 | 294 |
---|
Sportifs les plus médaillés
Controverses
Le choix de Sotchi ainsi que la préparation des Jeux olympiques d'hiver 2014 ont fait l'objet de vives critiques de la part de certains médias, les autorités russes étant particulièrement visées à propos des points suivants :
- Pour Reporters sans frontières et l'ONG Human Rights Watch, la liberté de la presse aurait été entravée à de nombreuses reprises par la police<ref>Journalistes harcelés dans la région de Sotchi : la presse étrangère ne doit pas céder à l’intimidation, rsf.org, 7 novembre 2013</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Journalistes harcelés dans la région de Sotchi : la presse étrangère ne doit pas céder à l’intimidation</ref>,<ref name=diplo>Modèle:Article</ref> ;
- La liberté sexuelle des athlètes ne serait pas garantie : Le Huffington Post avance que « la Russie pourrait arrêter les athlètes gay lors des JO d'hiver »<ref>Homophobie : la Russie pourrait arrêter les athlètes gay lors des JO d'hiver</ref>,<ref name=diplo/> ;
- De nombreux travailleurs migrants, parmi les Modèle:Unité employés, seraient exploités, travaillant dans des conditions très difficiles et n'étant pour nombre d'entre eux que partiellement payés<ref>A Sotchi, les ONG dénoncent le traitement des ouvriers, rfi.fr, 24 octobre 2013</ref>,<ref>L'enfer des chantiers olympiques de Sotchi, lefigaro.fr, 30 octobre 2013</ref>,<ref name=diplo/>.
Malgré l'engagement des organisateurs que les jeux de Sotchi soient en Modèle:Citation<ref>En harmonie avec la nature, site officiel des JO d'hiver de 2014, consulté le 16 janvier 2014</ref>, les organisations écologistes sur place affirment que les chantiers ont provoqué un accroissement des risques de glissement de terrain et d'inondation, des écoulements d'eaux usées dans la mer et une pollution des sources d'eau potable<ref name = "France Info">A Sotchi, l'écologie piétinée par les Jeux olympiques, Yann Bertrand, site de France Info, le 9 janvier 2014, consulté le 16 janvier 2014</ref>,<ref name=diplo/>.
Les investissements sont finalement estimés à Modèle:Unité d'euros. Ce budget a notamment permis la construction du village olympique, de Modèle:Unité olympiques, auxquels s’ajoutent un nouvel aéroport international, un port maritime, deux gares, Modèle:Unité de voies ferrées, Modèle:Unité de nouvelles routes, Modèle:Unité routiers, Modèle:Unité ferroviaires, Modèle:Unité, ainsi que Modèle:Unité thermiques, Modèle:Unité hydroélectrique, Modèle:Unité de production électrique et Modèle:Unité de gazoducs, infrastructures dénoncées par les écologistes pour leur impact « extrêmement négatif » sur l’environnement<ref name="France Info" />,<ref name="Rioux">Modèle:Lien web</ref>. Selon un rapport de Boris Nemtsov et Leonid Martynyuk, membres du mouvement d'opposition Solidarnost<ref>Les JO de Sotchi entachés par la corruption, Le Monde.fr, le 31 mai 2013</ref>, une partie des sommes investies servi à l'enrichissement de Vladimir Poutine et d'hommes d'affaires, la corruption représentant selon diverses estimations de 20 % à 50 % des dépenses<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2012, les écologistes Evgeni Vitichko et Suren Gazarian avaient été condamnés à trois années de prison avec sursis pour avoir tagué une clôture dans une zone forestière protégée<ref>Libération du 13 février 2014</ref>. Pendant les Jeux, un certain Evgeni Vitichko, membre d’une ONG de défense de l’environnement du Caucase du Nord, a été condamné par le tribunal régional de Krasnodar à trois ans d’emprisonnement, Daniel Cohn-Bendit allant jusqu’à comparer Poutine à Hitler<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’appel au boycott lancé aux athlètes français par Bernard-Henri Lévy durant l’Euromaïdan n’empêchera pas la Crimée de déclarer son indépendance.
Débat sur le boycott
À la suite de la guerre d'Ossétie du Sud de 2008 et de l'occupation russe de plusieurs points stratégiques de Géorgie dont le port de Poti, le ministre des Affaires étrangères tchèque, Karel Schwarzenberg, s'est déclaré favorable à un boycott des Jeux olympiques d'hiver de 2014, affirmant : « Je trouve qu'organiser une fête de la paix et du sport dans le voisinage immédiat d'un lieu où l'on a massacré et mené une guerre d'agression est une idée étrange »<ref>Géorgie : un boycott des JO de Sotchi ?, lefigaro.fr</ref>.
En outre, la question du boycott des JO de Sotchi a été latente en Géorgie à partir de 2008 et jusqu'à l'arrivée au pouvoir de la coalition « rêve géorgien » de Bidzina Ivanichvili en Modèle:Date-. Contrairement à l'avis longtemps défendu par Mikhail Saakachvili, le nouveau Premier ministre de coalition Ivanichvili a déclaré fin Modèle:Date- que la Géorgie participerait aux JO, geste d'ouverture à l'égard du voisin russe dans une démarche de rapprochement bilatéral<ref>La Géorgie et la question du boycott des JO de Sotchi 2014 Modèle:Lien archive, Aurore CHARBONNEAU, regard-est.com, 15 février 2013</ref>.
En 2013, de nouveaux appels au boycott ont été lancés par des associations en faveur de l'information homosexuelle auprès des mineurs à la suite du vote d'une loi contre la « propagande homosexuelle » auprès des mineurs<ref>« JO 2014 de Sotchi, compétition sportive ou politique ? », Eugénie Rousak, Le Journal International, 2 septembre 2013</ref>,<ref>JO de Sotchi : pétition et appels au boycott après la loi "anti-gays", article du site du Nouvel Observateur du 07/08/2013, consulté le 09/08/2013</ref>.
Enfin, en 2014, à la suite du mouvement contestataire en Ukraine, Bernard-Henri Lévy lance un appel contesté<ref>BHL appelle à boycotter Sotchi : Jean-François Kahn lui répond, entretien, lefigaro.fr, 19 février 2014</ref> pour Modèle:Citation
Sanctions pour dopage d'État
En Modèle:Date-, la chaine allemande ARD a publié un documentaire montrant que la Russie organisait un programme de dopage pour aider ses athlètes dans les compétitions<ref name=Guard3Dec>Modèle:Article</ref>. En Modèle:Date-, le New York Times publie des allégations de l'ex-directeur de laboratoire antidopage russe, qui dénonce une subtilisation d'échantillons et un dopage organisé avec l'aide des services secrets pendant les Jeux de Sotchi. Selon lui, un tiers des médailles des athlètes russes auraient été remportées grâce au dopage<ref name="nyt2">Modèle:Article</ref>,<ref name=NYT160512>Modèle:Article</ref>,<ref name=GN150601>Modèle:Article</ref>,<ref name="guardian-upheld">Modèle:Lien web</ref>. En Modèle:Date-, un rapport d'une centaine de pages, commandé en mai par l'Agence mondiale antidopage (AMA), affirme que le ministère des Sports russe a « contrôlé, dirigé et supervisé les manipulations, avec l'aide active des services secrets russes » pendant les J.O., ainsi que toutes les compétitions internationales organisées en Russie entre 2011 et 2015<ref>"La Russie accusée de « dopage d’État »", Le Monde.fr avec AFP, 18.07.2016, https://www.lemonde.fr/sport/article/2016/07/18/la-russie-accusee-de-dopage-d-etat_4971385_3242.html</ref>,<ref>"JO de Sotchi: la Russie a mis en place "un système de dopage d'État", par LExpress.fr, publié le 18/07/2016, http://www.lexpress.fr/actualite/sport/athletisme/jo-de-sochi-la-russie-a-mis-en-place-un-systeme-de-dopage-d-etat_1813451.html</ref>. En parallèle, l'athlétisme russe est aussi concerné par une vaste affaire de dopage <ref>"Dopage dans l'athlétisme russe: les aveux stupéfiants de Diack", par LExpress.fr, publié le 18/12/2015, http://www.lexpress.fr/actualite/sport/athletisme/dopage-dans-l-athletisme-russe-les-aveux-stupefiants-de-diack_1747278.html</ref>. Le Comité international olympique met alors en place une commission dirigée par Denis Oswald pour notamment prouver scientifiquement les manipulations d'échantillons lors des Jeux de Sotchi et auditionner tous les athlètes russes incriminés. Les sanctions pour violation des règles antidopage commencent à être prononcées en Modèle:Date-. Elles touchent au Modèle:Date- quarante-trois athlètes russes ayant concouru à Sotchi<ref>Modèle:Lien web</ref>. À cette date, treize médailles dont quatre en or ont été retirées à la Russie<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ainsi, Alexander Legkov (ski de fond), Alexander Tretiakov (skeleton) et Aleksandr Zubkov (bobsleigh, double vainqueur) se voient retirer leurs titres<ref name="déchu" />. Le Modèle:Date-, la commission exécutive du CIO suspend le comité olympique russe, et donc la Russie en tant que nation participante des Jeux olympiques de PyeongChang 2018, mais décide toutefois d'inviter ses athlètes qui pourront concourir sous le drapeau olympique. Modèle:Citation<ref name="décision">Modèle:Lien web</ref>.
Médias
Droits de diffusion
Dans la plupart des régions, les droits de diffusion des Jeux olympiques d'hiver de 2014 ont été regroupés avec ceux des Jeux olympiques d'été de 2016, mais certains diffuseurs ont également acquis les droits pour d'autres éditions. Les droits de diffusion nationaux ont été vendus par Sportfive à un consortium de trois diffuseurs russes : Channel One, VGTRK et NTV Plus<ref>Modèle:Article</ref>.
Aux États-Unis, les Jeux olympiques d'hiver de 2014 ont été les premiers à bénéficier d'un nouveau contrat de 4,38 milliards de dollars avec NBCUniversal, prolongeant ainsi les droits de diffusion des Jeux olympiques jusqu'en 2020<ref name="bandc-nbc2014">Modèle:Lien web</ref>.
Au Canada, après avoir perdu les Jeux de 2010 et 2012 au profit de Bell Media et Rogers Media, la Société Radio-Canada a récupéré les droits de diffusion des Jeux olympiques pour la première fois depuis 2008, en obtenant les droits des Jeux de 2014 et 2016. Bell et Rogers ont sous-licencié les droits de télévision payante pour leurs réseaux TSN, Sportsnet et Réseau des sports, ainsi que pour TVA Sports du groupe TVA<ref name="sn-sochi">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=TVA>Modèle:Article</ref>. En Australie, après que les trois principales chaînes commerciales aient renoncé à enchérir sur les droits des Jeux de 2014 et 2016 en raison de problèmes de coût, le CIO a attribué les droits de diffusion uniquement pour les Jeux olympiques d'hiver de 2014 à Network Ten pour 20 millions de dollars australiens<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.
Tournage
Plusieurs diffuseurs ont utilisé les Jeux pour tester la norme émergente de la télévision à ultra haute définition (UHDTV). Tant NTV Plus que Comcast ont filmé des parties des Jeux en résolution 4K ; Comcast a proposé son contenu via des applications de smart TV, tandis que NTV+ a organisé des diffusions publiques et des projections cinématographiques du contenu. NHK a filmé des parties des Jeux en résolution 8K pour une diffusion publique. Le sponsor olympique Panasonic a filmé la cérémonie d'ouverture en 4K<ref name="tvbe-sochi4k">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Jeux olympiques
- Jeux olympiques d'hiver
- Jeux paralympiques d'hiver de 2014 à Sotchi
- Jeux olympiques de la jeunesse d'été de 2014 à Nankin
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Site officiel