Le Droit à la paresse

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Modèle:Titre en italique Modèle:Infobox ouvrage Le Droit à la paresse, ouvrage de Paul Lafargue paru en 1880, puis en 1883 en nouvelle édition<ref>Le Droit à la paresse (1883)</ref>, est un manifeste social qui centre son propos sur la « valeur travail » et l'idée que les humains s'en font.

Texte classique, très riche historiquement Modèle:Incise, Le Droit à la paresse démythifie le travail et son statut de valeur.

Publication

Lafargue se lie d'amitié durable avec Jules Guesde à partir de 1873. Jules Guesde vient de lancer un journal, L’Égalité. Le Droit à la paresse y est publié en feuilleton<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Résumé

Dans l'introduction de son ouvrage, Paul Lafargue cite Adolphe Thiers : Modèle:Citation bloc Pour lui, ce sont donc Modèle:" qui sont à l'origine de cet amour absurde du travail.

« Un dogme désastreux »

Dans ce premier chapitre, Lafargue s'étonne de « l'étrange folie » qu'est l'amour que la classe ouvrière porte au travail alors qu'il décrit celui-ci comme « la cause de toute dégénérescence intellectuelle, de toute déformation organique ».

Pourtant cet amour n'est pas universel : les sociétés primitives « que les missionnaires du commerce et les commerçants de la religion n'ont pas encore corrompues avec le christianisme, la syphilis et le dogme du travail » y échappent ainsi que les civilisations antiques dans lesquelles les philosophes considéraient le travail comme une « dégradation de l'homme libre ».

« Bénédictions du travail »

Dans ce chapitre, Lafargue s'attache à décrire les conditions de travail particulièrement difficiles de la classe ouvrière dans l'Europe capitaliste du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il dénonce l'influence néfaste du progrès technique qui pourrait être bénéfique. Le machinisme selon lui devrait faire aboutir à une diminution du temps de travail, jusqu'à même des journées de travail de trois heures. Lafargue dénonce le fait qu'on fasse travailler plus de douze heures par jour de jeunes enfants en plus des femmes et des hommes. Il juge que le travail, dans les sociétés dites primitives ou en France sous l'Ancien Régime, était mieux organisé car on y prévoyait des jours fériés, chômés, bien plus que dans la société industrielle.

Lafargue observe que les travailleurs s'appauvrissent alors qu'ils travaillent de plus en plus. Il juge que la Révolution de 1789 avec ses idéaux bourgeois de droits de l'Homme n'a pas arrangé grand chose, les bourgeois chrétiens, les propriétaires, se montrant par la suite propices à montrer leur charité chrétienne, mais ne défendant aucunement les Modèle:", primordiaux selon Lafargue. Il pense que les esclaves et les forçats travaillaient moins d'heures par jour que les ouvriers.

« Ce qui suit la surproduction »

Dans ce contexte de révolution industrielle et de progrès technique, la machine, au lieu de libérer l'humain du travail le plus pénible, entre en concurrence avec lui : Modèle:Citation bloc Il en résulte une augmentation du temps de travail par la suppression des jours fériés et l'allongement des journées de travail, ce qui provoque une augmentation de la production.

Lafargue explique ironiquement que les bourgeois sont alors « contraints » d'arrêter de travailler et de surconsommer. Ils soustraient pour ce faire une quantité d'Hommes au travail productif pour les employer à leur service. La bourgeoisie « s'accommode » de ce mode de vie et ne peut plus envisager un retour en arrière. C'est alors que les prolétaires avec des mots d'ordres comme « Qui ne travaille pas, ne mange pas » se mirent en devoir d'imposer le travail à cette bourgeoisie oisive. Afin de mater ces soulèvements, les capitalistes « s'entourent de prétoriens, de policiers, de magistrats, de geôliers entretenus dans une improductivité laborieuse ».

Cette masse d'humains soustraits au travail productif ne suffit pas à écouler la surproduction, les capitalistes doivent donc chercher de nouveaux débouchés dans les colonies, diminuer la qualité des produits afin d'accélérer leur renouvellement (Modèle:") et créer de nouveaux besoins factices. Ces mesures ne suffisant toujours pas à écouler toute la surproduction, le recours au chômage est inévitable.

Il convient donc de réduire le temps de travail et d'augmenter les salaires car c'est lorsqu'ils sont élevés que, pour les économiser, le capitaliste est contraint de développer le travail mécanique.

« À nouvel air, chanson nouvelle »

Pour sortir de la crise, il faut forcer les ouvriers à consommer leurs produits. Modèle:Citation bloc

À la suite de cet afflux d'improductifs sur le marché du travail, celui-ci deviendra « débordant » et la seule solution serait de réduire drastiquement le temps de travail. Paul Lafargue propose trois heures par jour. Les hommes pourraient alors se consacrer aux loisirs. Modèle:Citation bloc

Citations

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Bibliographie et adaptation

Quelques éditions récentes du Droit à la paresse

Adaptation théâtrale

Colloque international

À l'occasion du centenaire de la mort de Laura Marx et Paul Lafargue, à l'Université libre de Bruxelles, le Modèle:Date- : « Le droit à la paresse, nécessaire, urgent ?! »<ref>« Le droit à la paresse, nécessaire, urgent ?! »
Publication des actes de ce colloque en PDF</ref>.

Sur le même thème

En 1974, Georges Moustaki écrit une chanson intitulée Le Droit à la paresse<ref>Texte de la chanson.</ref>. En 2022, la femme politique Sandrine Rousseau cite le droit à la paresse qui provoque un débat à gauche<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Notes

Modèle:Références

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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