M. Night Shyamalan

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Modèle:Voir homonymes Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

Manoj Nelliyattu Shyamalan (en malayalam : Modèle:Langue), dit Modèle:Nobr Shyamalan (Modèle:MSAPI), est un réalisateur, scénariste, producteur et acteur américain d’origine indienne<ref>Michael Bamberger, « The Man Who Heard Voices: Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale », Gotham Books, New York (2006) Modèle:ISBN, page 5.</ref>, né le Modèle:Date de naissance<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Mahé (territoire de Pondichéry).

Il a été cité à deux reprises aux Oscars pour sa réalisation et son scénario de Sixième Sens, en 1999.

Il interprète un rôle dans la plupart de ses films, de la même manière qu'Alfred Hitchcock par exemple. Il joue ainsi le rôle du docteur Hill dans Sixième Sens ou encore celui d'un dealer dans Incassable. Ses apparitions vont généralement au-delà du simple caméo en raison de leur importance dans le scénario. Il est également connu pour écrire ses propres scénarios aux allures contemporaines et surnaturelles.

Souvent à l’origine de polémiques<ref>DVD Critiques, « La Jeune Fille de l'eau », consulté le 12 septembre 2007.</ref>, selon Alessandro Di Giuseppe, critique du Quotidien du cinéma, M. Night Shyamalan s’est démarqué des autres réalisateurs de sa génération comme l’un des nouveaux maîtres du thriller<ref name=alessandre>Alessandro Di Giuseppe, « Le quotidien du cinéma », consulté le 31 octobre 2007.</ref>,<ref>Le Nouvel Observateur, « « La jeune fille de l'eau » : grandeurs et misères du cinéma de M. Night Shyamalan », édité en août 2006, consulté le 13 octobre 2007.</ref>.

S'il a été reçu avec enthousiasme, autant par la critique que par le public, avec Sixième Sens, Incassable, Signes ou Le Village, La Jeune Fille de l'eau est une déception tant critique que publique. Ses films suivants Phénomènes, Le Dernier Maître de l'air et After Earth, sont sévèrement critiqués mais restent de relatives réussites financières.

Avec The Visit (2015)<ref>Modèle:Lien web</ref> et Split (2017)<ref>Modèle:Lien web</ref> Shyamalan confirme son retour aussi bien auprès des critiques que du public.

Biographie

Enfance

Manoj Nelliyattu Shyamalan, dit M. Night Shyamalan, est né à Pondichéry en Inde<ref name="chennaionline.com">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Chennai Online, « Chennai Online The Making of Shyamalan », consulté le 27 août 2007.</ref>, d'une lignée d'Indiens hindous. Son père, Nelliattu C. Shyamalan, est un médecin malayali (originaire de l’État du Kerala) et sa mère, Jayalakshmi Shyamalan, est une obstétricienne et gynécologue tamoule (originaire de l’État du Tamil Nadu)<ref name="chennaionline.com"/>.

Dans les années 1960, après avoir fait des études médicales au JIPMER<ref>JIPMER : Jawaharlal Institute of Postgraduate Medical Education and Research (Institut Supérieur Jawarharlal d'Études et de Recherche médicales, héritier de l'École de Médecine de Pondichéry, appelée aussi Collège Médical, et créée en 1823 par les Français, voir le site India education.net.</ref> de Pondichéry et la naissance de leur premier enfant, Veena, les parents de Shyamalan émigrent vers les États-Unis. En 1970, la mère de Shyamalan retourne en Inde pour passer les cinq derniers mois de sa deuxième grossesse dans le domaine de ses grands-parents maternels à Chennai (anciennement Madras).

Fichier:Shyamalan Tisch.jpg
Shyamalan devant la Tisch School of the Arts, en octobre 2007.

Shyamalan naît à l'hôpital JIPMER de Pondichéry, comme sa sœur Veena, et six semaines plus tard, sa mère l'emmène rejoindre son père et sa sœur, à Penn Valley, un quartier de la banlieue ouest de Philadelphie en Pennsylvanie, où Shyamalan est élevé. Ses parents l’envoient alors étudier dans une école catholique privée à Merion, dans la banlieue de Philadelphie, à la Waldron Mercy Academy<ref name="Parents">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bamberger, The Man Who Heard Voices: Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale, Gotham Books, 2006, Modèle:ISBN, 9781592402137 Modèle:P..</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site internet de la Waldron Mercy Academy.</ref>, l’un des collèges très prisés de Pennsylvanie<ref name=Parents/>. Il entre ensuite à l’Episcopal Academy<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Voir l'article de la Wikipédia anglophone The Episcopal Academy.</ref>, une école privée de Merion également.

Shyamalan décide ensuite d’aller à la Tisch School of the Arts, de l’Université de New York, à Manhattan, dont il sort diplômé en 1992 (date à laquelle il a été naturalisé américain). C’est là qu’il abrège son premier prénom Manoj en « M. » et qu’il remplace son deuxième prénom Nelliyattu par « Night » ; il signera par la suite ses films sous ce nom<ref>Modèle:Img CBO Box-office, « Affiche du Village », consulté le 5 septembre 2007.</ref>. Shyamalan a éprouvé très tôt le désir de devenir réalisateur de cinéma lorsque, tout jeune, on lui offrit une caméra Super 8. Malgré l’opposition de son père, qui souhaitait le voir perpétuer la tradition familiale en devenant médecin, sa mère l’encouragea à suivre son inclination pour le cinéma<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} NNDB, M. Night Shyamalan, consulté le 27 août 2007.</ref>. Pour cette raison, à travers Sixième Sens, il rend hommage à son père en jouant le rôle d'un médecin<ref name=Hommage>Michael Bamberger, The Man Who Heard Voices: Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale, Gotham Books, New York, 2006, page 46 Modèle:ISBN.</ref>.

Âgé de Modèle:Nobr, Shyamalan, alors inconditionnel du cinéma de Steven Spielberg<ref name="trivia Shyamalan">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Trivia (Shyamalan) », consulté le 27 août 2007.</ref>, a déjà réalisé quarante-cinq courts métrages chez lui<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Anecdotes au propos de Shyamalan », consulté le 28 septembre 2008.</ref>. Il inclut ainsi systématiquement dans chaque version DVD de ses films l'un de ses courts métrages de jeunesse<ref name="trivia Shyamalan"/> qu’il estime représenter son premier essai du genre. Par exemple, dans Sixième Sens, on retrouve Nightmare on Old Gulf ; dans Incassable, on retrouve Millionnaire et dans Signes, on retrouve Pictures. On retrouve aussi Graham, le couteau et le garde-manger dans Praying with Anger et La Créature dans Éveil à la vie.

Débuts (1992-1998)

M. Night Shyamalan réalise son premier long métrage en 1992 : Praying with Anger (Prier avec colère), un drame autobiographique, alors qu’il est encore étudiant à l'Université de New York. Pour le tournage, il doit emprunter de l’argent à ses proches, famille ou amis<ref>Bamberger, ibid., Modèle:P..</ref> et il demande donc à ses parents de produire le film<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Poste de Nelliate C. Shyamalan et Poste de Jayalakshmi Shyamalan », consulté le 15 octobre 2007.</ref>. Peu avant sa sortie, il est projeté avec succès au Festival international du film de Toronto, le Modèle:Date<ref name=IMDbAnger>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Praying with Anger : Dates de sorties », consulté le 27 août 2007.</ref>, puis pendant une semaine dans une salle de cinéma aux États-Unis<ref name=IMDbAnger/>. Le long-métrage est par ailleurs élu premier film de l'année à l’American Film Institute de Los Angeles<ref name=Comme>Commeaucinéma.com, « Biographie de M. Night Shyamalan », consulté le 9 septembre 2007.</ref>. Mais il ne remportera pas un franc succès auprès du public.

Invité par David Overbey à venir sur scène, à la fin de la projection au Festival de Toronto, Shyamalan prédit que les cinéphiles du monde entier ne tarderont pas à voir d'autres réalisations de sa part dans les années à venir<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} TomaUno, « Biographie en espagnole du réalisateur », consulté le 14 octobre 2007.</ref>. Par ailleurs, tourné à Chennai, en Inde, Praying with Anger est le seul film de M. Night Shyamalan à avoir été produit en dehors de la Pennsylvanie.

Entre-temps, le réalisateur vend une histoire intitulée Labor of Love à la 20th Century Fox, qui ne sera finalement jamais tournée<ref name=Comme/>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Lire en ligne » le script original du film Labor of Love.</ref>.

En 1993, M. Night Shyamalan se marie avec la psychologue indienne Bhavna Vaswani, qu'il a rencontrée à l’Université de New York<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Christian Science Monitor (28 juillet 2004) : « A Different Take: Self-directed filmmaker M. Night Shyamalan forges his own sub-genre: suspenseful movies with revealing twists. How a confident Hollywood outsider keeps his focus on family and faith », de Stephen Humphries.</ref>. Ils sont parents de trois filles.

En 1995, Shyamalan écrit et réalise son deuxième film, Éveil à la vie (Wide Awake), qui ne sera projeté qu’à partir de 1998<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Wide Awake (Trivia) », consulté le 28 août 2007.</ref>. En 1999, le film est nommé au Young Artist Award pour le prix du meilleur drame et pour la meilleure performance dans un premier rôle pour Joseph Cross<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 20th Annual Awards, The Youth in Film Association, « Young Artists Awards », consulté le 28 août 2007.</ref>. C'est pourtant un échec commercial, la recette totale n’atteignant que Modèle:Unité<ref name="Wide Box">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Box-Office de Wide Awake », consulté le 15 octobre 2007.</ref>.

La même année, Shyamalan participe à l'écriture du scénario du film d'animation Stuart Little, de Rob Minkoff, qui remporte un franc succès auprès d'un vaste public de par le monde<ref>D'après le site Première (magazine) : « Stuart Little - 10 rats de cinéma », et TVMag : « Stuart Little devient une série » (consulté le 6 août 2008).</ref>.

Âge d'or (1999-2004)

Malgré l’échec de ses deux premiers longs métrages, Shyamalan devient célèbre dans le monde entier grâce à son troisième film : Sixième Sens, avec Bruce Willis et Haley Joel Osment. Celui-ci se classe Modèle:10e grand succès dans l’histoire du cinéma durant les Modèle:Nobr, se vend en DVD et en cassette vidéo<ref name=Comme/> et demeure Modèle:32e au box-office mondial de tous les temps en 2009<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « All-Time Worldwide Box-office », consulté le Modèle:Date-.</ref>. Grâce à ce succès, il réussit à créer sa propre société de production, la Blinding Edge Pictures qui produira en partie chacun de ses longs métrages. Ses films suivants s’affichent généralement dans le box-office. Modèle:Langue s’impose alors comme le nouveau patron du thriller et du film fantastique à Hollywood<ref name=alessandre/>.

Dans tous ses films, la distribution est composée essentiellement de célébrités du monde du cinéma dont la renommée est acquise : Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Joaquin Phoenix ou encore Mel Gibson. Ses films se caractérisent aussi par leur fin haletante et imprévue. Il a utilisé et popularisé le concept de twist final. Il a aussi fait connaître la jeune Bryce Dallas Howard.

Jouant à plusieurs reprises pour lui, Joaquin Phoenix (Le Village et Signes), Bruce Willis (Sixième sens, Incassable et Glass), Bryce Dallas Howard (Le Village et La Jeune Fille de l'eau) et Angela Eckert (Signes et Incassable) sont considérés comme ses acteurs fétiches. On remarque également Frank Collison qui a joué dans Le Village et Phénomènes.

De plus, à partir de son troisième long métrage, Shyamalan utilise le procédé du « clin d'œil » appelé caméo, à l’instar d’Alfred Hitchcock : il fait de brèves et discrètes apparitions dans ses longs métrages. La Jeune Fille de l'eau, film « d'autodérision »<ref>Première, Nicolas Schaller, « La Jeune Fille de l'eau », critique et analyse, juin 2006, page 34.</ref>, est une exception, il s’attribue l'un des rôles principaux, celui du scénariste Vick Ran qui élucide le mystère planant autour de la jeune Narf<ref name="narf">Narf : ce terme désigne, dans le film La Jeune Fille de l'eau, la nymphe ou fée aquatique.</ref>, Story, qui désire rentrer chez elle. Ledit scénariste deviendra célèbre grâce à sa « Petite cuisine », un livre décrivant ses intérêts politiques extrémistes. Le personnage de Vick Ran fait référence à Vikram Seth, un écrivain indien<ref name=Lady4>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Trivia : Lady in the water », consulté le 6 octobre 2007.</ref>. Modèle:Langue fait aussi référence à Modèle:Citation<ref>Jean-Pierre Rehm, « Analyse de 2004 », Les Cahiers du cinéma, consulté le 21 octobre 2007.</ref> à travers ses différentes œuvres cinématographiques.

Durant les Modèle:Nobr, Shyamalan a signé un contrat de trois longs métrages avec la Paramount Pictures et la Nickelodeon<ref>Clément Cuyer, « Cameron et Shyamalan dévoilent leurs « Avatar » ! », Allociné, consulté le 3 septembre 2007.</ref>. Il est par ailleurs le scénariste des studios Disney le mieux payé avec Signes<ref name="trivia Shyamalan"/>.

Échecs successifs (2006-2014)

Fichier:Shyamalan Howard.jpg
Avec la comédienne Bryce Dallas Howard pour La Jeune Fille de l'eau, en août 2006.

Après le succès de ses quatre films produits par les studios Disney (près d’un milliard et demi de dollars de recettes), Shyamalan fait face à une période difficile : George Lucas rejette sa proposition de scénario pour Indiana Jones 4<ref>« M. Night Shyamalan », krinein.com, visité le 20 avril 2009.</ref>, et il peine à adapter à l’écran La Jeune Fille de l'eau, conte pour enfants qu’il a lui-même écrit : le scénario qu’il présente à Disney est rejeté. Il passe alors sous contrat avec la Warner, qui décide de financer son projet.

La Jeune Fille de l’eau narre le fabuleux destin du concierge Cleveland Heep (Paul Giamatti) qui, un soir, découvre près de la piscine de son immeuble une jeune fille qui se révèle être une nymphe traquée par de maléfiques créatures. S’ensuit une série d’aventures. Bryce Dallas Howard, qui interprète le rôle de la nymphe, signe là son deuxième rôle marquant aux côtés de Shyamalan, après celui d’Ivy Walker dans Le Village. Le film, qui a coûté près de Modèle:Unité, sort dans les salles durant l’été 2006. En pleine présentation de celui-ci, Shyamalan révèle qu’il serait intéressé par la réalisation du septième volet des aventures d’Harry Potter, lui qui avait déjà été pressenti pour la réalisation d'Harry Potter à l'école des sorciers<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jeff Otto, « Potter in the Water ? », uk.movies.ign.com, 14 juillet 2006, consulté le 7 mars 2009.</ref>. Les critiques du film se montreront toutefois impitoyables, soulignant qu’avec une recette inférieure à son coût de production (Modèle:Unité contre Modèle:Unité), La Jeune Fille de l’eau constitue un échec financier.

Alors même que le film sort dans les salles, Shyamalan dévoile à ses fans de nombreux détails sur sa vie privée : Michael Bamberger publie ainsi une biographie détaillée du réalisateur, The Man Who Heard Voices: Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale. Le livre aborde notamment l’écriture du scénario de La Jeune Fille de l’eau et le conflit avec Disney.

À la suite de cet échec, Shyamalan ne fait plus figure de « valeur sûre » du cinéma international et il lui est plus difficile de trouver un studio pour produire son nouveau projet de film, The Green Effect. La 20th Century Fox s’avère finalement intéressée, à condition de modifier légèrement le scénario, de changer le titre et de cofinancer pour moitié le projet avec un autre studio. Shyamalan accède à ces demandes, renommant le film The Happening (Phénomènes) et trouvant une société de production<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Fleming, « Shyamalan re-working 'Green' », Variety, consulté le 7 mars 2009.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Fleming, « Fox lands Shyamalan movie », Variety, consulté le 7 mars 2009.</ref>. Pour les rôles-titre, il engage Mark Wahlberg et Zooey Deschanel. Dans ce « thriller écologique », la végétation, désireuse de faire échec au changement climatique et à la destruction de la nature par l’humanité, libère des neurotransmetteurs qui poussent les êtres humains au suicide.

Les films suivants Le Dernier Maître de l'air (2010) et After Earth (2013) sont des échecs au niveau de la critique mais réalisent cependant une meilleure recette que les métrages précédents. L'adaptation de la première saison (premier "Livre") de la série télévisée populaire d'animation américaine Avatar, le dernier maître de l'air récolte environ Modèle:Unité et le film de science-fiction avec Will Smith plus de Modèle:Unité.

Cinéma indépendant et regain critique (depuis 2015)

L'année 2015 va lui permettre d'opérer un come back discret, mais salutaire.

En mai est diffusé sur la chaîne FOX le premier épisode d'une nouvelle série télévisée, Wayward Pines. Les critiques sont bonnes pour ce programme dont Shyamalan co-produit l'intégralité de la saison de Modèle:Nobr. En septembre, il revient au genre qui l'a révélé au cinéma avec le thriller horrifique, avec The Visit. Ce film indépendant à petit budget (5 millions de dollars), tourné avec l'actrice Kathryn Hahn (Preuve à l'appui), lui permet de retrouver la critique et le public, qui saluent cet éloignement des grosses productions hollywoodiennes.

En Modèle:Date-, est annoncé qu'il produira un reboot de la série Les Contes de la crypte pour la chaîne TNT<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Début 2017 sort son douzième long-métrage, Split. Ce thriller bénéficie d'un budget modeste de 9 millions de dollars, et de la présence de l'acteur britannique James McAvoy en tête d'affiche. Les critiques et le public sont très positifs. Début 2019 sort son film Glass, signant la fin de la trilogie après Incassable et Split.

En février 2022 il préside le jury du [[Berlinale|Modèle:72e Festival du film de Berlin]]<ref>https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/M-Night-Shyamalan-sera-le-president-du-jury-de-la-Berlinale-2022</ref>.

En janvier 2023, il affirme dans une interview son intention de réaliser 3 nouveaux films dans les 6 prochaines années<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Filmographie

Année Titre francophone Titre original profession(s)
1992 Praying with Anger Réalisateur, scénariste, producteur et acteur
1998 Éveil à la vie Modèle:Langue Réalisateur et scénariste
1999 Sixième Sens
(Québec : Le Sixième Sens)
Modèle:Langue Réalisateur, scénariste et acteur
Stuart Little
(Québec : Petit Stuart)
scénariste
2000 Incassable
(Québec : L'Indestructible)
Modèle:Langue Réalisateur, scénariste, producteur et acteur
2002 Signes Modèle:Langue Réalisateur, scénariste, producteur et acteur
2004 Le Village Modèle:Langue Réalisateur, scénariste, producteur et acteur
Le Secret enfoui de Night Shyamalan Modèle:Langue Acteur
2006 La Jeune Fille de l'eau
(Québec : La Dame de l'eau)
Modèle:Langue Réalisateur, scénariste, producteur et acteur
2007 Entourage (série télévisée) caméo dans son propre rôle, saison 4, épisode 4
2008 Phénomènes
(Québec : L'Événement)
Modèle:Langue Réalisateur, scénariste, producteur et acteur
2010 Le Dernier Maître de l'air Modèle:Langue Réalisateur, scénariste et producteur
Devil Producteur et scénariste
2013 Modèle:Langue
(Québec : Après la Terre)
Réalisateur
2015 Modèle:Langue (série télévisée) Réalisateur du pilote et producteur délégué
Modèle:Langue
(Québec : La Visite)
Réalisateur, scénariste, producteur
2017 Modèle:Langue
(Québec : Divisé)
Réalisateur, scénariste, producteur et acteur
2019 Modèle:Langue
(Québec : Verre)
Réalisateur, scénariste, producteur et acteur
2019-2020 Modèle:Langue (série télévisée) Producteur, réalisateur de trois épisodes et un caméo
2021 Modèle:Langue
(Québec : Anormal)
Réalisateur, scénariste, producteur et acteur
2023 Modèle:Langue Réalisateur, scénariste, producteur
2024 Trap Réalisateur, scénariste, producteur

Filmographie détaillée

Modèle:Citation bloc

Praying with Anger

Modèle:Article détaillé Praying with Anger est la première œuvre écrite et réalisée par Shyamalan en tant que jeune cinéaste. Ce film est sorti en 1992. Il traite de l’histoire d’un jeune homme nommé Dev Raman, interprété par Shyamalan lui-même, qui retourne en Inde pour découvrir son héritage et sa vraie nation. Au cours de son voyage, Dev apprend que son père, personnage froid et distant, maintenant décédé, l’aimait en fait énormément, beaucoup plus qu’il ne pouvait l’imaginer.

Le titre du film provient de l’une des scènes, lorsque Raman, le protagoniste, se rend compte qu’il est capable de prier les déités hindoues avec toutes les émotions excepté l’indifférence mais également lorsqu’il est en colère<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Praying with Anger signifie littéralement « Prier avec colère ».

Éveil à la vie

Modèle:Article détaillé Éveil à la vie est le deuxième long métrage de Shyamalan. L’histoire écrite par Shyamalan est achetée par les studios Miramax Films qui le choisiront bien plus tard comme réalisateur. Le plateau de tournage est érigé à Philadelphie. Le film est produit par Cary Woods et Cathy Konrad et la distribution composée de Joseph Cross, Rosie O'Donnell, Dana Delany, Denis Leary et Robert Loggia.

Le film, qui décrit la recherche de Dieu par un enfant dont le grand-père vient de décéder, ressemble aux réalisations ultérieures de Shyamalan : on retrouve le thème de la croyance métaphysique, avec un arrière-plan surnaturel et une fin inattendue<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C’est aussi le seul film où M. Night Shyamalan ne fait aucune apparition<ref>Dans Phénomènes (2008), il ne fait pas véritablement une apparition, cependant, dans la version originale, il joue le rôle d'un collègue de travail de Zooey Deschanel. Ce personnage n'est jamais vu, cependant, on l'entend au téléphone dire « Hello ».</ref>.

Éveil à la vie fut réalisé en 1995, mais ne sortit en salle qu’en 1998. Le film est considéré par la production comme un échec, la recette américaine et mondiale s’étant élevée à Modèle:Unité<ref name=Mojo2>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Box Office Mojo, « Wide Awake », consulté le 15 octobre 2007.</ref> pour un budget total de Modèle:Unité<ref name="Wide Box"/>.

Sixième Sens

Modèle:Article détaillé

Fichier:Haley Joel Osment in 2001.jpg
Haley Joel Osment en 2001

Le véritable succès commercial, public, et critique, a débuté en 1999, quand il a écrit, dirigé et produit Sixième Sens. Ce drame surnaturel traite des déboires d'un psychologue pour enfant, Malcolm Crowe (joué par Bruce Willis), touché par balle par l’un de ses patients introduit dans sa demeure par effraction. Malcolm va ensuite rencontrer un jeune enfant apparemment instable, Cole Sear (joué par Haley Joel Osment), qui prétend voir des morts. Le psychologue pense qu’il peut racheter sa faute en aidant ce pauvre enfant. Selon le livre DisneyWar, lorsque David Vogel, de la Walt Disney Company, a lu le script du Sixième Sens, il n'a pas pris le temps de demander leurs avis à ses supérieurs, a acheté les droits du livre pour Modèle:Unité, et a ensuite engagé Shyamalan pour le tournage<ref name="Sixième Sens">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Answers.com, « Le Sixième Sens », consulté le 29 août 2007.</ref>. Lorsqu’ils l’ont appris, les patrons de Vogel, étant opposé à ce choix, ont vendu les bénéfices aux studios Spyglass Entertainment, en gardant un pourcentage de 12,5 %<ref name="Sixième Sens"/>.

Son goût prononcé pour l’horreur cinématographique provient de l’enfance de Shyamalan. Un jour, alors qu’il revenait en voiture du supermarché avec ses parents, ils virent la porte de leur maison entrouverte. Le père de Shyamalan déclara sur le coup qu’un Modèle:Citation alors qu’il ne s’agissait finalement que d’un tapis coincé dans l’ouverture<ref name=FDC/>. Shyamalan déclarera à ce propos : Modèle:Citation.

Le film représente un budget de Modèle:Unité et a rapporté Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « The Sixth Sense - Business », consulté le 15 octobre 2007.</ref>.

De plus, Sixième Sens fut nommé à six reprises aux Oscars : pour celui du meilleur réalisateur, du meilleur film, du meilleur scénario original, du meilleur montage, du meilleur second rôle masculin et celui du meilleur second rôle féminin.

Incassable

Modèle:Article détaillé Incassable est un thriller. Il conte l’histoire de David Dunn (joué par Bruce Willis), unique survivant d'un accident de train, et de sa rencontre avec un collectionneur de Comics, nommé Elijah Price (joué par Samuel L. Jackson) : ce dernier est convaincu que David possède des supers pouvoirs. Le film fut critiqué dans plusieurs magazines le comparant à Sixième Sens, remarquant son atmosphère sombre, voire lugubre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mary Ann Johansson, « Incassable », Rotten Tomatoes, consulté le 29 août 2007.</ref>.

On note également une certaine ressemblance esthétique avec les comic books<ref>Allociné, « Biographie de Night Shyamalan », consulté le 9 septembre 2007.</ref> dont traite le film.

Avec un budget de Modèle:Unité, le film rapporta Modèle:Unité avec la vente de DVD au niveau mondial.

Signes

Modèle:Article détaillé

Fichier:CropCircleW.jpg
Un agroglyphe représenté comme l’arrivée d'une autre vie dans Signes
Modèle:Citation bloc

Sorti en Modèle:Date, Signes est un drame de science-fiction qui se déroule dans un village de Pennsylvanie. Un pasteur (joué par Mel Gibson), a perdu la foi à la suite de la mort de son épouse. Désespéré, il rejoint sa famille qui est témoin d'une invasion d'extra-terrestres. Joaquin Phoenix, Rory Culkin et Abigail Breslin sont aussi à l'affiche.

Avec un budget de Modèle:Unité, Signes a remporté pas moins de Modèle:Unité aux États-Unis, et Modèle:Unité au niveau mondial<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Box office Mojo, « Signes, box-office », consulté le 30 août 2007.</ref>. Le film fut généralement bien reçu, avec une des meilleures premières semaines (Modèle:Unité) dans la carrière de Mel Gibson en tant qu’acteur.

Le film a reçu un accueil favorable de la critique. Notamment de la part de Roger Ebert pour le magazine Four-Star : Modèle:Citation bloc

Shyamalan a déclaré dans une entrevue avec l'hebdomadaire Science Fiction Weekly que le choix de faire appel à Mel Gibson comme tête d’affiche avait été en partie motivé par son interprétation dans le long métrage L'Arme fatale : Modèle:Citation bloc

Shyamalan a ensuite ajouté qu’à l’origine, l'histoire devait avoir un accompagnement musical minimaliste, laissant place aux dialogues afin de les rendre plus touchants. Mais, les premières ébauches musicales de James Newton Howard pour la bande annonce l'ont immédiatement fait changer d'avis : elle lui ont rappelé les compositions intenses et pleines d'émotions de Bernard Herrmann<ref name=SciFi.com>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} SciFi Weekly, Modèle:Date, « Interview de M. Night Shyamalan », consulté le 30 août 2007.</ref>, le collaborateur régulier d'Alfred Hitchcock. D'ailleurs, James Newton Howard a réalisé, chaque composition originale des films de Shyamalan jusque After Earth.

Le Village

Modèle:Article détaillé

Fichier:The Village - Shyamalan05.jpg
Avant-première à Londres du film Le Village

En plein travail d’adaptation du roman Les Hauts de Hurlevent, Shyamalan abandonne le projet pour finalement tourner un film dont il est l’auteur : Le Village (The Village)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ain't It Cool News, « M. Night’s WOODS Script Review », consulté le 31 août 2007.</ref>. Le Village est sorti en Modèle:Date. Avec à l’affiche les acteurs Joaquin Phoenix, William Hurt, Sigourney Weaver, Bryce Dallas Howard et Adrien Brody, ce film raconte l’histoire d’une petite communauté de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle (1897), menée par un groupe d'« aînés » qui ont pris la décision d’isoler leur village. Ce dernier est en effet entouré d’une forêt pleine de créatures mystérieuses et menaçantes. Cependant, bien qu'un pacte semble avoir été mis en place entre ces créatures et les villageois via une « frontière », Lucius Hunt (joué par Joaquin Phoenix) remet en cause cet isolement, les frontières, et les croyances.

Avec un coût de production total de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Smoking Gun Hollywood by the Numbers, « The Tinseltown Money Train », consulté le 31 août 2007.</ref> qui a en partie financé la construction du « village », le film a rapporté plus de Modèle:Unité aux États-Unis, dont Modèle:Unité lors de sa première semaine. Le bénéfice mondial avoisine les Modèle:Unité. Cette excellente semaine de lancement fut suivie d'une baisse sévère de la fréquentation de 67 %. D’ailleurs, on parle désormais du film comme d’une déception commerciale. Après cette désaffection, la critique devint la plupart du temps négative<ref name=Tomatoes>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Rotten tomatoes, « The Village », consulté le 31 août 2007.</ref> : Desson Thomson, du Washington Post, a parlé du film comme d'une Modèle:Citation<ref name=Tomatoes/>. Kevin Thomas, du Los Angeles Times, a dit : Modèle:Citation<ref name=Tomatoes/>. Roger Ebert, qui avait précédemment apprécié l'œuvre de Shyamalan, a qualifié le film d'« erreur colossale : Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Roger Ebert, « Le Village », Movie reviews, consulté le 31 août 2007.</ref> ».

Fichier:The Village - Shyamalan03.jpg
Panneau publicitaire lors de la sortie du Village

Selon Shyamalan, l'explication de la baisse de fréquentation dans les salles réside dans l’utilisation d’un thème identique à celui de ses autres films, et dans la différence de traitement<ref name=BBB/>. Le thème principal du Village, est la foi, le même que dans Signes ou encore Sixième Sens ; cependant, Le Village incite les gens à ne pas croire au surnaturel, contrairement à ses précédentes œuvres. Il avait pourtant souhaité que l’histoire du film soit un drame sentimental superposé à un léger sentiment de peur limité à la première partie<ref name="BBB" />. La jeune Ivy Walker est amoureuse de l’homme le plus courageux du village, Lucius Hunt. Mais, par jalousie, Noah, le déficient mental du village, tente de le tuer<ref name="BBB">Michael Bamberger, The Man Who Heard Voices: Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale, Gotham Books, New York, 2006, Modèle:P..</ref>.

Pourtant, le thème du Village peut être ambivalent : sur le secret, et la communauté. Ce film mélange réalisme, étrange, et fantastique pour raconter une histoire d’amour et une autre politique<ref name=Vil>Fluctuat, « Le petit chaperon jaune aux bois de la peur rouge », consulté le 13 septembre 2007.</ref>. Plusieurs questions viennent se poser aux spectateurs : « comment vivre en sachant ce qui se cache au-delà des frontières ? Est-il possible de vivre avec toutes ces peurs, isolé de tout<ref name=Vil/> ? » Le Village reflète, de plus, des aspects politiques : une certaine utopie de l’Amérique du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. En effet, la date gravée sur la tombe vue lors du début du film met en avant le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>D'après la date de décès du garçon durant le début du film : 1890 - 1897.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Movie Spoiler, « Spoiler from The Village », consulté le 16 octobre 2007.</ref> qui est peut-être une métaphore du regret du temps qui passe puisque l’histoire se déroule au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>On aperçoit une voiture lors de la fin du film, avec une échelle coulissante fonctionnant grâce à un mécanisme moderne.</ref>.

En outre, Le Village peut être vu comme une critique de l’Amérique. L’Amérique au temps des pionniers est représentée à travers cette petite communauté fondée par les anciens<ref name=Critik>Sandrine Marques, « Critique du Village », consulté le 15 septembre 2007.</ref> : elle représente l'histoire d’un pays protectionniste. Lors de la conclusion du film, l’Amérique primitive est confronté à l’Amérique contemporaine, corrompue par l’argent. D’ailleurs, dans ses entretiens, Shyamalan présente son film comme un espoir du temps présent<ref name=Critik/>. De plus, une référence à George W. Bush est mise en place à la fin du film : le maintien du secret des anciens peut-être comparé au mensonge du président américain<ref name=Critik/>,<ref>World socialist web site, « Les 20 mensonges de Bush », consulté le 15 septembre 2007.</ref>.

Le Village a été nommé pour l'Oscar de la meilleure musique de film, et a remporté le prix du meilleur démarrage au box-office au American Society of Composers, Authors and Publishers.

La Jeune Fille de l'eau

Modèle:Article détaillé La Jeune Fille de l'eau, sorti le Modèle:Date, est un film fantastique qui se déroule à Philadelphie, dans une résidence dirigée par Cleveland Heep (joué par Paul Giamatti), qui découvre un jour une jeune fille nommée Story (jouée par Bryce Dallas Howard) dans la piscine. Il fallut réécrire Modèle:Unité de script pour satisfaire pleinement Shyamalan<ref>Gérard Delorme, Première, 2005, Interview de Shyamalan Modèle:Lire en ligne.</ref>. Le scénario est tiré d’une histoire que Shyamalan a écrite pour ses enfants<ref name=Lady4/>.

Au fil de l’histoire les protagonistes apprennent que Story est une nymphe des eaux (ou « narph ») qui est venue dans le « monde des hommes » pour inspirer un écrivain dont l’influence va crescendo, et libérer son pays de l’emprise d’un gouvernement oppressant. Mais sa vie est en danger : une sorte de chien-loup, à moitié monstrueux, nommée « Scrunt », essaye de l'empêcher de rentrer chez elle, dans le « monde bleu ». Pour cela, elle est prête à tout, même à transgresser les règles établies.

La production de La Jeune Fille de l'eau a entraîné un désaccord entre Shyamalan et les Studios Disney, pour lesquels il avait tourné précédemment la plupart de ses autres films. Dans le livre The Man Who Heard Voices: Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale de Michael Bamberger, produit par Sports Illustrated, Shyamalan a déclaré ce qu'il avait ressenti à propos de Disney : Modèle:Citation bloc C'est ainsi qu’il se sépara de Nina Jacobson, présidente des Studios Disney, et de ses autres équipiers, pour les studios Warner Bros.<ref name="Los Angeles Times">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Los Angeles Times, « « Book Tells of Breakup with Disney » », édité le 23 juin 2006, consulté en juillet 2006.</ref>. La réponse de la critique fut, à l'instar du Village, négative Modèle:Incise à propos du scénario (un des éléments du film que Disney trouvait ennuyeux), mais aussi à propos du rôle prééminent que s'octroie Shyamalan, celui d'un auteur dont l'œuvre va changer le monde. Le New York Post a écrit que le film venait de « Mourir dans l'eau », en décrivant M. Night Shyamalan comme un « cinglé aux illusions de Messie ».

La Jeune Fille de l'eau a d’ailleurs été nommé à quatre reprises aux Razzie Awards, dont trois réservés à Shyamalan (pire réalisateur, pire acteur dans un second rôle, et pire scénario). Deux lui ont été finalement attribuées. Le Modèle:Date, le film n’a rapporté que Modèle:Unité aux États-Unis, et Modèle:Unité dans le monde, soit à peine la moitié du coût total de production et de commercialisation du film<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Box-office de La Jeune Fille de l'eau », consulté le 14 octobre 2007.</ref>.

Phénomènes

Modèle:Article détaillé

Fichier:M. Night Shyamalan and Mark Wahlberg 01.jpg
Mark Wahlberg, professeur de science dans Phénomènes, aux côtés de Shyamalan

Le Modèle:Date, le magazine américain Variety annonce que Shyamalan était sur un nouveau projet de film : The Green Effect qu'il devait présenter à plusieurs studios de production, mais qu'aucun d'entre eux n'avait accepté de produire le tournage<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Fleming, « Shyamalan re-working 'Green', Variety, 28 janvier 2007, consulté le 3 septembre 2007.</ref>. Un mois plus tard, ce même magazine annonce que le script de Shyamalan (désormais appelé Phénomènes) avait été vendu aux studios de la 20th Century Fox après avoir été réécrit. Le film est prévu pour Modèle:Date, et sera produit par Sam Mercer, Barry Mendel et Shyamalan lui-même.

Modèle:Citation bloc

Avec un budget estimé à Modèle:Unité, Shyamalan a tourné son premier film classé R (restricted) par la MPAA pour violence et faits perturbants<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « The Happening », consulté le 22 juin 2008.</ref>. Ainsi, Phénomènes laisse transparaître terreur et violence, à la différence des précédents films du réalisateur. En effet, dans Sixième Sens par exemple, le suicide du fou est simplement suggéré au spectateur. Alors que pour Phénomènes, c'est la 20th Century Fox qui a demandé à Shyamalan de durcir le ton du film<ref>Patrick Suhner, « RSR : Shyamalan l'art du fantastique », consulté le 22 juin 2008.</ref>. Les deux protagonistes joués par Mark Wahlberg et Zooey Deschanel sont donc plongés dans un univers de panique, où un mystérieux phénomène tue sans discernement.

Phénomènes met en scène, sans avertissement, un événement mystérieux frappant tout d'abord Central Park, entraînant ainsi des dizaines de suicides, puis Princeton, Boston et Philadelphie. Un vent de panique se lève alors sur les États-Unis, et les autorités émettent la thèse du bioterrorisme. Julian (John Leguizamo), décide de quitter la côte est avec sa fille (Ashlyn Sanchez) et ses amis (Mark Wahlberg, Elliot, et Zooey Deschanel, Alma). Cependant, il ne tardera pas lui-même à se suicider. Puis embarqué en voiture pour fuir, un botaniste leur émet sa théorie du phénomène : devant la menace que représente l'humain, la végétation aurait mis au point un mécanisme de défense qui, en cas de danger, libèrerait dans l'air une toxine stimulant les neurotransmetteurs poussant ainsi les humains à se suicider<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Latest Movie Review, « Script Review : The Happening », consulté le 3 septembre 2007.</ref>.

Fichier:Shyamalan et wahlberg retouched.jpg
M. Night Shyamalan lors d'une avant-première de Phénomènes en Espagne

Le thème de Phénomènes réside principalement dans la pollution et l'action de l'Homme sur Terre. En effet, seule la côte Est des États-Unis est touchée. C'est également la partie des États-Unis la plus polluée. De même, la fin du film se termine par une note pessimiste lorsque Paris est à son tour frappée par l'épidémie, avec une séquence filmée dans le jardin des Tuileries.

À l'instar de ses précédents films, où M. Night Shyamalan fait de brèves apparitions, dans Phénomènes, ici il prête sa voix à Joey, un collègue de travail d'Alma (Zooey Deschanel) qui la harcèle au téléphone. Mais, contrairement à ses précédents films, le réalisateur n'apparaît pas en personne et son rôle se limite à un (« Hello ? ») entendu dans un bref appel téléphonique, dans la VO ; on parle d'« Arlésienne ». Par conséquent, le caméo n'est pas présent dans les versions doublées du film.

Au Modèle:Date, le week-end de sa sortie, Phénomènes détrône Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal en France au box-office qui venait pourtant de passer trois semaines en tête du box-office, et ce, malgré la critique de plusieurs magazines<ref name=boxoffp>Allociné, « Critique de Phénomènes », consulté le 22 juin 2008.</ref> : Emmanuel Burdeau des Cahiers du cinéma dira par exemple Modèle:Citation. Cependant, Phénomènes, au bout de sa première semaine en France, tend à faire oublier la déception de La Jeune Fille de l'eau qui ne totalisait que Modèle:Unité. En effet, Phénomènes totalise au bout d'une première semaine Modèle:Unité.

Au Modèle:Date, il réalise en France Modèle:Unité<ref name=boxoffp/> et aux États-Unis, Modèle:Unité pour Modèle:Unité ; au Modèle:Date, au Royaume-Uni, Modèle:Unité pour Modèle:Unité, en Russie, Modèle:Unité et aux Philippines, Modèle:Unité ; au Brésil, au Modèle:Date, Phénomènes réalisait Modèle:Unité pour Modèle:Unité<ref name=intmbox>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Business - The Happening », consulté le 22 juin 2008.</ref>. Il totalise ainsi près de Modèle:Unité dans le monde au Modèle:Date<ref name=bpxpffmojop>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Box Office Mojo ».</ref>.

Shyamalan a été nommé à deux reprises, pour le prix du pire réalisateur et du pire scénariste, aux Razzie Awards pour Phénomènes.

Le Dernier Maître de l'air

Modèle:Article détaillé Depuis le Modèle:Date, il est prévu que Shyamalan écrive, dirige et produise l'adaptation de la série télévisée populaire d'animation américaine : Avatar, le dernier maître de l'air<ref>Clément Cuyer, « Un avatar peut en cacher un autre... », Allociné, consulté le 3 septembre 2007.</ref>, auparavant diffusée sur la chaîne télévisée Nickelodeon. Cette série est largement dominée par le cinéma asiatique, la mythologie et les combats. Avatar est produit par Paramount Pictures, MTV Films et Nick Movies. Les studios demandent d'ailleurs à Shyamalan de faire d’Avatar une trilogie. Ce dernier réalise Le Dernier Maître de l'air après le tournage de Phénomènes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Gabriel Snyder, « Shyamalan's 'Avatar' also to bigscreen », Variety.com, consulté le 3 septembre 2007.</ref>.

Selon une interview avec le cocréateur du Magazine SFX, Shyamalan s'est intéressé à Avatar quand sa fille voulut se déguiser en Katara pour Halloween. Intrigué, Shyamalan a recherché des informations et regardé la série avec sa famille. Modèle:Citation a dit Shyamalan, Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Viacom, « Nickelodeon's Avatar Returns to Restore Peace to The Four Corners of the World and Prepares to Face Off With the Fire Nation Once and for All », consulté le 2 août 2008.</ref>.

Selon l’Inquirer de Philadelphie, Shyamalan a entamé le tournage de Le Dernier Maître de l'air en Modèle:Date dans quatre ou cinq immenses studios à Philadelphie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Philly.com, « « M. Night Shyamalan Scouting Locations in Philly for Avatar Movie » », consulté en juin 2008.</ref>. Le Modèle:Date, la Paramount et Nickelodeon annonçaient le titre officiel du film : Le Dernier Maître de l'Air<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Pamela McClintock, Tatina Siegel (15 avril 2008). « Nickelodeon, Par team for 'Airbender' », Variety. Consulté le 16 avril 2008.</ref>. En effet, James Cameron sortant son long métrage titré Avatar à quelques mois d'intervalle, les producteurs changèrent le titre pour éviter tout risque de confusion. Par ailleurs, selon plusieurs magazines, Cameron aurait acheté tous les droits sur le mot « Avatar », et il menacerait donc une poursuite en justice si le film de Shyamalan portait le même nom<ref>« Shyamalan toujours partant pour un Incassable 2 », consulté le 28 mai 2010.</ref>. Une rumeur plus plausible dirait que lorsque M. Night Shyamalan voulut adapter la série d’animation Avatar, le dernier maître de l’air, ce dernier décida d’appeler son film Avatar, mais il choisit de changer de titre, pour éviter tout risque de confusion avec l’Avatar de Cameron. Le film fut donc renommé Le Dernier Maître de l’air. Ils ont également annoncé la date de sortie, fixée au Modèle:Date en Amérique, et le Modèle:Date en France.

Après que la distribution fut fixée, Shyamalan a été attaqué pour racisme : en effet, tous les acteurs retenus sont de couleur blanche<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Actor Casting In M. Night Shyamalan's Upcoming New Film Raises Racist Concerns », consulté le 30 janvier 2009.</ref>. Aang, le protagoniste, est joué par Noah Ringer, Sokka par Jackson Rathbone et Katara par Nicola Peltz. Dev Patel joue également dans le film, après avoir gagné sa reconnaissance grâce au film Slumdog Millionaire de Danny Boyle, vainqueur de huit oscars dont celui du meilleur film. Derek Kirk Kim a déclaré que Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Derek Kirk Kim, « New day in politics, same old racist world on the silver screen », consulté le 11 mars 2009.</ref>. À cette critique, Jackson Rathbone a répondu : Modèle:Citation.

After Earth

Modèle:Article détaillé

Fichier:After earth logo.png
Logo d'After Earth.

Doté d'un budget de Modèle:Nobr de dollars, After Earth est un film de science-fiction post-apocalyptique sorti en 2013.

Les humains ont été contraints de quitter la Terre il y a plus de Modèle:Unité pour des raisons climatiques. Un jour, le général Raige (Will Smith) part en mission avec son fils Kitai (Jaden Smith). Une pluie d'astéroïdes provoque le crash de leur vaisseau sur la Terre. Seuls survivants du vaisseau, ils vont devoir apprendre à collaborer ensemble s'ils veulent rentrer un jour chez eux.

Avec dans les rôles principaux Will Smith et son fils Jaden Smith, After Earth est le premier film de Shyamalan à être tourné en numérique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les critiques sont très négatives. Sur le site Allociné, le film recense une moyenne de Modèle:Fraction pour treize titres de presse<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Les journaux Positif et L'Écran Fantastique parlent de Modèle:Citation tandis que les Cahiers du Cinéma qualifient After Earth de Modèle:Citation. Pour Télérama, le film est Modèle:Citation<ref name=":0" />.

Certaines critiques sont plus nuancées. L'Humanité écrit : Modèle:Citation

Quelques critiques saluent le style du film, comme Mad Movies : Modèle:Citation

Le film est relativement rentable au box-office, avec Modèle:Unité<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref> de recettes mondiales pour un budget de Modèle:Nobr<ref name=":1" />.

The Visit

Modèle:Article détaillé The Visit est un film d'horreur américain indépendant de genre found footage sorti en 2015.

Loretta n'a plus adressé la parole à ses parents depuis plus de Modèle:Nobr. Elle reçoit un jour un appel de leur part où ils lui font part de leur souhait de rencontrer ses deux enfants, Becca et Tyler, qu'ils n'ont jamais vus. Ils sont envoyés une semaine chez leurs grands-parents en Pennsylvanie. Becca en profite pour tourner un documentaire sur eux pour les réconcilier avec sa mère. Mais très vite, la situation devient inquiétante. Les phénomènes étranges commencent à s'accumuler et le comportement troublant des grands-parents ne fait qu'empirer les choses.

Ce film tranche avec les œuvres précédentes de Shyamalan.

Il s'agit de la première fois qu'il ne collabore pas avec James Newton Howard<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>, et pour cause : il s'agit de son seul film sans bande originale<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>. Le monteur, Luke Franco Ciarrocchi, disait à ce sujet : Modèle:Citation bloc The Visit est perçu comme un retour aux sources pour Shyamalan<ref name=":3" />. En effet, grâce au salaire perçu sur After Earth, il a pu produire lui-même The Visit sans faire appel à de grands studios<ref name=":2" />. Selon ses propres termes, c'était Modèle:Citation sur son œuvre<ref name=":2" />. Le tournage du film fut court (Modèle:Nobr) et le budget restreint (seulement 5 millions de dollars<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, ce qui en fait son film le moins cher). Modèle:Citation bloc Le film est un succès au box-office compte tenu de son petit budget, avec Modèle:Unité de recettes mondiales dont Modèle:Unité aux États-Unis et au Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le film a reçu un accueil favorable de la critique<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse à Modèle:Fraction pour Modèle:Nobr de presse<ref name=":4">Modèle:Lien web.</ref>. Du côté des critiques positives, Jean-Marc Lalanne des Inrockuptibles écrit : Modèle:Citation. Le journal Studio Ciné Live salue quant à lui les Modèle:Citation<ref name=":4" />.

D'autres critiques déplorent l'histoire Modèle:Citation (Ouest France) et ses Modèle:Citation (Voici)<ref name=":4" />.

Split

Modèle:Article détaillé Split est un thriller horrifique américain sorti en 2017 avec notamment James McAvoy, Anya Taylor-Joy et Betty Buckley. Il se déroule dans le même univers qu’Incassable (2000).

Il est centré sur Kevin Wendell Crumb (James McAvoy), un homme souffrant de trouble dissociatif de l'identité. En effet, il possède pas moins de 23 personnalités différentes. Un jour, une de ses personnalités, « Dennis », est poussée à enlever et séquestrer trois jeunes filles afin de nourrir « la Bête », une Modèle:24e personnalité sommeillant en lui. Elles doivent trouver un moyens de s'échapper avant que cette personnalité bien plus dangereuse et puissante ne se révèle.

Pour le scénario, Shyamalan a fait de longues recherches sur le trouble dissociatif de l'identité, question qu'il avait déjà abordée pendant ses études à l'Université de New York (NYU)<ref name=":6" />. Il s'est documenté sur les cas les plus célèbres comme celui de Billy Milligan, qui aurait été une source d'inspiration pour le film. Cet Américain arrêté pour viol à la fin des années 1970 avait été jugé non responsable de ses crimes en raison de son trouble dissociatif de l'identité<ref name=":5">Modèle:Lien web.</ref>. À l'instar du personnage de Kevin Wendell Crumb, Billy Milligan possédait 24 personnalités dont celle du « Professeur », qui était une fusion des 23 autres<ref name=":5" />. Il a en parallèle rencontré des psychiatres spécialisés sur le sujet<ref name=":6" />.

Il dit à propos de sa démarche :

Modèle:Citation bloc

Tourné au coût de 9 millions de dollars<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Split marque la seconde collaboration de Shyamalan et Jason Blum<ref name=":5" />, roi de l'horreur à petit budget. Shyamalan avait été séduit par le modèle de l'auto-financement sur The Visit et a choisi de suivre cette voie pour Split, ce qui lui a permis de profiter d'une grande liberté de création<ref name=":6">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Citation blocLes critiques sont dans l'ensemble positives. En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques de presse de Modèle:Fraction pour Modèle:Nobr de presse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La performance de James McAvoy dans le rôle de Kevin Wendell Crumb a été acclamée par la presse et le public<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le film est un succès au box-office avec Modèle:Unité de recettes mondiales dont Modèle:Unité aux États-Unis et au Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Split fait pourtant l'objet d'une controverse. Le film a été condamné par des experts en santé mentale pour sa représentation de la maladie mentale. Modèle:Citation a prévenu par exemple l'association australienne pour la santé mentale SANE Australia. Une communauté américaine de soutien aux maladies mentales en ligne, The Mighty, a écrit une lettre ouverte à M. Night Shyamalan, l'avertissant du mal que causera le film. Modèle:Citation déplorent-ils dans la lettre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, une pétition est lancée par l’association américaine Kairos Collaborative dans le but de retirer Split de Netflix. 2 jours plus tard, l'hashtag #GetSplitOffNetflix émerge dans certains pays européens dont la France, pays où le film est disponible sur la plateforme en question<ref name=":8">Modèle:Lien web.</ref>. Une source interne chez Netflix France confie que Modèle:Citation de la plateforme et affirme que celle-ci reste Modèle:Citation<ref name=":8" />. D'autres films hollywoodiens comme Shutter Island, Psychose, Le Silence des agneaux, Black Swan, Joker ou Orange Mécanique sont également pointés du doigt, accusés de contribuer à véhiculer des clichés sur la santé mentale<ref name=":8" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Glass

Modèle:Article détaillé Sorti en 2019, Glass est la suite d'Incassable (2000) et de Split (2017), tous deux réalisés par Shyamalan.

Fichier:Glass official theatrical logo.jpg
Logo du film Glass.

3 semaines après la fin de Split<ref>Modèle:Lien web.</ref>, David Dunn (Bruce Willis) alias l'homme « incassable » se lance à la recherche de Kevin Wendell Crumb (James McAvoy) et notamment de sa Modèle:24e personnalité dite « la Bête ». Elijah Price (Samuel L. Jackson) alias le « Bonhomme qui casse » suit l'affrontement entre ces deux « super-héros » avec attention, impatient de connaître la suite de l'histoire. Le docteur Ellie Staple (Sarah Paulson) les réunit dans un hôpital psychiatrique pour tenter de les soigner de ce qu'elle considère comme un délire, ne croyant pas en leurs pouvoirs surhumains.

Aux États-Unis, le film reçoit des critiques très négatives. Sur Metacritic, Glass obtient une moyenne de Modèle:Fraction pour Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En France, les critiques sont plus positives. Le site Allociné recense une moyenne des critiques de presse de Modèle:Fraction pour Modèle:Nobr de presse<ref name=":9">Modèle:Lien web.</ref>. La revue La Septième Obsession écrit : Modèle:Citation<ref name=":9" />. Pour Ouest-France, Glass Modèle:Citation<ref name=":9" />.

D'autres critiques sont plus négatives. CinemaTeaser écrit notamment : Modèle:Citation<ref name=":9" />. Le Point est plus sévère : Modèle:Citation

Glass est un relatif succès au box-office avec 246 999 039 $ de recettes mondiales, dont 135 950 571 $ aux États-Unis et au Canada<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Cependant, ces chiffres sont assez décevants compte tenu des attentes qu'avaient les producteurs concernant le box-office. Le film a été tourné au coût de Modèle:Nobr de dollars, soit le double du budget de Split, qui a mieux fonctionné au box-office mondial avec environ Modèle:Nobr de $ contre environ Modèle:Nobr de $ pour Glass. Pour ÉcranLarge, cette déception est symptomatique des critiques mitigées et du bouche-à-oreille moins important que prévu. Glass n'a pas bénéficié de l'effet de surprise qu'a eu Split<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Accueil de ses films

Accueil critique

Film Rotten Tomatoes<ref>Modèle:Lien web.</ref> Metacritic<ref>Modèle:Lien web.</ref> IMDb<ref>Modèle:Lien web.</ref> Spectateurs sur Allociné<ref name=":10">Modèle:Lien web.</ref> Presse française sur Allociné<ref name=":10" />
Praying with Anger - - Modèle:Fraction Modèle:Fraction -
Éveil à la vie 44 % - Modèle:Fraction Modèle:Frac -
Sixième sens 86 % Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac
Incassable 70 % Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac
Signes 74 % Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac
Le Village 43 % Modèle:Fraction Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac
La Jeune Fille de l'eau 25 % Modèle:Fraction Modèle:Fraction Modèle:Fraction Modèle:Frac
Phénomènes 17 % Modèle:Fraction Modèle:Fraction Modèle:Frac Modèle:Fraction
Le Dernier Maître de l'air 05 % Modèle:Frac Modèle:Fraction Modèle:Frac Modèle:Fraction
After Earth 11 % Modèle:Fraction Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac
The Visit 68 % Modèle:Fraction Modèle:Fraction Modèle:Fraction Modèle:Frac
Split 77 % Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac
Glass 37 % Modèle:Fraction Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac
Old 50 % Modèle:Fraction Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac
Moyenne 46,7 % Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac Modèle:Frac

Box-office

En tant que réalisateur, M. Night Shyamalan a obtenu du succès au box-office notamment grâce aux films Sixième sens, Signes et Le Dernier Maître de l'air. Il connait également l'échec avec son premier film Éveil à la vie<ref name="Mojo3">Modèle:Lien web.</ref>.

Film Budget Modèle:Nobr Modèle:Pays Modèle:Monde Monde
Éveil à la vie (1998) Modèle:Unité Modèle:Unité Inédit en salle Modèle:Unité
Sixième sens (1999) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Incassable (2000) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Signes (2002) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Le Village (2004) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
La Jeune Fille de l'eau (2006) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Phénomènes (2008) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Le Dernier Maître de l'air (2010) 150 000 000 $ Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
After Earth (2013) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
The Visit (2015) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Split (2017) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Glass (2019) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Old (2021) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Knock at the Cabin (2023) Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité Modèle:Unité
Total 713 000 000 $ 1 428 257 252 $ 23 910 955 Entrées 3 277 618 980 $
  • Sources : JPBox-Office.com<ref name="JP2">Modèle:Lien web.</ref> et BoxOfficeMojo.com<ref name="Mojo3" />.
  • Légendes : Budget (entre 1 et 10 M$, entre 10 et 100 M$ et plus de 100 M$), États-Unis (entre 1 et 50 M$, entre 50 et 100 M$ et plus de 100 M$), France (entre 100 000 et 1 M d'entrées, entre 1 et 2 M d'entrées et plus de 2 M d'entrées) et Monde (entre 1 et 100 M$, entre 100 et 200 M$ et plus de 200 M$)

Autres projets

En Modèle:Date, pendant Le Howard Stern Show, Modèle:Langue a déclaré qu'il avait, un jour, rencontré Steven Spielberg, lors de l'écriture du scénario pour le quatrième tome des aventures d’Indiana Jones. Ceci aurait été une chance pour lui de pouvoir collaborer avec son idole<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Ann Dohahue, « Indiana Jones and the Curse of Development Hell », Première, consulté le 3 septembre 2007.</ref>. Mais le projet ne s'est pas réalisé. Shyamalan a alors déclaré que ce dernier était trop « complexe » pour que chacun eusse les mêmes opinions, que ce n'était sûrement pas le bon moment, et le bon film, pour qu'ils travaillent ensemble<ref name=SciFi.com/>.

En 2001, le nom de Shyamalan fut attaché au projet d’Harry Potter à l'école des sorciers, mais le tournage de ce dernier se déroulait pendant son autre tournage d’Incassable. Il n'a donc pas accepté le tournage du premier tome de la saga Harry Potter. En Modèle:Date, alors qu'il présentait La Jeune Fille de l'eau lors d'une conférence de presse, Shyamalan a déclaré s'intéresser à la réalisation d'un des derniers tomes d’Harry Potter : Modèle:Citation bloc

Après la sortie du Village en 2004, Night avait prévu d'adapter au cinéma le roman de Yann Martel intitulé L'Histoire de Pi en collaboration avec la 20th Century Fox. Mais, la Twentieth lui demandera de tourner La Jeune Fille de l'eau, qui l'empêchera d'adapter le livre, dont il parle : Modèle:Citation bloc

En Modèle:Date, il fut annoncé que Shyamalan, en partenariat avec Media Rights Capital, allait former une compagnie de production nommée Night Chronicles. Cette société permettrait à Shyamalan de produire, mais pas de réaliser, un film par an pour trois ans<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Variety, « Night falls for Media Rights », Michael Flemming, consulté le 2 août 2008.</ref>. Voici ce qu'a déclaré le réalisateur : Modèle:Citation bloc Ainsi, le premier film annoncé est un thriller surnaturel intitulé Devil, réalisé par John et Drew Dowdle. Le script a été écrit par Brian Nelson, il est basé sur une idée originale de Shyamalan<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Fleming, « MRC, Shyamalan dance with 'Devil' », Variety, consulté le 30 janvier 2009.</ref>, qui le produira avec l'aide de Sam Mercer. Par ailleurs, Shyamalan projetait déjà de tourner une suite à Incassable, l'un de ses premiers films qui remporta un vif succès<ref>« Une suite pour Incassable », Allociné. Consulté le 6 mars 2010.</ref>, finalement sortie en 2019 en tant que suite commune avec le film Split de 2017, et intitulée Glass.

Publications

En français
  • Le Sixième sens (The Sixth Sense) / novélisation Peter Lerangis ; d'après le scénario de M. Night Shyamalan ; trad. Maryvonne Ssossé. Paris : Pocket Terreur Modèle:N°, 2000, 153 p. Modèle:ISBN
  • La Course de bateaux (The Great Boat Race) / d'après le scénario de M. Night Shyamalan et Gregory J. Brooker ; trad. Julie Guinard. Paris : J'ai lu, 2000, 22 p. Modèle:ISBN
  • Stuart rentre à la maison (Stuart finds his way home) / d'après le scénario de M. Night Shyamalan et Gregory J. Brooker ; trad. Julie Guinard. Paris : J'ai lu, 2000, 22 p. Modèle:ISBN
  • Les Aventures de Stuart Little (The adventures of Stuart Little) / d'après le scénario de M. Night Shyamalan et Gregory J. Brooker ; trad. Isabelle Tolila. Paris : J'ai lu, 2000, 64 p. Modèle:ISBN
  • Le Dernier Maître de l'air / scénario Dave Roman, Alison Wilgus ; illustrations Joon Choi ; d'après M. Night Shyamalan. Roubaix : Ankama, coll. "Autre destination", Modèle:Date-, 128 p. Modèle:ISBN. NB : D'après la série télévisée "Avatar, le dernier maître de l'air" et le scénario de M. Night Shyamalan.
  • Mythology : l'art des comics par Alex Ross / direction artistique, design, textes par Chip Kidd ; photographies par Geoff Spear ; introd. M. Night Shyamalan ; trad. Jean-Marc Lainé, Alex Nikolavitch. Paris : Urban books : DC comics : MB, Mona Bismarck American center for art & culture, coll. "Urban books", Modèle:Date-, 350 p. Modèle:ISBN (Exposition à Paris, Mona Bismarck American center, du Modèle:Date- au Modèle:Date-)
En langue anglaise

Analyse de son style

Thèmes récurrents

L'univers de Shyamalan est marqué par la représentation de créatures mystérieuses, comme les « Scrunt » dans La Jeune Fille de l'eau, les extra-terrestres dans Signes, les créatures qui vivent à côté du Village, ou encore « La bête » dans Split, laissant place au surnaturel, à l'amour, ou à la politique.

Dans Le Village, film né de la peur engendrée après les attentats du 11 septembre 2001<ref name=Citation/>, le thème de l'amour est prédominant : Ivy, joué par Bryce Dallas Howard, et Lucius, joué par Joaquin Phoenix, s'aiment. Selon Shyamalan, cet amour est l'élément surnaturel principal du film<ref name="Citation">Allociné, « Interview de M. Night Shyamalan à propos du Village », consulté le 26 octobre 2007.</ref> : Modèle:Citation bloc Ainsi, le thème de l'amour devient métaphore de la foi. Dans Le Village, c'est la foi en ce qui nous entoure qui est abordée. Dans Praying with Anger, c'est la foi religieuse qui est concernée, et dans La Jeune Fille de l'eau, c'est la foi que l'on apporte aux légendes qui est mise en valeur. Dans Signes, c'est la foi en la vie. La foi apparait alors comme le thème principal des films de Shyamalan.

Ainsi, les créatures ne sont plus envisagées comme éléments surnaturels, mais comme passerelles vers la question de la foi : Modèle:Citation bloc

Un héros en quête d'identité

L'œuvre de Shyamalan met en avant un héros qui ne se connait pas, qui ne se sait pas héros. Malcolm Crowe, dans Sixième Sens, ignore qu'il est un fantôme, David Dunn, dans Incassable, ignore qu'il est un héros. Malgré des marques accumulées de leur personnalité, ils ne se rendent pas compte de ce qu'ils sont vraiment. Nicolas Bardot analyse ainsi cette découverte du fantastique chez Shyamalan comme une découverte de soi-même et de ses limites<ref name=FDC>Nicolas Bardot, « Le réalisme magique de Shyamalan », consulté le 30 janvier 2009.</ref>. Le réalisateur déclare ainsi Modèle:Citation à propos de sa filmographie. Les reflets<ref>Voir la section Jeu sur les reflets de l'article.</ref> qui s'accumulent montrent alors une existence double, brouillée par une hésitation fantastique. La foi jouera ici un rôle primordial.

Jeu sur les reflets

Dans ses derniers longs métrages, M. Night Shyamalan pratique souvent le jeu sur les reflets. Dans Le Village, c'est dans une rivière qu'on voit le premier « monstre », dans Signes, un extra-terrestre est aperçu dans un couteau et dans un écran de télévision, et dans La Jeune Fille de l'eau, c'est un « scrunt » qui se montre dans la vitre d'une machine à laver. Ce jeu de miroirs traduit les pensées du cinéaste<ref>Allociné, « Parce que l'homme a encore le droit de rêver », consulté le 15 septembre 2007.</ref>,<ref>Jérôme Dittmar, « Le Village - M. Night Shyamalan », Fluctuat, 2004, consulté le 15 septembre 2007.</ref>. Mais, ils peuvent aussi être vus comme une marque du style ambigu de Shyamalan, qui utilise souvent des plans métaphoriques<ref>Sandrine Marques, « Le Village », consulté le 15 septembre 2007.</ref>.

C'est aussi la marque de son attachement au cinéma de Spielberg<ref>Esprit Critique, « Munich, de Steven Spielberg », consulté le 15 septembre 2007.</ref>, qui, par exemple, dans Munich joue avec les reflets sur un capot de voiture.

Ces mêmes voitures jouent souvent un rôle important dans l'œuvre de Shyamalan. Dans trois de ses films, elles sont à l'arrière-plan d'un évènement important dans l'histoire. Dans Sixième Sens, Cole révèle son don à sa mère durant un embouteillage, dans Incassable, David perd son habilité à jouer au football, et dans Signes, la femme de Graham meurt dans un accident de voiture.

De même, l'eau, élément réflexif, joue aussi un rôle important dans les films de Shyamalan, elle est souvent signe de mort, ou de faiblesse. Dans Signes, l'alien, et David Dunn, dans Incassable, craignent l'eau. Dans le Sixième Sens, le meurtrier de Malcolm Crowe était caché dans une salle de bain. Et, dans Le Village, Flinton décide de ne plus suivre Ivy dans son périple lorsqu'il se met à pleuvoir. Mais, Shyamalan va plus loin : dans la bande annonce de La Jeune Fille de l'eau, on aperçoit un papillon d'eau, dont la race est surnommé Salmacis<ref>le Petit dictionnaire Larousse, édition des années 1990.</ref>, au bord de la piscine. Or, Salmacis est une nymphe, à l'instar de Story, joué par Bryce Dallas Howard.

L'eau prend alors la tournure de métaphore du temps qui passe<ref name=Eau>Modèle:Pdf Hubert Aquin, « La Thématique de l'eau », consulté le 28 septembre 2007.</ref>, et des évènements qui se déroulent<ref name=Eau/>, mais aussi de la malédiction et de la mort.

Préproduction

Selon Shyamalan, la préproduction est l'un des aspects essentiels du tournage<ref name="Pré">Allociné, « Secrets de tournage de Night », consulté le 9 septembre 2007.</ref>. Shyamalan, souvent à la fois scénariste, réalisateur et producteur sur ses tournages, y consacre beaucoup de temps<ref name="Pré" />. Pendant cette phase, il réfléchit à tous les aspects du tournage et envisage chaque scène<ref name="Pré" />. Ainsi, tous les détails sont prévus et le storyboard est très précis. Pour ce faire, il travaille avec le même storyboarder depuis Sixième Sens : Brick Mason<ref>Écran noir, « M. Night Shyamalan », édité en octobre 2002, consulté le 11 septembre 2007.</ref>.

Durant le tournage, cela lui permet de se concentrer sur la scène sans avoir à ajouter un élément de direction : les acteurs peuvent alors jouer leur rôle, sans avoir à refaire plusieurs fois une scène. Selon Shyamalan, c'est ainsi qu'ils peuvent se Modèle:Citation<ref name="Pré" />.

Esthétique

Fichier:Logo village.JPG
Cette image du Village est caractéristique du jeu entre les tons noirs et rouges, chers à Shyamalan

Shyamalan opte généralement pour un montage au rythme lent, servant la narration et la montée du suspens<ref name=Culture>Film et Culture, « Sixième Sens », consulté le 8 novembre 2007.</ref>. De même, les images des films de Shyamalan sont souvent dans les tons noirs<ref name="Culture"/>, comme dans Sixième Sens ou dans Incassable. Ainsi, cet univers se confond avec les personnages eux-mêmes confrontés aux ténèbres<ref>Malcolm, dans Sixième Sens, est un fantome / Lucius Hunt est proche de la mort dans Le Village / Des extra-terrestres envahissent la planète Terre dans Signes / Les Tartoutiks dans La Jeune Fille de l'eau veulent la mort de la jeune narf.</ref>.

Les fondus noirs marquent habituellement, au cinéma, une ellipse temporaire, alors qu'ici, ils évoquent la mort<ref name=Culture/>.

L'ambiance mystérieuse et pesante des œuvres de Shyamalan met en valeur les quelques plans rapides de scènes terrifiantes, comme celui d'une créature sous une tour de guet dans Le Village. M. Night Shyamalan utilisera pour ces plans le hors-champ : les différentes créatures ne font que passer à travers l'écran brièvement, le regard n'est jamais posé sur les blessures, le spectateur peut alors se représenter librement ce qui est suggéré.

À travers ses différents films, l'unité esthétique est basée sur la récurrence de deux couleurs : le rouge et le vert (ou le jaune), couleurs complémentaires. On retrouve le rouge dans les maisons de la Pedestrian Street, à Philadelphie, dans Sixième Sens, ainsi qu'avec la porte de l'église, ou encore les créatures du Village. Ces couleurs sont utilisées selon leur symbolique habituelle : le rouge représente le danger, la peur et le sang ; le vert, l'espoir et la vie<ref name=Vil/>. Est alors représenté le combat entre le bien et le mal, thème prédominant dans les films de Shyamalan<ref name="Citation"/>.

La froideur qui se dégage de cette symbolique peut être vue comme une ressemblance avec le style de Kubrick<ref name="cult2">Nicolas Plaire, « Shyamalan, un style », Film de Culte, consulté le 11 novembre.</ref>. En effet, ces deux metteurs en scène jouent avec les lignes de fuite et les axes de symétrie. On remarque souvent dans leurs longs métrages la présence d'escaliers symbolisant le passage à un autre niveau de conscience<ref name=cult2/> : dans Sixième Sens, un ballon s'envole dans l'escalier, ou dans Signes et Le Village, celui qui mène aux caves. Les escaliers mènent vers un autre lieu, où la vie est meilleure<ref name=cult2/>. Dans Phénomènes, les escaliers mènent à la chambre de Elliot, Alma et Jess, tandis que le rez-de-chaussée se singularise avec la chambre de la veuve, jouée par Betty Buckley. Cette dernière est à la fois étrange et paranoïaque, tandis qu'Elliot est professeur de Science : deux mondes se séparent, l'un repoussant, et l'autre accueillant<ref>Alma et Elliot ont « adopté » Jess, alors que ses parents sont morts du phénomène.</ref>. Shyamalan, jeune réalisateur hollywoodien, maîtrise l'image et la mise en scène, pour amener le spectateur où il veut.

Repères personnels

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Philadelphie, ville d'accueil de Shyamalan.

Les éléments biographiques sont relativement peu présents dans les films de Shyamalan mais tout de même notables. Par exemple, les lieux de tournage de ses longs métrages, se situent à Philadelphie, sauf pour Praying with Anger, ville dans laquelle il fut accueilli chaleureusement après avoir quitté l'Inde<ref name=Noir>Marielle, « M Night Shyamalan », Écran noir, consulté le 25 septembre 2007.</ref>. De plus, on retrouve Shyamalan dans chacun de ses films, interprétant un rôle secondaire, sauf pour ses premiers courts métrages et dans La Jeune Fille de l'eau. Il a joué le rôle d'un dealer, d'un médecin, ou encore d'un gardien de zoo. Son rôle de docteur montre d'ailleurs son attachement à sa famille<ref name=Hommage/> : son épouse est pédiatre, son père et sa mère exercent également dans le milieu médical, ainsi que plusieurs de ses ancêtres.

On remarque aussi deux références à son pays natal, l'Inde. Tout d'abord dans Signes : on peut voir au journal télévisé que l'Inde a été touchée par de nombreux Modèle:Anglais. Puis dans La Jeune Fille de l'eau : le rôle de Vick Ran qu'il joue fait référence à Vikram Seth<ref name=Lady4/>, un célèbre écrivain indien.

Tout ceci fait preuve d'un travail méticuleux<ref name=Noir/>, qui rappelle celui d'Alfred Hitchcock ou encore celui de Steven Spielberg, ses modèles. Avant même la sortie de Signes, on l'appelait « Modèle:Anglais »<ref>Newsweek, citation récupérée dans Écran noir.</ref>. Son attachement à l'œuvre spielbergienne transparaît également par la place qu'occupent les enfants dans ses films. Ils y apparaissent matures, intelligents, et ils ont la capacité de guider l'adulte pour le révéler à sa vraie nature, par exemple dans Sixième Sens, où c'est l'enfant qui fait à Bruce Willis la révélation-clé du film, ou encore dans Signes, où l'enfant aide le père Hess à retrouver sa foi<ref>Nicolas Plaire, « Shyamalan et la mise en scène », Film de Culte, consulté le 11 novembre 2007.</ref>.

Critiques

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Shyamalan signant des autographes

Une critique classique au sujet de Shyamalan est qu'il est meilleur réalisateur que scénariste. Certains critiques ont suggéré qu'il aurait plus de succès s'il embauchait un scénariste pour l'aider à traduire ses histoires sur grand écran<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Is M. Night Shyamalan a genius or an egomaniac? », 20 juillet 2006, Dailybulletin.com, consulté le Modèle:Date.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Village, 2 août 2004, The Radford Reviews, consulté le Modèle:Date.</ref>. Il a aussi été qualifié de « one-trick pony »<ref>Littéralement, poney à un seul tour, expression typiquement américaine, intraduisible en français, qui désigne un poney qui ne sait et ne fait qu'exécuter toujours la même ruade pour désarçonner son cavalier.</ref> pour son incessante utilisation du « twist » dans ses scénarios<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Dailybulletin.com (20 juillet 2006): « Is M. Night Shyamalan a genius or an egomaniac? ».</ref>. Après la sortie du Village, Michael Agger du magazine Slate écrivit que Shyamalan suivait un Modèle:Citation<ref>« uncomfortable pattern ».</ref> pour faire des films fragiles, fignolés qui s'effondraient une fois exposés à une logique extérieure<ref>« making fragile, sealed-off movies that fell apart when exposed to outside logic » in {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « The case against M. Night Shyamalan », 30 juillet 2004, Slate.com, consulté le Modèle:Date.</ref>.

Durant ces dernières années, M. Night Shyamalan a été accusé de plagiat. On a remarqué que Sixième Sens ressemble à la nouvelle Enfants perdus (Lost Boys) de Orson Scott Card<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Uncle Orson Reviews Everything (8 août 2004) : « Infringement, Watts, Plum, Ringworld, and Even More Books ».</ref>. Robert McIlhinney, scénariste d'origine pennsylvanienne, a intenté un procès à Shyamalan en raison de la similitude de Signes avec son script non publié Lord Of The Barrens<ref name=celeb3>Modèle:Lien web.</ref>. Margaret Peterson Haddix, auteur de thrillers et de romans de science-fiction, envisagea une action en justice après avoir constaté que Le Village contenait plusieurs passages pris dans son roman pour enfants Running Out of Time<ref name=celeb3/>. Mais aucun des procès n'a abouti à cause des quelques différences séparant l'histoire du film par rapport aux œuvres littéraires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Orson, « Infringement, Watts, Plum, Ringworld, and Even More Books », consulté le 14 octobre 2007.</ref>. Pourtant, le terme de plagiat est défini ainsi : Modèle:Citation Une grande partie de l'œuvre de Shyamalan ressemble énormément à divers épisodes des séries classiques d'anthologie La Quatrième Dimension de Rod Serling<ref>Critique cinéma, « Incassable », consulté le 2 juillet 2007.</ref>,<ref>Enzo, « Night », Cinematic, consulté le 8 septembre 2007.</ref>.

On reproche aussi à M. Night Shyamalan d'écrire des histoires prévisibles<ref>Culture Café, « La Jeune Fille de l'eau entraîne Shyamalan dans sa noyade », consulté le 11 septembre 2007.</ref>. Dans le Sixième Sens, par exemple, la mort du personnage joué par Bruce Willis paraît, aux yeux de certains, évidente. Pourtant, l'histoire suit son cours avec Bruce Willis dans son rôle de psychologue. Dans Le Village, ce sont les créatures qui deviennent prévisibles. Néanmoins, certains critiques écrivent au sujet des scénarios de Shyamalan : Modèle:Citation De plus, deux des films de Shyamalan figurent dans le classement annuel des dix meilleurs films établi par les Cahiers du cinéma<ref>Alumnus, « Cahiers du cinéma », consulté le 25 août 2009.</ref>.

On reproche aussi à Shyamalan de ne pas être plus explicite dans ses métaphores : dans Le Village, un fauteuil à bascule occupe le cadre alors qu'Ivy et Lucius s'embrassent puis ce même fauteuil réoccupe le cadre un peu plus tard, sans raison valable<ref name=Ki/>. Apparaît alors un cinéma étrange dont l'auteur ne dévoile pas le secret.

Autour de Modèle:Langue

Shyamalan et Disney

Alors, que son long métrage La Jeune Fille de l'eau sort en salle aux États-Unis, le Modèle:Date, Shyamalan se dévoile. Michael Bamberger vient en effet de publier la biographie du réalisateur « The Man Who Heard Voices : Or, How M. Night Shyamalan Risked His Career on a Fairy Tale » (: L'Homme qui entendait des voix : ou comment M. Night Shyamalan risqua sa carrière pour un conte de fées) aux éditions Gotham Book. Dans ce livre, Shyamalan dévoile son « divorce » avec la Walt Disney Compagnie, et raconte le tournage de La Jeune Fille de l'eau.

Contrairement à d'autres confrères d'Hollywood, M. Night Shyamalan a accepté, avec son épouse Bhavna, de dévoiler des aspects de leur vie privée pour une biographie, rédigée par Michael Bamberger.

Originellement embauché pour le script et le tournage d'Éveil à la vie, en collaboration avec les studios Miramax Films, filiale pour les films indépendants de la Walt Disney Company qui érigeront un studio pour ce film, Shyamalan réalisa son premier film qui fut reçu chaleureusement, aussi bien par la critique que par le public, avec Disney en 1999 : Sixième Sens. C'est David Vogel qui avait décidé, sans consulter ses supérieurs, du tournage du film. Ces derniers n'approuvant pas revendront le projet aux studios Spyglass Entertainment, en gardant une infime part du bénéfice. Cet incident marque le début d'une mésentente entre Disney et Shyamalan.

C'est ensuite sur le tournage du Village, alors que Shyamalan avait déclaré à Nina Jacobson qu'il désirait adapter un conte de fées qu'il avait imaginé pour ses enfants : La Jeune Fille de l'eau<ref name=AllocineNight>Yoann Sardet, « Quand Shyamalan règle ses comptes... », Allociné, consulté le 3 septembre 2006.</ref>, que ce désaccord va refaire surface. Malgré les Modèle:Unité engrangés depuis le début de la collaboration avec Shyamalan<ref name=AllocineNight/>, Disney n'est pas convaincu par le projet, et refuse de le produire. Ce refus plonge Shyamalan dans une sévère dépression<ref name=AllocineNight/>. Malgré le contrat signé prévoyant deux tournages : Le Village et le suivant<ref>Johann Liard, « Shyamalan nous emmène dans les bois », Allociné, consulté le 3 septembre 2007.</ref>, Shyamalan quitte alors les studios. C'est finalement la Warner Bros. qui accepte de produire le projet de La Jeune Fille de l'eau.

Le mystère de Sci-Fi Channel

En 2004, M. Night Shyamalan s'est retrouvé impliqué dans un canular en rapport avec la chaîne de télévision américaine : Sci-Fi Channel. Cet évènement, largement couvert par la presse, a conduit la direction de Sci-Fi, NBC Universal, à désavouer la chaîne en dénonçant l'irrespect des règles en vigueur chez la NBC, et en déclarant ne pas vouloir offenser le public<ref name=APSciFi>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Associated Press, « Sci-Fi Channel Admits Hoax, 'Documentary' On Reclusive Filmmaker Is Bogus, CBS News, 20 juillet 2004, consulté le 4 septembre 2007.</ref>.

En Modèle:Date, alors que Le Village sort en salle en France, la chaîne Sci-Fi annonce la production d'un documentaire sur la vie privée de Shyamalan, intitulé « Le Secret enfoui de Night Shyamalan »<ref name="Si Fi">Clément Cuyer, « Un documentaire truqué sur Shyamalan démasqué », Allociné, consulté le 3 septembre 2007.</ref>.

Tout a commencé un an plus tôt, en Modèle:Date, alors que Shyamalan donne son accord pour participer au documentaire biographique prévu pour sortir huit mois plus tard<ref name="Si Fi"/>, en même temps que son nouveau long métrage : Le Village.

Sci-Fi Channel affirme dans son documentaire, tourné sur le plateau du Village, qu'au cours de son enfance, Shyamalan est passé pour mort pendant une demi-heure à la suite d'un accident de baignade à l'issue duquel on l'avait cru noyé. Le documentaire déclare ensuite que durant cet épisode, Shyamalan a eu le temps de communiquer avec les esprits... Le documentaire contient donc des informations exclusives et inédites sur la vie privée de Shyamalan. Et même, en cours de tournage, la chaîne annonce officiellement le retrait de Shyamalan du projet, car celui-ci considère que les questions sont trop personnelles.

En réalité, M. Night Shyamalan a collaboré avec Sci-Fi pour la mise au point de ce canular. La chaîne lui a fait signer un contrat secret moyennant Modèle:Unité : l'épisode de l'accident de baignade survenu au cours de l'enfance de Shyamalan est totalement fictif. La chaîne a aussi transmis de fausses informations biographiques à l'Associated Press<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Associated Press (16 juin 2004) : « Profile of M. Night Shyamalan goes sour: Sci-Fi Channel is still planning to air the documentary ».</ref>.

Finalement, lors d'une conférence de presse, Bonnie Hammer, Président Directeur Général de Sci-Fi Channel, admet le canular, en l'assimilant à une sorte de guerilla marketing pour la promotion du film Le Village. Shyamalan déclare ensuite dans une dépêche pour l'Associated Press : Modèle:Citation

Malgré tout, le Modèle:Date, le documentaire est diffusé sur les télévisions américaines. Cette diffusion suscite de nombreuses interrogations, comme celle de l'implication éventuelle de Shyamalan dans cet évènement publicitaire destiné à promouvoir son film.

MNS Foundation

Fichier:MNS F.png
Logotype de la Fondation

En Modèle:Date, M. Night Shyamalan et sa femme, Bhavna, ont créé la Modèle:Langue, plus couramment appelée la MNS Foundation<ref name=aboutusmns>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de la MNS Foundation, About us, consulté le 26 juin 2009.</ref> dans le but d'amoindrir la pauvreté dans le monde, et plus particulièrement à Philadelphie. Cette fondation, depuis sa création, supporte diverses organisations, et programme des activités pour parvenir à abaisser les injustices sociales.

La Fondation, dont le slogan est Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Site officiel de la MNS Foundation, page principale, consulté le 26 juin 2009.</ref> que l'on peut traduire par Modèle:Citation, se fonde ainsi sur la conviction que chaque individu a le droit de vivre avec des opportunités : Modèle:Citation<ref name=aboutusmns/>.

À sa création, la Fondation s'est concentrée sur l'amélioration des conditions de vie des défavorisés vivant à Philadelphie, dont nombre des subventions ont servi pour l'éducation et le logement. Plus récemment, les deux fondateurs se sont plus amplement impliqués sur l'éducation publique en Amérique. La Fondation a également élargi sa visée à l'injustice sociale et à la pauvreté. Elle a lancé un projet fondé sur le développement économique d'une communauté pauvre de Nagpur (Inde).

American Express

Succédant à Kate Winslet<ref>Yoann Sardet, « Kate Winslet nouveau visage d'American Express », Allocine, consulté le 21 septembre 2007.</ref> et Robert De Niro, M. Night Shyamalan joue dans un film publicitaire pour l'American Express qu'il réalise lui-même et retransmis lors de la Modèle:79e cérémonie des Oscars. Le spot publicitaire se déroule dans une salle de restaurant où plusieurs évènements angoissants surviennent alors qu'il est assis à une table : un berceau de bébé avance seul jusqu'à la table de ses parents, une femme, par son regard, étouffe son mari, ou encore une serveuse qui est subitement prise d'un malaise. Après coup, une serveuse s'approche de Shyamalan, le tire du rêve dans lequel il semble être plongé et lui dit à quel point elle aime ses films. Shyamalan, par le biais d'une voix off, dit : « Ma vie consiste à trouver le temps de rêver, c'est pourquoi ma carte est une American Express<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Duncan, American Express, « Campagne : « My Life, My Card Commercial » », consulté le 4 septembre 2007.</ref> » : Modèle:Citation bloc Dans cette publicité, le réalisateur représente ses rêves, son imagination<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} D'après ses dires à la fin de la pub : « la visionner ».</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « American Express In Restaurant With Shyamalan », consulté le 21 septembre 2001.</ref>. Pourtant, l'ambiance du film paraît froide : un verre se casse, une dame réprimande son mari, un homme enlève sa capuche, laissant apparaître des tatouages lugubres, ce qui déstabilise en faisant oublier le critère de vente habituellement chaleureux dans les publicités.

Références à Shyamalan dans les autres médias

M. Night Shyamalan a été à plusieurs reprises parodié dans la série télévisée Robot Chicken. Dans l'épisode numéro 9, l'un des segments intitulé The Tweest, est une fiction présentée comme écrite et dirigée par Shyamalan et où il apparaît avec la voix doublée par Seth Green. Il s'agit d'une intrigue faite d'une succession de rebondissements ponctués par l'exclamation « What a tweest! » dite par Shyamalan, allusion à sa « marque de fabrique », son interjection de surprise caractéristique.

Dans la parodie Ebert & Roeper également, on retrouve parfois Shyamalan lançant son « What a tweest! » à la fin d'un épisode et on le voit même en critique cinématographique aux côtés de Roger Ebert, utilisant des variantes de cette phrase pour émettre ses remarques sur les films.

Dans le premier épisode de la série Code Monkeys, un jeune Shyamalan nommé « Manoj » (son prénom de naissance) achetait pour Modèle:Unité le ticket de Dave pour la première du film E.T. l'extra-terrestre et exécutait des taches avilissantes comme faire 200 abdominaux ou faire dans son pantalon. Dave appelait Manoj « M. » et lui donnait l'idée du Sixième Sens.

Fichier:The happening - Festival de Cannes.jpg
Publicité pour Phénomènes au Festival de Cannes (2008)

Shyamalan fut aussi le sujet de plusieurs allusions de la part de divers comédiens dans l'épisode de l'émission hebdomadaire Best Week Ever de la chaîne câblée VH1 qui fut programmée le week-end de la présentation de La Jeune Fille de l'eau. L'un d'eux déclara qu'il souhaitait voir le film uniquement pour avoir l'occasion de dire : Modèle:Citation étrangère (C'est ça ? C'est ça le retournement final ? Allez vous faire foutre, M. Night Shyamalan !)

Dans l'épisode Les deux font le père des Simpson, Homer Simpson, apprenant que le nom de son père biologique commence par un M, demande : Modèle:Citation étrangère (Qui peut être mon père ? Moleman ? M. Burns ? (gasps) M. Night Shyamalan ? Ce serait le pire twist de ses films de plus en plus nuls !)

Dans l'épisode No Meals on Wheels de la cinquième saison des Griffin (Family Guy), Shyamalan a été accusé par Peter Griffin d'être impliqué dans les attentats du 11 septembre 2001.

En 2006, dans Scary Movie 4, une référence lui est faite, ou plus particulièrement au Village, avec un personnage ressemblant à celui d'Ivy Walker joué par Bryce Dallas Howard. En effet, une fille vêtue de jaune, et portant un écriteau, comme celui de la bande originale du film de Shyamalan, est postée dans le bas de l'affiche<ref>Modèle:Img « Affiche de Scary Movie 4 », consulté le 10 novembre 2007.</ref>. On retrouve aussi une allusion à Signes dans Scary Movie 3, avec des agroglyphes en arrière-plan de l'affiche.

Shyamalan est apparu également dans l'épisode intitulé Sorry, Harvey. (Désolé, Harvey.) de la série télévisée Entourage le Modèle:Date : Shyamalan rencontre Ari Gold au cimetière où il est en train de filmer un spot publicitaire pour l'American Express. Il donne à Ari un script de 200 pages à lire pour le lendemain matin et le menace de l'interroger. Le lendemain matin, il donne à Ari un script corrigé et l'oblige à le lire sur le champ.

Dans la série télévisée South Park, il est caricaturé dans l'épisode 10-11, Imagination land. Lorsque l'imagination des Américains est attaquée par des terroristes islamistes, le gouvernement se tourne vers Shyamalan en vue d'imaginer une contre-attaque. Son plan consiste finalement à transformer les terroristes en loups-garous du futur, eux-mêmes terrorisés par des extra-terrestres. Finalement, il s'avère que l'humanité entière est déjà morte. Ces épisodes reprennent Le Village, Signes et Sixième Sens pour mettre en valeur le fait que Shyamalan est capable d'écrire des scénarios plus inattendus.

Revenus

Lors de la réalisation de ses films, Shyamalan s'emploie toujours à choisir une distribution hors du commun, composé essentiellement de célébrités : Bruce Willis, Sigourney Weaver, Bryce Dallas Howard, et Joaquin Phoenix entre autres. Peut-être source de son succès, ses films font la plupart du temps partie du box-office national américain, français, et mondial<ref>Voir la partie de cet article dédiée au box-office : #Box-office.</ref>. Ainsi, il a acquis une certaine renommée, et des revenus élevés<ref>Écran noir, « Signes, analyse du film et de la carrière de Shyamalan », consulté le 13 octobre 2007.</ref> : pour Signes en 2002, il a remporté Modèle:Unité, pour Incassable (2000), Modèle:Unité et pour Sixième Sens (1999), Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Salaire de Night Shyamalan », en bas de page, consulté le 13 octobre 2007.</ref>. D'ailleurs, c'est depuis Incassable que Bruce Willis exige un salaire supérieur à Modèle:Unité<ref>Globe Trotter, « Profil de Bruce Willis », consulté le 13 octobre 2007.</ref>, et que Haley Joel Osment a pu jouer avec Steven Spielberg pour A.I. Intelligence artificielle.

Distinctions

M. Night Shyamalan fut souvent remarqué pour sa réalisation ou son scénario. Plusieurs fois nommé aux Oscars, aux Golden Globes ou aux BAFTA Awards, il n'a que très rarement remporté un prix : on lui a cependant attribué le prix Bram Stoker du meilleur scénario et un Empire Award du meilleur réalisateur pour Sixième Sens. Par ailleurs, l'astéroïde {{#switch: 124450 | s = | S = [[S/Shyamalan ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}|S/Shyamalan ({{{3}}}{{#if: |{{{4}}}) {{{5}}}|) {{{4}}}}}]] | {{#expr: 124450*1 }} = Modèle:Nobr | #default = [[124450{{#if: Shyamalan |Shyamalan|}}|124450{{#if: Shyamalan |Shyamalan|}}]] }} porte son nom.

Voici ses principales récompenses et nominations<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Internet Movie Database, « Récompenses et nominations », consulté le 31 août 2007.</ref> :

Année Évènement Catégorie Film
1999 Young Artist Awards Nommé au prix du meilleur film dramatique Éveil à la vie
1999 Prix Bram Stoker Prix du meilleur scénario Sixième Sens
2000 Writers Guild of America Nommé au prix du meilleur scénario Sixième Sens
2000 Empire Awards Prix du meilleur réalisateur Sixième Sens
2000 Science Fiction and Fantasy Writers of America   Prix du meilleur scénario Sixième Sens
2000 Palm Springs International Film Festival Prix Visionary Sixième Sens
2000 Oscars Nommé au prix du meilleur réalisateur Sixième Sens
2000 Nommé au prix du meilleur scénario Sixième Sens
2000 BAFTA Awards Nommé au prix du meilleur scénario Sixième Sens
2000 Nommé au prix David Lean (réalisation) Sixième Sens
2000 DGA Awards Nommé au prix de la meilleure réalisation Sixième Sens
2000 Golden Globes Nommé au prix du meilleur scénario Sixième Sens
2000 Saturn Awards Nommé au prix du meilleur scénario Sixième Sens
2000 Prix Amanda Nommé au prix du meilleur film Sixième Sens
2000 Annie Award Nommé au prix du meilleur scénario Stuart Little
2000 Prix Bram Stoker Nommé au prix du meilleur scénario Incassable
2001 Science Fiction and Fantasy Writers of America Nommé au prix du meilleur scénario Incassable
2002 Prix Bram Stoker Nommé au prix du meilleur scénario Signes
2003 Young Artist Awards Nommé au prix du meilleur film fantastique Signes
2003 Empire Awards Nommé au prix du meilleur réalisateur Signes
2005 Nommé au prix du meilleur réalisateur Le Village
2006 ShoWest Convention Meilleur cinéaste de l'année

Inversement, il a reçu plusieurs Razzie Awards (comme pire film, pire réalisateur ou pire scénariste) pour La Jeune Fille de l'eau et Le Dernier Maître de l'air.

Année Évènement Catégorie Film
2007 Razzie Awards Nommé au prix du pire scénario La Jeune Fille de l'eau
2007 Prix du pire réalisateur La Jeune Fille de l'eau
2007 Prix du pire acteur dans un second rôle La Jeune Fille de l'eau
2009 Nommé au prix du pire réalisateur Phénomènes
2009 Nommé au prix du pire scénariste Phénomènes
2009 Nommé au prix du pire film Phénomènes
2011 Prix du pire réalisateur Le Dernier Maître de l'air
2011 Prix du pire scénariste Le Dernier Maître de l'air
2011 Prix du pire film Le Dernier Maître de l'air

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie critique

En français
  • Contes de l'au-delà : le cinéma de M. Night Shyamalan / sous la dir. de Hugues Derolez. Paris : Vendémiaire, coll. "Cinéma", Modèle:Date-, 152 p. Modèle:ISBN
  • Les Grands Réalisateurs d'Hollywood Modèle:N° / réalisation Martin Saint Charles. Paris : l'Harmattan vidéo, 2017. 1 DVD vidéo (52 min). Modèle:ISBN
En langue anglaise

Articles connexes

Liens externes

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