Boucq

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Modèle:Homophone Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Boucq est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

Fichier:Boucq (Ban communal) Qgis et Osm.png
Boucq (Ban communal)

Localisation

La commune de Boucq est située à la frontière des départements de la Meuse et de Meurthe-et-Moselle, à 16 kilomètres au nord-ouest de Toul, sous-préfecture de Meurthe-et-Moselle et à 39 kilomètres de Nancy.

Elle fait partie du parc naturel régional de Lorraine<ref>Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, Décret no 2015-73 du 27 janvier 2015 portant renouvellement du classement du parc naturel régional de Lorraine.</ref>.

Communes limitrophes

Géologie et relief

Le village de Boucq est situé dans le parc naturel régional de Lorraine, au pied des côtes de Meuse, au sud-est de la forêt de la Reine et au nord de la plaine de la Woëvre.

Hydrographie

Il est traversé par les ruisseaux l'Esch, de Woëvre, de Rosière, des Grands Breuils et de très nombreux biefs d'étangs.

Voies de communication et transports

Les deux axes principaux traversant le village sont les routes D 908 (Boinville-en-Woëvre-Lagney), et D 10 (Boucq-Tremblecourt).

Urbanisme

Typologie

Boucq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,4 %), prairies (20,4 %), terres arables (16,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,4 %), zones urbanisées (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Ad Fines ; Alodum in Boiaco ; Alodium de Bouch ; Boc Bouc (1152) ; Boucq ou Boucquet (1710) sont les différentes graphies recensées dans les dictionnaires topographiques<ref name="Lepage Dict"/>.

Le toponyme apparaît en 922/963 sous la forme Boiaco considérée comme une latinisation erronée et sous la forme française « Bouch ». L'on trouve ensuite « Boc » et « Bouc » en 1152 ; la graphie actuelle date de 1710<ref name="Lepage Dict">Lepage H., Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Comité des travaux historiques et des sociétés savantes, imprimerie impériale, Paris, 1862</ref>. Selon Dauzat et Rostaing, ce nom vient de l'allemand Buche, signifiant hêtre<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989.</ref> : cette étymologie est jugée "peu convaincante" par Aude WirthModèle:Nom de lieux de M&M.

Histoire

Fichier:111-SC-28476 - NARA - 55216406-cropped.jpg
Le château en octobre 1918, quartier de major-général Charles Muir de l´AEF.

Origines de Boucq

Les origines de Boucq restent méconnues. Cependant, les substructions, les fragments de pierres plates et les monnaies romaines mises au jour au lieu-dit La Lochère, permettent d'attester l'existence du village dès l'époque romaine<ref>Chauvet J-Y., L'inventaire du Toulois, Modèle:2e : sites archéologiques, Revue Études Touloises Modèle:N°, Cercle d'études locales du Toulois, Toul, 2006</ref>.

Par ailleurs, une élévation en amont de BoucqModèle:Référence souhaitée laisse supposerModèle:Référence souhaitée la présence d'une motte castrale au haut Moyen Âge.

Enfin, du Moyen Âge à la Révolution, le village de Boucq est le siège d'une coseigneurie dépendant pour la politique du duché de Bar, et pour la religion du doyenné de la rivière de Meuse et du diocèse de Toul. La seigneurie est tenue en fief pour la première partie par des seigneurs laïcs, et pour la seconde par les prémontrés de l'abbaye Sainte-Marguerite de Rangéval, aujourd'hui située sur la commune de Géville<ref name=Jeandemange>Jeandemange S., Châteaux et maisons fortes du Toulois : L'inventaire des sites fortifiés (Modèle:2e partie), Revue Études Touloises Modèle:N°, Cercle d'études locales du Toulois, Toul, 2004</ref>.

Boucq au Moyen Âge

Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, un nommé Rupert vend le fief de Boucq à l'évêque de Toul Gauzelin (922-962)<ref>Lepage H., Les communes de la Meurthe: Journal historique des villes, bourgs, villages, hameaux et censes de ce département, volume 1, imprimerie A. Lepage, Nancy, 1853</ref>.

Puis aux Modèle:S mini et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècles, la seigneurie échoit aux sires d'Apremont, dont Gobert qui en fait don d'une partie à l'abbaye de Rangéval en 1152<ref>Picard B., Histoire Ecclésiastique & Politique de la Ville & Diocèse de Toul, Toul, 1707.</ref>.

Dans la première moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la part des Apremont passe à la maison de Chambley, par le mariage de la demoiselle d'Apremont.

Le fils de cette dernière, Ferry II de Chambley († 1253), donne à son neveu, Geoffroy de Brixey († 1278), sa part de la seigneurie, qui entre ainsi dans la maison de Brixey, jusqu'à la mort de Gérard III, en 1363. C'est le père de ce dernier, Jean, qui fait édifier le château de Boucq vers 1340.

À cette date, la part des Brixey passe à son neveu, Jean de Naives, puis à ses descendants, qui vendent leur part à l'abbaye de Rangéval et à Jean de Vattetot, au cours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name=morlaincourt>Morlaincourt (Général de), La seigneurie de Bouch (1230-1930), Les Seigneurs de la commune, Société d'Impressions Typographiques, Nancy, 1936</ref>.

Boucq sous l'Ancien Régime

Par le mariage de la fille de Jean, Philiberte, vers 1600, avec Claude de Fligny, qui récupère le château de Boucq, grâce à un échange effectué avec l'abbaye de Rangéval, la part des Vattetot change de maison<ref>Archives Départementales de Meurthe-et-Moselle, B 76, f° 85-86</ref>.

Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la petite fille des précédents, Marie épouse François de Magnicourt, faisant passer la part des Fligny à la maison de Magnicourt, qui la conserve jusqu'en 1716.

À cette date, la part échoit aux comtes de Fontenoy, avant d'être vendue, en 1739, à la maison de Tardif d'Hamonville<ref name="morlaincourt"/>.

Affaire du trésor de Boucq

Le 15 avril 1997, deux septuagénaires équipés de détecteurs de métaux mettent au jour, au lieu-dit Val Maillot, un vase en argile contenant environ 200 pièces de monnaie portugaises et espagnoles des {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVe{{#if:|  }} }}, {{#switch: e

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}}, frappées à partir de l'or des Incas<ref>Le Républicain lorrain, journal du 16 avril 1997</ref>. Le trésor est alors estimé à 600 000 francs. Déclarée en mairie, cette trouvaille est conservée au nom de la commune dans un coffre-fort, jusqu'à sa vente aux enchères, le 12 décembre 2009, à Nancy, pour Modèle:Unité<ref>Le Républicain lorrain, journal du 13 décembre 2009</ref>. Entre-temps, les deux prospecteurs ont été inquiétés dès 1997 par un procès mené par les services régionaux d'archéologie pour destruction de site archéologique et utilisation de détecteur de métaux<ref>Site de numismatique sacra-moneta.com</ref>.

Politique et administration

Fichier:Mairie de Boucq.jpg
Mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

E. Grosse indique dans son ouvrage pour la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle :

« Surface territ. cadast., 2268 hect., dont 960 en bois, 600 en terres labour., 200 en prés et 120 en vignes, dont les produits sont peu vantés. »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Secteur primaire ou Agriculture

Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.

D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la commune de Boucq était majoritairement orientée<ref group="Note" >Orientation technico-économique de la commune :  production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.</ref> sur la polyculture et le poly-élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée<ref group="Note">Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.</ref> d'environ 308 hectares (surface cultivable communale) en baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 528 à 270 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 10 unités de travail<ref group="Note">Unité de travail annuel : mesure  en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Eglise et château de Boucq.jpg
  }} }}-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} s.) et château ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }} s.).
Fichier:Fontaine du Han.jpg
Fontaine du Han.

Personnalités liées à la commune

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}}.

Héraldique, logotype et devise

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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