Études de médecine en France
Modèle:Infobox Études supérieures En France, les études de médecine se réalisent dans des Unités de formation et de recherche (UFR) de médecine, au sein d'universités. La formation, d'une durée minimale de 10 ans après le baccalauréat, s'achève par la soutenance d’une thèse d'exercice, aboutissant à la délivrance du diplôme d'État de docteur en médecine, et d'un mémoire, donnant droit à un diplôme d'études spécialisées (DES), voire dans certains cas à une Formation Spécialisée Transversale (FST), portant la mention de la spécialité suivie.
Familièrement, l’étudiant en médecine est appelé « carabin ».
Historique
{{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:s| s }} }} siècle
Sous l’Ancien Régime, la médecine était l’une des quatre facultés mais on n’y accédait généralement qu’après un passage par la faculté des arts. L’enseignement était essentiellement théorique et reposait sur la lecture et le commentaire des autorités. Cependant, à partir de 1750 environ, mais très timidement, une partie pratique intervient, à travers la botanique mais aussi la clinique. Jusqu’à la Révolution, les chirurgiens n’étaient pas des médecins mais étaient considérés comme de simples exécutants (barbiers-chirurgiens).
Le système universitaire est supprimé en 1793 et les facultés de médecine sont remplacées, l’année suivante, par quatre écoles de médecine, installées à Paris, Montpellier, Bordeaux et Strasbourg. Avec la création de l’Université impériale, les écoles de médecine reprennent la dénomination de facultés et leur nombre augmente<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La loi du 19 ventôse an XI (Modèle:Date-)<ref name=Lemaire>Modèle:Article.</ref> instaure des "écoles de médecine" (qui deviennent des facultés en 1808) et distingue d'une part les officiers de santé des médecins.
Les premiers sont sélectionnés par des jurys médicaux départementaux. Ils ne sont pas nécessairement bacheliers et exercent de fait quasi uniquement dans les campagnes. Ce statut sera supprimé en 1892.
Ces officiers ne doivent pas être confondus avec les officiers du service de santé chargés de la santé des militaires et des marins.
Le terme de médecin inclut désormais les chirurgiens et implique le passage par la facultés et donc la possession du baccalauréat (et la maîtrise du latin) <ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Ces études médicales sont séparés des études scientifiques (mathématiques, physique et chimie) car Napoléon avait considéré que la médecine était un art qui impliquait de comprendre son patient.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en réaction à l’évolution technique très rapide de la médecine et à la médiocrité de l’enseignement théorique universitaire (jusqu'en 1875, il n'existe que trois facultés de médecine, les écoles de médecine en province étant peu prestigieuses), sont instaurés l’externat et l’internat (créé en 1802<ref>Histoire de l'Internat</ref>), formations pratiques hospitalières accessibles sur concours, l’internat étant accessible uniquement aux anciens externes. Les étudiants en médecine commencent alors à négliger les examens de la faculté pour se consacrer à la préparation de ces concours, synonymes d’élite et de qualité de la formation, préparant à la médecine clinique à l'hôpital (externat, internat, voire poursuivre ; médecin des hôpitaux, chef de clinique, agrégé, professeur d'université). L’étudiant pouvait arriver au terme de ses études de médecin sans même avoir vu un seul patient, s’il avait raté ou ne s’était pas présenté au concours de l’externat.
À cette époque, l'hôpital devient prépondérant en termes de prestige sur la faculté de médecine. Devenant un lieu de formation, les médecins y restent pratiquement des bénévoles (ce qui leur donne une grande autonomie), travaillant à temps partiel mais se faisant une clientèle pour leur pratique libérale.
Progressivement se met en place une hiérarchie dans l'hôpital : les « grands patrons » (futurs mandarins pouvant exercer un véritable césarisme) dirigent les services importants ( avec supériorité des Parisiens) occupant le sommet de la pyramide médicale au-dessus des spécialistes libéraux tandis que les médecins généralistes forment la base du système<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
{{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XXe{{#if:s| s }} }} siècle
La réforme hospitalière du Modèle:Date- fusionne la fonction d'enseignement universitaire et hospitalière (poste de Professeur des universités – Praticien hospitalier, PUPH) et instaure le temps plein hospitalo-universitaire, ayant notamment pour but de créer le Centre hospitalier universitaire et de mettre fin au départ de l'élite médicale vers les cliniques privées<ref>Naissance de l’hôpital moderne</ref>.
À la suite des événements de mai 68, le concours de l’externat fut supprimé, et tous les étudiants en médecine suivirent la formation pratique de qualité qu’est l’externat, devenu obligatoire (le terme « externe » disparut alors des textes, remplacé par le terme « étudiant hospitalier », toutefois il reste utilisé en pratique). Cela correspond à l’idéal hospitalo-universitaire (création des CHU en 1958) : la pratique (l’externat) et la théorie (les cours à l’université) sont réconciliées dans un seul et même cursus pour tous. Avec la loi Faure, les facultés de médecine deviennent des UER (puis UFR à partir de 1984) intégrées dans une université.
Cette réforme, corrélée à l’augmentation générale de la population étudiante, engendra un afflux massif d’étudiants dans les services des CHU. En réaction, il fut alors instauré en 1971 un concours de fin de première année de médecine, avec un système de numerus clausus<ref>Marchand-Antonin, Benoît. Le numerus clausus : ses effets secondaires, sa place dans la globalisation de la médecine</ref>.
Jusqu'à la réforme de 1982 (qui entre en vigueur en 1985 dans les faits)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, tout médecin pouvait devenir spécialiste, soit en passant la voie sélective et hospitalière de l’internat, soit par la voie non-sélective et universitaire des certificats d’études spécialisées (CES). Ainsi existait une médecine spécialisée à deux vitesses entre « anciens internes des hôpitaux » et « anciens chefs de clinique des hôpitaux » d’une part, et titulaires de CES d’autre part. La réforme de 1982 supprima les CES de médecine et rendit l'internat obligatoire pour obtenir la « qualification ordinale » (car seul l'Ordre National des Médecins reconnait les qualifications spécialisantes) de spécialistes, à travers les Diplômes d’études spécialisées (DES), qui constituent dès lors un complément du diplôme de docteur en médecine. Les internes furent obligés de faire un stage en hôpital périphérique, c’est-à-dire non universitaire, faisant partie d’un Centre hospitalier régional ou CHR. L’Ordre national des médecins gardant néanmoins la capacité d’attribuer la qualification ordinale de spécialiste par équivalence de titre ou validation des acquis dans certains cas.
Évolutions récentes
Jusqu’en 2004, les futurs généralistes ne passaient pas le concours de l’internat. Le deuxième cycle était suivi d’une période appelée « résidanat », et qui durait deux ans et demi (trois ans pour les nouvelles promotions de résidents à partir de 2001).
Depuis la rentrée 2004, tous les étudiants en médecine doivent désormais passer l'examen national classant (renommé « épreuves classantes nationales » par la suite) et faire un internat. L’ancien résidanat devient alors l’internat de médecine générale, dans le cadre du processus de revalorisation de cette profession désertée de façon inquiétante.
Depuis la rentrée 2010, la première année du premier cycle d'études médicales, déjà commune avec odontologie et sage-femme, devient commune aussi avec les études de pharmacie et devient la « Première année commune aux études de santé »<ref>Loi no 2009-833 du 7 juillet 2009 portant création d'une première année commune aux études de santé et facilitant la réorientation des étudiants</ref>. Dans la continuité, le diplôme de formation générale en sciences médicales est créé pour sanctionner la fin du premier cycle, qui a désormais une durée de trois ans ; ainsi que le diplôme de formation approfondie en sciences médicales, pour sanctionner la fin du second cycle, qui a désormais une durée de trois ans<ref name="arrêté22-03-2011">Arrêté du 22 mars 2011 relatif au régime des études en vue du diplôme de formation générale en sciences médicales</ref>,<ref>Arrêté du 8 avril 2013</ref>.
Déroulement des études
Les études se déroulent en trois cycles au sein d’une université ayant une unité de formation et de recherche de médecine (parfois mixte entre la médecine et la pharmacie), associée à l’un des 29 centres hospitaliers universitaires. Ces trois cycles se composent d'un premier cycle de trois ans dit « de formation générale », d'un deuxième cycle de trois ans dit « de formation approfondie », et d'un troisième cycle de trois à cinq ans dit « d'études spécialisées ». La durée totale varie de neuf (médecine générale) à onze ans (autre spécialité et une sous-spécialisation). Les études sont notamment sanctionnées par deux épreuves importantes : un concours à l'issue de la première année et les épreuves classantes nationales à l'issue de la sixième année.
En 2009, il y avait Modèle:Nombre en formation de santé, ce qui représente 27,4 % des étudiants en formation scientifique. À titre de comparaison, en 2009/2010, il y avait Modèle:Nombre dans l’ensemble des formations dont 1 444 583 dans les universités<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | Évolution 2002/2009 | |
Médecine, odontologie | 120 930 | 130 356 | 138 532 | 146 589 | 154 076 | 158 995 | 161 933 | 170 228 | 40,8 % |
Pharmacie | 25 349 | 26 281 | 27 788 | 29 624 | 31 296 | 31 871 | 31 221 | 30 850 | 21,7 % |
Premier cycle : diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM)
Le premier cycle (connu sous le sigle de PCEM, Premier Cycle des Études Médicales et créé par l'arrêté du Modèle:Date-<ref>Journal officiel de la République française, Assemblée nationale, 1970, p. 265</ref>), d’une durée de trois ans, débute par le Parcours Accès Spécifique Santé ou une Licence Accès Santé, commun aux études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de sage-femme<ref>Code de l’éducation, article L631-1</ref> (parfois de kinésithérapie et d'ergothérapie), se poursuit par la DFGSM2 (deuxième année de médecine, usuellement désignée sous le nom de P2) et se clôt par la DFGSM3 (troisième année de médecine, également désignée sous le nom de D1).
Pour être admis à s’inscrire en PASS ou en LAS, les candidats doivent justifier :
- soit du baccalauréat ;
- soit du diplôme d'accès aux études universitaires ;
- soit d’un diplôme français ou étranger admis en dispense ou équivalence du baccalauréat en application de la réglementation nationale ;
- soit d’une qualification ou d’une expérience jugées suffisantes<ref>Arrêté du 28 octobre 2009, article 2</ref>.
Comme pour toute formation du système LMD, l’année est découpée en deux semestres et en « unités d’enseignement » (UE) qui se voient attribuer un certain nombre de crédits ECTS.
Au premier semestre, les enseignements sont communs à toutes les filières<ref name=Ar09-3>Arrêté du 28 octobre 2009, article 3</ref>. Des épreuves sont organisées à la fin de celui-ci ; les étudiants mal classés peuvent être réorientés dans d’autres filières de l’université<ref>Arrêté du 28 octobre 2009, article 5</ref>.
Au second semestre, les étudiants choisissent une ou des UE spécifique(s) à une filière, en plus de la formation commune. Les étudiants passent un concours à la fin de cette première année, débouchant sur quatre classements<ref>Arrêté du 28 octobre 2009, article 8</ref>. Le redoublement de cette première année n’est autorisé qu’une seule fois <ref>Arrêté du 28 octobre 2009, article 12</ref> : le nombre de places ouvertes pour le passage en deuxième année (P2) étant réduit et le nombre de candidats important, la PACES est une année universitaire particulièrement difficile où beaucoup d'étudiants finissent par devoir se réorienter.
Depuis l'année universitaire 2020-2021, la PACES a laissé place, avec la réforme du premier cycle des études de santé, au PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé) et à la L.AS (Licence Accès Santé) dont les objectifs supposés étaient de diversifier le profil des étudiants et d'améliorer l'orientation et la réussite du premier cycle à l'université. Cette réforme est appliquée dans le contexte de l'année de pandémie et son application laborieuseModèle:Pas clair donne lieu à de nombreuses polémiques puisque l'esprit de la loi du 24 juillet 2019 relative à l’organisation et à la transformation du système de santé peine à s'appliquer. Un ultime numerus clausus a été publié le 27 janvier 2021, fixant le nombre d’étudiants de première année commune aux études de santé autorisés à poursuivre leurs études en médecine, odontologie, pharmacie et maïeutique à la rentrée universitaire 2021-2022. Le Conseil d'Etat retoque la réforme le 8 juillet 2021 et contraint quinze universités à créer des places supplémentaires en deuxième année pour limiter cette injusticeModèle:Passage non neutre.
La loi prévoit en effet qu'une part d’augmentation pour cette seule année du nombre d’étudiants admis en deuxième année de premier cycle [soit] spécifiquement destinée à la gestion de ces redoublants afin de ne pas créer d’inégalités au détriment des étudiants « primants ». Les titulaires de certains diplômes, les élèves et anciens élèves des écoles normales supérieures et certains enseignants-chercheurs peuvent demander une entrée directe en troisième année<ref name="arret2010">Arrêté du 26 juillet 2010 relatif aux modalités d'admission en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme</ref>.
Les deuxième et troisième années permettent de compléter la formation du premier cycle. Selon les textes en vigueur, celle-ci a pour objectifs :
- l’acquisition des connaissances scientifiques de base, indispensables à la maîtrise ultérieure des savoirs et des savoir-faire nécessaires à l’exercice des métiers médicaux. Cette base scientifique est large, elle englobe la biologie, certains aspects des sciences exactes et plusieurs disciplines des sciences humaines et sociales ;
- l’approche fondamentale de l’homme sain et de l’homme malade, incluant tous les aspects de la séméiologie.
Quatre principes régissent l’acquisition de ces connaissances :
- le rejet de l’exhaustivité : l’enjeu est d’acquérir des concepts qui permettront à l’étudiant, au cours de ses études ultérieures et de sa vie professionnelle, de disposer des outils pour faire évoluer ses savoirs et ses savoir-faire. La progression très rapide des connaissances impose des choix et conduit à rejeter toute idée d’exhaustivité. Elle rend aussi nécessaire une initiation à la recherche dans le champ de la santé ;
- la participation active de l’étudiant : afin de favoriser l’efficience de la formation, il convient de privilégier, chaque fois que cela est possible, l’acquisition des connaissances à travers la participation active de l’étudiant sous forme de travaux dirigés, d’exposés, de résolution de cas, de stages pour lesquels un contrôle des connaissances adapté est mis en place ;
- la pluridisciplinarité : les métiers de la santé, au service de l’Homme, s’appuient sur de nombreuses disciplines, et l’apprentissage de la pluridisciplinarité est nécessaire. Cet apprentissage se fait par la mise en place d’unités d’enseignement faisant appel à des spécialistes de disciplines différentes autour de l’étude d’un organe, d’une grande fonction, d’une problématique de santé publique ;
- l’ouverture : les métiers de la santé sont nombreux et variés, de même que les pratiques professionnelles. Il convient de préparer, dès le niveau licence, les différentes orientations professionnelles. Dans ce but, la formation comprend, outre un tronc commun, des unités d’enseignement librement choisies ou libres. Elles peuvent permettre un approfondissement des connaissances acquises dans le cadre du tronc commun. Elles peuvent également correspondre à une initiation à la recherche à travers des parcours de masters. Elles peuvent enfin concerner des disciplines non strictement médicales. Elles permettent ainsi aux étudiants d’acquérir des spécificités et de s’engager éventuellement dans des doubles cursus qu’ils pourront développer au cours de leur formation de niveau master<ref name="arrêté22-03-2011"/>.
Il n’y a pas de programme national mais une liste d’items constituant la « trame destinée à faciliter la réflexion des enseignants ainsi qu’une certaine harmonisation des programmes entre les universités »<ref name="arrêté22-03-2011"/>.
Le diplôme de formation générale en sciences médicales sanctionne le premier cycle<ref>Arrêté du 8 avril 2013, article 1</ref>. Ce diplôme confère le grade de licence<ref>Modèle:Légifrance</ref>.
Deuxième cycle : diplôme de formation approfondie en sciences médicales (DFASM)
Le deuxième cycle a une durée de trois ans : il débute par la DFASM1 (D2), se poursuit par la DFASM2 (D3) et se clôt par la DFASM3 (D4). Peuvent s’y inscrire les étudiants titulaires du diplôme de formation générale en sciences médicales (DFGSM) <ref>Arrêté du 8 avril 2013, article 4</ref>.
Selon les textes en vigueur, ces études ont pour objectif l’acquisition des compétences génériques permettant aux étudiants d’exercer par la suite, en milieu hospitalier ou en milieu ambulatoire, les fonctions du deuxième cycle et d’acquérir les compétences professionnelles de la formation dans laquelle ils s’engageront au cours de leur spécialisation. Les compétences à acquérir sont celles de communicateur, de clinicien, de coopérateur, membre d’une équipe soignante pluriprofessionnelle, d’acteur de santé publique, de scientifique et de responsable sur le plan éthique et déontologique<ref>Arrêté du 8 avril 2013, article 5</ref>.
Les étudiants accomplissent trente-six mois de stages incluant les congés annuels dont le stage librement choisi intervenant entre la validation du deuxième cycle et la nomination en qualité d’interne. Ils participent également à au moins vingt-cinq gardes qui font partie intégrante de la formation<ref>Arrêté du 8 avril 2013, article 8</ref>. Ainsi ces trois années furent couramment appelées « externat » (terme qui est une survivance de l’ancien concours de l’externat supprimé à la suite des manifestations de 1968). Les textes officiels<ref>Article R6153-46 du Code de la santé publique</ref> et les textes internes des CHU et des universités parlent d’« étudiants hospitaliers ». Ils sont salariés sous contrat à durée déterminée, rattachés à une caisse de sécurité sociale non étudiante. Les stages sont choisis par grilles en début de chaque année ou trimestre, soit par classement au mérite, soit par classement alphabétique. Les stages consistent en cinq matinées par semaine dans les services. Certains stages sont rendus obligatoires par les textes réglementaires (pédiatrie, gynécologie obstétrique, chirurgie, médecine interne et urgences) et peuvent alors intégrer l’enseignement théorique (l’externe est alors présent à l’hôpital toute la journée). Inversement, certains services n’ont pas d’externes, cela dépend des accords passés avec l'université.
Plusieurs étudiants sont en principe sous la responsabilité d’un senior (chef de clinique ou praticien hospitalier), mais il arrive en pratique souvent qu'ils soient encadrés par des internes. L'étudiant apprend à reconnaître les différents signes d’une maladie, c'est la sémiologie. Il n’a pas à ce stade de responsabilité thérapeutique, ni le droit de prescrire. Modèle:Référence nécessaire.
Certaines universités ont remplacé le mi-temps (matinées) permanent par un temps plein par alternance : les externes sont alors présents toute la journée mais seulement 6 semaines sur 3 mois dans certains cas ou 2 mois sur 4 dans d'autres cas<ref>[1]</ref>. Le temps restant est consacré aux enseignements, aux examens, à la préparation des épreuves classantes nationales.
Pendant l’externat, l’enseignement magistral, de plus en plus remplacé par des travaux dirigés, se fait en alternance avec des stages hospitaliers : cet enseignement est un véritable compagnonnage où l’externe aborde par « cas cliniques » de véritables situations vécues dans les services.
La rémunération des stages est de Modèle:Unité bruts annuel en quatrième année, Modèle:Unité en cinquième année et Modèle:Unité en sixième année<ref>Modèle:Référence obsolète.</ref>. Une garde est rémunérée Modèle:Unité bruts<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>. L’étudiant externe a le statut de salarié et cotise au régime salarié de la sécurité sociale, et à la caisse de retraite La caisse de retraite complémentaire des externes est l’IRCANTEC, comme c’est le cas pour les internes et les praticiens hospitaliers. Les externes, comme tout salarié, ont cinq semaines de congés payés.
Un certificat de compétence clinique est organisé au cours des deux derniers semestres, il est destiné à vérifier les compétences acquises par les étudiants et leur capacité à les synthétiser<ref>Arrêté du 8 avril 2013, article 17</ref>. AutrefoisModèle:Quand indispensable pour remplacer un médecin généraliste, ce certificat est désormais sans utilité spécifique, la validation complète du deuxième cycle étant indispensable pour devenir interne et pour obtenir une licence de remplacement.
Le diplôme de fin de deuxième cycle des études médicales est reconnu dans l’Union européenne<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le diplôme de formation approfondie en sciences médicales (DFASM) est délivré aux étudiants qui ont validé l’ensemble des unités d’enseignement ainsi que le certificat de compétence clinique, organisé au cours des deux derniers semestres de formation<ref>Arrêté du 8 avril 2013, articles 17 et 20</ref>. Les titulaires diplômé en 2015-2016 ont le grade de master<ref>Modèle:Légifrance</ref>.
Épreuves classantes nationales
Modèle:Article détaillé Ces épreuves classantes nationales s'adressent aux étudiants de médecine en fin de deuxième cycle.
À l'issue des épreuves, suivant son classement, l’étudiant choisit son centre hospitalier universitaire (et donc sa ville) d’affectation, ainsi que sa filière. Ce choix s’effectue sur internet (phase de pré-choix et simulations, puis phase de choix). Cette procédure permet à l’étudiant de choisir son poste en ayant pleinement connaissance des places disponibles.
Le nombre de postes d'internes à pourvoir chaque année dans les différentes spécialités est défini par un arrêté du gouvernement publié au Journal Officiel<ref>https://www.cng.sante.fr/concours-examens/epreuves-classantes-nationales-ecn</ref>.
En 2022, 9 024 postes sont offerts (contre 8 791 en 2021) dont 913 pour les spécialités chirurgicales, 7 734 pour les disciplines médicales et 107 en biologie médicale, soit par spécialité<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>:
- Allergologie (28)
- Anatomie et cytologie pathologiques (59)
- Anesthésie-réanimation (495)
- Biologie médicale (107)
- Chirurgie maxillo-faciale (26)
- Chirurgie orale (14)
- Chirurgie orthopédique et traumatologique (127)
- Chirurgie pédiatrique (29)
- Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique (28)
- Chirurgie thoracique et cardiovasculaire (25)
- Chirurgie vasculaire (28)
- Chirurgie viscérale et digestive (87)
- Dermatologie et vénérologie (103)
- Endocrinologie-diabétologie-nutrition (95)
- Génétique médicale (21)
- Gériatrie (194)
- Gynécologie médicale (87)
- Gynécologie obstétrique (222)
- Hématologie (49)
- Hépato-gastro-entérologie (138)
- Maladies infectieuses et tropicales (56)
- Médecine cardiovasculaire (194)
- Médecine d'urgence (487)
- Médecine et santé au travail (116, seule spécialité à perdre des postes offerts par rapport à 2021)
- Médecine générale (3634)
- Médecine intensive-réanimation (101)
- Médecine interne et immunologie clinique (134)
- Médecine légale et expertises médicales (26)
- Médecine nucléaire (33)
- Médecine physique et de réadaptation (103)
- Médecine vasculaire (48)
- Néphrologie (86)
- Neurochirurgie (27)
- Neurologie (135)
- Oncologie (126)
- Ophtalmologie (155)
- Oto-rhino-laryngologie – chirurgie cervico-faciale (87)
- Pédiatrie (345)
- Pneumologie (130)
- Psychiatrie (539)
- Radiologie et imagerie médicale (261)
- Rhumatologie (88)
- Santé publique (87)
- Urologie (64)
En 2021, 183 postes n'ont pas été pourvus (soit 2% du nombre total offert) notamment en psychiatrie (71), gériatrie (26) et biologie médicale (16) <ref>Modèle:Lien web</ref>. La médecine et santé au travail et la santé publique sont également peu demandées.
Troisième cycle : diplôme d'études spécialisées (DES)
Le troisième cycle des études médicales est plus communément désigné sous le nom d'internat, voire de résidanat. Il est différent du troisième cycle universitaire et ne donne pas le grade de doctorat<ref name="L612-7">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref> ou de niveau RNCP spécifique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
L'article Modèle:1er du décret no 2004-67 du Modèle:Date- établit que<ref name="Décret 2004-01-16">Modèle:Légifrance</ref> :
Cet article est abrogé par le décret no 2013-756 du Modèle:Date- qui introduit à sa place l'article R632-2 du Code de l'éducation<ref name="Décret 2013-08-19">Modèle:Légifrance</ref>. Modifié trois fois, ce dernier article dispose, dans sa version du Modèle:Date-, que :
Internat
L'interne en médecine a un double statut d'étudiant et d'agent public, il est un praticien en formation spécialisé<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les années de formation de l'internat comptent comme années d'études et l'interne a comme étudiant l'obligation de suivre des formations universitaires. Il a aussi un rôle de professionnel de santé assurant à ce titre des missions de prévention, de soin et de diagnostic sous la responsabilité d'un « senior », avec lequel il partage la responsabilité de son droit de prescription. L'interne est toujours en formation puisqu'il ne peut pas exercer sans compléter son internat, et ne peut qu'effectuer des remplacements temporaires sous conditions. L'enseignement lors de l'internat est majoritairement pratique.
L’internat dure de trois ans (pour l'internat de médecine générale) à six ans (pour l'internat de chirurgie). L'interne doit valider l'ensemble des stages de six mois requis pour son diplôme d'études spécialisées. Ces stages peuvent être hospitaliers, en structures de soins extra-hospitalières ou effectués auprès de médecins généralistes.
Il soutient un mémoire portant sur un sujet de sa spécialité qui peut être confondu avec sa thèse d'exercice lorsque celle-ci est soutenue lors de la dernière année d'internat. Cette dernière lui confère, après soutenance avec succès, le diplôme d'État de docteur en médecine<ref>Code de l’éducation, article L632-4</ref>.
L'interne peut effectuer des remplacements de médecins installés, sous réserve qu’il ait validé un certain nombre de semestres, et qu'il ait obtenu une « licence de remplacement » auprès du conseil départemental de l’Ordre des médecins).
Comme les externes, ils sont salariés sous contrat à durée déterminée, rattachés à une caisse de sécurité sociale non étudiante et comme tout salarié, ont cinq semaines de congés payés.
Diplôme d'État de docteur en médecine
Le diplôme d'État de docteur en médecine est un diplôme français sanctionnant la fin des études de médecine et la soutenance de la thèse d'exercice. Il constitue une première expérience professionnelle, en qualité d'interne en médecine.
Ce diplôme d'État est indispensable à l'inscription au tableau de l'Ordre des Médecins et donc à l'exercice de la médecine en France. Pour exercer la médecine, ce diplôme doit être complété par un diplôme d'études spécialisées (DES) mentionnant la spécialité exercée par son bénéficiaire, y compris la médecine générale. La thèse de DES vaut le plus souvent thèse d'exercice.
Cette thèse d'exercice peut porter sur n'importe quel aspect de la médecine, sciences fondamentales, technique, description et analyse d'une pathologie, histoire, économie de la santé, etc. Certaines universités encouragent ou rendent obligatoire la présentation de cette thèse sous forme d'article biomédical devant être soumis à un journalModèle:Refsou. Ce qui était autrefois une revue de la littérature ou une étude rétrospective de cas de patients est amené à devenir de plus en plus une question médicale ou biomédicale amenant l'usage d'une méthodologie précise en vue d'obtenir des résultats.
Cette thèse d'exercice ne consiste pas en une thèse de recherche, qui conclut classiquement dans l'université un travail original de recherche d'une durée minimale de trois ans après l'obtention du grade de master mené dans une structure habilitée, le plus souvent un laboratoire de recherche. Elle ne donne pas le grade de doctorat<ref name="L612-7" />.
La soutenance d'une thèse d'exercice se déroule devant un jury d'au moins quatre personnes, dont trois professeurs au moins, dont le directeur de thèse. Un « rapporteur extérieur » doit donner son accord pour la soutenance (il n'est pas compté comme membre du jury, même s'il peut être présent). Le directeur de la thèse et/ou le rapporteur doivent être professeurs.
Jusqu'en 1990, et encore de nos jours selon les universités, cette soutenance, publique, était entourée d'un certain cérémonial, avec toge universitaire et formules consacrées. Les docteurs en médecine prêtent le serment d'Hippocrate.
Une fois soutenue, la thèse d'exercice est déposée en plusieurs exemplaires dans différentes bibliothèques, dont une bibliothèque de référence.
Diplôme d'études spécialisées (DES)
En France, un « diplôme d'études spécialisées » (DES) est délivré aux médecins, pharmaciens ou chirurgiens-dentistes ayant effectué une formation de Modèle:3e hospitalière, de 3 à 6 ans en fonction des spécialités, et soutenu un mémoire. Cette formation correspond à l'internat. Avec les réformes successives adoptées depuis la fin des années 1990 (dont la création de l'internat et du DES de médecine générale), tous les nouveaux docteurs en médecine seront titulaires d'un DES, accompagnant leur diplôme d'État de docteur en médecine (commun à tous les médecins) et précisant leur spécialité. Le DES peut être complété par un DESC.
L'obtention d'un DES est conditionnée à la validation de trois éléments :
- la formation théorique (environ 200 heures), axée sur la spécialité ;
- la formation pratique : 6 à 12 semestres d'internat suivant les spécialités (6 semestres pour la médecine générale, 8 semestres pour la biologie médicale, 8 à 10 semestres pour la plupart des spécialités médicales, 10 semestres pour la psychiatrie (depuis novembre 2022 <ref>Modèle:Lien web</ref>), 12 semestres pour la plupart des spécialités chirurgicales). Pour l'internat en pharmacie, les filières d'innovation pharmaceutique et recherche (IPR, anciennement appelée pharmacie spécialisée jusqu'en 2008), de pharmacie (hospitalière et industrielle), et de biologie médicale durent également 8 semestres soit 4 ans. Les semestres à accomplir dépendent de la maquette de chaque DES définie par arrêté ministériel ;
- la soutenance d'un mémoire, distinct de la thèse de médecine, portant sur un sujet de la spécialité. Pour l'internat en pharmacie, la soutenance du mémoire de DES est souvent combinée à la soutenance de la thèse d’exercice de docteur en pharmacie.
En fonction de leur classement aux épreuves classantes nationales (ECN) qui disparaitront définitivement en 2024 au profit des épreuves dématérialisées nationales (EDN), les étudiants en médecine choisissent leur affectation de spécialité et de ville (ou subdivision). Les 11 disciplines disponibles sont : médecine générale, spécialités médicales, spécialités chirurgicales, pédiatrie, gynécologie-obstétrique, gynécologie médicale, anesthésie-réanimation, psychiatrie, santé publique, médecine du travail, biologie médicale. Chaque discipline correspond à un DES, et donc à une qualification de spécialiste, hormis les spécialités médicales et les spécialités chirurgicales, qui regroupent plusieurs DES.
La spécialité précise (correspondant à un DES) parmi les spécialités médicales (cardiologie, pneumologie, etc.) ou parmi les spécialités chirurgicales (ORL, neurochirurgie, ophtalmologie, chirurgie générale) est également fixée au moment du choix suivant les EDN, car la "filiarisation" intégrale a été totalement mise en œuvre en 2017.
Le choix de discipline peut faire l'objet d'un droit au remords pendant les 2 premières années d'internat : l'interne peut être réaffecté dans une discipline au sein de la même subdivision, pourvu qu'il ait été classé en rang utile pour choisir cette discipline l'année où il a passé les ECN. Cette possibilité n'est offert qu'une fois au cours de l'internat. De même, au sein des spécialités médicales ou des spécialités chirurgicales, l'interne peut changer de DES une fois, pendant les 2 premières années d'internat. Au bout de 4 semestres validés, l'interne est définitivement inscrit dans le DES auquel il postule.
Depuis l'hiver 2017<ref>Arrêté du 21 avril 2017 relatif aux connaissances, aux compétences et aux maquettes de formation des diplômes d'études spécialisées et fixant la liste de ces diplômes et des options et formations spécialisées transversales du troisième cycle des études de médecine </ref>, les formations médicales, chirurgicales et biologiques durent entre trois et six ans à compter de la septième année des études de médecine. Le troisième cycle est séparé en 3 phases : socle pendant un an ; approfondissement pendant deux à trois ans selon la spécialité et consolidation pendant un ou deux ans selon la spécialité. Certains DES sont appelés co-DES car ils possèdent la phase de socle en commun<ref>article 1 de l'arrêté du 21 avril 2017</ref>, il s'agit de : Modèle:Colonnes D'autres sont dits à options précoces<ref>article 6 de l'arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine </ref>, puisque leur choix influençant les stages à réaliser : Modèle:Colonnes Il est par ailleurs possible de réaliser des options (propre à un DES) et des formations transversales spécifiques (ouvertes à plusieurs DES). Celles-ci rallongent d'un an la durée des études si elle est inférieure ou égale à 4 ans. L'année supplémentaire s'applique également pour la réanimation pédiatrique (DES de pédiatrie) et la radiologie interventionnelle avancée<ref>article 6 de l'Arrêté du 21 avril 2017 </ref>.
Diplômes d'études spécialisées de la discipline chirurgicale
Études en quatre ans (1 année de phase socle, 2 d'approfondissement et 1 de consolidation) :
- chirurgie orale
Études en six ans (1 année de phase socle, 3 d'approfondissement et 2 de consolidation) : Modèle:Colonnes
Diplômes d'études spécialisées de la discipline médicale
Études en trois ans (1 année de phase socle, 2 d'approfondissement, pas de consolidation) :
Études en quatre ans (1 année de phase socle, 2 d'approfondissement et 1 de consolidation). Dans ces spécialités, toutes options rajoutent automatiquement une année d'études : Modèle:Colonnes Études en cinq années (1 année de phase socle, 3 d'approfondissement et 1 de consolidation) : Modèle:Colonnes
Diplôme d'études spécialisées de la discipline biologique
Études en quatre années (2 années de phase socle, 1 d'approfondissement et 1 de consolidation) spécialisées en biologie médicale (filière commune avec les études de pharmacie). Le seul choix possible réside sur les options précoce : Modèle:Colonnes
Formations spécialisées transversales
Double cursus médecine-diplôme national de doctorat
En France, l'ENS Ulm et l'ENS Lyon proposent un cursus médecine-sciences en partenariat avec les facultés de médecine locales. L'admission des candidats est très sélective<ref>ENS Ulm Programme Médecine/Science</ref>,<ref>Double cursus Médecine Sciences UCBLI / ENS de Lyon</ref>.
L'école de l'INSERM propose aussi à travers plusieurs sites un cursus médecine-recherche pour initier les étudiants en médecine à la recherche<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est aussi possible de faire un pause dans ses études médicales pour compléter un diplôme de master suivi, directement ou pas, d'un doctorat avant l'internat, ou encore d'effectuer ce master et ce doctorat après l'internat.
Ces doubles cursus ouvre la possibilité d'une poursuite de carrière hospitalo-universitaire. Le médecin-chercheur sera alors capable de mener ses propres recherches scientifiques en parallèle de son activité de pratique hospitalière et de l'enseignement universitaire.
Il existe des programmes similaires en sciences pharmaceutiques et en odontologie/médecine bucco-dentaire.
Clinicat et assistanat
Pour certaines spécialités et notamment la chirurgie, il est nécessaire de réaliser des études complémentaires. Il s’agit d’un clinicat universitaire (de deux à quatre ans) ou d’un assistanat de spécialité (d’au moins 1 an). La durée de formation totale pour ces spécialités est donc de 12 à 16 ans.
Pour d'autres spécialités, l'accès au secteur 2 est conditionné au clinicat ou à l'assistanat hospitalier.
Enfin, pour certains médecins et notamment les médecins généralistes, le clinicat est une porte d'entrée dans l'enseignement, la recherche et les carrières universitaires.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Docteur en médecine en France
- Thèse d'exercice
- Doctorat en médecine
- Doctorat en biologie humaine
- Système éducatif en France, Études supérieures en France, Université en France
- Études de médecine (international)
- Praticien à diplôme hors Union européenne en France
- Association nationale des étudiants en médecine de France
- Inter-syndicat national des internes
- Maîtrise de sciences biologiques et médicales
Bibliographie
- Jean-François Mattei, Jean-Claude Étienne et Jean-Michel Chabot, De la médecine à la santé : pour une réforme des études médicales et la création d'universités de la santé, Flammarion, Paris, 1997, 143 p. Modèle:ISBN
- Modèle:Ouvrage
Textes législatifs et réglementaires
- Modèle:Légifrance
- Code de l’éducation, Modèle:Légifrance à L631-2 « Les formations de santé - Dispositions communes »
- Code de l’éducation, Modèle:Légifrance à L632-13 « Les formations de santé - Les études médicales »
- Modèle:Légifrance,
- Modèle:Légifrance
- Modèle:Légifrance
- Modèle:Légifrance et son annexe
- Modèle:Légifrance
- Modèle:Légifrance
- Modèle:Légifrance
Liens externes
Ces sites comportent des documents sur les études de médecine en France, avec des forums fréquentés par les étudiants.
- ANEMF Association Nationale des Étudiants en Médecine de France Association représentative des étudiants en médecine de France
- REMEDE Regroupement d'étudiants en médecine Site web médical indépendant regroupant depuis 1997 les étudiants en médecine francophones