Sainte-Suzanne-sur-Vire

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Sainte-Suzanne-sur-Vire est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de Modèle:Unité<ref group="Note">Population municipale Modèle:Population de France/dernière année.</ref>.

Géographie

La commune est en pays saint-lois. Son bourg est à Modèle:Unité au nord-ouest de Condé-sur-Vire, à Modèle:Unité au sud de Saint-Lô, à Modèle:Unité à l'est de Canisy et à Modèle:Unité au nord de Tessy-sur-Vire<ref>Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.</ref>.

Situé près de la Vire, le bourg est au croisement des routes départementales Modèle:Numéros. La Modèle:Nobr relie Condé-sur-Vire au sud-est à Saint-Lô au nord. La Modèle:Nobr permet de rejoindre La Mancellière-sur-Vire au nord-ouest et Saint-Jean-des-Baisants au nord-est. Partant de la Modèle:Nobr au nord du bourg, la Modèle:Nobr mène à La Barre-de-Semilly au nord-est. Tout près de la limite nord-est passe la route nationale 174 à 2x2 voies depuis 2005, qui mène à l'autoroute A 84 à Modèle:Unité (échangeur no 40).

La ligne de Saint-Lô à Guilberville, désaffectée depuis quelques années (trains très rares depuis 1995), enjambe la Vire tout près de l'église par un pont de type Eiffel construit en 1890. Un pont-route en service en 1949 traverse également la Vire à proximité. Il remplace le pont lancé en 1902 qui, bombardé par l'aviation américaine mais jamais atteint, a été détruit en 1944 par les Allemands ; lors de leur retraite, les Allemands essayaient d'entraver la progression des troupes alliées. Ce pont était le frère jumeau du pont de chemin de fer.

Depuis la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au moins, un pont précaire appelé « les planches de Sainte-Suzanne », permettait d'accéder à la commune voisine, La Mancellière-sur-Vire. Au temps des gabares, celles-ci naviguaient sur la Vire et déchargeaient des matériaux au « port de Sainte-Suzanne ». La dernière gabare serait passée en 1932, six ans après le déclassement de la Vire comme voie navigable.

Sainte-Suzanne-sur-Vire est comme l'indique son nom dans le bassin de la Vire qui délimite le territoire à l'ouest. Deux courts affluents parcourent le territoire communal.

Le point culminant (Modèle:Unité) se situe en limite nord-est, près du lieu-dit Gosseville. Le point le plus bas (Modèle:Unité) correspond à la sortie de la Vire du territoire, au nord-ouest. La commune est bocagère.

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Condé-sur-Vire_sapc », sur la commune de Condé-sur-Vire, mise en service en 1968<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Sainte-Suzanne-sur-Vire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,6 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), terres arables (7,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous la forme ecclesia Sancte Suzanne vers 1350<ref>Ernest Nègre - 1998 - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1590.</ref>.

La paroisse est dédiée à Suzanne de Rome, vierge romaine martyrisée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La Vire borde le territoire à l'ouest.

Le gentilé est Sainte-Suzannais.

Histoire

La paroisse dépendait du doyenné de Torigni-sur-Vire (anciennement Thorigny) et du diocèse de Bayeux. Sainte-Suzanne-sur-Vire, comme d'autres communes à l'ouest de la Vire, appartient au département de la Manche depuis sa création en 1790. La paroisse fut incorporée au doyenné de Saint-Lô et au diocèse de Coutances en 1802, juste après le Concordat de 1801 qui rétablissait l'unité de l'Église.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avait vu le patronage de Sainte-Suzanne passer aux mains du prieuré de Saint-Fromond appartenant au diocèse de Bayeux. Cela résultait de la donation de l'église (primitive) de Sainte-Suzanne aux moines de Saint-Fromond. Don fait par Marie de Thaun, et Hodierne de Sainte-Suzanne, épouse de Guillaume Corbel, à la suite de la prise d'habit dans le monastère par Nicolas, fils de Hodierne. Bien que Sainte-Suzanne dépende de Saint-Fromond, Henri Corbel en est seigneur et patron en 1356. Mais des difficultés mal connues apparaissent très vite ; des Carentan, des Pouilly figurent dans des transactions. En 1588, Robert de Brébeuf est noté comme noble de la paroisse. Son fils Georges en est le seigneur en 1623. Des d'Aubigny viennent ensuite dont Jean Campion d'Aubigny, beau-frère de Georges de Brébeuf qui précède. Henry-Anne Bernard d'Aubigny est seigneur et patron de la paroisse en 1699. Les Bernard d'Aubigny le sont toujours en 1774, mais demeurent à Saint-Amand (près de Thorigny). En 1808, la famille d'Aubigny, en la personne de Rose demeurant à Valognes, perd toute attache à Sainte-Suzanne après vente de ses biens.

Sous la Révolution, en 1792, figurent comme émigrés un nommé Courvalet et Jean-Baptiste Lerebour, prêtre réfractaire dont la famille demeure à Sainte-Suzanne. L'abbé Lerebour devient alors aumônier de Louis de Bourbon, prince de Condé, lors de son exil. Le curé de la paroisse, Bon Pinabel qui prête serment à la Constitution civile du clergé, se rétracte. Il est emprisonné au château de Thorigny et est libéré après le Modèle:Date- à la chute de Robespierre. L'église, dont on cacha les statues et qui fut rendue au culte en 1800, ne semble pas avoir subi d'importants dommages durant l'agitation, celle-ci ayant été limitée d'un côté à quelques têtes échauffées par les idées républicaines et de l'autre à la mutilation de l'arbre de la liberté planté. Elle fut toutefois mise en vente comme bien national, mais sans suite. Un acquéreur projetait de la démolir et de se servir des débris pour remplacer les « planches » et construire un nouveau pont sur la Vire. Par contre, le presbytère fut vendu le Modèle:Date républicaine- avant d'être réhabilité en 1822. Endommagé par les bombardements de 1944, il a été démoli en 1956.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et deux adjoints<ref name="of-maire2014"/>.

Enseignement

  • Une école publique accueillant deux classes mixtes. Un regroupement pédagogique avec la commune de Baudre existe depuis 1990.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Il y avait Modèle:Nobr ou habitations en 1455, avec six pauvres. En 1467 : Modèle:Nobr, deux pauvres, et l'on mentionne deux nobles. En 1722 : Modèle:Nobr, et en 1765 : Modèle:Nobr.

Entre 1656 et 1800, on relève en moyenne Modèle:Unité, un peu moins de dix décès et un peu plus de trois mariages par année. La population atteint un maximum de Modèle:Nobr en 1828. Après 1841, la population décroît pour se stabiliser autour de Modèle:Nobr entre 1901 et 1968, en passant par le minimum de 284 en 1931. Elle augmente régulièrement depuis 1968 et atteint Modèle:Nobr à la fin des années 1990.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Modèle:…

Lieux et monuments

Comme les clés de voûte, les corbeaux sur lesquels reposent les arceaux comportent des sculptures qui méritent l'attention. Les attributs des quatre Évangélistes, et des personnages pouvant être des témoignages d'événements dans la paroisse y sont représentés. La belle arcade qui sépare la nef du chœur soutient une poutre de gloire avec statuaire bois : le Christ en croix (Modèle:S mini-), la Vierge douloureuse et saint Jean l'évangéliste ({{#switch: –
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: –|-| – | – }}Modèle:S mini- siècle

}}) Modèle:Référence nécessaire. Une statue de sainte Suzanne en bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée depuis 1954, a disparu en 1967<ref>Modèle:Base POP Mérimée.</ref>.

Les vitraux datent de 1952 et 1956. Les grands prophètes, les quatre Évangélistes, des scènes de l'Ancien Testament, de la vie du Christ et de personnages de l'ère chrétienne dont le martyre de sainte Suzanne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle retiennent le regard.
  • Deux sites sont reconnus : Aubigny dont les parties les plus anciennes remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ainsi que les communs de Brébeuf également du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le château de Brébeuf (même lieu), a été reconstruit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (lieux privés).
  • L'école est une construction de 1956. Antérieurement, l'école était là où se trouve la cantine scolaire. Dans un passé plus ancien, c'est à l'emplacement actuel et primitif de la mairie (d'aspect originel en partie conservé) qu'une école des garçons fut ouverte sur un plan de 1838. La construction d'une école des filles eut des difficultés à se réaliser. Elle n'aboutit que vers 1863, et elle était à l'emplacement de la cantine. Mais en 1925, il n'y avait plus qu'une école mixte à cet endroit, et encore après 1945 quand une baraque fut ajoutée. La baraque devenue salle des fêtes a été remplacée par une nouvelle construction au même usage en l'an 2000.

Modèle:Boîte déroulante/début Un chroniqueur rapporte en 1902 que, du temps où l'on devait traverser la rivière à gué, des pèlerins en route vers le mont Saint-Michel séjournaient chez l'habitant et au « Grand Hôtel des Picards », là où se sont trouvées mairie et école. Ils priaient avec ferveur à l'église et réglaient leurs différends à la « fontaine Procès ». Après avoir ainsi banni toute querelle, et quelques moments de liesse autour de bouteilles de pur jus, les pèlerins continuaient en escaladant le « chemin du Paradis » de l'autre côté de la rivière. Plus d'un jeune gars se retournait, cherchant des yeux la plus belle de nos compatriotes rencontrées. Mais, celles-ci refusaient toujours d'épouser un « horsain ». Ne demeuraient alors plus que leurs gracieuses images et l'ineffaçable souvenir. Éléments en faveur de la tradition : la fontaine, dont le nom était oublié, voisine du « pré Procès » qui figure au cadastre de 1835 - les environs de l'église étaient appelés « l'hotelrie » ou « lotelleris » jusqu'aux années 1860, et depuis au moins l'an IV. Une autre fontaine est toute proche, c'est la « fontaine de sainte Suzanne » (1845). Les deux fontaines doivent disparaître en 2006 pour la circulation automobile. Le Modèle:Date-, l'assaut des pelles mécaniques a enterré la première, sans autre forme de… procès qu'une accusation de gêne ; la seconde ne reste que juste visible.Modèle:Boîte déroulante/fin

Activité et manifestations

La commune a tenté de figurer dans le Livre Guinness des records en s'attaquant au record du monde de la plus longue chaîne de baisers le Modèle:Date-, honorant ainsi Suzanne de Rome, patronne des fiancés (aberration au regard de l'Histoire, cette jeune romaine ayant repoussé une demande en mariage). Le record à battre était détenu par Pékin avec Modèle:Nobr, mais la petite commune de Modèle:Nobr n'a atteint que Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, en présence de Rachel Legrain-Trapani, miss France 2007, et au profit des malades atteints de neurofibromatose, la commune a retenté de battre le record et cette fois Modèle:Nobr étaient présentes dans le froid et sous la grêle<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Référence nécessaire, record qui serait alors difficilement battable.

Sports

L'Espoir Sainte-Suzannais fait évoluer une équipe de football en division de district<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • La famille de Brébeuf a laissé une forte empreinte à Sainte-Suzanne-sur-Vire et à Condé-sur-Vire, paroisse voisine. Deux des leurs auraient été aux côtés de Guillaume le Conquérant à la bataille d'Hastings en 1066, et de saint Louis en Égypte lors de la prise de Damiette en 1249. D'ancienne noblesse, la famille porte les armoiries : « d'argent au bœuf effarouché armé de pointes d'or ».
  • Georges de Brébeuf, poète oublié, traducteur de la Pharsale de Lucain, et à l'occasion décrié par le poète critique Boileau, est aussi l'auteur d'une traduction du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | VIIe{{#if:|  }} }} livre de l'Énéide. On lui doit encore les « Entretiens solitaires », les « Éloges poétiques », des épigrammes. Des glanes d'État civil d'érudits nous indiquent qu'il a deux frères et une sœur nés à Sainte-Suzanne. Mais en fait aucune certitude pour le poète, en 1617 ou 1618 en cette paroisse, pas plus qu'à Torigni-sur-Vire où eut lieu la ratification du traité de mariage de ses parents, et où son père était avocat (sources originelles disparues). Le poète est le neveu de saint Jean de Brébeuf, dont la famille demeurait paroisse de Condé-sur-Vire à la Boissaie, village partagé avec Sainte-Suzanne. Jean (1593–1649) a été l'apôtre évangélisateur des Hurons au Canada et martyrisé par les Iroquois. Canonisé en 1930, il est honoré par un vitrail en l'église de Sainte-Suzanne, et une chapelle près des ruines de la maison familiale (1993). C'est près de Caen, à Venoix, que le poète dut mourir en 1661 en la paroisse où son frère Nicolas était prieur-curé.
  • L'abbé Jean-Baptiste Lerebour, aumônier du prince de Condé lors de son exil en 1792 et qui perdit les doigts de pied, par sa conduite irréprochable était fort estimé. À son retour, il revient à Sainte-Suzanne dans sa famille et devient curé de la paroisse. Des réformes administratives envisagent la suppression de la commune au profit de deux communes voisines, Baudre et Condé-sur-Vire. Il se bat alors en s'adressant aux autorités diocésaines pour empêcher cette division ; seules des limites ont été changées. Son handicap l'obligeait à se déplacer à cheval dans la paroisse. Il y est décédé en 1822.
  • L'abbé Desurvire a été curé de la paroisse durant Modèle:Nobr. Ce qu'il rapporte dans les « Conférences ecclésiastiques » ordonnées par Jean-Pierre Bravard en 1866, au vu de la rigueur de l'enquête, font de lui une source fiable sur des événements durant les trois quarts de siècle qui précèdent. Mort en 1905, il repose dans le cimetière de la paroisse.

Sources essentielles et bibliographie

  • Archives municipales : État civil, registres paroissiaux .
  • Archives départementales de la Manche :
    • La Vire, voie navigable (C.D.D.P. – 1985),
    • Notices, mémoires et documents (1901),
    • Essai sur la vie et les origines de Georges de Brébeuf (1617 ?, 1661) (R. Harmand, Paris – 1897),
    • Almanach et Annuaire de la Manche (...1829 à 2000),
    • Minutes notariales.
  • Archives diocésaines de Coutances.
  • Conservatoire des Antiquités et Objets d'Art de la Manche.
  • Sainte-Suzanne-sur-Vire dans la tourmente des années 39-45 (P. Q. – 1994).
  • Un bout de chemin à Sainte-Suzanne-sur-Vire (R. M. – 2002).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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