Forces démocratiques de libération du Rwanda

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Les Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR, Modèle:En rinyarwanda) sont un groupe armé formé en République Démocratique du Congo (RDC) en Modèle:Date-. Défendant les intérêts des Hutus rwandais réfugiés en RDC et opposé à la présidence de Paul Kagame, il aurait pris la suite de l'Armée de Libération du Rwanda (ALIR) et compterait dans leurs rangs des responsables du génocide des Tutsis de 1994, ce que le groupe nie.

L'objectif des FDLR est de retourner au Rwanda et de renverser le régime du président Paul Kagame<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Histoire

Les FDLR sont issues du Comité de Coordination de la résistance, un groupe d'exilés Hutus rwandais dissident de l'Armée de Libération du Rwanda qui s'est transformée en FDLR en Modèle:Date-. Leur première apparition date de Modèle:Date-. Prétendant représenter les intérêts des Hutus rwandais des camps de réfugiés en RDC créés en Modèle:Date-, les FDLR seraient composées d'anciens membres des Forces Armées Rwandaises (FAR) et des milices Interahamwe, prenant la suite selon les observateurs de l'Armée de Libération du Rwanda, rassemblant des responsables du génocide des Tutsis du Rwanda Modèle:Pas clair dans la deuxième partie des années Modèle:Date-. L'émergence des FDLR se fait sous l'influence du président Laurent-Désiré Kabila, ce dernier cherchant à créer des groupes paramilitaires contre le Rassemblement congolais pour la démocratie dans le cadre de la Deuxième Guerre du Congo. Si la branche politique est essentiellement localisée en Europe, la branche militaire de l'organisation, les Forces combattantes Abacunguzi (Foca) est active dans le Maniema, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=nmreb>Modèle:Ouvrage</ref>.

Tentant de s'implanter politiquement au Rwanda, le groupe fonde l'Alliance Démocratique pour la Réconciliation Nationale avec les partis Tutsis exilés Alliance pour la Renaissance de la Nation et Nation Imbaga y'Inyabutatu Nyarwanda en Modèle:Date-. Au début de l'été Modèle:Date-, le président congolais Joseph Kabila suspend totalement son soutien aux FDLR ; quelques mois plus tard, une partie des Forces Combattantes (FOCA-ABACUNGUZI), dont Paul Rwarakabije, dépose les armes<ref name=nmreb/>. Alors que de nombreux membres de l'organisation sont recherchés pour leur participation au génocide des Tutsis, selon Amnesty International et les Réseaux d'information régionaux intégrés, les FDLR commettraient pillages, viols, tueries, enlèvements et utilisation d'enfants soldats et seraient principalement Modèle:Citation dans l'est de la RDC selon l'ONU<ref name=hcr/>.

En Modèle:Date-, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) mènent une première offensive contre les FDLR<ref name=hcr/>. Le Modèle:Date-, le groupe rebelle déclare condamner le génocide des Tutsis de Modèle:Date-, être prêt à se démobiliser et à rentrer pacifiquement au Rwanda<ref>Modèle:Article</ref>. Cependant, Amnesty International considère que cette déclaration d'intention est fausse tandis que le Conseil de Sécurité des Nations Unies enjoint le groupe à respecter ses engagements en octobre de la même année ; environ Modèle:Unité rendent leurs armes l'année suivante. En Modèle:Date-, les FARDC cessent leur opérations contre les FDLR<ref name=hcr/>. Le Modèle:Date-, un accord, conclu entre les gouvernements rwandais et congolais, prévoit des opérations coordonnées de la MONUC et des FARDC, épaulées logistiquement par le Rwanda<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, le chef de la branche politique des FDLR, Ignace Murwanashyaka, est arrêté en Allemagne, où il était réfugié depuis Modèle:Date-, dans le cadre d'une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est condamné en Modèle:Date- à 13 ans de prison. Son adjoint Straton Musoni écope de 8 ans de prison<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, la CPI délivre un mandat d'arrêt contre Sylvestre Mudacumura, commandant de la branche armée (FOCA)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Pdf CPI - Bureau du Procureur, Factsheet, Situation in the Democratic Republic of the Congo - Sylvestre Mudacumura, 14 mai 2012 Modèle:Consulté le </ref>, pour crimes de guerre commis dans les Kivu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, l'armée congolaise confirme<ref>Modèle:Lien web</ref> la mort de Sylvestre Mudacumura dans la chefferie de Bwito proche du Parc national des Virunga. Le général Richard Kasonga, porte-parole de l’armée congolaise, dément des rumeurs faisant état de l’intervention de la milice NDC-R (Nduma Defense of Congo-Rénové) du général Guidon Shimiray Mwissa dans cette opération<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, une attaque à Modèle:Lien (territoire de Rutshuru, Nord-Kivu) ciblant un convoi de civils est attribuée au groupe par la direction du Parc national des Virunga : dix-sept individus, dont douze rangers, sont tués<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date-, Luca Attanasio, ambassadeur d'Italie en République Démocratique du Congo, ainsi que son garde du corps sont tués près de Goma. Les autorités congolaises accusent le groupe armé d'être le commanditaire de l'attaque dirigée sur le convoi du PAM qui les transportait<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce que les FDLR nient<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Liens externes

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