Lourmarin
Modèle:Infobox Commune de France Lourmarin est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Lourmarinois.
Géographie
Localisation
Le village se situe à la sortie d'une combe portant son nom, la combe de Lourmarin, passage entre le petit et le grand Luberon rejoignant le village de Bonnieux à Modèle:Unité au nord.
Il fait partie des plus beaux villages de France. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France Modèle:Maplink
Relief et géologie
Modèle:... La rivière l'Aigue Brun, au nord du village, a creusé la combe de Lourmarin.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments<ref>Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48</ref>.
Climat
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral. Modèle:Article détaillé
Hydrographie et les eaux souterraines
Cours d'eau sur la commune ou à son aval<ref>L'eau dans la commune</ref> :
- Rivière de l'Aigue Brun, affluent de la Durance ;
- Vallat du Rayol ;
- Ravin d'Aguye ;
- Vallat des Vignes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Transports en commun
la commune bénéficie de plusieurs réseaux de transports en commun :
- Transvaucluse ;
- Pays d'Aix mobilité.
Urbanisme
Typologie
Lourmarin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Cadenet, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,3 %), cultures permanentes (21,3 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,7 %), zones urbanisées (2,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Répartition des sols
La répartition des sols de la commune est la suivante<ref name="Atlas du parc du Luberon">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref> (donnée pour un total de) :
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Zones urbaines | 2,42 % | 48,93 |
Zones agricoles | 39,56 % | 798,59 |
Zones naturelles | 57,86 % | 1 168,20 |
Total | 100 % | 2 018,00 |
Les zones naturelles sont principalement formées par les forêts méditerranéennes couvrant le petit Luberon. Les zones agricoles sont formées de vergers de fruitiers (oliviers, amandiers, etc.), des champs de lavandin et des vignes (AOC côtes-du-luberon).
Logement
Toponymie
Modèle:... En 1982, dans son ouvrage posthume Lourmarin et ses millésimes, l'érudit local Henry Meynard recense les premières mentions connues du toponyme et trois hypothèses en lice <ref>MEYNARD (Henri), Lourmarin et ses millésimes, 1982, Cavaillon, imp. Rimbaud, 151 p., ill. n&b, plans, bibl., table des illustrations. Les références de toutes les sources toponymiques et citations utilisées se retrouvent au bas des p. 13-14 de l'ouvrage.</ref>.
Les premières mentions de toponymes rapportées, citées d'après deux autres auteurs (l'abbé Méritan et Robert Bailly), sont : "Luzmari" (1065), "Luci Marini" (entre 1118 et 1119), "Lucemarino" (1165), et "Lourmarin" en 1189.
Trois hypothèses concurrentes sont présentées.
- En premier lieu, celle de F. Prat ancien directeur de l'école publique de Villelaure, qui avait évoqué le "bois sacré" ("lucus") des Romains, "Marinus" évoquant la zone marécageuse jouxtant l'actuelle agglomération (actuel quartier de "L'Etang", asséché). "Lucus marinus" est accessoirement l'expression reproduite au bas d'un blason sculpté de la tour de l'horloge (beffroi), apposé au fronton de l'actuelle mairie en 1908.
- Dans un deuxième temps, le Dr. Jacquême a supposé dans son Histoire de Cadenet (1920), le surnom "Laurus", "souvent attribué aux soldats romains", désignant un hypothétique premier possesseur des terres allant de Pertuis à Mérindol, parmi lesquelles : Lauris, Lourmarin, Villelaure.
- Enfin, en 1979, dans une conférence donnée au château de Lourmarin, Jean Barruol s'est quant à lui focalisé sur le préfixe "Lour-" en excluant le suffixe "-marin". Il rapproche Lourmarin du toponyme Lueiron/Luerion assimilé à l'actuelle montagne du Luberon, citant à l'appui divers autres toponymes ("Lueiron", quartier de Céreste ; montagne de "Lure" et un de ses sommets "Lioure" ; la commune de "Barret de Lioure" ; ancien oppidum et actuel village de "Lurs").
Histoire
Moyen Âge
Une forteresse fut créée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Par une bulle datée de 1189, Clément III plaça sous sa juridiction les hospitaliers du Pont de Bonpas qui possédaient une maison à Lourmarin, sur le chemin menant d'Aix-en-Provence à Apt, à l'entrée de la combe « passage des plus dangereux de la Basse Provence »<ref>Henri Grégoire, ancien évêque de Blois, Recherche historiques sur les congrégations hospitalières des frères pontifes ou constructeurs de ponts, Éd. Baudoin frères libraires, Paris, 1818, Modèle:P.25-27-28. </ref>.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait un prieuré (conservé jusqu’au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) et l’église paroissiale (conservée jusqu’au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), et percevait les revenus qui leur étaient attachés<ref>Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du {{#switch: au
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle
}} », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon Modèle:N°4, Mane, 2001, 448 p. Modèle:ISSN, Modèle:ISBN, Modèle:P.220.</ref>.
Le fief de Lourmarin relevait du comté de Forcalquier au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le Modèle:Date- avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Lourmarin, lui est donnée, et en fait partie jusqu'à sa mort, vers 1250<ref>Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, Modèle:P.486.</ref>.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre [[Louis Ier d'Anjou|Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} d'Anjou]]. La dame de Lourmarin, Reine de Sabran, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}<ref>Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, Modèle:N°162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, Modèle:P.412 (note 55).</ref>.
Temps modernes
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, à la Renaissance, le château de Lourmarin fut reconstruit par Foulques d'Agoult sur les restes de l'ancienne forteresse.
À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la population augmente dans tout l'arc alpin et de nombreux habitants des hautes vallées descendent dans les plaines, une émigration économique très progressive. Le village fait partie de la quarantaine de localités, de part et d'autre du Luberon<ref>Gabriel Audisio, Guide historique du Luberon vaudois, Éditions du Parc naturel régional du Luberon, mars 2002, Modèle:P.17.</ref> dans lesquelles s'installent au moins 1400 familles de Vaudois des Alpes, soit environ Modèle:Unité, venues des diocèses alpins de Turin et d'Embrun entre 1460 et 1560, selon l'historien Gabriel Audisio. Les deux tiers de ces futurs Vaudois du Luberon sont arrivés entre 1490 et 1520.
Lourmarin est une pièce maîtresse dans l'organisation de la communauté vaudoise de l'époque qui s'étend pendant trente ans à 24 villages prospères, mettant en valeur les terres marécageuses au sud du Luberon, puis sur le versant nord.
Le Modèle:Date, le village, peuplé de Vaudois, est incendié par les troupes de Paulin de La Garde, sous la direction du premier président du Parlement d’Aix, Jean Maynier, seigneur d'Oppède<ref>Modèle:Guerres de Religion-Miquel, Modèle:P.129.</ref>. Après le massacre d'Modèle:Date-, au cours duquel sont exterminés 3 000 Vaudois du Luberon, une partie des survivants sont revenus dans le Piémont.
Seigneurie des Forcalquier (jusqu'en 1385)<ref>Le grand moyen âge. Comtes de Forcalquier et Comtes de Provence</ref>, des Sabran, Dufour et Venterol (à partir de 1418), puis des Oraison et des d'Agoult-Montauban à partir du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le fief passe aux Créquy-Lesdiguières au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et aux Neufville de Villeroy, puis fut acheté le Modèle:Date, par Jean-Baptiste Bruny, négociant, industriel (armateur à Marseille), banquier, et secrétaire du roi en 1711, dit de La Tour d'Aigues.
Après la révocation de l'édit de Nantes en 1685, une partie des viticulteurs huguenots du village fuient aux Pays-Bas puis sur les bateaux de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales pour s'installer dans la communauté des huguenots d'Afrique du Sud, où existe toujours le village de Lormarin. Parmi ces viticulteurs, Jean Roy, vigneron d'origine vaudoise, installé à Lourmarin qui a émigré en 1688 en Afrique du Sud où il a créé un des vignobles les plus célèbres de ce pays aujourd'hui.
Période contemporaine
À partir de 1920 commence la restauration du château.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuelModèle:ÉluFin Modèle:ÉluFin
Instances administratives et juridiciaires
Lourmarin est une des neuf communes du canton de Cadenet qui totalise Modèle:Nombre en 2008. Le canton fait partie de l'arrondissement d'Apt depuis 1801 (sauf de 1926 à 1933 où ce fut Cavaillon) et de la deuxième circonscription de Vaucluse. Lourmarin fait partie du canton de Cadenet depuis 1793<ref name="Cassini"/>.
Lourmarin fait partie de la juridiction d’instance d’Apt, mais du greffe détaché Pertuis, et de grande instance, de prud'homale, de commerce et d'affaires de Sécurité sociale d’Avignon<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Écologie et recyclage
La communauté de communes des Portes du Luberon, dont fait partie Lourmarin, est chargée de l'organisation de la collecte et du traitement des déchets des ménages et déchets assimilés.
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 7,13 % | 0,40 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 11,08 % | 0,51 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 37,64 % | 1,58 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 21,40 % | 0,83 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010<ref name=loifin2010>Modèle:Légifrance (Légifrance)</ref>).
Budget et fiscalité 2016
En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 16,36 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,18 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,47 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,64 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 36,40 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune possède une école primaire publique Philippe-de-Girard <ref>Enseignement publique primaire en Vaucluse</ref>, les élèves sont ensuite affectés au collège Le Luberon à Cadenet<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis le lycée Val-de-Durance<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Pertuis (enseignement général) ou lycée Alexandre-Dumas<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Cavaillon soit lycée Alphonse-Benoit<ref>Modèle:Lien web.</ref> à L'Isle-sur-la-Sorgue (enseignements techniques).
Sports
Stade avec terrain de football et divers aménagements sportifs.
Cultes
Une église catholique et un temple protestant (de l'Église protestante unie, route d'Apt) sont implantés sur la commune.
Économie
Agriculture
Le vignoble de la commune est classé dans l'appellation d'origine contrôlée (AOC) côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues<ref group=Note>Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.</ref>.
Des fruitiers (cerises, etc.) sont également cultivés.
Tourisme
Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs<ref group=Note>Voir Massif du Luberon</ref>.
Artisanat
- Chocolatier Zucchini<ref>Chocolatier Zucchini</ref>,
- Pâtisserie Riquier, spécialiste du gibassié de Lourmarin<ref>Le gibassier de Lourmarin</ref>.
Vie locale
Commerces sur places, bars, restaurants, galeries d'arts, etc.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux :
- Ex-voto marin du château de Lourmarin<ref>Modèle:Article</ref>
- Église Saint-Trophime-Saint-André<ref>[1]</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Chapelle Saint-André, Prieuré de Bénédictins<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Meirette<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Temple protestant de Lourmarin.
- Monument funéraire de protestants (dalles funéraires jumelées)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine civil :
- Château de la Corrée.
- Château de Lourmarin, dont la construction du Moyen Âge par la famille d'Agoult-Montmaur (le dernier descendant male, le comte Charles Louis Constant d'Agoult, épousera Marie de Flavigny (1805-1876)), a été complétée par une aile renaissance. Il sert actuellement de résidence artistique.
- Château fort, Beffroi, Horloge Publique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Fortification d'agglomération<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison du Bailli<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Maison la Taurine<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Hôtel de Girard<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Hôtel de la Croix de Malte<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Hôtel quartier du Clos<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Œuvres buissonnières<ref>Oeuvres buissonnières</ref>.
- Pont à coquille sur l'Aigue-Brun.
Patrimoine rural :
- Ancien moulin à vent (sans ses ailes).
- Moulin à huile<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Moulin à farine<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Moulin dit le Petit Moulin<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Colombiers<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Atelier de forge (ancien)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Fontaines<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>La fontaine publique</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et lavoirs<ref>Le lavoir de la Fontaine Couverte</ref>.
- Coopérative Vinicole<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Coopérative Agricole (Coopérative Fruitière)<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Patrimoine environnemental :
Le pré de la Plantade, espace naturel ouvert entre le nord du village et le château de Lourmarin fait l'objet d'un arrêté de classement en 1942, en vue de protection de ses 4,8 ha<ref>article de la DIREN PACA</ref>.
Personnalités liées à la commune
Naissances
- Jean Roy, vigneron vaudois, né Lourmarin, qui a émigré en 1688 en Afrique du Sud où il a fondé le domaine de L'Ormarins.
- Jean d'Ailhaud (né en 1674, mort en 1756 à Aix-en-Provence) baron de Castellet, qui acquit la seigneurie de Vitrolles et de Montjustin. Docteur en médecine à Aix, il découvrit une illustre poudre purgative qui porte son nom ; elle lui valut la notoriété et une grande fortune.
- Philippe de Girard (1775-1845), ingénieur et inventeur.
- Adolphe Itasse (1829-1893), sculpteur, né le Modèle:Date-.
Enterrés à Lourmarin
Dans le jardin de l'hôtel de Girard
- Philippe de Girard, (1775-1845 à Paris) : ingénieur inventeur, fondateur de la ville polonaise de Żyrardów qui porte toujours son nom.
- Raoul Dautry (1880-1951 à Lourmarin), ingénieur et homme politique français.
- Albert Camus (1913-1960 à Villeblevin), écrivain, prix Nobel de littérature, y possédait une maison avec son épouse Francine Faure (1914-1979).
- Henri Bosco (1888-1976 à Nice), écrivain.
- Christiane Faure (1908-1998), instigatrice des politiques culturelles d'éducation populaire au sortir de la Seconde Guerre mondiale en France.
- Dans la commune
Dans l'une des propriétés de Lourmarin (Les Baumelles) repose le sous-lieutenant Gérard Claron (né à Maisons-Laffitte le Modèle:Date-), navigateur chef de bord d'un Bristol Blenheim du Groupe « Lorraine » qui, à court de carburant, disparut dans le désert le Modèle:Date-, au retour d'une mission effectuée sur l'oasis de Koufra. L'appareil, intact, ne fut retrouvé — avec ses trois membres d'équipage décédés — qu'en 1959. Les Baumelles est actuellement la propriété du fondateur du groupe international d'hôtellerie ACCOR, Paul Dubrule.
Autres personnalités liées à la commune
- André Bassaget (1758-1843), pasteur protestant à Lourmarin, ancien député de Vaucluse.
- Noël Nougat (1882-1944), né à Merindol, pasteur protestant à Lourmarin de 1906 à 1944, écrivain sous le nom Noël Vesper.
- Laurent Garnier (Célèbre DJ de musique électronique), depuis 2000 il a élu domicile dans la commune et organise depuis 2013 le festival Yeah!.
- Robert Laurent-Vibert (1884-1925) industriel et mécène ayant racheté puis restauré le Chateau de Lourmarin avant de le léguer à l’Académie des Sciences, Agriculture, Art et Belles Lettres d’Aix-en-Provence pour créer la Fondation de Lourmarin Laurent-Vibert.
Lourmarin au cinéma
- 1943 : Arlette et l'Amour de Robert Vernay avec André Luguet, Josette Day.
- 1968 : Ce sacré grand-père de Jacques Poitrenaud avec Michel Simon, Yves Lefebvre, Serge Gainsbourg, Marie Dubois, Mary Marquet.
- 1968 : La Maison des Bories de Jacques Doniol-Valcroze avec Maurice Garrel, Marie Dubois, Mathieu Carrière.
- 1998 : Les Savates du bon Dieu de Jean-Claude Brisseau.
- 1999 : Passion of Mind d'Alain Berliner avec Demi Moore. Tourné également à Lacoste, Bonnieux, Buoux, Cadenet.
- 2001 : 18 ans après de Coline Serreau avec Line Renaud, Madeleine Besson, Philippine Leroy-Beaulieu, Michel Boujenah, André Dussollier, Roland Giraud. Autres lieux de tournage : Apt, Goult, Roussillon, Saint-Saturnin-lès-Apt, Gordes, Cabrières-d'Avignon, Avignon.
- 2002 : Le Cœur des hommes de Marc Esposito avec Jean-Pierre Darroussin, Gérard Darmon, Marc Lavoine, Bernard Campan, Zoé Félix.
- 2003 : Que la mort nous sépare, court métrage d'Octavia de Larroche.
- 2006 : Le Cœur des hommes 2 de Marc Esposito avec Jean-Pierre Darroussin, Gérard Darmon, Bernard Campan, Zoé Félix.
Lourmarin dans la littérature
Lourmarin est le village dans lequel se passe l'histoire du Mistouflon dans L'année du Mistouflon d'Anne-Marie Chapouton (1982). Les illustrations de Gérard Franquin représentent fidèlement le village. L'écrivain comtadin André de Richaud (1907-1968), premier pensionnaire de la Fondation de Lourmarin Laurent-Vibert en 1929, y situe son roman-biographie posthume Il n'y a rien compris (R. Morel Éditeur, 1970).
Héraldique
Modèle:Article détaillé Blason actuel de la ville de Lourmarin : Modèle:Blason-ville-fr
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- Jules Masson Mourey et Sophie Bergaglio, Les graffiti « gitans » du château de Lourmarin (Vaucluse) : mise à l’épreuve d’un morceau de folklore lubéronnais, Bulletin Archéologique de Provence, n°40, p. 87-95.
- Henri Meynard, Lourmarin et ses millésimes, D. Vernaud, Lonay, 1982
- Modèle:Ouvrage
- Véronique Ripoll, Les temples de Marseille et Lourmarin, in Provence historique, Modèle:44e, no 197, juillet-Modèle:Date-, Modèle:P.
- Mathieu Varille, Lourmarin de Provence, capitale du Luberon, Audin, Lyon, 1976 (Modèle:5e éd.), 97 p.
- Modèle:OuvrageModèle:Commentaire biblio
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes