Anders Fogh Rasmussen

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}
Révision datée du 18 février 2023 à 22:42 par >Slzbg (Confusion à/a)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Anders Fogh Rasmussen, né le Modèle:Date de naissance à Ginnerup, est un homme d'État danois.

Nommé Premier ministre le Modèle:Date, il démissionne de ses fonctions le Modèle:Date, après sa nomination, à la fonction de secrétaire général de l'OTAN, intervenue lors du sommet de l'OTAN Strasbourg-Kehl 2009. Il prend ses nouvelles fonctions le Modèle:Date, succédant au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer. Il est remplacé le Modèle:Date par le Norvégien Jens Stoltenberg.

Biographie

Formation et débuts en politique

Il a dans ses jeunes années été le sosie du chanteur français Sacha Distel<ref name=franceculture>Modèle:Radio Modèle:Ouvrage. Chronique de Modèle:Heure diffusée le 4 septembre 2014 sur France Culture.</ref>.

Économiste de formation il entre au parlement danois à 25 ans en 1978<ref name="Le Point">"Portrait - Rasmussen, un fidèle allié des États-Unis à la tête de l'Otan", Le Point, 4 avril 2009.</ref>. Il est plusieurs fois ministre dans le gouvernement conservateur de Poul Schlüter (1982-1993)<ref name="Le Point"/>, puis devient en 1998 président du parti libéral Venstre. Qualifié de personne Modèle:Citation et Modèle:Citation sa perception d'homme « de gauche » est très limitée, il est davantage considéré comme un libéral Modèle:Citation<ref name=franceculture/>.

Premier ministre

Il prend en 2001 la tête d'une coalition de centre-droit constituée de son parti libéral et du Parti populaire conservateur (Det Konservative Folkeparti en danois) qui a pris le pouvoir en 2001 avec le soutien du Parti populaire danois (extrême droite) et qui a été réélue en Modèle:Date- et en novembre 2007. Son gouvernement a adopté des mesures restrictives contre l'immigration en provenance de pays ne faisant pas partie de l'espace économique européen (en visant plus particulièrement les demandeurs d'asile et les mariages arrangés) et a gelé les taux d'imposition. Il a écrit plusieurs livres sur la taxation et la structure gouvernementale. De manière générale, Rasmussen est favorable à la libéralisation de l'économie, aux privatisations et pour un État de taille limitée.

Il succède dans cette fonction à Poul Nyrup Rasmussen, et après sa démission, est remplacé par Lars Løkke Rasmussen<ref name=franceculture/>.

Réformes fiscales et administratives

Pendant son mandat, certaines taxes ont baissé, mais les membres conservateurs de sa coalition ont réclamé encore plus de baisses d'impôts à plusieurs reprises. Il a également effectué une réforme administrative qui a diminué le nombre de communes et remplacé les treize comtés par cinq régions.

Politique étrangère

Très impliqué en politique étrangère, on lui doit à l'issue de la présidence danoise de l'Union européenne lors du Conseil européen de Copenhague en 2002, l'extension de l'Union aux pays de l'Est. Proche de l'administration Bush, il soutiendra en 2003 la guerre en Irak en y envoyant des troupes danoises, mettant fin à près de 100 ans de non engagement militaire du pays<ref name="Le Point"/>. Il soutiendra la détention contestée de terroristes présumés à Guantánamo<ref name="Le Point"/>. Sous son gouvernement, le Danemark sera l'un des premiers pays à envoyer des troupes en Afghanistan<ref name="Le Point"/>, faisant du Danemark le premier contributeur de l'Otan par le nombre de soldats impliqués rapporté à la population<ref name="Le Point"/> (et celui qui a subi le plus de pertes proportionnellement à sa population<ref name="Le Point"/>).

Secrétaire général de l'OTAN

Anders Fogh Rasmussen est candidat au poste de Secrétaire général de l'Alliance atlantique pour la première fois en 1995, mais Jacques Chirac qui voit en lui « l'homme des Américains » met son veto<ref>Éric Mousson-Lestang, « Les guerres du Danemark », La Nouvelle Revue d'histoire, no 72, mai-juin 2014, Modèle:P.21-23.</ref>.

Il est choisi pour remplacer Jaap de Hoop Scheffer au poste de secrétaire général de l'OTAN lors du sommet de Strasbourg-Kehl le Modèle:Date-, avec entre autres le soutien de la France, de l'Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis ; à cette occasion, la Turquie exprime ses réticences envers cette candidature, notamment en raison de la gestion de Rasmussen des caricatures controversées de Mahomet publiées en 2005 dans un journal danois. Avant cette nomination, il était candidat à la présidence du Conseil européen, finalement remportée par Van Rompuy ; son désistement à la candidature venait précisément de cette nomination au secrétariat général de l'OTANModèle:Refnec.

Selon les révélations de WikiLeaks, les États-Unis l'auraient fait espionner en 2009, par l'intermédiaire d'un membre de son entourage<ref>« WikiLeaks - les États-Unis ont espionné le chef de l'OTAN », sur Nouvel Obs.com, 11 février 2011.</ref> et mis sur écoute<ref name=franceculture/>.

En Modèle:Date-, après l'approbation par référendum du rattachement de la Crimée à la Russie, il avertit que l'Alliance ne reconnaitra pas une Modèle:Citation, issue d'une Modèle:Citation où il voit l'expression d'une stratégie plus large visant à Modèle:Citation. Face à ce qu'il considère comme Modèle:Citation, il insiste sur les moyens nécessaires pour Modèle:Citation, en utilisant Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sa dernière intervention à la tête de l'OTAN a lieu lors du sommet de Newport, au Pays-de-Galles, en Modèle:Date-<ref name=franceculture/>.

Employé de Goldman Sachs

Anders Fogh Rasmussen crée après son passage à la tête de l'OTAN un cabinet de conseil, le Rasmussen Global, et enchaîne les conférences tarifées (quarante mille dollars la prestation de base) par l’intermédiaire d’une société domiciliée en Andorre<ref name=":0" />.

En Modèle:Date-, il est embauché par la banque d'affaires Goldman Sachs<ref name=":0">Le sens du placement, Pierre Rimbert, monde-diplomatique.fr, septembre 2015</ref>.

Vie privée

Il est marié à Anne-Mette Rasmussen et a trois enfants. Il parle couramment l'anglais et il a une bonne connaissance du français<ref name="Le Point"/>,<ref>Rasmussen répond en français à une interview enregistrée diffusée sur Soir 3, journal télévisé présenté par Patricia Loison, France 3, mercredi 22 juin 2011, 22h45.</ref>. Il est propriétaire d'un mas près de Sète<ref name=franceculture/>.

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Article connexe

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette

Modèle:Portail