Collectif des étudiants libéraux de France

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Le Collectif des étudiants libéraux de France (CELF) était une organisation étudiante, proche de l'Union pour la démocratie française (UDF). Créée en 1978, elle fut une organisation représentative jusqu'au début des années 1990, où elle disparut.

Histoire

Création

Association loi 1901, le CELF a été créé à l'automne 1978 par Patrick Gérard<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>, proche de Valéry Giscard d'Estaing (VGE). Il a bénéficié, lors de sa création, de l'appui d'Alice Saunier-Seïté, secrétaire d'État à l'enseignement supérieur sous VGE. Sa création est motivée par la volonté du gouvernement de lutter contre les enseignants socialistes et communistes dans les universités, soupçonnés de vouloir Modèle:Citation pour y faire du Modèle:Citation<ref name=":0" />. Ainsi, intervenant au deuxième forum du CELF, à Orléans, en octobre 1980, Alice Saunier-Seïté demande aux jeunes libéraux qu'ils participent aux élections des conseils d'université pour que ceux-ci ne soient plus sous « la coupe du parti communiste »<ref>Serge Bolloch, Mme Saunier Seïté s'en prend "aux apparatchiks" du P.C., sur lemonde.fr, 14 octobre 1980.</ref>.

Le CELF est alors, au moment de sa création, en concurrence avec la très droitière Union nationale interuniversitaire (UNI)<ref name=":1">Modèle:Ouvrage.</ref>, ainsi qu'avec le Comité de liaison des étudiants de France (CLEF)<ref name=":3" />, qui se réclame de l'apolitisme. En 1979, soit un an après sa création, le CELF revendique 5000 adhérents et se présente comme le Modèle:Citation<ref name=":2">Modèle:Article.</ref>. La même année, lors des élections aux instances consultatives auprès du ministère de l’éducation nationale (CNESER et CNOUS), le CELF obtient un siège (contre trois sièges à l'UNI et trois sièges au CLEF)<ref name=":4">Histoire des associations étudiantes françaises selon la FAGE, sur faluche.info.</ref>.

La création du CELF précède celle de son homologue enseignant, le Mouvement des enseignants libéraux (MEL), en 1980<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les années 1980

Lors du congrès de 1981, Jean-Léo Gros est élu président pour succéder à Patrick Gérard, qui se satisfaisait de sa collaboration avec l'ancien gouvernement de droite : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Au cours de la décennie 1980, lui succèdent François Raffray, Jean Robello, Michel Houdu et Erwan Le Doré.

En 1983, le CELF participe aux élections CNESER et obtient un élu, avec 5,08 % des suffrages<ref>Modèle:Article.</ref>. En avril et mai 1983, il participe aux grèves et manifestations contre la Réforme Savary des universités de 1983 du ministre socialiste de l'Education Alain Savary ; la presse parle alors d'un « Mai 68 à l'envers »<ref>Modèle:Article</ref>.

L'implication du CELF en faveur de la politique sociale à l'Université sera confirmée par la signature, le 26 mars 1991, par Erwan Le Doré, du Plan Social Étudiant négocié avec Lionel Jospin, aux côtés de l'UNI, de la FAGE et de l'UNEF-ID<ref>La condition étudiante (1960-2008), sur vie-publique.fr, 2 octobre 2008.</ref>,<ref>Le serpent de mer de l’ALS : retour sur une tentative de réduction du gouvernement Balladur en 1993, sur germe-inform.fr.</ref>.

Disparition progressive

Le CELF s'est étiolé au cours de la décennie 1990 puis a complètement disparu avant la fin du siècle<ref name=":5">Histoire des associations étudiantes françaises selon la FAGE, sur faluche.info : Modèle:Citation</ref>. Aux élections du CNESER de 1994, le CELF ne sera plus en mesure de présenter une liste et perdra son unique élu.

Tout au long de son existence, le CELF n'aura jamais réussi à s'imposer comme la principale organisation étudiante de droite, concurrencée dans ce domaine par l'UNI, organisation classée plus à droite<ref name=":1" /> et regroupant plutôt des étudiants gaullistes<ref name=":3">Modèle:Chapitre : Modèle:Citation.</ref>.

Résultats électoraux

Résultats aux élections CNESER

Modèle:Article connexe Le CELF se présentera pour la première fois aux élections CNESER en 1983 et obtiendra un élu. Il conservera cet élu à chaque échéance électorale jusqu'en 1994, où il ne sera plus en mesure de présenter une liste.

Année<ref>Modèle:Article</ref>,<ref name=":5" /> 1979 1983 1989 1991 1994
% - 5,08 9,15 4,42 -
Élus - 1 1 1 -

Résultats aux élections CNOUS

Le CELF présentera une liste aux élections CNOUS dès 1979, soit un an après sa création et obtiendra un élu, qu'il conservera jusqu'en 1991. En 1994, le CELF ne sera plus en mesure de présenter une liste.

Année<ref name=":4" /> 1979 1983 1987 1989 1991 1994
% 9,90 15,97 10,52 3,24 -
Élus 1 1 1 1 0 -

Positionnements

En 1981, le CELF critique la décision du nouveau gouvernement socialiste d'abroger la Loi Sauvage<ref>Modèle:Article</ref>.

En 1986, le CELF soutient le projet de loi Devaquet. Alors que ce projet fait l'objet d'une vive contestation dans les milieux lycéens et étudiants, la défense de celui-ci constitue, pour le CELF, un enjeu idéologique majeur, en période de cohabitation. Le syndicat portera alors comme slogan Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et organisera des conférences de presse pour marquer son soutien au projet de loi et au gouvernement RPR-UDF<ref>Modèle:Article</ref>.

En 1991, le CELF soutient le projet de loi Universités 2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le CELF était soutenu par les Sociétés mutualistes étudiantes régionales (SMER) face à la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF), laquelle soutenait l'Union nationale des étudiants de France – Indépendante et démocratique (UNEF-ID).

Ne pas confondre

Le CELF ne doit pas être confondu avec le CLEF, Comité de liaison des étudiants de France, regroupement d'organisations corporatistes, officiellement apolitique, et influencé par le RPR<ref name=":2" />. Les deux organisations existèrent simultanément, et furent même adversaires aux élections étudiantes de 1979.

Notes et références

<references />Modèle:Palette Représentation des étudiants en FranceModèle:Portail