Saint-Ouen-l'Aumône

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Saint-Ouen-l'Aumône est une commune du Val-d'Oise, faisant partie de la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise et située au bord de l'Oise.

Ses habitant(e)s sont les Saint-Ouennais(es). Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Située sur la rive gauche de l'Oise, en face de Pontoise, elle fut à l'origine un faubourg agricole puis (après 1860) ouvrier de celle-ci. Aujourd'hui, elle fait partie de l'agglomération de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. Saint-Ouen-l'Aumône abrite depuis le milieu des années 1980 l'une des plus importantes zones d'activités d'Europe qui finance en partie la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise via la contribution économique territoriale (CET). La ville est également située au cœur de plusieurs réseaux ferroviaires (vers Creil au nord, Argenteuil et Paris au sud) avec plusieurs gares.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La ville au bord de l'Oise est parcourue par un affluent, le ru de Liesse, petit ruisseau qui traverse le parc de l'Abbaye de Maubuisson, et qui alimentait en eau potable l'ancien couvent.

Urbanisme

Typologie

Saint-Ouen-l'Aumône est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

La rue du Général-Leclerc, située dans le prolongement du pont de Pontoise, est la rue commerçante traditionnelle et l'artère la plus animée de la ville.
En dehors du centre-ville, qui s'est développé sur l'emplacement de l'ancien faubourg de la Basse Aumône, aux portes du châtelet du pont de Pontoise puis de son octroi (place Carnot), existent les quartiers suivants :

  • Le quartier de la Prairie s'est constitué autour de la nouvelle mairie : il comporte les principaux services (poste, médiathèque, cinéma, deux gares adjacentes, marché du mercredi et du dimanche matin) ;
  • Le quartier de l'Église, au sud du parc dessiné par Le Nôtre, entoure l'emplacement du village médiéval de Saint-Ouen.
Il a accueilli les premiers immeubles de la cité Emmaüs, construits dans le milieu des années 1950, et a subi un programme de réhabilitation urbaine ; juste en face de la rue du Parc, il y a la chaussée Jules-César proche d'une zone pavillonnaire ainsi que de la cité Jules-César construite dans les années 1970 et réhabilitée depuis ;
  • Le quartier de Chennevières, construit au milieu des années 1970, a été complètement réhabilité et a vu sa qualité de vie en partie s'améliorer (terrain multisports, parc urbain, centre commercial de proximité et résidentialisation des logements) ;
  • Le quartier d'Epluches, au nord, essentiellement résidentiel, jouxte la zone d'activités, s'est développé autour de l'ancien village médiéval d'Epluches, du hameau de Courcelles et de la gare d'Epluches;
  • Le quartier de Maubuisson, au nord du centre-ville, où l'on trouve l'ancienne abbaye et son parc, ainsi que la fondation Rothschild ; une partie de ce quartier abrite la cité Blanche de Castille construite au milieu des années 1950, gérée par Emmaüs Habitat et réhabilitée ;
  • Les quais de halage, le long de la rive gauche de l'Oise, au nord et au sud du pont qui relie la ville à celle de Pontoise ; une promenade, promenade des usines et promenade des berges, est en cours d'aménagement en 2020-2021 dans la partie sud du rivage ;
  • Le quartier de Clamart, à l'est du centre-ville, s'est développé autour du nouveau lycée Edmond-Rostand, le long de l'ancienne Route nationale 14, en direction de Paris ;
  • Le quartier du Val de Liesse, encore plus à l'est, se développe autour de la gare de Saint-Ouen-l'Aumône-Liesse et du vallon du ru de Liesse et sa coulée verte, depuis 2002.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 10 169, alors qu'il était de 9 337 en 2013 et de 8 798 en 2008<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 95,1 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 4,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 68,2 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Ouen-l'Aumône en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) inférieure à celle du département (1,3 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 47,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52 % en 2013), contre 56 % pour le Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le logement à Saint-Ouen-l'Aumône en 2018.
Typologie Saint-Ouen-l'Aumône<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref> Val-d'Oise<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 95,1 92,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,4 1,3 9,7
Logements vacants (en %) 4,5 5,9 8,2

Voies de communication et transports

Voies de communication

La ville est traversée principalement par l'ancienne route nationale 14 (RN 14) Paris-Rouen, d'est en ouest, devenue la RD 14.

Cette route a été supplantée par l'autoroute A15, traversant le territoire de la commune en limite sud, sur le même axe parallèle et dans la même direction que la route nationale.

Dans l'axe nord-sud, la ville est traversée par la RD 922. Elle a été supplantée par la Francilienne Nord et Ouest, permettant de rejoindre Roissy-en-France et l'aéroport international Paris-Charles-de-Gaulle situé sur cette commune sans traverser la Capitale. Elle permet également de relier les autoroutes A1 à la A16, la A15, la A13 et la A12. L'autoroute A16 et la route nationale permettent de rejoindre l'aéroport de Beauvais.

Modèle:Référence nécessaire.

Transports en commun

Fichier:Gare de Saint-Ouen l'Aumône - Quartier de l'Église.jpg
La gare de Saint-Ouen-l'Aumône-Quartier de l'Église.

La commune est desservie par les lignes H et J, ainsi que par le RER C.
La ville possède cinq gares ferroviaires (ordre depuis Pontoise) :

Le réseau d'autobus de la Société de transports interurbains du Val-d'Oise (STIVO) dessert la commune avec ses lignes :

  • La ligne 55 : Gare de Liesse → Conflans Sainte-Honorine (via Les Bellevues et Éragny)
  • La ligne 56 : Pontoise Canrobert → Gare de Méry-sur-Oise (via mairie et rue d'Épluches)
  • La ligne 57 : Osny Stade C.Léon / Clinique → Saint-Ouen l'Aumône lycée technique Jean Perrin (via mairie, gare de Liesse, Les Bourseaux et Vert-Galant)
  • La ligne 58 : Pontoise Canrobert → Saint-Ouen l'Aumône Avenue de la Mare (via Gare de Liesse et Bois du Fief)
  • La ligne 33 : Neuville Université → Pontoise Place du Général de Gaulle (via les Bellevues, gare de Liesse, lycée Edmond Rostand et mairie)
  • La ligne 59 : Cergy-Préfecture → Saint-Ouen l'Aumône Fond de Vaux (via Gare de Liesse et Les Béthunes)
  • La ligne estivale 29 : desserte de l'Île de loisirs de Cergy-Pontoise.

Autres lignes de bus :

  • Busval d'Oise
  • Cars Lacroix
    • Ligne 30-28 : Pierrelaye Gare → Saint-Ouen l'Aumône Lycée Edmond Rostand
    • Ligne 30-29 : Saint-Ouen l'Aumône Lycée Rostand → Mériel
  • Noctilien/SNCF
    • Ligne N150 : Gare Saint-Lazare → Gare de Cergy-le-Haut (via gare du Centre et gare de Liesse). Circule les nuits en Île-de-France de 0h30 à 5h30 du matin.

Toponymie

Fichier:Entrée de Saint-Ouen-l'Aumône.jpg
Place Carnot à Saint-Ouen-l'Aumône.

Le nom a été emprunté à Saint Ouen (évêque de Rouen et conseiller de [[Dagobert Ier|Dagobert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]) en souvenir du passage de son corps, rapatrié de Clichy vers sa ville épiscopale de Rouen, dont la dépouille a reposé une nuit ici, le Modèle:Date- de l'an 683 ap. J.-C.

Quant à l'Aumône, près du pont, il s'agirait du nom de terres pouvant avoir été attribuées au quartier de la maladrerie Saint-Lazare au Moyen Âge, à quelques abbayes très anciennes, telles que Saint-Denis ou à quelque Hôtel-Dieu très ancien. Cette abbaye, fondée en 626, possédait de nombreuses terres sur la rive gauche de l'Oise.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de L'Aumône-la-Montagne et de Montagne-sur-Oise<ref name="Cassini" />.

Histoire

Modèle:Section à sourcer

Le village à l'origine de la ville fut fondé au point de rencontre entre le cours de l'Oise, le seul gué dans la région permettant de traverser à pied cette rivière, et la chaussée, voie romaine de Lutèce à Rotomagus (Rouen) et Jullibonna (Lillebonne) (près du Havre) via Saint-Denis, construite vers 360 ap. J-C.

À l'Aumône, quartier de la maladrerie Saint-Lazare au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, située sous l'actuelle clinique Sainte-Marie, en face de l'actuel Clos du Roy, ancien bâtiment de villégiature des rois, en particulier Louis IX dit Saint Louis et Henri IV, lors de leurs visites à l'abbaye.
Ces bâtiments ont aujourd'hui disparu.

Toutefois, à partir de cette date et jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, c'est du nom de Maubuisson qu'on désigne ce territoire.
Mais dans les faits le village, dépendant politiquement et militairement de Pontoise, vit de l'activité économique et médicale que déploient les religieuses autour de Abbaye de Maubuisson, fondée par Blanche de Castille sous le nom d'abbaye royale Notre-Dame-la-Royale.

La commune est le regroupement de plusieurs lieux :

  • le village de Saint-Ouen au sud-ouest, situé autour de l’église du même nom et du manoir ;
  • le village de la Haute-Aumône au centre, à la limite du plateau du Parisii sur la route de Paris ;
  • le village d'Epluches et le hameau de Courcelles au nord-est ;
  • le hameau de Liesses au sud-est dans le vallon du ru de Maubuisson ;
  • les fermes de Maubuisson près de l'abbaye, avec son moulin, et de Saint-Prix sur le chemin de Bessancourt à l'est ;
  • le faubourg de la Basse-Aumône, au débouché de la route surélevée, sur pilotis puis sur petites arches en pierre menant au châtelet puis, plus tard à l'octroi du pont de Pontoise, aux limites de la prairie inondable que traverse la chaussée Maubuisson et la partie basse de la route de Paris.

Pendant la Révolution, la commune est rebaptisée Montagne-sur-Oise et L'Aumône-la-Montagne avant d'être rattachée à Pontoise.

Dans le quartier d'Epluches se dresse un château qui vientModèle:Quand d'être restauré dont la construction originale remonte à la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Il était constitué à l'origine d'un grand corps de logis orienté vers la vallée de l'Oise et le plateau du Vexin et flanqué de deux ailes, et était entouré d'un petit parc débouchant sur une grande prairie.

Seule a été restaurée l'aile Sud, le reste ayant été détruit par un incendie durant la Première Guerre mondiale alors qu'il servait d'hôpital de convalescence pour les Armées alliées.

Le premier propriétaire connu était René Jacob qui après s'être enrichi avec l'affermage des greniers à sel fit l'acquisition de la seigneurie d'Epluches.

Le dernier seigneur d'Epluches était à la Révolution, Antoine André Michel Savarin de Marestan, capitaine de cavalerie, ancien mousquetaire du roi. Malgré son passé d'ancien seigneur d'Epluches et de cavalier dans la maison du roi, il deviendra commandant de la garde nationale de Saint-Ouen l'aumône pendant la Révolution et reniera ses titres de noblesse.

Ce dernier, qui avait ensuite accompagné le roi Louis XVIII pendant son exil à Gand durant les cent jours du retour de Napoléon Modèle:1er à Paris, reçut en retour du monarque l'autorisation de relever le titre de baron de Marestan.

Il cédera son château d'Epluches à Jean Baptiste Louis Desavenelle de Grand-Maison qui sera élu maire de Saint-Ouen-l'Aumône ultérieurementModèle:Référence souhaitée.

Époque contemporaine

Dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le bourg bénéficie de l'exode rural, mais surtout de la Révolution industrielle et, autour d'usines de menuiserie, de mécanique, de construction ferroviaire, de fabrication d'encre, de la féculerie et de la distillerie, voit sa population atteindre les Modèle:Nombre peu avant la Première Guerre mondiale.

La ville a également bénéficié du développement précoce du chemin de fer avec la création par la compagnie des chemins de fer du Nord de la ligne Paris - Lille et Bruxelles, dès Modèle:Date-, et la construction près du hameau de Courcelles de la gare de Saint-Ouen-lès-Pontoise devenue la gare d'Épluches, puis de la création d'une seconde liaison ferroviaire vers Pontoise, Gisors et Dieppe à partir de 1863 avec la construction de la ligne d’Argenteuil à Pontoise puis sa prolongation jusqu'à Gisors en 1868 et Dieppe, et enfin la liaison directe entre Dieppe et Paris-Saint Lazare via Pontoise grâce à la création de la ligne d'Achères à Pontoise en 1877.

Ceci a permis aussi le développement important du maraîchage pour approvisionner les Halles de Paris et nourrir la capitale. D'où l'achat par le baron Haussmann préfet de Paris, sous le Second Empire de Napoleon III, de Modèle:Unité de terre à l'est de la commune sur le plateau de La Bonneville, à la limite entre les territoires de Méry-sur-Oise et la commune, pour, d'abord créer un gigantesque cimetière (projet abandonné sous la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]]), et, finalement, créer la ferme modèle de la Haute-Borne au-dessus de la rive nord du ru du Fond de Vaux, établissement précurseur à l'origine de la création de l'INRA, l'Institut national de la recherche agronomique dont le siège est maintenant entre Rocquencourt et Bailly près de Versailles et des terres de l'arborétum du Château royal.

Seconde Guerre mondiale

Avant la Seconde Guerre mondiale, la ville était partie intégrante de la Ligne Chauvineau, dernières défenses de la Grande Banlieue de Paris, construites en 1939 et en partie finalisées en Modèle:Date-. Plusieurs ouvrages défensifs (casemates) protégeaient les ponts contre des franchissements et des traversées trop faciles de l'Oise.

Il y avait au moins quatre blocs sur le territoire de la commune :

  • un près du pont du chemin de fer, actuellement encore visible sous le PC de régate de la SNO ;
  • un deuxième le long du halage à l'arrière du parc des sports ;
  • un autre le long de l'Oise, visant le pont routier, face à l'île du Pothuis et le long du stade de rugby Roger-Couderc, aujourd'hui détruit ;
  • un Modèle:4e visant le pont du chemin de fer entre Chaponval et Epluches, construit dans le coteau des Gros Chevaux, quasiment disparu.

Cette ligne de défense a été utile, voire partiellement efficace, et a subi une attaque extrêmement meurtrière au droit du barrage sur l'Oise situé à L'Isle-Adam et au niveau des îles situées entre cette commune et la ville de Parmain.

Pendant le conflit, la commune a subi :

  • la destruction, le Modèle:Date-, des ponts routier et ferroviaire par le Génie de l'armée française pour ralentir la progression allemande et protéger l'Ouest de Paris.
  • de gros bombardements anglo-américains, surtout au printemps 1944, d'où la destruction de nombreuses habitations autour du pont routier entre la ville et Pontoise, sans détruire le nouveau pont ferroviaire, reconstruit dès l'été 1940 sous la contrainte des Allemands.

Après-guerre

Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs barres d'immeubles ont été construites pour faire face à la crise du logement, et ce mouvement s'est encore amplifié depuis les années 1970 avec la décision de créer une ville nouvelle à Cergy. Si cette initiative d'aménagement du territoire, destinée à désamorcer la croissance de Paris, a eu des effets bénéfiques sur le plan économique pour la ville, elle l'a en revanche durablement déséquilibrée sur le plan de la structure des quartiers, et Saint-Ouen-l'Aumône se cherche toujours un véritable centre-ville, malgré diverses tentatives depuis le début des années 1980, à la suite de la destruction de la mairie construite au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et le quartier de la Basse Aumône durant les années 1970.

Modèle:Refnec

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Antérieurement à la loi du Modèle:Date-<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Val-d'Oise depuis 1986.

La commune faisait partie de 1793 à 1973 du canton de Pontoise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la commune devient le chef-lieu du canton de Saint-Ouen-l'Aumône<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais le bureau centralisateur de ce canton, qui s'est agrandi, passant de 2 à 12 communes.

Intercommunalité

La commune se trouve dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, aménagée à partir de 1970 par un syndicat communautaire d'aménagement (SCA), puis, en 1984, par un syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) créé en 1984.

L'aménagement de la ville nouvelle étant achevée, celui-ci se transforme en 2004 en communauté d'agglomération, qui a pris la dénomination de Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise et dont Saint-Ouen-l'Aumône est désormais membre.

Tendances politiques et résultats

Alain Richard, maire PS sortant, ancien ministre de la Défense (de Modèle:Date- à Modèle:Date-), ancien vice-président de l'Assemblée nationale (de 1987 à 1988), ancien président de l'agglomération et ancien maître des requêtes au Conseil d’État (1971 à 1979), est réélu, pour un sixième mandat, dès le premier tour des élections municipales de Modèle:Date-.

Lors du premier tour des élections municipales de 2008, la liste PS - Union de la gauche menée par le maire sortant Alain Richard obtient la majorité des suffrages exprimés, avecModèle:Unité -60,26 %, 29 conseillers municipaux élus), devançant très largement celles menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Véronique Pélissier (UMP-UDI, Union de la droite), Modèle:Unité, 30,71 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
- Nawal Ben Zemouri (Parti des travailleurs , 526 voix, 9,03 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 49,03 % des électeurs se sont abstenus.

Lors des élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, après un premier tour tendu, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Alain Richard obtient la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (45,97 %, 26 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Saint-Ouen-l'Aumône</ref> ;
- Véronique Pelissier (UMP-UDI, Modèle:Unité, 38,75 %, 7 conseillers communautaires élus dont 1 communautaire) ;
- Massoud Hadi (DVG, 968 voix, 15,27 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 47,67 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article détaillé

Élu sénateur en Modèle:Date-, il est contraint par la loi limitant le cumul des mandats à la démission de ses mandats exécutifs locaux, et donc de celui de maire de Saint-Ouen-l'Aumône<ref name="LP25092017"/>, aboutissant à l'élection comme maire de Laurent Linquette en Modèle:Date-<ref name="LP19102017"/> .

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste PS menée par le maire sortant Laurent Linquette<ref name="actu.frSOA">Modèle:Lien web.</ref> obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (50,46 %, 27 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- Véronique Pélissier<ref name="actu.frSOA" /> (LR, Modèle:Unité, 35,88 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Sylvain Berthe (DVG, 504 voix, 13,65 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 69,97 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

En 2015, la ville a obtenu sa première fleur au concours national des villes et villages fleuris. Un prix qui vient notamment récompenser la richesse du patrimoine vert et la diversité du fleurissement sur la commune.

Jumelages

Équipements et services publics

Enseignement

Fichier:Crèche du Saut du Loup.jpg
Crèche du Saut du Loup

Petite enfance

Modèle:Section à sourcer Saint-Ouen-l'Aumône Modèle:Quand (les Oursons, le Crocodile bleu et le Saut du Loup) et d'une crèche familiale. Il existe aussi un Relais Assistants Maternels (RAM) et un lieu d'accueil enfants/parents (LAEP). Les inscriptions en établissements d'accueil petite enfance se font sur rendez-vous, à partir du troisième mois de grossesse.

Enseignement primaire et secondaire

Modèle:Section à sourcer Saint-Ouen-l'Aumône Modèle:Quand primaire (Matisse, Prairie, Jean-Effel, Prévert, Le-Nôtre, Liesse, Bourseaux, Jean-Jacques-Rousseau), deux collèges (Marcel-Pagnol et Le Parc) ainsi que trois lycées (lycée polyvalent Edmond-Rostand, lycée technique Jean-Perrin, lycée des métiers de l'automobile et du transport du Château d'Épluches).

Équipements culturels

Modèle:Section à sourcer

  • Situé place Mendès-France, le cinéma indépendant Utopia propose des films classés Art et Essai.
  • Le théâtre UVOL (maison de quartier de Chennevières) et le centre culturel L'Imprévu (23 rue du Général-Leclerc) proposent de nombreux spectacles aux habitants de Saint-Ouen-l'Aumône.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Saint-Ouen-l’Aumône est une ville jeune : 75 % de sa population a moins de Modèle:Nombre<ref>Saint-Ouen l'Aumône d'aujourd'hui</ref>.

Sports

Fichier:Vue aérienne du Parc des sports.jpg
Vue aérienne du Parc des sports

Modèle:Section à sourcer La plupart des sports de la ville sont regroupés dans l'Association sportive de Saint-Ouen-l'Aumône (ASSOA) :

  • Handball : l'équipe masculine évolue en 2013-2014 en championnat de France de Nationale 1 et en 2017-2018 en championnat de France de Nationale 2. Terrain : gymnase Armand-Lecomte, rue du Mail.
  • Football : Le club évolue actuellement en Régional 1 et souhaite remonter en National 3. Le club s'est fait connaître grâce à ses parcours, parfois surprenant, en Coupe de France. Terrain : le Parc des sports, boulevard Ducher.
  • Volley-ball : plusieurs équipes féminines et masculines. Terrain : gymnase du collège Marcel-Pagnol.
  • Basket-ball : une équipe féminine et une équipe masculine

D'autres clubs sportifs de Saint-Ouen-l'Aumône ne font pas partie de l'ASSOA parmi lesquels les Cougars de Saint-Ouen-l'Aumône qui évoluent en Modèle:1re Division française de Football Américain. Terrain : stade Escutary et ponctuellement Le parc des Sports.

Le club de rugby de l'AS Saint-Ouen-l'Aumône a fusionné il y a plusieurs saisons avec celui du RC Pontoise-Cergy pour former aujourd'hui le Racing club de l'agglomération de Cergy-Pontoise (RCACP), qui évolue en 2011-2012 en Honneur Île-de-France.

Économie

Modèle:Section à sourcer La ville est dotée du plus grand regroupement de PME-PMI d'Europe, avec un ensemble de quatre parcs d'activités<ref>Parcs d'activités</ref> des Béthunes, des Bellevues, d'Épluches et du Vert-Galant comptant Modèle:Nombre et couvrant près de Modèle:Unité soit 40 % du territoire de la commune. L'activité portuaire (trafic de céréales) bénéficie plutôt à Saint-Ouen-l'Aumône qu'aux autres communes de l'agglomération de Cergy-Pontoise.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé Saint-Ouen-l'Aumône compte cinq monuments historiques sur son territoire, dont trois sont classés au même titre que l'abbaye de Maubuisson : la grange aux dîmes et le ponceau.

À cette époque, l'église est lourdement restaurée, et si la restauration est heureuse pour le portail, elle reste inachevée dans le transept, et le chœur gothique est démoli pour être remplacée par une nouvelle structure en 1837. L'église Saint-Ouen n'est donc pas un édifice homogène, mais ses différentes parties s'accordent harmonieusement, et son intérêt archéologique est indéniable. Aujourd'hui, l'église Saint-Ouen demeure le principal lieu de culte catholique de la commune, et sa vie spirituelle est intense avec plusieurs messes en semaine, et des messes dominicales tout au long de l'année.

Fichier:Saint-Ouen-l'Aumône musée1.JPG
École Matisse
Fichier:Saint-Ouen-l'Aumône - Gare d'Épluches 02.jpg
Gare d'Épluches.

On peut également citer :

  • La chapelle Sainte-Thérèse, rue Guy-Sourcis : elle a été construite entre 1909 et 1913 dans le quartier de la Basse-Aumône, en tant que l'un des premiers bâtiments dans ce nouveau quartier autour de la gare de Saint-Ouen-l'Aumône ouverte en 1863, aujourd'hui remplacée par un ensemble immobilier moderne.
L'implantation de la mairie-école dans ce quartier, appelé à devenir le nouveau centre-ville, est motivée par la proximité de la gare et de la chapelle<ref group=b name="p. 803">Modèle:P.803.</ref>.
Puis une nouvelle mairie fut construite sur la place du Marché, juste en face de l'ancienne mairie-école. :Toutes deux sont aujourd'hui disparues pour laisser place à l'actuelle place Mendès-France d'un côté, où s'implante le marché deux fois par semaine, et l'ensemble immobilier récent de la place Pierre-Godet.
Demeure du chocolatier Guérin-Boutron au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le château est aujourd'hui occupé par la fondation Rothschild<ref group=b name="p. 796">Modèle:P.796.</ref>.
Jusqu'en 1863, Épluches servait de gare à Pontoise sous le nom de Saint Ouen lès Pontoise, cette dernière ne bénéficiant pas encore d'accès ferroviaire direct<ref group=b name="p. 798">Modèle:P.798.</ref>.
Nombre de gares, dans la commune et autour, n'ont été ouvertes que postérieurement, et la plupart des bâtiments-voyageurs d'origine ont été remplacés depuis, si bien que la gare d'Épluches, avec le corps principal de celle de Pontoise, constitue aujourd'hui un rare exemple d'architecture ferroviaire du nord parisien et typiquement représentative de la Compagnie des chemins de fer du Nord.
Fichier:Parcours Impressionniste.jpg
Parcours pédestre pictural sur les impressionnistes situé le long du quai de l’Écluse et du Halage.
  • Le « musée » Fontaine : série de bas-reliefs sculptés dans le calcaire par un habitant de la commune vers 1848, issu d'une famille de vignerons<ref group="b" name="p. 798" />.
  • La chapelle Saint-Jean-Baptiste d'Épluches, rue de la Chapelle : édifice de plan rectangulaire d'une grande simplicité architecturale, exception faite du portail occidental comportant des éléments sculptés dans le style classique. La chapelle remonte au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et est peut-être bâtie en contexte avec le château d'Épluches, qui lui est contemporain. Elle a été restaurée en 1879<ref group="b" name="p. 796" />.
  • Le château d'Épluches : À la veille de la révolution, c'était une construction plus importante que le château de Saint-Ouen. Le domaine avait été acquis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle auprès des religieuses de l'abbaye par le Sieur Jacob, serviteur du roi. Aujourd'hui, le domaine a été réutilisé : des lycées techniques et professionnels ont été construits, et des terrains qui jouxtent le château ont été lotis.
  • Parcours pédestre pictural / sur les pas des impressionnistes : Onze reproductions d’œuvres d'artistes impressionnistes ont été implantées par la municipalité depuis Modèle:Date- sur les bords de l'Oise, le long des quais de l’Écluse et du Halage. Sous forme de parcours pédestre pictural, elles révèlent la richesse du patrimoine naturel et bâti de Saint-Ouen l'Aumône. Tableaux peints entre 1872 et 1908 par Camille Pissarro, Gustave Loiseau et Luis Jiménez y Aranda.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

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Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

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  • Noël Taillepied, Les antiquités et singularités de la ville de Pontoise, Paris, Librairie Champion, 1876, 141 pages.
  • Armelle Bonis, Abbaye cistercienne de Maubuisson : la formation du temporel (1236 à 1256), Saint-Ouen-l'Aumône, service départemental d'archéologie du Val-d'Oise, 109 pages.
  • Monique Wabont, Maubuisson au fil de l'eau… Les réseaux hydrauliques de l'abbaye du {{#switch: au
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
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}}, Cergy, Conseil général du Val-d'Oise, 1992, 48 pages illustrées.

  • Annick Couffy, Laurent Lempereur et Geneviève Roche-Bernard, Jardins en Val-d'Oise, Cergy-Pontoise, Conseil général du Val-d'Oise, 1993, Modèle:P..
  • Solange Contour, « La ferme de la Haute-Borne », Vivre en Val-d'Oise, Modèle:N°, 1994, Modèle:P..
  • Collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Carte archéologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006.
  • Jean Lebeuf, Histoire de la ville et du diocèse de Paris, Paris, Prault Père, 1755.
  • Collectif, Le patrimoine des communes du Val d'Oise, Flohic Éditions, collection « Le Patrimoine des communes de France », 1999.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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