Manifeste des 121

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Modèle:Titre en italique Le Manifeste des 121, titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie », est signé par des intellectuels, universitaires et artistes et publié le Modèle:Date dans le magazine Vérité-Liberté. Le manifeste est né dans le sillage du groupe de la rue Saint-Benoît. Il a été pensé puis rédigé par Dionys Mascolo et Maurice Blanchot<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce traité a permis de regrouper des personnalités de divers horizons dans un esprit libertaire et plutôt orienté à gauche. Il est important pour l'histoire de la gauche et de l'extrême gauche en France.

Contenu du manifeste

Modèle:Citation bloc

Selon ses propres termes, le manifeste cherche à informer l’opinion française et internationale du mouvement de contestation contre la guerre d'Algérie. Les 121 y critiquent l'attitude équivoque de la France vis-à-vis du mouvement d'indépendance algérien, en appuyant le fait que la « population algérienne opprimée » ne cherche qu'à être reconnue « comme communauté indépendante ». Partant du constat de l'effondrement des empires coloniaux, ils mettent en exergue le rôle politique de l'armée dans le conflit, dénonçant notamment le militarisme et la torture, qui va « contre les institutions démocratiques ».

Le manifeste se termine sur trois propositions finales :

Liste de signataires

La liste des premiers signataires<ref name=":5" /> :

Modèle:Colonnes Ils sont rejoints par une seconde liste de signataires<ref>Le Maitron, "Manifeste des 121 « déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie » (6 septembre 1960)", 2020, (lire en ligne) </ref> Modèle:Colonnes

Publication

Le manifeste est publié le Modèle:Date dans Vérité-Liberté. Ce magazine est consacré à divulguer toute information interdite ou filtrée par la censure sur la guerre d'Algérie. Il est géré par Paul Thibaud. Son comité de rédaction comporte les journalistes Robert Barrat et Claude Bourdet, l'historien Pierre Vidal-Naquet, le mathématicien Laurent Schwartz, l'écrivain Vercors et Jean-Marie Domenach de la revue EspritModèle:Sfn. Le journal Témoignages et documents, qui réédite pendant la guerre d'Algérie les textes censurés, publie aussi le manifeste ainsi que les réactions du Parti communiste français et du Parti socialiste unifié<ref>Modèle:Article.</ref>. Le manifeste devait aussi paraître dans le numéro d'Modèle:Date--Modèle:Date- des Temps Modernes, mais censuré, fut remplacé par une double page blanche, suivie de la liste des signataires.

Le Modèle:Date, Jérôme Lindon déclare dans Paris-Presse : Modèle:Citation

Le journal clandestin Vérités pour, sous-titré Centrale d'information et d'action sur le fascisme et la guerre d'Algérie, est proche du Réseau Jeanson. Il donne souvent la parole à Jeune Résistance, un mouvement d'insoumis et de déserteurs, et publie le Manifeste des 121<ref name=":5">Modèle:Article.</ref> ainsi que des articles plus radicaux puisqu'ils considèrent que la désertion est un devoir<ref>Modèle:Article.</ref>.

De nouveaux signataires du Manifeste rejoignent les premiers. Ils sont au total deux cent quarante-six<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La revue Routes de la paix (qui a pris plusieurs autres noms), installée en Belgique et diffusée en France, à laquelle participe le militant pacifiste belge Jean Van Lierde, réédite le manifeste<ref name="manifeste">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Réactions

Répression des signataires

Ordonnances gouvernementales, inculpations, incarcérations

Les réactions sont d'autant plus vives que le manifeste est publié sciemment alors que se déroule le procès des porteurs de valises du Réseau Jeanson. La défense veut alors faire citer à la barre tous les signataires. Après un premier refus, le tribunal accepte la comparution de vingt d'entre euxModèle:Sfn. Quelques jours plus tard, le conseil des ministres réagit en modifiant par ordonnance certains articles du code de procédure pénale et du code de justice militaire et empêche ainsi notamment l'audition de témoins non cités avant les procès<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

Les autorités sont habilitées par la loi du Modèle:Date- Modèle:Citation

Le gouvernement publie plusieurs ordonnances qui aggravent les peines frappant la provocation à l’insoumission, à la désertion et au renvoi de livret militaire, le recel d’insoumis et les entraves aux départs des soldats. Les fonctionnaires apologistes de l’insoumission et de la désertion seront plus sévèrement réprimés<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. Le général de Gaulle, sévère pour « les serviteurs de l'État », insiste pour que les intellectuels bénéficient d’une plus large liberté de pensée et d'expression. Vingt-neuf personnes sont inculpées pour incitation de militaires à la désobéissance et provocation à l'insoumission et à la désertion<ref group="alpha" name=":0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha" name=":1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha" name=":2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Paul Sartre et d’autres signataires réclament vainement leur propre inculpation<ref group="alpha" name=":2" />. La revue Les Temps modernes est saisie. Elle contenait la liste des signataires du manifeste et d'autres articles sur la guerre d'Algérie<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. Le journaliste Robert Barrat est incarcéré pendant Modèle:Nobr<ref group="alpha" name=":3">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Citation, écrit François Mauriac dans son bloc-notes de L'Express<ref group="alpha">Cité dans Modèle:Lien web.</ref>. Finalement, les inculpations tournent court.

Interdictions professionnelles

Jean-Louis Bory, Pierre Vidal-Naquet<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref> et d’autres professeurs sont suspendus de leurs postes<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. Par arrêté signé de Pierre Messmer, ministre des Armées, le professeur Laurent Schwartz est révoqué de l'École polytechnique<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="grec">Dans une lettre citée par Le Monde du Modèle:Date-, il répond au ministre : Modèle:Citation</ref>.

Les artistes sont évincés des théâtres subventionnés<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref> et sont privés des avances sur recette cinématographiques<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. À la Radiodiffusion-télévision française les signataires se voient interdire toute collaboration au sein d'un comité de réalisation, tout rôle, interview, citation d'auteur ou compte rendu d'ouvrage<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. En conséquence, de nombreuses émissions déjà enregistrées ou en projet sont annulées<ref group="alpha" name=":4">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des critiques littéraires et théâtraux refusent de participer à l’émission de radio de François-Régis Bastide, Le Masque et la plume, dont certains de leurs collègues sont évincés<ref group="alpha" name="tv">Modèle:Lien web.</ref>. L'émission est sabordée par l'un des animateurs, Jérôme Peignot<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et est suspendue pour six mois. Frédéric Rossif et François Chalais font de même pour l'émission CinépanoramaModèle:Sfn. François Chalais commente : Modèle:Citation Le ministre de l'Information décide alors que François Chalais doit cesser tous rapports avec la RTF<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. La solidarité des réalisateurs et producteurs obtient la levée de l'interdiction<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

Des personnalités<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref> et des associations, notamment des syndicats<ref group="alpha" name=":4" />,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>, défendent la liberté d’expression et s’opposent aux interdictions de travail<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. Des producteurs de télévision parmi les plus notoires se constituent en une association présidée par Pierre Lazareff pour obtenir des « accommodements » aux sanctions disciplinaires<ref group="alpha" name="tv"/>. Claude Mauriac refuse Modèle:Citation. Il démissionne du comité de télévision<ref group="alpha" name="tv"/>.

Ce n'est qu'en 1965 que le dernier fonctionnaire signataire du manifeste est réintégré. Il s'agit de Jehan Mayoux, inspecteur primaire<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. En 1939, il avait été insoumis et condamné à cinq ans de prison. Marie et François Mayoux, ses parents, antimilitaristes, auteurs d'une brochure pacifiste intitulée Les instituteurs syndicalistes et la guerre avaient été révoqués de l'enseignement et emprisonnés pour Modèle:Citation pendant la Première guerre mondiale<ref name=Avrane>Modèle:Article.</ref>.

Soutien aux signataires et aux insoumis

Le Congrès pour la liberté de la culture, qui compte parmi ses présidents d'honneur Jacques Maritain, Karl Jaspers, Theodor Heuss et Léopold Sédar Senghor, déclare Modèle:Citation les mesures gouvernementales prises contre les signataires<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

Une déclaration de solidarité avec les signataires du manifeste est approuvée par des intellectuels et artistes européens et des États-Unis, dont Federico Fellini, Alberto Moravia et Bertrand Russell, Norman Mailer, Seán O'Casey et Max Frisch, Modèle:Citation

Des lauréats du prix Pulitzer écrivent aux signataires de la déclaration :Modèle:Citation bloc

Cinquante-deux universitaires américains dont Aldous Huxley et Herbert Marcuse déclarent leur admiration aux signataires du Modèle:Citation

La Fédération protestante de France qualifie de Modèle:Citation et soutient le refus des combattants de participer à la torture. À ceux qui refusent le départ pour cette guerre, elle dit que l'objection de conscience paraît le moyen de rendre un témoignage clair. Modèle:Citation

Ligue des droits de l'Homme

La Ligue des droits de l'Homme a toujours, dans le passé, condamné l'insoumission. Elle a aussi toujours réclamé un statut pour les objecteurs de conscience.

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Critiques du Manifeste

Manifeste des intellectuels français pour la résistance à l'abandon

Modèle:Article détaillé Le Manifeste des 121 provoqua un contre-manifeste, le Manifeste des intellectuels français pour la résistance à l'abandon, paru le Modèle:Date- dans les quotidiens Le Figaro et Le Monde et le Modèle:Date- dans l'hebdomadaire Carrefour, dénonçant l'appui apporté au FLN par les signataires du manifeste des 121 Modèle:Incise et défendant l'Algérie française. Il soutient l'action de la France et de l'armée en Algérie (Modèle:Citation), taxe le FLN de Modèle:Citation et dénie Modèle:Citation. Ce contre-manifeste est signé, entre autres, par le maréchal Juin et six autres membres de l'Académie française Henry Bordeaux, Pierre Gaxotte, Robert d'Harcourt, Henri Massis, André François-Poncet et Jules Romains<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Cf. l'analyse de ses signataires dans Modèle:Chapitre.</ref>.

Le Monde observe :

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Associations d'anciens combattants

Six associations d'anciens combattants (l'Union nationale des combattants d'Alexis Thomas, Rhin et Danube, les Anciens de la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e]], Flandre-Dunkerque, les Anciens des Forces françaises libres, les Anciens du corps expéditionnaire français d'Italie) appellent à manifester à Paris dans le calme et le silence, le Modèle:Date-, Modèle:Citation. D'autres associations rejoignent la manifestation ainsi que des élus comme Jean-Marie Le Pen et des jeunes militants d'extrême droite. Six mille personnes manifestent à ParisModèle:Sfn,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha" name=":3" />,<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

Louis Aragon, bien qu'il n'ait pas signé le manifeste, publie le Modèle:Date- dans L'Humanité une lettre ouverte à l'Association des écrivains combattants dans laquelle il écrit : Modèle:Citation

Jean-Jacques Servan-Schreiber

Jean-Jacques Servan-Schreiber est le cofondateur du magazine L'Express. Il y a défendu des positions anticolonialistes et dénoncé la torture en Algérie ce qui lui a valu des censures et des saisies. Deux ministres accusent son livre témoignage Lieutenant en Algérie<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> de démoraliser l'armée et de trahison<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Jean-Jacques Servan-Schreiber, dans une Lettre d’un non-déserteur, dénonce Modèle:Citation Le numéro de L'Express qui contient cette lettre est saisi à cause de sa référence au Manifeste malgré sa réprobation<ref name="Andersson 2012" />.

Parti communiste français

Depuis le début du conflit en Algérie, le Parti communiste français soutient que la participation de ses militants au contingent de cette guerre coloniale est un gage de fonctionnement plus démocratique de l’armée. En Modèle:Date-, L'Humanité<ref group="alpha">L'Humanité reprise par Modèle:Lien web.</ref> cite Maurice Thorez, secrétaire général du parti, qui, le Modèle:Date-, rappelait les principes définis par Lénine : Modèle:Citation bloc

L'Humanité ajoute :

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En Modèle:Date-, Thorez fait la même citation de Lénine<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref> dont l'usage est contesté par un groupe de militants du PCF dans le premier numéro de Vérités anticolonialistesModèle:Sfn en Modèle:Date- :

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Le Mouvement jeunes communistes de France (ou Jeunesse communiste) soutient un de ses membres, Alban Liechti<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, qui a refusé de servir en Algérie, mais le mouvement recommande de ne pas l'imiter. Pourtant, Alban Liechti est le premier des Soldats du refus, une quarantaine de soldats communistes réfractaires à la guerre d'Algérie qui seront pour la plupart condamnés à deux ans de prison et parfois soumis à de graves sévices.

Raymond Guyot, dirigeant du PCF, a été condamné en Modèle:Date- à quinze jours de prison pour Modèle:Citation et, pendant son service militaire, à soixante jours de prison dont quinze de cellule pour Modèle:Citation. Pierre Guyot, son fils et communiste comme lui, est condamné à deux ans de prison comme réfractaire. Au lendemain de sa libération, le Modèle:Date-, les Jeunesses communistes lancent un appel :

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À propos du Manifeste des 121, dans L'Humanité du Modèle:Date-<ref>Cité par Modèle:Harvsp.</ref>, le Bureau politique du Parti communiste français Modèle:Citation.

Juste après le verdict du procès du Réseau Jeanson, Jean-Pierre Vigier, membre du comité central du PCF, publie dans L'Humanité du Modèle:Date- et contre l'avis de plusieurs dirigeants communistes, un article, unique en son genre, intitulé « Soutenir les condamnés, défendre les 121Modèle:Sfn » :

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Il précise :

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Toutefois, le Modèle:Date-, le secrétariat du comité central du parti autorise le Secours populaire français, qui est alors une de ses « organisations de masse », à organiser la Modèle:Citation

Dans France nouvelle<ref group="alpha">Cité par Modèle:Lien web.</ref>, hebdomadaire central du parti communiste, François Billoux écrit que l'immense masse des soldats du contingent a « pris une part active contre le coup de force des généraux félons » du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Il poursuit : Modèle:Citation

Après le cessez-le-feu, le comité central du Parti communiste français dénonce Modèle:Citation qui Modèle:Citation Les déserteurs et insoumis regroupés dans le mouvement Jeune Résistance avait répondu à cette critique dès 1960 :

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Parti socialiste unifié

Le Parti socialiste unifié (PSU) n'approuve pas l'insoumission individuelle mais soutient le refus de participer aux opérations de répression<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>. Son Conseil politique national affirme, en Modèle:Date-, Modèle:Citation

Parti socialiste (SFIO)

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Jeunesses socialistes de la SFIO

Les Jeunesses socialistes de la SFIO n'approuvent par l'insoumission mais déclarent la respecter et s'élèvent contre les sanctions prises à l'encontre de l'appel des « 121 ». Elles condamnent en outre avec une égale fermeté la torture et l'aide au Front de libération nationale<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

Église catholique

Assemblée des cardinaux et archevêques

L'assemblée des cardinaux et archevêques répond à l'anxiété des consciences des jeunes :

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Cardinal Feltin

Maurice Feltin, cardinal et archevêque de Paris, prend position : Modèle:Citation bloc

Seize sénateurs catholiques répondent dans une lettre ouverte :

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La Croix

Antoine Wenger, rédacteur en chef du quotidien catholique La Croix, étudie Modèle:Citation dans la guerre d'Algérie.

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Y a-t-il un droit à l'insoumission ? Non.

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Organisation de l'armée secrète

Dans une interview à l'hebdomadaire allemand Modèle:Lang, Françoise Sagan, signataire du manifeste, affirme qu'elle Modèle:Citation, mais qu'il convient de reconnaître à chaque soldat le droit de le faire Modèle:Citation et la force de supporter Modèle:Citation En représailles, l'OAS plastique son domicile le Modèle:Date-, mais l'explosion ne fait que des dégâts matériels<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

Dans la nuit du Modèle:Date- au Modèle:Date-, des attentats visent notamment la librairie de l'hebdomadaire anticolonialiste Témoignage chrétien, le domicile de Laurent Schwartz, signataire du manifeste et membre du comité Maurice-Audin, et le domicile des parents du général de Bollardière qui avait demandé à être relevé de son commandement, en 1957, pour protester contre certaines méthodes de répression en Algérie<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

Une charge de plastic explose le Modèle:Date- au domicile du trésorier du magazine Vérité-Liberté qui a publié le manifeste<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>.

Jérôme Lindon est très impliqué dans le Manifeste des 121. Les Éditions de Minuit qu'il dirige publient plusieurs livres à propos des réfractaires et opposés à la guerre d'Algérie et à la torture qui y est pratiquée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pendant son procès pour incitation de militaires à la désobéissance dans le livre Le Déserteur de Maurienne (Jean-Louis Hurst), le domicile de Jérôme Lindon et sa maison d'édition sont victimes d'attentats de l'Organisation de l'armée secrète (OAS)<ref group="alpha">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="alpha">Modèle:Article.</ref>.

Position de l'Union nationale des étudiants de France

Pierre Gaudez, président de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF) déclare à propos de l'insoumission :

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Appel à l'opinion pour une paix négociée

Un manifeste plus modéré que celui des 121, l'Appel à l'opinion pour une paix négociée est publié ensuite. Ce document a été préparé par les dirigeants de syndicats d'enseignants et de l'Union nationale des étudiants de France, ainsi que par diverses personnalités comme Roland Barthes, Jacques Le Goff, Daniel Mayer, Maurice Merleau-Ponty, Edgar Morin, Jacques Prévert et Paul Ricœur. Il est publié dans le numéro d'octobre 1960 de l'Enseignement public, organe mensuel de la Fédération de l'éducation nationale (autonome) puis dans Le Monde Modèle:Sfn,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>.

Paul Ricœur explique sa position : Modèle:Citation

Après la guerre

Oubliés de l'amnistie

Après la guerre, Laurent Schwartz déplore que la loi d'amnistie ait notamment Modèle:Citation les insoumis et les déserteurs toujours emprisonnés ou exilés :

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Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Dans Le Monde : Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Bibliographie

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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