John Bull (compositeur)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 John Bull (1562 ou 1563 - Modèle:Date) est un compositeur anglo-flamand, également musicien et facteur d'orgue. Interprète renommé au clavier, la majeure partie de ses compositions ont été écrites pour les instruments à clavier (orgue, clavecin, virginal..).

Biographie

Il est probablement né à Radnorshire, au Pays de Galles. En 1573, il devient membre du chœur de la cathédrale d'Hereford et l'année suivante chante avec les « Children of the Chapel Royal » à Londres, où il étudie avec William Blitheman et William Hunnis ; il apprend également à jouer de l'orgue à cette même époque.

En 1586, il est diplômé de l'université d'Oxford, et devient gentleman de la chapelle royale la même année. Il devient organiste de la chapelle royale en 1591 ; en 1592, il obtient un doctorat d'Oxford, et devient professeur de musique au Gresham College sur la recommandation de la reine Élisabeth. À la mort de cette dernière, il entre au service du roi [[Jacques Ier d'Angleterre|Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. C'est pendant cette période qu'il va établir sa réputation de compositeur, d'organiste et d'improvisateur.

Néanmoins, et malgré la reconnaissance de ses talents, sa vie privée lui cause quelques déboires. Il sera obligé de quitter son poste au Gresham College après avoir rendu enceinte une femme avant de s'être marié; bien qu'ayant contracté mariage deux jours après son renvoi, il ne put jamais réintégrer le collège.

Bull quitta l'Angleterre secrètement en toute hâte en 1613, fuyant la colère de l'archevêque de Canterbury et du roi Jacques {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} lui-même. L'envoyé d'Angleterre aux Pays-Bas, après avoir tenté de le couvrir (mais y renonçant finalement par crainte pour sa propre position s’il persistait) écrivit au roi au début de 1614 :

Modèle:Citation étrangère

Modèle:Citation

L'archevêque de Canterbury disait de lui l'année précédente : Modèle:Citation.

Bull resta aux Pays-Bas, où il ne sembla plus rencontrer de nouvelles mésaventures. En 1615 la cathédrale d'Anvers le rémunérait comme organiste assistant, puis comme titulaire en 1617. Il écrivit une série de lettres lors de son séjour aux Pays-Bas, dont une au maire d'Anvers, clamant que la raison de son départ d'Angleterre était la volonté d'échapper à une persécution religieuse, étant catholique romain; il semble que l'on ait donné du crédit à ces affirmations car il ne fut jamais renvoyé vers l'Angleterre. Pendant qu'il se trouvait à Anvers, il rencontra Jan Pieterszoon Sweelinck, le compositeur le plus influent dans le domaine des instruments à clavier à cette époque.

Au cours des années 1620, il poursuivit sa carrière comme organiste et facteur d'orgue. Il meurt à Anvers.

Œuvre

Bull est l'un des plus célèbres compositeurs pour instruments à clavier du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, seulement surpassé par Sweelinck aux Pays-Bas et Frescobaldi en Italie. Il a laissé de nombreuses œuvres pour virginal, dont certaines furent réunies dans le Fitzwilliam Virginal Book.

Sa première publication, en 1612 ou 1613, était un recueil de musique pour virginal intitulé Modèle:Lang, dédié à la princesse Élisabeth alors âgée de 15 ans et qui était son élève. Il écrivit aussi un anthem, Modèle:Lang, pour le mariage en 1613 de la princesse avec le prince Friedrich, l'électeur palatin.

Ses trois séries de variations sur la chanson de Noël Modèle:Lang<ref>S. J. Noorda & Christien Oele (réd.) Er is een kindeke--: de geboorte van Jezus in de Nederlandse en Vlaamse cultuur, Éd. Amsterdam University Press, 2004, Modèle:ISBN, 9789053567067, p. 110</ref> témoignent de l’influence qu'il subit de son entourage flamand à Bruxelles et Anvers, et nous sont parvenues par les copies qu’en fit Guilielmus Messaus, maître de chant à l’église Sainte-Walburge d’Anvers et lui-même compositeur d’un grand nombre de Cantiones natalitiæ, dont une Modèle:Lang<ref>Rudolf Rasch, The Messaus-Bull Codex London, British Library, Additional Manuscript 23.623, dans : Revue belge de Musicologie/Belgisch Tijdschrift voor Muziekwetenschap, Vol. 50, Manuscrits de musique polyphonique originaires des anciens Pays-Bas. Manuscrits de musique polyphonique conservés en Belgique (1996), Modèle:P. </ref>.

Outre ses compositions pour clavier, il écrivit des anthems, des canons et d'autres ouvrages. La plupart de sa musique fut perdue lors de sa fuite hors d'Angleterre ; une partie fut détruite et certaines œuvres furent volées par d'autres compositeurs, les recherches sur le style entreprises au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle permettant de corriger parfois ces attributions erronées. Un des recueils les plus originaux de cette période est un livre contenant cent-vingt canons destinés à l'orgue, un étonnant étalage de virtuosité contrapunctique digne de Ockeghem ou Bach. Cent-seize de ces cent-vingt canons sont basés sur le Miserere. Les techniques pour transformer ce simple thème sont la diminution, l'augmentation, le canon rétrograde et des mesures de temps différents mêlées. Une partie de sa musique, contenue dans le Modèle:Lang est d'un caractère plus léger et utilise des titres fantaisistes : Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang, Modèle:Lang.

Discographie

Éditions modernes

  • Keyboard Music I - éd. de John Steele et Francis Cameron, modifiée par Alan Brown. Musica Britannica 14, 1960, rééd. 2001.
  • Keyboard Music II - éd. de Thurston Dart. Musica Britannica 19, 1963, rééd. 1970.

Bibliographie et sources

Références

<references/>

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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