Noyelles-sous-Lens

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Noyelles-sous-Lens est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe Modèle:EPCI-pop1 communes et compte Modèle:Nombre en Modèle:EPCI-pop1.

En 1928, la Compagnie des mines de Courrières y ouvre sa [[Fosse n° 23 des mines de Courrières|fosse Modèle:N°23]], qui ferme ses portes quarante ans plus tard. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte communes limitrophes

Hydrographie

Modèle:Article connexe Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

La commune est traversée par le canal de Lens, d'une longueur de Modèle:Unité, qui prend sa source dans la commune de Lens et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières<ref>Modèle:Sandre</ref>.

Urbanisme

Typologie

Noyelles-sous-Lens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (90,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (70,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,8 %), mines, décharges et chantiers (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Noyella (1129) ; Nigella juxta Lens (1171) ; Noella (1190) ; Noella juxta Betricurt ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:s| s }} }} siècle) ; Noele (1245) ; Noyele (1247) ; Noiele (1290) ; Noiella juxta Lens (1306) ; Noielle-dessous-Lens (1323) ; Noyelle (1378) ; Noyelles sous la ville de Lens (1591)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella au {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | IXe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:s| s }} }} siècles (« neuf, nouveau » → voir Noyon) et *ialo- (« clairière, lieu défriché, essart » → voir Neuilly et Noailles).

En langue picarde, "noyé" signifie "sous l'eau - inondé" et correspond à la physionomie de la commune dont une partie des terrains est inondableModèle:Refnec.

"sous" : Du latin subtus (« en dessous, par-dessous »). Noyelle est dans l'unité urbaine de Douai-Lens et dans la banlieue de l'aire d'attraction de Lens-Liévin (commune du pôle principal).

Histoire

En l’an 1200, Michel d’Hulluch hérita de la terre de Noyelles et en prit le nom qu’il transmit à ses descendants qui l’ont possédé pendant plus de cinq siècles.

Jean de Noyelles sous Lens, Lancelot de Noyelles sous Lens et Pierre de Noyelles sous Lens, combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, par lettres données à Bruxelles, la terre et seigneurie de Noyelles, tenue du château de Lens, est érigé en comté en faveur de Hugues de Noyelles, seigneur du lieu et désormais comte, de Stade, Lo (Belgique), Roosebeke, Calonne-Ricouart, gentilhomme de la bouche (panetier) des archiducs Albert d'Autriche et Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche<ref>Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 212, lire en ligne</ref>.

Exploitation charbonnière

Années 1920

Immigration polonaise

Modèle:Article détaillé Tout comme le reste du bassin minier, Noyelles-sous-Lens a accueilli des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise en France dans les années 1920.

La fosse Modèle:N°23

Modèle:Article détaillé

L'ouverture de ce puits remonte au Modèle:Date-. Le puits est creusé par la Compagnie des mines de Courrières. La fosse fonctionne à partir de 1929. La profondeur totale du puits atteint Modèle:Unité. La fosse a la particularité de ne posséder qu'un seul puits sur son carreau, ce qui, avec les fosses 1 et 2, fait exception dans la Compagnie des mines de Courrières.

Fichier:01actu21042011.jpg
Entrée principale de la fosse 23 de Noyelles.

Le Modèle:Date-, la fosse 23 est concentrée sur la fosse 9/17 d'Harnes. L'extraction cesse définitivement le Modèle:Date-. La production totale est alors de Modèle:Unité de charbon.

Seconde Guerre mondiale

La ville est occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, quand elle est placée sous administration militaire allemande.

Modèle:Article détaillé C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a démarré, avec Émilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de Modèle:Unité de charbon pendant près de 2 semaines<ref name="EtienneDejonghe">"Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941)" par Etienne Dejonghe, Maître de conférences à l'Université de Lille III et président du Conseil scientifique de l'Association "Mémoire de l'Occupation et de la Résistance en Zone interdite", dans la Revue du Nord en 1987 [1]</ref>. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de Modèle:Unité<ref name="cheminsdememoire">Modèle:Lien web</ref>, 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.

Le centre de formation

En 1946, le Centre de formation du Groupe d'Hénin-Liétard est installé sur une partie du carreau. Dans les années 1960, le Centre est le lieu de passage obligé des travailleurs marocains recrutés au Maroc par les Houillères. En quatre semaines, ils doivent acquérir les bases du métier de mineur, et quelques notions de la langue française pour ceux qui ne la pratiquent pas<ref>Les gueules noires du Maroc, Pays de Nord, N° 106, pages 18-20</ref>

La fosse servira encore pour le service du personnel et du matériel pour le 9/17 jusqu'au Modèle:Date-, date où le 9/17 est rattaché au 21/22. Le puits est remblayé en 1968 et le chevalement est abattu en Modèle:Date-. Le centre de formation est maintenu jusque dans les années 1980.

Le Centre national de gestion des retraités

En 1985, création du CNGR, Le Centre national de gestion des retraités assure la gestion et le service des avantages en nature et des prestations à la charge de l’employeur aux anciens agents des HBNPC (Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais). Le siège se trouvera dans les anciens bâtiments de la fosse 23. Viendront par la suite, ceux des HBCM, de CDF, du CERCHAR en 1987, et enfin aux anciens agents des HBL en 1989. Ce centre deviendra par la suite Association nationale de gestion des retraites, établissement public dépendant de Charbonnages de France.

Parution au Journal officiel du Modèle:Date- de la loi Modèle:N° du Modèle:Date- portant création de l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), elle remplace désormais l'ANGR. Son décret d’application est signé le Modèle:Date-.

Politique et administration

Découpage territorial

Modèle:Article connexe La commune se trouve dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.

Commune et intercommunalités

Modèle:Article connexe La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.

Circonscriptions administratives

Modèle:Article connexe La commune est rattachée au canton d'Harnes.

Circonscriptions électorales

Modèle:Article connexe Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires

Modèle:Article connexe

Élections municipales 2020

Résultats des municipales de 2020 à Noyelles-sous-Lens
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % Modèle:Abréviation Modèle:Abréviation
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Alain Roger<ref name=sortants group="Note">Liste du maire sortant ou de la maire sortante</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> DVG 1 377 68,54 25 2
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| Philippe Reppert<ref>Modèle:Lien web.</ref> SE 632 31,45 4 0
Votes valides
Votes blancs
Votes nuls
Total 100
Abstention
Inscrits / participation

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Autres élections

Modèle:Référence nécessaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Jumelages

Modèle:Article connexe

La commune est jumelée avec : Modèle:Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,49 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Amand,
  • Monument aux morts de la catastrophe de Courrières (Modèle:Date-),
  • Monument aux morts de la Première Guerre mondiale,
  • Fosse 23 de Noyelles-sous-Lens, qui a été reconvertie après sa fermeture en centre de gestion du personnel des Houillères (voir plus haut). Ce qui a permis la conservation de nombreux bâtiments, dont la mine-image souterraine (reconstitution à quelques mètres de profondeur, des galeries du fond pour la formation des apprentis-mineurs, les élèves y descendaient par une galerie faiblement pentée).

En 2012, les bureaux, locaux sociaux, bains douches, baraque à outils, lampisterie, poste de transformation électrique, magasin, ateliers, chaufferie et centre de formation aux métiers de la mine sont encore visibles. C'est un des sites miniers du bassin Nord-Pas-de-Calais à posséder encore un grand nombre de bâtiments d'époque. Des fondations des machines et des équipements miniers sont également visibles sur une partie du site.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Les armes anciennes de la ville "Écartelé d’or et de gueules" étaient celles de Michel d'Hulluch, en 1200.

Pour approfondir

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail