Choguel Kokalla Maïga

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Choguel Kokalla Maïga, né en 1958 à Tabango dans la région de Gao, est un homme politique malien.

Biographie

Il étudie en URSS, à Minsk (Biélorussie) puis à Moscou, suivant une formation d'ingénieur en télécommunications<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:...

Parcours professionnel

Ingénieur des télécommunications de profession, il est proche de Moussa Traoré. Il a été membre de l’Union nationale des jeunes du Mali, association fondée par le régime dictatorial.

En février 1997, il devient président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), parti politique se réclamant de Moussa Traoré.

En 2002, il se présente à l’élection présidentielle où il obtient 2,73 % des voix au premier tour avant de soutenir au second tour Amadou Toumani Touré. En vue des élections législatives de 2002 il s’allie au Rassemblement pour le Mali (RPM) d’Ibrahim Boubacar Keïta et au Congrès national d’initiative démocratique (CNID) dans la coalition Espoir 2002.

Choguel Kokalla Maïga a été ministre de l’Industrie et du Commerce dans les gouvernements d’Ahmed Mohamed ag Hamani du 16 octobre 2002 au 28 avril 2004 et d’Ousmane Issoufi Maïga du 2 mai 2004 au 27 septembre 2007.

Pour l’élection présidentielle malienne de 2007, Choguel Kokalla Maïga a soutenu la candidature du président sortant Amadou Toumani Touré.

En janvier 2008, il est nommé directeur du Comité de régulation des télécommunications (CRT)<ref>Choguel Kokala Maïga parachuté DG du CRT, Les Échos, 28 janvier 2008, [1]</ref>.

En janvier 2015, il fait son retour au gouvernement en étant nommé ministre de l'Économie numérique, de l'Information et de la Communication<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 7 juillet 2016, à l'occasion d'un remaniement, il n'est cependant pas reconduit à son poste et est remplacé par Mountaga Tall<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est ensuite candidat à l'élection présidentielle malienne de 2018.

Le 10 juillet 2020, la coalition d'opposition Mouvement du 5 Juin - Rassemblement des forces patriotiques organise des manifestations contre le président Ibrahim Boubacar Keïta dans tout le Mali. À Bamako elle dégénère en émeute, l'Assemblée nationale est saccagée, les heurts avec la police font au moins 4 morts et plusieurs dizaines de blessés. Dans la soirée et le lendemain, 6 leaders et théoriciens de l'opposition sont arrêtés par les forces de sécurité maliennes, dont Maïga (avec Clément Dembélé, Mountaga Tall, Issa Kaou Djim, Oumara Diarra et Adama Ben Diarra)<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>. S'ensuivent deux autres jours de manifestations violentes pour empêcher l'arrestation supposée de Mahmoud Dicko, le principal chef du M5-RFP qui fédère les autres, et de répressions policières qui feront 11 morts et 124 blessés<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis les leaders de l'opposition seront relâchés le 13 juillet<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En mai 2021, il rejette la proposition de Bah N'Daw de faire entrer le M5 au gouvernement Moctar Ouane (2)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le 28 mai, peu après son coup d'État contre N'Daw et Moctar Ouane, Assimi Goïta, annonce que le poste de Premier ministre reviendra au M5. Celui-ci désigne Choguel Maïga pour la fonction<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Choguel Maïga est formellement nommé le 7 juin 2021, après la prestation de serment de Goïta à la Cour suprême<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le gouvernement est formé le 11 juin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Début août 2022, victime d'un accident vasculaire cérébral, il est placé en repos forcé par son médecin<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 21 août 2022, il est temporairement remplacé dans ses fonctions par le colonel Abdoulaye Maïga qui est ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation par un décret signé par le colonel Assimi Goïta<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le 26 novembre 2022, il est reçu par le président de la Transition et déclare être apte à reprendre ses fonctions<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il reprend ses fonctions le 5 décembre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Notes et références

Notes

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Références

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