Joseph Garat (homme politique, 1872-1944)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Joseph Garat, né le Modèle:Date à Bayonne<ref>Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, acte Modèle:N°</ref>, décédé le Modèle:Date au même endroit, est un homme politique français du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Clientéliste habile, il parvient à se faire élire plusieurs fois à la mairie de sa ville natale. Sa participation dans l'escroquerie du crédit municipal de Bayonne connue sous le nom d'affaire Stavisky mettra un terme à sa carrière politique<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Biographie

Modèle:Citation

Docteur en droit, diplômé de l'École libre des sciences politiques de Paris, auteur d'un ouvrage qui témoignait de sa curiosité juridique<ref name="DicoParlement">Modèle:DicoParlement1889</ref>, Joseph Garat exerce la profession d'avocat jusqu'en 1910, date à laquelle il est élu député et cesse de plaider.

Il débuta dans la politique comme conseiller municipal de Bayonne (depuis 1900), avant d'être élu maire de la même ville en 1908 puis comme conseiller général du canton de Bayonne-Est en 1909. À part une courte interruption, il conserva son mandat de conseiller général jusqu'en 1934<ref name="DicoParlement"/>.

Il se présenta pour la première fois aux élections législatives de 1910 et fut élu au premier tour<ref>Avec Modèle:Nombre sur 14 085 votants</ref> contre MM. Barillier<ref>Modèle:Nombre.</ref> et d'Arcangues<ref>Miguel Modèle:Citation d'Iranda d'ArcanguesModèle:Référence à confirmer (1857-1915), comte d'Arcangues, marquis d'Iranda, vicomte d'Ascubea, maire d'Arcangues (1904-1906, 1908-1915).</ref>,<ref>Modèle:Nombre.</ref>. C'est alors que commence la Modèle:Citation sur la cité bayonnaise, puisqu'il est réélu maire en 1912 et député en 1914, toujours au premier tour<ref>Par Modèle:Nombre sur 12 145 votants.</ref>, contre Gabriel Castagnet<ref>Modèle:Nombre.</ref>.

Échec de 1919

Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé (il a alors 42 ans) et participe à l'expédition de Salonique, où son action le fait décorer de la Croix de guerre.

Le scrutin de liste, en 1919, ne lui fut pas favorable. Le département des Basses-Pyrénées ne comportait plus que deux circonscriptions. Louis Barthou qui était précédemment député des Basses-Pyrénées, circonscription d'Oloron, se présenta en tête de la liste de concentration républicaine dans la [[première circonscription des Pyrénées-Atlantiques|Modèle:1re]]. Cette liste emporta les quatre sièges. Dans la [[Deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques|Modèle:2e]], Joseph Garat se présenta en tête de la liste d'union républicaine, mais ce fut la liste républicaine d'action économique et sociale qui enleva les trois sièges.

Garat n'avait obtenu que Modèle:Nombre sur 34 476 votants : maire radical bien implanté à Bayonne, il n'avait pas résisté à la marée de droite qui submergea le pays et élit une Modèle:Citation.

Garat se retire alors de la vie politique et travaille, de 1919 à 1924, dans un cabinet d'affaires de Paris.

Modèle:Citation

En Modèle:Date, Joseph Garat retrouva son siège de député, seul élu<ref>Avec Modèle:Nombre sur 93 475 votants.</ref> de la liste d'union des gauches. Il fut réélu<ref>Réélu avec Modèle:Nombre sur 16 821 votants, il avait obtenu le 22 avril Modèle:Nombre sur 16 314 votants, Castagnet 6 986 et Perse 1 126.</ref> au scrutin de ballottage en 1928 contre Castagnet<ref>Modèle:Nombre.</ref>, puis, pour la cinquième fois en 1932, au deuxième tour<ref>Avec Modèle:Nombre sur 17 426 votants.</ref>,<ref>Au premier tour il avait recueilli Modèle:Nombre sur 17 740 votants contre 6 596 à René Delzangles, 2 121 à Bidegaray et 1 168 à Perse.</ref>, contre René Delzangles<ref>Modèle:Nombre.</ref> qui devait le remplacer quatre ans plus tard.

Fichier:Bayonne05.jpg
Mairie de Bayonne.

C'est alors le début de la Modèle:Citation : ayant repris son écharpe de maire de Bayonne en 1925, il se maintint à la mairie en 1929.

Au cours des cinq législatures, Joseph Garat, inscrit au groupe du parti républicain radical et radical-socialiste, fut membre de diverses commissions : commission de l'armée, du travail, de la marine, des affaires extérieures, Modèle:Citation.

Par ses propositions et ses rapports ou avis, Joseph Garat se préoccupa aussi bien de l'indemnisation des victimes d'intempéries dans la région de Bayonne qu'au statut de l'École polytechnique, à la situation des officiers et sous-officiers, aux provocations à la désertion, à la suppression de l'octroi, au mandat des conseillers généraux, au monopole en faveur de l'État des jeux dans les casinos. Il fit des interventions sur les événements de guerre et sur la politique du gouvernement en Alsace-Lorraine.

Rien ne semblait stopper cette brillante carrière politique locale quand, en 1933, est révélée l'affaire Stavisky.

Affaire Stavisky

Modèle:Article détaillé Garat avait créé en 1930 le crédit municipal de Bayonne Modèle:Citation ; ce fut sa qualité de président du conseil d'administration de cette banque qui lui attira de graves ennuis lors de l'affaire Stavisky. Cet organisme permit le détournement de plusieurs dizaines de millions de francs et les bons de Bayonne furent au centre du scandale.

Le matin du samedi Modèle:Date, le sous-préfet Anthelme reçoit Gustave Tissier, directeur du Crédit municipal de Bayonne. Il répond ainsi - avec un peu d’étonnement - à sa demande pressante d’entretien. Quelle n’est pas sa surprise de voir l’homme lui déballer ce qui va devenir l’escroquerie du siècle. Modèle:Citation bloc C’est en ces termes que le journal Le Courrier de Bayonne relate l’événement quelques jours plus tard. C’est le début de l’affaire Stavisky qui, de scandales en crises politiques, aboutira à l’émeute parisienne du Modèle:Date-<ref>in Semaine du Pays Basque, T. Laxalt, février 1996</ref>,<ref>référence, Maires et Édiles de Bayonne, C. Duhau, 1999, p.80</ref>.

Garat fut interpellé le Modèle:Date et incarcéré à la prison de Bayonne, il démissionne alors de sa fonction de maire et de conseiller municipal : le Parti radical décide son exclusion au mois de mars suivant. L'affaire, comme on le sait, provoqua une grande agitation politique et la démission, le 27 janvier, du [[Gouvernement Camille Chautemps (2)|cabinet Chautemps Modèle:II]]. Elle fut aussi à l'origine de la journée d'émeute du 6 février.

Devant la commission d'enquête, Joseph Garat, plaidant son innocence Modèle:Citation ([[Alexandre Stavisky|Stavisky alias Modèle:Citation]]) qui l'avait trompé : Modèle:Citation bloc Dans ses conclusions, le rapporteur, Ernest Lafont, juge avec rigueur l'attitude de Joseph Garat : Modèle:Citation bloc

Inculpé de vol, faux et usage de faux en écritures publiques, complicité de faux en écritures publiques, abus de confiance, recel, complicité de détournements de pièces et de deniers publics et d'escroquerie, Joseph Garat est condamné le Modèle:Date par la cour d'assises de la Seine à deux ans de prison, peine couverte par la détention<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'affaire Stavisky marque donc sa mort politique. Joseph Garat meurt à Bayonne, le Modèle:Date, à l'âge de 72 ans, oublié, malgré une importante carrière politique locale et parlementaire.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
  • Claude Duhau, Maires et édiles de Bayonne (1831-2001), Éditions Claude Duhau, Bayonne, 1999.
  • Jean-Claude Larronde, Un siècle d'élections municipales à Bayonne, 1983.
  • Louis Noguères, Plaidoirie pour M. Joseph Garat: l'affaire Stavisky, Pau, Marrimpouey jeune, 1936.
  • Modèle:DicoParlement1889.
  • Modèle:DicoParlement1940.

Articles connexes

Liens externes

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