Granges-le-Bourg

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Granges-le-Bourg est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Granges-le-Bourg appartient à la communauté de communes du Pays de Villersexel.

Géographie

Localisation

Granges-le-Bourg est placée entre le pays d'Héricourt, celui de Villersexel et de la ville de Lure ; presque équidistant entre ces trois villes (Modèle:Unité). Situé entre le pays sous-vosgien et le faisceau bisontin de la vallée du Doubs, le paysage est vallonné et boisé avec des dénivelés de l’ordre de Modèle:Unité et des altitudes dépassant rarement les Modèle:Unité. Une petite rivière (le ruisseau du Pont du Rond, affluent du Scey) coule au fond du vallon où s’étend le village.

Le Scey sépare la commune de celle de Granges-la-Ville, dont les villages sont imbriqués<ref name="ER29082016">Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.

Une épaisse forêt, le bois de Granges, s'étend au nord du village. C'est l'une des plus grandes de Franche-Comté. Le paysage est essentiellement rural, la commune est entourée de champs.

La route départementale Modèle:Nobr, se trouve à moins de Modèle:Unité de la place de la Mairie.

La commune est peu desservie par les transports en commun, il existe une ligne de bus des Lignes saônoises et les lignes reliant le village à Peugeot Sochaux.

Communes limitrophes

Géologie

Le territoire communal repose sur le bassin houiller keupérien de Haute-Saône, il fait partie de la concession de Corcelles exploitée de 1589 à 1922 mais aussi de celle de Gémonval exploitée de 1826 à 1944<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Granges-le-Bourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), prairies (5,6 %), zones urbanisées (4,6 %), terres arables (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Époque romaine

Modèle:Section à sourcer Deux voies romaines se croisent dans le secteur de Granges, il a été relevé plusieurs traces de villas isolées et éparpillées.

Moyen Âge

Modèle:Section à sourcer À la suite des invasions barbares, le pays connaît une situation de chaos et de désordres.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, trois moines de l'abbaye de Luxeuil fondent une chapelle à l'emplacement de l'église actuelle Granges-la-Ville, un petit village se développe autour.

Entre le Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille des Granges bâtit son château sur une colline proche, celle-ci s'avère stratégique pour le site et facilement défendable en cette période troublée. En effet, la foi des moines n'est plus assez forte pour protéger les villageois de la fureur des envahisseurs hongrois, normands et parfois sarrazins qui dévastent la région. Les villageois se regroupent près du château et jurent allégeance au maître des lieux, c'est la naissance de la féodalité.

La nouvelle communauté se développe rapidement et devient un bourg auquel sont rattachées les populations des villages de Senargent, Mignafans, très important à l'époque, et La Chapelle-les-Granges, soit presque Modèle:Nombre, mais Granges-le-Bourg seul n'a jamais compté plus de 200 habitants. De nombreux acteurs de la vie économique et politique du secteur se côtoient à l'abri des murailles. Les barons de Granges, vassaux des comtes de Montbéliard, deviennent des seigneurs puissants et respectés. Quatre foires annuelles se tiennent à Granges, c'est un symbole de la prospérité économique avec la saunerie de Saulnot.

En 1298, Guillaume III de Granges meurt paisiblement, la seigneurie est intégrée au comté de Montbéliard dont elle était vassale.

De 1347 à 1350, la peste noire fait des ravages, on dénombre plusieurs centaines de morts dans la seigneurie. Chaque village avait alors son propre cimetière, et celui de Granges-le-Bourg se trouvait à côté de son église, dans l'actuel jardin de la Poste. Il fut vite rempli, et en raison du risque de contagion, les morts de Granges-le-Bourg et Granges-la-Ville furent brûlés entre les deux Granges, à l'emplacement de la Croix-Saint-Pierre.

En 1377, les Autrichiens s'emparent du bourg mais se révèlent incapables de prendre le château, grâce entre autres à sa position favorable.

En 1407, la comtesse Henriette de Montbéliard (nommée tante Arie dans le folklore populaire) se marie avec Eberhard IV de Wurtemberg, prince du duché du même nom. Ainsi, le comté et la seigneurie de Granges sont rattachés au Saint-Empire romain germanique pour moitié. En effet, la seigneurie de Granges est vassale de deux seigneurs, le comte de Montbéliard et le comte de Bourgogne. Ainsi, celle-ci reste francophone de cœur et de droit même si l'époque est troublée par les volontés séparatistes de la Bourgogne par rapport au royaume de France (nous sommes en pleine guerre de Cent Ans).

En 1456, un incendie ravage le bourg, l'économie de la seigneurie s'effondre et il lui faudra de nombreuses années pour s'en remettre.

Généalogie de la maison de Granges

Anciens barons du comté de Bourgogne. Les premières armes étaient : de gueules au sautoir d'or, plus tard ils prenaient : d'azur à trois bustes de carnation couronnés d'or à l'antique<ref name="SALINS">Histoire généalogique des sires de Salins, mentionnée en Bibliographie.</ref>.

Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Granges, sire de Granges, chevalier. Il assiste en 1105 à la fondation du prieuré de Froidefontaine par Thierry II de Montbéliard<ref name="SALINS"/>.

Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :

  • Guy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} qui suit,
  • Hugues, cité en 1150 par des dons qu'il fait à l'abbaye de Bithaine avec le consentement de Guy de Traves et d'Helie/Illiette de Faucogney sa femme.

Guy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Granges, sire de Granges, chevalier. Du temps de l'abbé Thibaud (vers 1135), il donne à l'abbaye de Lieu-Croissant ce qu'il possède au lieu-dit "la Prétière"<ref name="SALINS"/>.

Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a Guillaume II qui suit.

Guillaume II de Granges, sire de Granges, chevalier<ref name="SALINS"/>.

Mariage et succession :
Il épouse Alix de qui il a :

Guyot/Guy II de Granges, chevalier. Il transmet son château à Richard de Montfaucon<ref name="SALINS"/>. Il est cité à l'époque de Narduin abbé de l'abbaye de Lieu-Croissant en 1190<ref name="Séquanois"/>.

Mariage et succession :
Son épouse est inconnue, il a :

De la Renaissance à la Révolution

Par la suite, Granges-le-Bourg suit l'histoire globale de la Franche-Comté avec ses nombreux soubresauts.

En 1668 : Les troupes de Louis XIV de France démantèlent le château et commencent l'intégration définitive de la seigneurie au royaume de France.

Granges-le-Bourg fut le chef-lieu d'un canton créé en 1790 et supprimé en 1801. Ce canton regroupait 29 villages.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Granges-le-Haut<ref name="Cassini"/> En 1807, la commune absorbe celles voisines de Granges-la-Ville, de La Chapelle-lès-Granges, de Crevans, de Mignafans, de Mignavillers et de Secenans<ref name="Cassini"/>.

Époque contemporaine

En 1824, la commune rend son indépendance à celle de Granges-la-Ville, incluant les hameaux de Mignafans et de Mignavillers qui deviennent, eux aussi, des communes indépendantes ultérieurement<ref name=Cassini/>.

En 1832, la commune rend son indépendance à celles de Crevans et de Secenans<ref name=Cassini/>.

En 1853, la commune de Crevans-et-la-Chapelle-lès-Granges est reconstituée avec la cession du hameau de la Chapelle-lès-Granges<ref name=Cassini/>.

Le bourg connaît une régression. La révolution industrielle lui donne quelques industries mais il est rapidement relégué au rang de village. Néanmoins, le charme rural représente un léger avantage pour l'avenir.

Compte tenu de leur imbrication et de leurs intérêts communs, Granges-le-Bourg avait proposé à Granges-la-Ville en 1972 de fusionner, proposition qui n'avait à l'époque pas eu de suite<ref name="ER29082016"/>.

Politique et administration

Fichier:Localisation EPCI du pays de Villersexel dans la Haute-Saône, France.svg
Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays de Villersexel.

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Villersexel<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi, passant de 32 à 47.

Intercommunalité

La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Villersexel, créée le Modèle:Date-.

Liste des maires

Fichier:2016-05 - Granges-le-Bourg - 05.JPG
La mairie.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Enseignement

Fichier:2016-05 - Granges-le-Bourg - 02.JPG
L'école.

La commune disposait d'une école fermée en 2014 et les enfants scolarisés à Saulnot par le SIVU de la Roselière<ref>L'Est républicain, 4 novembre 2014, Le devenir de l’ancienne école.</ref>.

Milieu associatif

Il existe de nombreuses associations dans la commune, et en particulier Renaissance des deux Granges, association créée il y a quelques annéesModèle:Quand pour sauvegarder le patrimoine historique du village et tenter de le faire revivre. Elle propose des visites gratuites et de nombreuses animations.

Manifestations culturelles et festivités

Le Modèle:Date- est le jour de la fête du village<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économie

Modèle:Section à sourcer L'entreprise Billotte est une entreprise spécialisée en travaux forestiers qui emploie 55 personnes.

Plus bas, vers Granges-la-Ville, est implantée une casse auto, Jacqu'Auto.

La majorité des terres adjacentes est exploitée par des agriculteurs à activité d'élevage bovin et de culture extensive. Il existe un bureau de la Poste au centre du village mais aucun commerce.

De grands efforts devraient être faits pour le développement du tourisme vert. Plusieurs familles allemandes ont installé leurs résidences secondaires dans le village pour bénéficier de la tranquillité de la campagne, tout en étant proche des grands axes de communications.

Lieux et monuments

Patrimoine religieux

Patrimoine civil

  • Mairie :
    • le bâtiment fut construit en 1750-1751 et servait à l'origine de chambre d'audience (tribunal) et de prison ;
    • à la Révolution en 1789, le bâtiment fut confisqué, puis vendu aux enchères publiques le 22 pluviôse an III (Modèle:Date-) ;
    • en 1832, la municipalité l'acheta pour y installer une école et la mairie ;
    • les deux cachots de 1751 existent toujours et on peut y voir les graffitis (noms, dates, dessins) laissés, il y a plus de deux cents ans, par les prisonniers<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • L'ancien tissage de coton Schwob Frères, transformé en magasin de commerce<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail