La commune est traversée par la route départementale 764 reliant Sayat au nord et les quartiers nord-ouest de Clermont-Ferrand ; la Modèle:Nobr y passe plus à l'ouest (axe menant à Volvic et Pontgibaud). Les départementales 2 (vers Blanzat et Cébazat) et 775 (vers Chanat-la-Mouteyre) intersectent à Nohanent<ref name="geoportail" />.
Elle est également desservie par la ligne 32 du réseau T2C, reliant la place Gaillard (correspondance avec le tramway) à Sayat (une correspondance est aussi possible avec la ligne C). Cette ligne est exploitée par un transporteur indépendant. Le transport à la demande est opérationnel aux heures creuses<ref>Guide horaires 2014-2015 T2C, Modèle:P.216-220.</ref>.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (42 %), zones urbanisées (23,5 %), cultures permanentes (18,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,1 %), prairies (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Selon Ambroise Tardieu, vers 1070, Ermengarde de Rochedagoux, dame de Sauvagnat et de Nohanent décida de donner ses terres à l'évêque de Clermont. Une guerre entre les hommes de l'évêque et les neveux d'Ermengarde s'ensuivit. L'ultime bataille eut lieu dans la plaine de Mozac et fut remportée par la famille de Rochegadoux qui garda donc ces fiefs.
En 1313, Astorg de Nohanent rendit foi et hommage à l'évêque de Clermont. La famille Gayte<ref group="Note">Armoiries d'argent à 3 hures de sanglier de sable.</ref> a possédé une partie de cette seigneurie durant de nombreuses générations. Des bornes au nom des Gayte auraient été découvertes en bordure du village mais il ne semble pas qu'il en ait été fait mention dans des écrits. D'après Chabrol, la possession par eux d'une partie de Nohanent remonterait à 1351 mais il n'en existe aucune trace dans les archives.
Période moderne
Le premier de cette famille de Nohanent dont le fief en comprenait à coup sûr une partie était Yves Gayte en 1523. En 1694, Ignace du Gour partageait la seigneurie avec Antoine Gayte et en 1696, Nohanent était indivis entre trois seigneurs : Gayte, Lebrun et Chabre. Les Lebrun<ref group="Note">Armes : une colombe essorante, fendue en barre et trois étoiles en chef.</ref> devinrent au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle les seigneurs à part entière de Nohanent qui passa en 1737, aux Ribeyre par le biais du mariage entre Gabriel de Ribeyre et Marie Lebrun, fille d'Antoine Lebrun, receveur des tailles à Issoire. Leur fils vendit le fief en 1783 à Jean-Paul Chardon, chevalier et seigneur du Ranquet qui en fut le dernier seigneur en 1789<ref>Grand Dictionnaire Historique du Département du Puy-de-Dôme d'Ambroise Tardieu.</ref>.
Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la Bourgeoisie clermontoise ainsi que les curistes de la station thermale de Royat se mirent à produire une forte quantité de linge sale, et les eaux claires de la source Saint-Martial de Nohanent furent canalisées en nombreux lavoirs. La commune fut alors surnommée cité des Lavandières, les lavandières étant le nom donné aux blanchisseuses, en raison de leur utilisation d'essence de lavande pour parfumer le linge. Le village prospéra jusqu'au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, date à laquelle l'arrivée des lave-linge rendit le travail des blanchisseuses obsolète.
Enfin, tout au long de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Nohanent se rapprochera de Clermont-Ferrand, s'assimilant peu à peu à la banlieue des classes moyennes de la ville. Ce rapprochement fut finalement concrétisé lorsque Nohanent rejoint Clermont Communauté en 1993.
La commune a changé de canton en mars 2015 à l'occasion des élections départementales : dans le nouveau canton de Cébazat auquel Nohanent fait partie, le binôme Colette Béthune - Flavien Neuvy (Union de la droite), élu<ref name="DP2015_CAN">Modèle:Lien web.</ref>, a recueilli 56,44 % des voix<ref name="DP2015">Modèle:Lien web.</ref>. Le taux de participation est de 54,54 %<ref name="DP2015" />, plus élevé que dans le canton (51,04 %)<ref name="DP2015_CAN" />.
le plateau dit des côtes de Clermont, à cheval sur les communes de Blanzat, Clermont-Ferrand et Durtol, datant du deuxième âge du fer, inscrit le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Christian Bouchardy, auteur de livres, de films animaliers et président de la LPO Auvergne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Fichier:Дегуров Антон А., профессор (1765-1845), 2я четв.XIXв p296 e1t.jpgAntoine Jeudy Dugour.Antoine Jeudy Dugour (1766-1840), auteur imprimeur libraire traducteur né à Nohanent, il devint professeur à l'école centrale de la Seine en 1800, puis émigrera en Russie (1804) après avoir fait de mauvaises affaires. Il y devint professeur et bibliothécaire de l'université de Kharkov (1805) et terminera sa carrière en tant que recteur de l'université impériale de Saint-Pétersbourg. Il fut naturalisé en 1812. "Jusqu'en 1839, il publie encore de nombreux ouvrages et essais à caractère historique, sociologique ou ethnographique sur la Russie, parfois sous le pseudonyme "M. de Gouroff". Décédé à Odessa en 1840"<ref>Modèle:Lien web</ref>.