Tarare (Rhône)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Tarare est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes. Modèle:Sommaire

Géographie

Tarare est une ville du département du Rhône située à Modèle:Unité au nord-ouest de Lyon. La ville est placée à mi-chemin entre Lyon et Roanne (Loire), sur les rivières de la Turdine et du Taret. La ville est construite sur un relief marqué à la limite nord des monts de Tarare. Elle est également aux portes du Beaujolais. Modèle:Multiple image

Communes voisines

Parmi ces dernières, sont limitrophes :

Urbanisme

Typologie

Tarare est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Tarare, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarare, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (41,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (40,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), prairies (29,5 %), zones urbanisées (21,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Habitat et logement

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 5 593, alors qu'il était de 5 536 en 2014 et de 5 303 en 2009<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Parmi ces logements, 86,2 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 25.6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 72.4 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Concernant le statut d'occupation de ces logements, 34,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (31,9 % en 2014), contre 48,5 % pour le Rhône et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lien web.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Tarare en 2020 en comparaison avec celle du Rhône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (3,3 %) et de la France entière (9,7 %).

A noter, que la part de logements vacants reste élevé (12.2 %) en comparaison de la moyenne nationale sur la même année (8.2 %).

Le logement à Tarare en 2020
Typologie Tarare<ref name="LogCom" group="I" /> Rhône<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lien web.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lien web.</ref>
Résidences principales (en %) 86,2 89,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 3,3 9,7
Logements vacants (en %) 12,2 7,4 8,2

Énergie

La commune propose à ses habitants, un achat groupé d'énergie pour les particuliers, via la société Wikipower<ref>Wikipower : Nos actions en France (consulté le 11/05/2022)</ref>

Histoire

La ville est créée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en tant que prieuré de Tarare par l'abbaye de Savigny. Il n'y vit alors que des tisserands, cordonniers ou tanneurs, mais aussi quelques petits marchands ou aubergistes. Toutefois, il semble que la famille De Tarare ait été liée plusieurs siècles durant à la vie et au développement de la commune<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle des pestes décimèrent la population au point que le consulat de Lyon ordonne Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une petite ville industrielle, « cité de la mousseline » et « capitale du rideau »

Durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville prend son envol grâce à la fabrication de la mousseline, puis un siècle plus tard lance en parallèle la fabrication de peluches et velours, elle participe notamment à l'exposition industrielle de Paris en 1855 et à celle de Londres en 1862. Tarare se tourne ensuite vers l'industrie teinturière.

La ville compte plus de Modèle:Nombre en 1866 et bénéficie du passage d'une voie de chemins de fer (Lyon-Roanne), d'un viaduc, de deux églises (église Saint-André et église Sainte-Madeleine), d'écoles et de nombreuses nouvelles usines.

Fichier:Tarare (centre-ville).JPG
Le centre-ville de la commune en été.

Au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une énorme bâtisse (toujours visible aujourd'hui à l'entrée Est de la ville) abrite le travail de jeunes ouvrières d'origine rurale, dans un "couvent-usine" où l'encadrement est assuré par des religieuses qui aident à convaincre les familles de laisser partir leurs jeunes filles vers le travail industriel<ref>Claude Albout, "démographie et industrialisation d'une région rurale: le canton de Tarare (de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à nos jours" (maîtrise, Université de Lyon, 1971)</ref>. Malgré l'écrasement de la Commune et la guerre de 1870-1871, les ouvriers de la ville se mettent en grève dès 1871<ref>Le mouvement ouvrier, 1815.1977, CFDT réflexion, Modèle:ISBN, 1978, Modèle:P.50.</ref>.

Le dix-neuvième siècle est l'époque des fibres naturelles dans l'industrie textile (lins, cotons). Dans les années 1930, se développe la production d'articles à base de rayonne et tous les composés en viscose qui en découlent. À partir des années 1950, un véritable renouveau s'opère avec le voile Tergal, fabriqué à partir de polyester. Tarare devient la capitale française du rideau, assurant près de 80 % de la production nationale.

À côté du rideau, l'industrie textile est déclinée dans le tissu éponge, la confection, la teinturerie… pratiquée par une dizaine d'entreprises familiales et un réseau d'ateliers ou petites usines de sous-traitance. L'industrie textile occupe une main-d'œuvre nombreuse, en bonne part féminine, résidant non seulement à Tarare mais dans les communes agricoles environnantes. Pour de nombreuses familles, le travail posté en usine (on dit, localement: "faire équipe") constitue une deuxième source de revenu, pour l'homme ou la femme, en complément de l'exploitation agricole.

Depuis 1950, tous les cinq ans, les Tarariens fêtent l'industrie textile pendant trois jours, baptisée "Fête des Mousselines", même si ce textile, ou la tarlatane qui la remplace pour pavoiser la ville, ne sont plus fabriquées sur place.

La patrie du Taraflex

Dès 1947, une famille d'industriels tarariens, les Doligez, héritiers de la famille Champier<ref>Marcel Auguste Joseph Doligez (1891-1979), ingénieur civil des mines et de l'école supérieure d'électricité, a épousé en 1920 Aline Champier, fille d'Adolphe dit Hippolyte fils Roche-Champier. Avec son beau-père, héritier de la Maison Champier fondée en 1884 par Hippolyte Champier, et Jean Claudius Champier, il a fondé à Tarare en 1923 la SA Ets H. Champier, au capital à l'origine d'un million de francs, une firme de blanchiment, d’apprêt et de teinture, et la SA Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT): Le Salut public, 21 novembre 1923, Éléments de biographie. Cet industriel partisan du corporatisme dirige depuis 1939 la corporation du textile de Tarare et anime en zone sud l'Office des comités sociaux sous l'Occupation. Il est désigné par Vichy en 1943 membre de la Chambre de commerce de Paris (Journal officiel, 25 novembre 1943).</ref>, spécialisée dans la teinturerie textile, diversifie ses investissements en créant une activité de plasturgie au sein de la firme Blanchiment et apprêts de Tarare (BAT). Cette entreprise, dont la gestion est laissée dès l'origine à des ingénieurs spécialement recrutés pour ce nouveau métier<ref>cette extraordinaire aventure industrielle a été racontée par le directeur fondateur de "la BAT", Robert Michon dans un récit très vivant Mes heures claires à la BATModèle:ISBN / 2-912234-01-8): cf. aussi Tarare et son pays, 2012, "Robert Michon, inventeur du Taraflex, donne son nom au boulevard Garibaldi", le-pays.fr, 26 août 2014, "Robert Michon, une vie en sol majeur"</ref>, développe une gamme de produits de revêtement de sol en matière plastique, révolutionnaire pour l'époque. L'entreprise a longtemps conservé, en héritage de ses origines le nom de "Blanchiment et Apprêts de Tarare" (BAT), tandis que son produit était baptisé "Taraflex", en référence à la ville.

Dans les années 1980, "la BAT" est rachetée par le groupe Gerflor, dont le siège est à Villeurbanne. Taraflex reste la marque du groupe spécifique aux sols sportifs de haute performance. Ainsi équipe-t-elle les plus prestigieuses compétitions en tennis, badminton, volley-ball, basket-ball, handball, etc. : Jeux olympiques, championnats du monde, tournois ATP et WTA<ref>Cf. le site Gerflor - Taraflex</ref>, etc.

L'usine Gerflor de Tarare est aujourd'hui encore la plus grosse entreprise de la ville, avec 700 salariés<ref>43 boulevard Garibaldi - Tarare</ref>.

Les difficultés d'une reconversion

À partir des années 1960, l'industrie textile rencontre des difficultés croissantes. Le voile Tergal, certes de très bonne qualité, subit la concurrence d'articles moins chers venus de l'étranger. La décolonisation entraîne la fermeture des marchés coloniaux.

Fichier:BF 51 - TARARE - Vue générale et Viaduc.JPG
Le viaduc de Tarare vers 1920.

Pour faire face, les entreprises tarariennes du rideau unissent leurs efforts commerciaux sous une marque commune, "Plein Jour", qui recueille une notoriété mondiale. Pourtant, avec les années 1970, l'industrie textile entre dans une période difficile. Tarare voit disparaître l'usine de peluches Martin. Les unes après les autres, les entreprises du rideau tergal ferment leurs portes ou se concentrent. En 2009, la société Linder S.A. – dont le siège est situé à Violay, dans la Loire, à Modèle:Unité de Tarare – relève seul le flambeau du rideau tararien<ref>Cf. site internet de Linder S.A. [1]. Linder S.A. est dirigée aujourd'hui par Patrick Linder, arrière-petit-fils du fondateur Célestin Linder de l'entreprise en 1894.</ref>.

Fichier:Tarare - Vue générale.jpg
Vue générale de Tarare entre 1901 et 1902.

La ville engage une difficile diversification économique, principalement basée sur le négoce textile, l'agroalimentaire et la mécanique. Les difficultés majeures se marquent, dans le cadre du mouvement général de désindustrialisation, par l'inadaptation et à l'insuffisance de formation d'une population ouvrière longtemps peu payée<ref>en 1973, la revendication syndicale du "SMIG à Modèle:Unité" concerne une partie notable des salariés tarariens</ref>.

Si la ville peine à digérer ses années « textile », il semblerait que Tarare connaisse une forme de renouveau, notamment avec l’installation de la plus importante micro-brasserie de la région Rhône-Alpes. En effet, le Ninkasi, installé à Lyon, a déplacé début 2012 sa fabrique de bière à Tarare, dans une ancienne friche industrielle entièrement rénovée, augmentant ainsi sa capacité de production. Quant à Gerflor, enseigne symbolique de la ville spécialisée dans les revêtements de sol, elle envisage de s’agrandirModèle:Référence souhaitée.

Le tronçon de l'autoroute A89 Balbigny/La Tour-de-Salvagny est ouvert à la circulation depuis le Modèle:Date-.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluFin

Administration municipale

Modèle:...

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Modèle:Résultats élections communes françaises

Intercommunalité

carte de la communauté d'agglomération
Carte de la communauté de communes du Pays de Tarare en 2012.

Modèle:Article détaillé Tarare fait partie de la communauté de communes du Pays de Tarare du Modèle:Date au Modèle:Date regroupant de 16 communes (Affoux,Ancy, Dareizé, Dième, Joux, Les Olmes, Pontcharra-sur-Turdine, Saint-Appolinaire, Saint-Clément-sur-Valsonne, Saint-Forgeux, Saint-Loup, Saint-Marcel-l'Éclairé, Saint-Romain-de-Popey, Les Sauvages, Tarare et Valsonne). À partir du Modèle:Date elle intègre la communauté de communes de l'Ouest Rhodanien issue d'une fusion des trois anciennes communautés de communes, qui devient la communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien le Modèle:Date.

Finances communales

Cette sous-section présente la situation des finances communales de Tarare<ref group="Note">Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Logo de l'outil Finances localesLettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des Modèle:Nobr du site alize2.finances.gouv.fr concernant Tarare. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3. </ref>.

Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Tarare s'établit à Modèle:Euro en dépenses et Modèle:Euro en recettes<ref group="A2" name="Alize2_2013_0"/> :

En 2013, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.</ref> se répartit en Modèle:Euro de charges (Modèle:Euro par habitant) pour Modèle:Euro de produits (Modèle:Euro par habitant), soit un solde de Modèle:Euro (Modèle:Euro par habitant)<ref group="A2" name="Alize2_2013_0">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="A2" name="Alize2_2013_1">Modèle:Lien web.</ref> :

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Tarare<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail">Modèle:Lien web.</ref>. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012<ref group="A2" name="Alize2_2013_Detail"/> :

La section investissement<ref group="Note">La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.</ref> se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance<ref group="A2" name="Alize2_2013_2">Modèle:Lien web.</ref> :

  • des dépenses d'équipement<ref group="Note">Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.</ref> pour un montant de Modèle:Euro (71 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio inférieur de 45 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (Modèle:Euro par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de Modèle:Euro par habitant en 2013 et un maximum de Modèle:Euro par habitant en 2011 ;
  • des remboursements d'emprunts<ref group="Note">Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.</ref> pour une valeur de Modèle:Euro (28 %), soit Modèle:Euro par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.

Les ressources en investissement de Tarare se répartissent principalement en<ref group="A2" name="Alize2_2013_2"/> :

L'endettement de Tarare au Modèle:Date- peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette<ref group="Note">L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au Modèle:Date- de l'année considérée</ref>, l'annuité de la dette<ref group="Note">L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année</ref> et sa capacité de désendettement<ref group="Note">La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : Modèle:Formule. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Tarare.</ref> :

Jumelages

Équipements et services publics

Espaces publics

Tarare a la chance de disposer de nombreux espaces verts aménagés :

  • Le parc Thivel et son sentier botanique
Fichier:Parc Thivel.jpg
Parc Thivel

En 1850, Emile Thivel, industriel, acquiert une propriété située à l’entrée Est de Tarare. Il construit une maison bourgeoise et aménage un parc privé magnifiquement arboré avec notamment des cèdres du Liban. En 1986, la Ville loue sept hectares afin d’y créer un parc public. En 1991-92, elle aménage des cheminements, une roseraie, installe un kiosque, des bancs, l’éclairage… Un sentier botanique, constituant un support pédagogique (panneaux indiquant le nom et l’origine des végétaux) est fléché en 2004. Modèle:Qui y trouve aussi des animaux comme des biches, des daims, des chèvres, des moutons et quelques oiesModèle:Secsou. Ce parc constitue un site remarquable par sa dimension, ses 160 espèces végétales (dont 3 ou 4 nouvelles chaque année), sa liaison directe avec les hauts de Tarare et sa proximité immédiate du centre. Avec une superficie de 7 hectares, le parc Thivel situé entre la rue Radisson et le Boulevard du Commandant Thivel, constitue une bouffée d’oxygène à proximité du Centre-Ville.

  • Le square Aristide Briand

Avec une superficie de 3 800 m², le square Aristide Briand est situé à proximité de la salle des Fêtes et de la Gare. Il est doté d’espaces gazonnés ombragés par des arbres, d’un jeu pour les petits, de bancs publics et il est équipé de toilettes publiques.

  • Le parc Bonnet

Avec une superficie de 3 000 m², ce petit endroit de verdure, situé au cœur de la ville, à proximité de l’Avenue Charles de Gaulle, est équipé d’une aire de jeux pour les petits, d’un kiosque, de bancs publics et de toilettes publiques.

  • Square Maurice Berger

Cet espace de 400 m² marque l’entrée Ouest de la ville.

  • Square du Vert Galant

En 1962, la Ville devient propriétaire d’une parcelle triangulaire à l’angle de la RN7 et du boulevard Garibaldi. Elle y crée un jardin d’enfants nommé « square du Vert Galant »

En 2014, la commune de Tarare bénéficie du label « ville fleurie » avec « deux fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref name="vilfleur2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Infrastructures de proximité

Fichier:A89bus1.JPG
A89 au niveau du château de la Bussière (sud-ouest) - printemps 2010.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Fête des mousselines.jpg
Rue de la Pêcherie lors de la fête des Mousselines 2010.
  • Depuis 1955, tous les cinq ans sont organisées les fêtes des Mousselines, période durant laquelle la ville présente la mousseline et garnissant ainsi toute la ville de tissus. Des dômes et des chapiteaux fleurissent partout dans la ville. La mousseline décore aussi de nombreux chars présentés par les associations tarariennes. Une reine est également élue dans les mois qui précèdent la fête<ref>Un roman récent évoque la Fête des Mousselines: "La reine des mousselines", de Laure Buisson - Grasset, 2009 [2] au fil d'une grande aventure picaresque</ref>. Mais c'est dès 1893<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> qu'aura lieu la première "fête des Mousselines".
  • Fête du Beaujolais gourmand
  • Moto-cross du Baldago’s fondé en 1946
  • Foire de Saint-André : Depuis 2006, la foire a lieu le week-end suivant la sortie du beaujolais nouveau. Auparavant elle était organisée le dernier samedi de novembre. Cette décision avait été prise par la municipalité Vinson en 1977 pour ne pas faire coïncider la foire avec les festivités du Modèle:Date-. De 1965 à 1977, elle avait lieu le premier dimanche de décembre. Les principales artères de la ville se couvrent d'étalages, ce qui attire beaucoup de monde. Une vogue est également montée, selon les années, sur les différents endroits plats de la ville. Les associations organisent aussi nombre de stands.
  • En 2012, la ville de Tarare organise, dans le sillon de son carnaval, la première édition de son festival Tararts, événement consacré aux arts de la rue. Spectacles et défilés de troupes déguisées : artistes échassiers et fanfares venus de toute la France accompagnés de groupes locaux, tels que les Tap'Zoreilles, l'unique batucada de Tarare.

Sports et loisirs

La ville dispose de multiples installations<ref name="sport">Modèle:Lien web.</ref> sportives dont les plus importantes sont le complexe sportif Léon-Masson<ref name="sport" /> (stades de football, de rugby, piste d’athlétisme) et le complexe sportif de l’Association Sportive Tararienne<ref name="sport" /> (salle de basket, hand-ball, volley-ball, salle de gymnastique, salle de musculation et terrains extérieurs de hand-ball, volley-ball, boules lyonnaises).

  • AS Tarare Basket
  • STT (Société Tararienne de tir)
  • Sporting Club Tarare (rugby)
  • Aïkido club des monts de Tarare
  • Union Sportive Football de Tarare (USFT)
  • Football Club de Tarare
  • Judo Club de Tarare
  • Première compagnie de tir à l'arc de Tarare
  • Twirling Club Tarare
  • ACTP (Association cycliste Tarare-Popey)
  • AST GYM
  • EOL (Entente Ouest-Lyonnaise : athlétisme)
  • Club Bouliste Tarare
  • PMT (Plongeurs des Monts de Tarare) Club de plongée affilié FFESSM entraînements à AQUAVAL
  • CNT (Club de natation de Tarare)
  • CSL Handball Club de Tarare
  • TBC (Tarare Badminton Club)

Associations

Médias

Presse locale

Le Progrès est diffusé sur Tarare grâce à l'édition "Tarare - L'Arbresle" ainsi que l'hebdomadaire roannais Le Pays qui distribue l'édition "Le Pays d’entre Loire et Rhône".

Radios FM

Sur Tarare, nous pouvons capter 2 radios associatives (catégorie A), 1 radio locale commerciale (catégorie B), 2 radios nationales (catégorie C) et 1 radio généraliste (catégorie E). 3 radios publiques émettent aussi sur Tarare depuis la fin des années 80<ref>Sources : Mixture.fr (taper "Tarare" dans "Liste des radios FM/DAB+ actuelles") et annuaireradio.fr.</ref>.

Fréquence Nom de la radio Diffuseur Lieu d'émission Puissance Arrivée
88.6 RMC TDF Bel Air, Tarare 100 W 2011
91.3 France Musique TDF Bel Air, Tarare 200 W 1996<ref>Elle émettait sur 91.4 FM entre 1988 et 1996.</ref>
95.1 RCF Lyon Auto-diffusion Le Danguin, Tarare 100 W 1996<ref>Elle émettait sur 104.4 FM entre 1996 et 2001.</ref>
97.8 Fun Radio TDF La Plata, 13 rue des Frères Lumière, Tarare 100 W 1996
99.5 France Inter TDF Bel Air, Tarare 200 W 1996<ref>Elle émettait sur 95.3 FM entre 1988 et 1996.</ref>
100.0 Radio Scoop Auto-diffusion Le Danguin, Tarare 100 W 2011
101.4 Radio Val de Reins<ref>Site web de Radio Val de Reins</ref> Auto-diffusion Le Danguin, Tarare 100 W 1990<ref>Entre 1996 et 2011, elle émettait sur 95.1 FM.</ref>
102.0 France Culture TDF Bel Air, Tarare 200 W 1996<ref>Elle émettait sur 89.4 FM entre 1988 et 1996.</ref>
106.5 RFM TDF Bel Air, Tarare 100 W 1996

Radio numérique terrestre

Prochainement, quelques stations arriveront en numérique à Tarare et dans le Beaujolais<ref>"La RNT bientôt dans le Nord, l'Alsace et la région lyonnaise" sur csa.fr (fichier PDF à télécharger)</ref> grâce à l'allotissement 6 de la prochaine bande RNT lyonnaise<ref>La RNT à Lyon (par allotissements) sur radioscope.fr</ref>,<ref>Radios à Lyon.</ref>.

Nom de la radio Catégorie
Radio Scoop B
Radio Orient D
Radio Val de Reins A

Télévision

France 3 Rhône-Alpes (avec le décrochage "France 3 Grand Lyon") et TLM émettent sur Tarare grâce à 2 sites d'émission<ref>Emetteurs TNT dans le Rhône</ref> :

  • L'un est situé au nord tararien, près de la Chapelle de Bel-Air. Le pylône appartenant à TDF émet le multiplex R1, qui comporte les 2 chaînes locales. Le pylône Towercast émet les autres multiplexes.
  • L'autre est situé près de Saint-Marcel-l'Éclairé, au sud tararien. Ce pylône appartient à TDF et émet tous les multiplexes sauf le R3.

Économie

L’aérodrome de Villefranche - Tarare se trouve sur la commune de Frontenas. Il est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Villefranche et du Beaujolais.

La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon.

L'Insee constate que la ville possède une « poche de précarité » avec 28,5 % de la population vivant avec un bas revenu (17,7 % dans le département du Rhône) et un revenu fiscal annuel par foyer de Modèle:Unité en 2010 (Modèle:Unité pour le Rhône)<ref name="Étude nouveau Rhône">Modèle:Lien web.</ref>. Le taux de chômage est de 16,9 % en 2010<ref name="Étude nouveau Rhône" />.

La commune est située dans le ressort du Tribunal de commerce de Villefranche-Tarare<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une communauté Emmaüs s'est établie en 1984<ref>Emmaüs Tarare : une communauté de vie et d’activité solidaire, Communauté Emmaüs Tarare</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Eglise St André de Tarare.jpg
L'église Saint-André de Tarare.

Personnalités liées à la commune

Arts vivants et audio-visuels

Cinéma
Musique

Arts décoratifs, figuratifs et littéraires

Architecture et urbanisme
Dessin, gravure et peinture
  • Maurice Ardouin, artiste peintre, né à Tarare en 1932.
  • Michel Moskovtchenko, artiste peintre, né à Tarare en 1935.
  • Philippe Peyrane (1780-1865) est un peintre français d’histoire et de portraits. Il décède en 1865 à l’âge de 85 ans au domicile de son fils Ernest, percepteur, vivant à Tarare.
Littérature
Sculpture

Industrie et invention

Militaires et résistants

Politique

Sciences

Astronomie - Géologie
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  • Jean Jourlin (1904-1979) est un lutteur libre tararien qui à été champion d'Europe de lutte libre (catégorie -79 kg) en 1933.
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Notes

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Références

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