Joseph-Marie Portalis

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Modèle:Voir famille Modèle:Infobox Personnalité politique

Joseph Marie Portalis, Modèle:1er Portalis (Modèle:Date de naissance- à Aix-en-Provence - Modèle:Date de décès- à Passy (Seine), est un magistrat, diplomate et homme politique français.

Biographie

Révolution

Fils de Jean-Étienne-Marie Portalis (mort en 1807, ancien ministre des Cultes) et dame Marguerite-Françoise (sœur de Joseph Jérôme Siméon), Joseph Marie fit ses études sous la direction de son père. Il était à peine âgé de douze ans lorsque la proscription qui menaçait son père les obligea tous les deux à se réfugier à Lyon, et de là, à Paris (1793).

Le jeune Joseph assistait avec passion aux séances de la Convention nationale : il se trouvait notamment à celle du Modèle:Date républicaine qui aboutit à la chute de Robespierre.

Joseph Portalis débuta fort jeune encore dans les lettres par un article sur Montesquieu, inséré, en 1796, dans le Républicain français.

Il fut obligé, au mois de Modèle:Date-, d'accompagner son père dans l'exil, en Holstein. Ils furent accueillis par le comte et la comtesse de Reventlau, qui leur offrirent un asile dans leur château d'Emckendorff. Joseph épousa la nièce et pupille du comte, la comtesse de Holck. Ce fut là qu'il fit paraître l'écrit intitulé : Du devoir de l'historien de bien considérer le caractère et le génie de chaque siècle en jugeant les grands hommes qui y ont vécu. L'académie de Stockholm couronna ce mémoire que l'auteur fit imprimer à Paris en 1800.

Consulat et Empire

Rentré en France après le coup d'État du 18 brumaire an VIII (Modèle:Date-), la faveur du chef de l'État combla Joseph de dignités. M. Portalis fut nommé surnuméraire au ministère des relations extérieures (1799), commissaire près le Conseil des prises le Modèle:Date- et secrétaire d'ambassade en Saxe la même année.

Employé d'abord par Joseph Bonaparte lors du traité de Lunéville, puis au congrès d'Amiens, il fut envoyé à Londres avec le général Andréossy. Lors de la rupture avec l'Angleterre, M. Portalis fut envoyé à Berlin, pour les mêmes fonctions, le Modèle:Date-, puis à Ratisbonne au mois d'Modèle:Date-, en qualité d'envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de France près de Charles-Théodore de Dalberg (archevêque et prince-électeur de Mayence, primat archichancelier du Saint-Empire romain germanique, résidant à Ratisbonne) et de la Diète germanique.

Mais, ayant sollicité la faveur de se rapprocher de sa famille, il fut rappelé et fut choisi, le Modèle:Date-, pour remplir près de son père les fonctions de secrétaire-général du ministère des cultes.

Il devint maître des requêtes en service ordinaire au conseil d'État le Modèle:Date-, fut chargé par intérim du portefeuille du ministère des cultes après la mort de son père (qui fut ensuite confié à Bigot de Préameneu), au mois de Modèle:Date-, et fut nommé successivement conseiller d'État, rattaché à la commission des pétitions et à la commission du contentieux en 1807 puis à la section de l'Intérieur le Modèle:Date-, membre du conseil du sceau des titres le Modèle:Date- de la même année, et directeur général de la librairie le Modèle:Date-.

Il avait été créé chevalier de l'Empire le Modèle:Date-, et comte de l'Empire le Modèle:Date-. Modèle:Citation bloc L'empereur lui reprocha avec emportement, dans la séance du conseil d'État du Modèle:Date-, de n'avoir pas divulgué à l'autorité la connaissance qu'il avait eu par l'abbé d'Astros, son cousin germain, du bref de censure<ref>Le bref enjoignait au cardinal Maury de renoncer à l'administration de l'archidiocèse de Paris, pour laquelle ce prélat avait abandonné le siège de Montefiascone.</ref> que le pape Pie VII avait transmis à ce chanoine contre la nomination du cardinal Maury comme archevêque de Paris.

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Destitué de tous ses emplois et exilé à 40 lieues de Paris, le Modèle:Date-, Portalis s'occupa de travaux philosophiques et littéraires.

Au mois de Modèle:Date-, sur l'insistance du comte Molé, Napoléon, oubliant son mécontentement, nomma Portalis le grand-juge, premier président de la cour impériale d'Angers, poste qu'il occupa jusqu'à la fin des Cent-Jours.

Restauration

Sous la Restauration, Louis XVIII le créa conseiller d'État en service extraordinaire, et officier de la Légion d'honneur les 24 et Modèle:Date-. Maintenu pendant les Cent-Jours, Portalis réussit encore à conserver les bonnes grâces du roi.

Rentré au conseil d'État, il fut attaché au service ordinaire de la législation, et devint, dès lors, un des plus zélés défenseurs de la cause royaliste. Toujours prêt à témoigner de sentiments peu favorables à l'égard de la presse, il présentait la Chambre des députés un projet de loi pour la répression des cris séditieux, et fut nommé conseiller à la Cour de cassation (Modèle:Date-).

En Modèle:Date-, il fut chargé, comme envoyé extraordinaire de France à Rome, des premières négociations relatives à un nouveau concordat.

Le duc Decazes l'avait appelé (Modèle:Date-), à la Chambre des pairs<ref>Baron-pair le Modèle:Date-, lettres patentes du Modèle:Date-.

Source
Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org</ref>, et (Modèle:Date-) au poste de sous-secrétaire d'État au ministère de la Justice le Modèle:Date- qu'il conserva jusqu'à l'avènement du cabinet Villèle (Modèle:Date-).

Grand officier de la Légion d'honneur le Modèle:Date-, et chargé par intérim, le Modèle:Date- suivant, du portefeuille du département de la Justice pendant l'absence du garde des sceaux, il fut nommé président de chambre en la Cour de cassation le Modèle:Date-.

Dans un rapport à la Chambre des pairs, en 1825, il révéla qu'un jacobin d'Ancenis, convoitant les propriétés de l'hôpital de Nantes, avait fait inscrire l'hôpital sur la liste des émigrés. Le Modèle:Date-, Portalis fit à la Chambre des pairs son fameux rapport sur la pétition de Montlosier contre la légalité de l'existence des jésuites en France.

Promu garde des sceaux le Modèle:Date-, lors de la constitution du cabinet Martignac, il attacha son nom à plusieurs mesures importantes, par exemple à celle qui abrogeait la censure et à celle qui réprimait les fraudes électorales. Il échangea, le Modèle:Date-, le portefeuille de la Justice pour celui des Affaires étrangères, laissé vacant par Anne Adrien Pierre de Montmorency-Laval, et qu'il garda jusqu'au Modèle:Date- suivant, à l'avènement du ministère Polignac.

En quittant le pouvoir, il se réserva d'ailleurs la place de Premier président de la Cour de cassation et de membre du conseil privé.

Modèle:Article détaillé

Monarchie de Juillet

Fichier:Joseph Marie Portalis.jpg
Joseph-Marie Portalis en tenue de vice-président de la Cour de cassation.

Essentiellement ami de l'autorité, il se rallia avec empressement au gouvernement de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], sous la Monarchie de Juillet, et continua de prendre une part active aux travaux de la Chambre des pairs, dont il fut un des vice-présidents. Il se prononça pour l'hérédité de la pairie, parla contre le rétablissement du divorce, et prêta l'appui de sa voix et de son influence à toutes les mesures conservatrices et répressives.

En 1835, il fut l'assesseur de MM. Pasquier et Decazes dans l'instruction du procès d'avril. Membre de l'Académie des sciences morales et politiques (Modèle:Date-), section de législation et de jurisprudence, il communiqua à l'Institut de France de remarquables Observations sur le code sarde comparé au code civil français.

Deuxième République et Second Empire

Fichier:Chapelle de la famille Portalis.jpg
Chapelle funéraire des Portalis au cimetière de Passy.

Sous la Révolution française de 1848, Portalis conserva sa place de premier président de la Cour de cassation, au nom de laquelle il présenta des Observations sur l'ordre judiciaire.

Il affirma aussi ses opinions conservatrices et monarchistes dans un écrit intitulé : L'Homme et la Société.

Après le Coup d'État du 2 décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte le nomma sénateur (Modèle:Date-). Un incident, lors de la prestation du serment des nouveaux sénateurs, montra, dit un historien, que le comte Portalis Modèle:Citation. Son nom n'avait pas été appelé : il réclama contre cette omission, et, la formule du serment ayant été relue, M. Portalis prêta, à très haute voix, son huitième serment politique. Il s'associa au rétablissement de l'Empire, fut rapporteur (1856) du projet de loi sur la régence, et siégea au palais du Luxembourg jusqu'à sa mort (Modèle:Date-).

Il meurt à hauteur de l'actuel no 78 rue de la Tour (Passy, de nos jours Modèle:16e arrondissement de Paris), dans une propriété depuis disparue<ref>Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, Modèle:T. (« L-Z »), « Rue de la Tour », Modèle:P..</ref>.

Il était grand-croix de la Légion d'honneur.

Modèle:Boîte déroulante/début Fils aîné de Jean Étienne Marie Portalis (1746-1807) et de Marguerite Françoise Siméon (1752-1813), Joseph Marie Portalis épousa, le Modèle:Date- à Königsbrück (Basse-Lusace), Frédérique (24 octobre 1784 - Kiel (duché de Holstein)-[[1er septembre|Modèle:Abréviation discrète septembre]] 1838 - Paris), comtesse de Holck, dont il eut :

La descendance de Joseph Marie Portalis compte parmi les familles subsistantes de la noblesse d'Empire.Modèle:Boîte déroulante/fin

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes de chevalier de l'Empire (1808)

Parti au premier d'azur à la fasce cousue de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en pointe d'une tour ouverte crénelée de trois pièces échiquetées de sable et d'argent ; au second écartelé ; au premier d'argent à la fasce de gueules, au second aussi d'argent à sept billettes d'azur ; au troisième d'azur, à la chausse-trape évidée d'or ; au quatrième d'argent, au mur de sable maçonné d'or, crénelé de trois pièces.<ref name="Roret1854">Modèle:Ouvrage.</ref>

Modèle:Armoiries avec ornements communs [[Armes de comte de l'Empire|Armes du Modèle:1er Portalis et de l'Empire]] (1809)

Parti au premier d'azur à la fasce cousue de gueules chargé du signe des chevaliers légionnaires, accompagnée en pointe d'une tour ouverte crénelée de trois pièces échiquetées de sable et d'argent ; au quartier des Comtes Conseiller d'état brochant au neuvième de l'écu ; au second écartelé ; au premier d'argent à la fasce de gueules, au second aussi d'argent à sept billettes d'azur ; au troisième d'azur, à la chausse-trape évidée d'or ; au quatrième d'argent, au mur de sable maçonné d'or, crénelé de trois pièces.<ref name="Roret1854"/>

Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes de Baron-Pair de France

Parti, au premier d'azur, à la tour à 3 tourelles d'argent, celle du milieu supérieure et sommée d'une tige de 3 lys du même émail ; au deuxième contre-écartelé, au Modèle:1er d'argent à une fasce de gueules ; au Modèle:2e, à 7 billettes de gueules, posées 1, 2, 2 et 2 ; au 3 d'azur, au double triangle entrelacé d'argent ; au 4 d'argent, au mur crénelé de gueules, maçonné d'argent. Supports : deux lions. Couronne de comte sur l'écu, et couronne de baron sur le manteau<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>"Portalis", LA FAMILLE AUJOURD'HUI sur www.portalis.info</ref>,<ref name="heraldica">Source : Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) sur www.heraldica.org.</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Modèle:Article détaillé

Liens externes

Bibliographie

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