Davide Rebellin

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Modèle:Infobox Cycliste

Davide Rebellin, né le Modèle:Date de naissance à San Bonifacio et mort le Modèle:Date de décès à Montebello Vicentino<ref>Modèle:Lien web</ref>, est un coureur cycliste italien réputé pour ses talents de coureur de classiques, avec trois victoires sur la Flèche wallonne et un triplé sur les ardennaises de 2004. Il est également très performant dans les courses par étapes d'une semaine telles que le Paris-Nice qu'il a remporté en 2008 et Tirreno-Adriatico qu'il gagne en 2001. Il est également le recordman de participations au Tour de Lombardie où il s'est aligné à 16 reprises. Enfin, il se distingue par la longévité de sa carrière puisqu'il est toujours en activité à plus de 50 ans et après 30 saisons passées chez les professionnels. Il est suspendu après avoir été contrôlé positif à l'EPO CERA lors des JO de Pékin. Il est néanmoins blanchi le 30 avril 2015 par le tribunal de Padoue, en raison de vices de procédure. Il meurt deux jours après sa dernière course, heurté par un camion lors d'un entrainement.

Biographie

1988 - 1992: Années amateur

Rebellin se fait remarquer dès sa première année chez les juniors en terminant Modèle:13e du championnat du monde de sa catégorie, puis Modèle:3e du Grand Prix Ruebliland.

Il confirme ces bons résultats en 1989 en remportant au mois de mai les Trois jours d'Axel. Il obtient d'autres résultat significatifs au mois de septembre, en finissant Modèle:3e du Trofeo Buffoni, puis second du Giro della Lunigiana.

Après une année 1990 sans lever les bras, il renoue avec la victoire l'année suivante en remportant le Tour des régions italiennes, courses à étapes réservée aux amateurs de moins de 23 ans. Il s'impose une nouvelle fois, sur les Jeux Méditerranéens. En août, il termine deuxième des Championnats du monde amateur.

En mai 1992, il remporte sa dernière course chez les amateurs, à l'occasion du Trofeo Alcide Degaspari.

1992-1996: Passage chez les professionnels

Rebellin passe professionnel en août 1992 sous le maillot de GB-MG Boys Maglificio. Pour sa première course, il obtient une Modèle:8e place sur le Grand Prix Camaiore. Il est ensuite sélectionné pour la course en ligne des Jeux Olympiques de Barcelone. Il y terminera Modèle:20e, à 35 secondes de son compatriote Fabio Casartelli. Durant les mois d’août et de septembre, il collectionne les places d'honneur : Modèle:5e du Tour de Vénétie, Modèle:4e du Critérium des Abruzzes, et Modèle:2e du Tour de Romagne. Il prend part à son premier monument pour conclure sa saison, le Tour de Lombardie, qu'il achève à la Modèle:9e place.

La saison suivante, il démontre des aptitudes sur les courses à étapes d'une semaine avec une Modèle:5e place sur Tirreno-Adriatico, et une Modèle:8e place sur le Tour de Suisse. En revanche, il est très discret sur les classiques où sa meilleure performance est Modèle:28e sur la Flèche wallonne.

En 1994, le début de saison est moyen : après avoir glané la Modèle:3e place du Tour de l'Etna, il termine Modèle:19e de Tirreno-Adriatico, Modèle:33e de Liège-Bastogne-Liège et Modèle:17e de la Flèche wallonne. La suite est plus convaincante avec une Modèle:5e place sur l'Amstel Gold Race et une Modèle:6e place sur le Tour de Romandie. Il dispute ensuite son premier Tour d'Italie où il accroche deux Modèle:3e places sur les deuxième et troisième étapes. Il se classe finalement Modèle:20e. Il glane ensuite un podium sur la Bicyclette basque. Sa fin de saison est sans résultat notable et s'achève avec une modeste Modèle:51e place sur le Tour de Lombardie.

La saison 1995 démarre fort puisqu'il finit Modèle:3e du général du Tour méditerranéen. Il enchaîne en mars avec des Modèle:4e places sur Tirreno-Adriatico et sur Milan-San Remo. Il remporte ensuite la première étape du Tour du Trentin, termine Modèle:6e de la Flèche wallonne, Modèle:2e du Tour des Apennins et Modèle:4e du Tour de Romandie. Il continue avec le Giro qu'il termine Modèle:22e, puis enchaîne dès le lendemain avec le Tour de Suisse qu'il termine Modèle:8e. La fin de saison est plus décevante car il n'accroche aucune place d'honneur.

Il signe chez Polti pour la saison 1996. Les premières courses se soldent par des places d'honneur : 5ème du Tour de Calabre, puis Modèle:3e du Trophée Pantalica. Après quelques résultats décevants, notamment sur Paris Nice et Milan San Remo, il joue placé sur les ardennaises : Modèle:10e sur la Flèche wallonne et Modèle:6e sur Liège-Bastogne-Liège. Il est une nouvelle fois Modèle:4e en Romandie et prend le départ du Giro. Il y réalise sa meilleure performance sur un grand tour : il remporte la Modèle:7e étape au sprint devant le futur vainqueur Pavel Tonkov et endosse le maillot rose qu'il gardera 6 jours. Il se classe finalement Modèle:6e, à plus de 9 minutes du Russe. Il connait ensuite une période sans résultat jusqu'en août et la Wincanton Classic qu'il termine Modèle:6e. Il réalise une nouvelle bonne performance sur un grand tour en se classant Modèle:7e de la Vuelta, à plus de 13 minutes d'Alex Zülle. Sa fin de saison est marquée par d'autres « placettes » : Modèle:8e des championnats du monde, Modèle:5e du Tour de Lombardie, puis Modèle:5e de la Japan Cup.

1997 : Premières victoires sur des classiques

Il signe chez la Française des jeux en 1997. Malheureusement, sa campagne des classiques ardennaises est un échec. Le mois de mai est plus fructueux : il finit Modèle:7e du Grand Prix de Francfort, puis remporte le Trophée des grimpeurs. Enfin, il se classe Modèle:7e du Tour de Romandie. Il effectue des courses de préparation comme le Dauphiné et la Route du Sud, puis prend ensuite le départ de son premier Tour de France. Mais outre une Modèle:5e place sur la troisième étape, ce dernier se solde par un échec et une modeste Modèle:58e place. Il rebondit en août en terminant Modèle:3e du Wartenberg Rundfahrt, Modèle:4e du Grand Prix de la ville de Camaiore, mais surtout en remportant la Classique de Saint-Sébastien et le Grand Prix de Zurich . Sa fin de saison est plus discrète (Modèle:17e de Paris-Tours et Modèle:14e des championnats du monde) et se conclut par le Tour de Lombardie qu'il termine au Modèle:8e rang.

1998-1999 : Échecs sur les grands tours

Pour la saison 1998, il choisit de revenir dans l'équipe Polti. Son début de saison n'est pas très productif hormis une Modèle:13e place à Milan-San Remo et une Modèle:3e position au Grand Prix Miguel Indurain. Afin de préparer le Tour d'Italie, il s'aligne au Tour de Romandie qu'il termine à la Modèle:6e place. Il prend ensuite le départ du Giro, mais ce dernier est un échec car, malgré quelques bonnes places sur les étapes (6 top 10), il ne finit qu'au Modèle:30e rang du classement général. Il enchaine avec le Tour de Suisse dont il remporte la Modèle:1re et finit Modèle:8e au classement général. Il conclut ce mois de juin en accrochant le podium du Tour des Appenins. Il gagne de nouveau en août, la Modèle:1re du Tour de Wallonie. Il s'aligne ensuite sur la Classique de Saint-Sébastien dont il est tenant du titre, mais ne termine que Modèle:12e. La suite de sa campagne de classiques et semi-classiques est plus fructueuse : victoire sur les Trois vallées varésines, Modèle:7e du Grand Prix de Zurich, victoire sur le Tour de Vénétie, Modèle:3e du Grand Prix de l'industrie et du commerce de Prato, puis de la Coppa Sabatini. Enfin, il se classe Modèle:6e du Tour d'Émilie. Cependant il termine simplement Modèle:54e des championnats du monde, à près de 15 minutes du vainqueur. Sa saison s'achève par une Modèle:6e place sur Milan-Turin, et une Modèle:12e place sur le Tour de Lombardie.

Sa saison 1999 commence par une victoire sur la première étape et le classement général du Tour méditerranéen. Les bons résultats s’enchaînent : il est Modèle:3e du Trofeo Laigueglia, remporte le Tour du Haut-Var, et finit Modèle:2e du Trophée Pantalica. Il s'aligne ensuite à Tirreno-Adriatico dont il prend la Modèle:2e place, à simplement 9 secondes de Michele Bartoli. Lors Milan-San Remo, il arrive au sprint pour la gagne, mais ne termine qu'au Modèle:14e rang. Il s'impose ensuite sur la Modèle:2e du Critérium international, puis prend la direction de l'Espagne où il termine Modèle:3e du Grand Prix Miguel Indurain, et Modèle:2e de la Klasika Primavera. Malgré ce bon début de saison, ses résultats sur les ardennaises ne sont pas à la hauteur des attentes : Modèle:17e de la Flèche wallonne, Modèle:14e de Liège-Bastogne-Liège, et Modèle:27e de l'Amstel Gold Race. Il s'aligne ensuite au Tour d'Italie dont, une nouvelle fois, il ne joue pas les premiers rôles avec une Modèle:30e place finale. Après une coupure, il revient en août et enchaîne à nouveau les bonnes performances en vue de disputer le Tour d'Espagne. Il termine d'abord Modèle:2e des Trois vallées varésines, Modèle:4e de la Coppa Agostoni, et Modèle:7e du Grand Prix de Zurich. Il remporte ensuite trois victoires consécutives en Italie : la dernière édition du Mémorial Gastone Nencini tout d'abord, le Tour de Vénétie ensuite, et enfin le Tour du Frioul. Il conclut ce mois d’août avec une Modèle:2e place sur le classement général du premier Tour de la province de Lucques, remporté par Paolo Bettini. Son Tour d'Espagne démarre plutôt bien car il est classé dans le top 10 du général à mi-course. Mais il perd beaucoup de temps par la suite et finit par abandonner. Sa saison prend fin aux championnats du monde en Italie, où il est là aussi contraint à l'abandon.

2000-2001 : Nouvelles places d'honneurs sur les classiques

En 2000, il signe en faveur de l'équipe Liquigas. Le début de sa première saison est marqué par de bonnes places sur des courses mineures : Modèle:4e du Tour méditerranéen, Modèle:3e du Tour du Haut-Var, Modèle:3e du Trophée Pantalica, et Modèle:2e du Grand Prix de Chiasso. Il s'aligne ensuite sur des courses plus renommées, mais avec des résultats mitigés: Modèle:12e sur Tirreno-Adriatico, puis Modèle:26e de Milan-San Remo. Il se ressaisit sur le Tour du Pays basque dont il se classe Modèle:5e. Sur les ardennaises, il joue placé avec une Modèle:4e place sur la Flèche wallonne, une Modèle:3e place sur Liège-Bastogne-Liège, et Modèle:12e sur l'Amstel Gold Race. Sur le Giro, il passe une nouvelle fois à côté et termine Modèle:29e sans jamais peser sur la course. C'est d'ailleurs le dernier grand tour qu'il terminera de sa carrière, les délaissant complètement par la suite. Après une période sans courir, il revient sur le Grand prix de Plouay où il se classe Modèle:24e, puis se classe Modèle:10e du Tour du Danemark. Il prend ensuite la direction du Pays basque où il finit troisième de la Subida a Urkiola, puis Modèle:7e de la Classique de Saint-Sébastien. Il effectue une nouvelles fois une campagne de semi-classiques avec quelques bon résultats : Modèle:2e des Trois vallées varésines, Modèle:4e du Grand Prix de Zurich, Modèle:1er du Tour de Vénétie, Modèle:2e de la Coppa Placci, Modèle:3e du Grand Prix de l'industrie et du commerce de Prato, et Modèle:8e du Tour d'Émilie. Il continue avec les championnats du monde où il finit au sein du peloton, à la Modèle:25e place, et où son leader Michele Bartoli finit Modèle:4e. Il termine son année avec une bonne Modèle:6e place sur le Tour de Lombardie.

En 2001, son programme de début de saison est le même que les deux années précédentes : le Tour méditerranéen qu'il remporte pour la deuxième fois de sa carrière, le Trofeo Laigueglia et le Tour du Haut-Var dont il prend la Modèle:3e place, et le Grand Prix de Chiasso où il s'impose également. Il s'aligne ensuite sur Tirreno-Adriatico dont il remporte la Modèle:4e étape, ainsi que le classement général, pour la première et seule fois de sa carrière, devant Gabriele Colombo, classé dans la même seconde que lui. Il continue sur sa lancée en remportant deux étapes du Tour du Pays basque. Il est à nouveau bien classé sur les ardennaises, mais n'arrive toujours pas à gagner, notamment sur Liège-Bastogne-Liège où il est battu de peu au sprint par Oscar Camenzind. Avant de disputer le Tour d'Italie, il se classe second du Grand Prix de Francfort, puis remporte le Grand Prix de l'industrie et de l'artisanat de Larciano. Sur le Giro, il se classe second de la Modèle:8e, mais abandonne lors de la Modèle:14e.

Il remporte dans la foulée le Mémorial Fausto Coppi. Au Brixia Tour, il remporte la Modèle:2e devant le futur lauréat de l'épreuve, Cadel Evans. Il termine ensuite second de la Luk Challenge, et accroche le podium de la Classique de Saint-Sébastien. S'ensuit une période sans résultats significatifs, mais Rebellin se relance sur les semi-classiques italiennes en terminant Modèle:3e du Tour de Vénétie, vainqueur du Tour de Romagne, Modèle:7e du Tour de Lazio, Modèle:1er du Grand Prix de l'industrie et du commerce de Prato, et Modèle:3e du Tour d'Émilie. Les championnats du monde n'étant pas assez vallonnés pour lui, il termine au sein du peloton, à la Modèle:32e place. Sa dernière course fut le Tour de Lombardie, qu'il finit seulement Modèle:30e. Malgré cet échec, sa saison est une réussite puisqu'il comptabilise, cette année-là, 11 victoires, soit le meilleur total de sa carrière.

2002-2003 : Signature dans une équipe allemande

En 2002, il signe au sein de l'équipe Gerolsteiner. Sa première partie de saison est un échec : malgré de correctes Modèle:6e et Modèle:2e places sur le Tour du Haut-Var, puis sur le Grand Prix de Lugano, il finit loin sur Tirreno-Adriatico, Milan-San Remo, et le Tour du Pays basque. Sa campagne de classiques ardennaises est également mitigée : Modèle:11e sur la Flèche Wallonne, Modèle:9e à Liège et abandon sur l'Amstel. La suite n'est pas plus glorieuse avec un abandon sur le Giro et une Modèle:27e place sur le Tour de Suisse.

Sa deuxième partie de saison est beaucoup plus satisfaisante. Cette campagne débute par une Modèle:3e place sur la EuroEyes Cyclassics, puis par une victoire sur le Grand Prix de la ville de Camaiore. Arrivent ensuite la Classique de Saint Sébastien et le Grand prix de Zurich qu'il termine 15 et Modèle:7e. Sur les semi-classiques italiennes qui suivent, il débute par une Modèle:6e place sur les Trois Vallées Varésines, puis enchaîne par cinq podiums consécutifs mais sans jamais gagner. Ainsi il termine Modèle:3e des Tour de Vénétie, Trophée Mélinda et Coppa Placci, et Modèle:2e des Tour du Frioul et Giro del Lazio. Il remporte ensuite le Luk Challenge. Enfin sur Tour de Lombardie, il passe près de la victoire, battu seulement au sprint par Michele Bartoli.

La saison 2003 commence sur les mêmes bases que la fin de saison précédente avec une Modèle:2e place sur le Tour d'Andalousie, à simplement 8 secondes du vainqueur. Après avoir terminé notamment Modèle:9e du Tour du Haut-Var, il s'aligne sur Paris-Nice dont il gagne la Modèle:2e étape et termine Modèle:2e du général. La suite est mitigée : Modèle:76e de Milan-San Remo, Modèle:5e du Grand Prix Miguel Indurain et Modèle:30e du Tour du Pays basque. Sur les classiques, il termine Modèle:4e de l'Amstel Gold Race, mais chute sur la Flèche wallone où il se relève avec une micro-fracture de l'épaule gauche<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ces conditions il termine Modèle:13e de Liège-Bastogne-Liège, mais il parvient à s'imposer sur le Grand Prix de Francfort. Cette blessure le prive de Tour d'Italie. Il prépare donc le Tour de France en prenant la Modèle:14e place du Tour d'Allemagne, puis la Modèle:6e place de son championnat national. Il prend ensuite le départ du Tour sur lequel il ne pèse absolument pas et abandonne à la fin de la deuxième semaine.

Reprend ensuite la saison des classiques qu'il affectionne, qu'il débute par une Modèle:2e place, derrière Paolo Bettini, sur la EuroEyes Cyclassics. Après avoir fini Modèle:7e de la Classique de Saint-Sébastien et Modèle:5e du Grand Prix de Zurich, il enchaîne de nombreuses courses dont il obtient quelques résultats notables : Modèle:2e du trophée Melinda et de la Coppa Placci, Modèle:1er du Grand Prix de l'industrie et du commerce de Prato, Modèle:3e du Tour d'Émilie, et Modèle:2e de la Luk Challenge et de Milan-Turin.

2004 : Triplé historique sur les ardennaises

Sa saison commence bien avec une Modèle:6e place sur le tour du Haut-Var. Mais c'est sur Paris-Nice qu'il se fait le plus remarquer en terminant Modèle:2e du classement général pour la seconde année consécutive, mais en remportant cette fois ci le maillot vert du classement par points. La suite est un peu plus décevante avec notamment une Modèle:167e place sur Milan-San Remo.

C'est à 33 ans que Rebellin réalise une semaine incroyable sur les classiques ardennaises. Elle débute par une victoire sur l'Amstel Gold Race, où il est le seul à pouvoir suivre Michael Boogerd, qu'il bat finalement au sprint. Ce succès lui permet de se débarrasser de l'étiquette "condamné aux places d'honneur". En effet, entre ses victoires au Grand Prix de Zurich en 1997 et à l'Amstel Gold Race 2004, Rebellin a accumulé une kyrielle de places d'honneur en prenant 31 fois place dans les vingt premiers d'une classique majeure, sans parvenir à monter sur la plus haute marche du podium. Cependant, il ne s’arrête pas là et remporte 3 jours plus tard la Flèche Wallonne. Seul coureur à pouvoir suivre l'attaque de Di Luca dans le Mur de Huy, il le contre sur le sommet pour aller décrocher la victoire. Enfin, il s'impose sur la doyenne des classiques, Liège-Bastogne-Liège, où il devance à nouveau Boogerd. Cette victoire lui permet de réaliser pour la première fois un triplé historique, que seul Philippe Gilbert parviendra à rééditer en 2011.

Il ne brille cependant pas sur le Tour d'Italie qu'il abandonne lors de la Modèle:8e étape. Il revient à la compétition à la fin du mois de juillet au Tour de Saxe dont il remporte les Modèle:3e et Modèle:4e étapes, mais dont il termine seulement Modèle:13e du classement général. La suite de sa saison est classique : après s’être classé Modèle:6e de la EuroEyes Cyclassics, il joue la gagne sur la Classique Saint-Sébastien dont il termine Modèle:3e du sprint. Il enchaîne avec des Modèle:6e places sur les Trois Vallées Varésines et le Grand Prix de Zurich. Il remporte ensuite une nouvelle victoire sur le Trophée Mélinda cette fois ci. Ses derniers résultats notables sont une Modèle:2e place sur la Coppa Placci, une Modèle:3e place sur Paris-Bourges, et une Modèle:13e place sur Paris-Tour.

Malgré ses victoires dans ces classiques prestigieuses, il ne remporte pas la coupe du monde 2004, s'inclinant devant Paolo Bettini. Il termine l'année sixième du classement UCI.

2005-2008 : Fin de l'aventure Gerolsteiner

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Davide Rebellin au Tour d'Allemagne, en 2005.

Le début de sa saison 2005 s'effectue en France, mais est mitigé: Modèle:14e du Tour Méditerranéen, Modèle:4e du Tour du Haut-Var et Modèle:10e de Paris-Nice. Après un énième Milan-San Remo raté, il prend la direction du Tour du Pays basque où il réalise d'excellentes performances en finissant Modèle:2e du classement général (le meilleur résultat de sa carrière sur cette course en 9 participations), à seulement 3 secondes de Danilo Di Luca, mais 8 secondes devant Alberto Contador. Sur les classiques d'avril, il ne parvient pas à rééditer le tour de force de l'année précédente, mais termine tout de même Modèle:4e de l'Amstel Gold Race, Modèle:3e de la Flèche wallonne et Modèle:11e de Liège-Bastogne-Liège. Il prend ensuite part à des courses d'une semaine (Tour de Romandie, Tour de Catalogne et Critérium du Dauphiné), mais il n'obtient pas de résultats convaincants.

Il revient à la compétition en août où il enchaîne de bonnes places sur les courses d'un jour, mais des résultats médiocres sur les courses d'une semaine. Ainsi, il termine Modèle:5e de la EuroEyes Cyclassics puis abandonne au Tour du Benelux, finit Modèle:12e de la Classique de Saint-Sébastien puis Modèle:28e du Tour d'Allemagne, accroche le podium sur le Grand Prix de Plouay et abandonne au Tour de Pologne. Sa saison se termine plutôt bien avec une Modèle:4e place sur le Tour d'Émilie, et une Modèle:5e place sur le Tour de Lombardie. De plus, grâce aux nombreuses places d'honneur dans les courses d'un jour, il termine troisième du classement UCI ProTour.

En 2006, Rebellin débute par le Tour de l'Algarve qu'il dispute pour la Modèle:1re fois, et dont il prend la Modèle:6e place du général. Il prend ensuite la direction de la Suisse, où il se classe Modèle:2e du Grand Prix de Chiasso, puis Modèle:4e du Grand Prix de Lugano. Il termine ensuite simplement Modèle:11e sur Tirreno-Adriatico, puis Modèle:41e de Milan-San Remo. Sur le Tour du Pays basque, il réalise de bonnes performances et est sur le podium provisoire à la veille de l'arrivée. Mais un mauvais chrono le rétrograde à la Modèle:11e place finale. Sa campagne de classiques ardennaises est également difficile avec simplement une Modèle:6e place glanée sur l'Amstel Gold Race. Sur le Giro, les résultats sont encore médiocres et il abandonne à la Modèle:9e étape.

Il dispute ensuite quelques courses d'un jour, mais où il connait surtout des échecs, comme sur la Classique de Saint Sébastien dont il prend la Modèle:43e place. Après cela, il prend le départ de la Vuelta où il perd rapidement du temps au général. Cependant, il s'échappe lors de la Modèle:9e étape en compagnie d'un groupe d'un vingtaine de coureurs. Mais dans l'Alto du Mirador pourtant à sa portée (Modèle:Unité à 3,8 % de moyenne), il est battu par Sergio Paulinho et termine Modèle:2e. Il abandonnera 4 jours plus tard. Malgré cette saison mitigée, son année se termine plutôt bien. En effet, après une Modèle:3e place sur le dernier Grand Prix de Zurich réservé aux professionnels, il s'impose sur le Tour d'Émilie en battant Danilo Di Luca au sprint. Enfin il termine Modèle:5e du Tour de Lombardie, 45 secondes derrière Bettini.

En 2007, il débute par une Modèle:4e place sur le Tour de l'Algarve. Il enchaîne par une Modèle:2e place au Grand Prix de Chiasso, et une Modèle:17e place au Grand Prix de Lugano. Sur Paris-Nice, il prend le maillot de leader lors de la Modèle:4e étape s'achevant à Mende, dans la montée Laurent Jalabert. Mais il ne peut suivre l'attaque d'Alberto Contador dans le col d'Eze, lors de l'ultime étape. Il perd donc le maillot jaune au profit de ce dernier et termine second du général<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après un nouveau Milan-San Remo sans briller, il se classe Modèle:6e du Tour du Pays basque. Sur les classiques il répond de nouveau présent en terminant Modèle:2e de l'Amstel Gold Race derrière son équipier Stefan Schumacher, puis en remportant la Flèche wallonne devant Alejandro Valverde et Danilo Di Luca. Mais ce dernier prend sa revanche en remportant Liège-Bastogne-Liège où Rebellin termine Modèle:5e et endosse le maillot de leader du Pro Tour. Cependant, il le perdra à la suite d'un Giro médiocre qu'il abandonnera, et il sera récupéré par son vainqueur, Di Luca.

Il dispute ensuite le championnat d'Italie où il se classe Modèle:3e. Il s'aligne ensuite sur le Brixia Tour dont il remporte la Modèle:1re étape et le général. Comme chaque année, il dispute la Classique de Saint-Sébastien qu'il finit Modèle:10e. En Allemagne, il termine Modèle:10e du Tour national et Modèle:6e de la Vattenfall Cyclassics. Après un abandon sur la Vuelta, il réalise de bons championnats du monde en terminant Modèle:6e à 6 secondes de son coéquipier victorieux, Paolo Bettini.

Fichier:Davide Rebellin, Paris-Nice 2008.jpg
Davide Rebellin avec le maillot jaune devant le peloton lors de la montée du Col d'Èze en 2008.

En 2008, après avoir gagné le Tour du Haut-Var et fini Modèle:2e du Grand Prix de Lugano derrière Rinaldo Nocentini, il s'adjuge enfin Paris-Nice après avoir échoué à 3 reprises sur le podium. Sur Milan-San Remo, il tente sa chance dans la Cipressa, avant-dernière difficulté de la journée, notamment en compagnie de Paolo Bettini. Ils seront par la suite repris mais il parvient tout de même à accrocher une Modèle:4e place<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il n'avait plus fini dans le top 10 de la Primavera depuis 1995. Après une Modèle:11e place au Pays basque, il réalise de bonnes ardennaises, en terminant Modèle:4e de l'Amstel Gold Race, Modèle:6e de la Flèche Wallonne et Modèle:2e de Liège-Bastogne-Liège, battu au sprint par Alejandro Valverde. Sur son Tour national, il abandonne encore au terme de la Modèle:13e étape.

Il termine ensuite Modèle:4e du championnat d'Italie, puis prend part successivement au Tour d'Autriche et au Brixia Tour dont il se classe respectivement Modèle:6e et Modèle:4e. Sur la Classique de Saint-Sébastien, il arrive pour la gagne au sein d'un groupe de 10 coureurs. La course est remportée par Valverde et Rebellin termine Modèle:3e. Dans la foulée, il prend le départ des Jeux olympiques de Pékin où il arrive à nouveau pour la victoire, mais ne peux faire mieux que remporter l'argent, laissant l'or à Samuel Sanchez. Il s'aligne ensuite sur la Vuelta où il joue la gagne sur les étapes. Mais il échoue à trois reprises à la Modèle:2e place, et il abandonne après la Modèle:11e étape. Il dispute ensuite les championnats du monde qui ont lieu en Italie, et où son pays va réaliser une performance incroyable. En effet il termine Modèle:4e d'une course remportée par un autre italien, Alessandro Ballan, qui bat au sprint un autre coureur italien, Damiano Cunego. Son année se termine par une Modèle:2e place sur le Tour d'Émilie, où il est devancé par Danilo Di Luca.

Cependant, la Gerolsteiner est dissoute à l'issue de la saison et Rebellin doit chercher une nouvelle équipe.

2009-2010 : Changement d'équipe puis suspension

Pour la saison 2009, Rebellin décide de rejoindre les rangs de la Serramenti Diquigiovanni. Il débute cette année sur la Ronde d'Aix en Provence qu'il termine Modèle:2e derrière Sylvain Chavanel. Il prend ensuite le départ du Tour d'Andalousie qu'il finit à la Modèle:3e place, après avoir remporté 2 étapes et le classement par point. Il dispute d'autres courses en février, comme le Grand Prix de Lugano où il se classe Modèle:2e. Il enchaîne les bons résultats avec une Modèle:6e place sur Tirreno Adriatico. Sur Milan-San Remo, il va tenter de distancer ses adversaires en attaquant dans le Poggio, dernière difficulté de la journée. Il est rejoint par Filippo Pozzato, puis Vincenzo Nibali, mais les trois hommes sont rejoints dans la descente. Il se classe finalement 38ème. Deux semaines plus tard, il réussit à se hisser sur le podium de la Semaine lombarde. Cependant sa campagne de classique ardennaise débute mal car il termine Modèle:41e de l'Amstel Gold Race. Mais quelques jours plus tard il remporte, à presque 38 ans, pour la troisième fois de sa carrière, la Flèche Wallonne en devançant Andy Schleck. Ainsi il fait partie des 4 coureurs ayant le plus de victoires sur cette épreuve (avec notamment Eddy Mercx), mais derrière Alejandro Valverde qui en compte 5. À noter également qu'il remporte sa Modèle:5e ardennaise, ce qui en fait un des coureurs les plus titrés, à égalité avec Bernard Hinault par exemple. Il conclut cette campagne par une Modèle:3e place sur Liège-Bastogne-Liège, derrière Schleck qui prend sa revanche.

Cependant, le Modèle:Date, la presse italienne annonce qu'il est l'un des six athlètes ayant fait l'objet d'un contrôle antidopage positif à l'EPO CERA durant les Jeux olympiques de Pékin<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>,<ref name=":1">Dopage: le cycliste italien Davide Rebellin positif aux Jeux de Pékin , sur le site LePoint.fr le 19 avril 2009. Consulté le 26 septembre 2013</ref>. Il perd sa médaille d'argent au profit du Suisse Fabian Cancellara.

Le Modèle:Date, l'UCI annonce une suspension de deux ans : jusqu'au 27 avril 2011. Au vu de son âge, on peut penser qu'il ne pourra pas reprendre la compétition professionnelle. Mais il a annoncé son intention de reprendre la compétition à l'issue de cette suspension<ref>Modèle:Lien web</ref>.

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Davide Rebellin lors de la Route du Sud 2011.

2011 : Retour à la compétition

Le 25 avril 2011, la presse spécialisée annonce son retour dans la formation Andalucía-Caja Granada. Les dirigeants de l'équipe réfutent le transfert le lendemain. Le 3 mai 2011, Rebellin annonce son transfert dans l'équipe Miche-Guerciotti.

Dans la foulée, il reprend la compétition au Tour de la communauté de Madrid où il apparaît déjà en bonne forme puisqu'il finit Modèle:6e. Il enchaîne par une Modèle:5e place sur le Tour d’Azerbaïdjan, et une Modèle:6e place sur le Grand Prix du Canton d'Argovie. À la suite de ces bons résultats, il termine deuxième de la Route du Sud le 19 juin, à 40 secondes de Vasil Kiryienka. De mi-juillet jusqu'à la fin de la saison il court exclusivement sur le sol italien, avec immédiatement de très bons résultats: Modèle:3e du Grand Prix Nobili Rubinetterie, Modèle:5e du Brixia Tour, Modèle:2e du Trofeo Matteotti, et Modèle:3e du Grand Prix Camaiore.

C'est le 16 août, à l'âge de 40 ans, qu'il renoue avec la victoire à l'occasion de la renommée Trois vallées varésines, où il devance Domenico Pozzovivo et Thibault Pinot. Après une Modèle:12e place sur la Coppa Agostini, il gagne à nouveau, sur le Trophée Melinda cette fois-ci. Il brille même sur des courses d'une semaine en terminant Modèle:3e de la Semaine Lombarde, puis Modèle:5e de la première édition du Tour de Padanie, remportée par Ivan Basso. Sur les dernières courses de l'année, on peut noter des Modèle:2e places sur le Mémorial Marco Pantani puis sur la Coppa Sabatini et une Modèle:4e place sur le Tour d'Émilie.

Saison 2012

Il signe un contrat avec l'équipe Meridiana Kamen en mai 2012. Il débute par le Tour de Grèce qu'il termine deuxième derrière Robert Vrecer. Après une quatrième place sur le Trophée Melinda, il termine sur le podium du Tour de Slovaquie dont il remporte la deuxième étape. Il finit ensuite à la quinzième place du championnat d'Italie, à 3 minutes 15 de Franco Pellizotti. Après deux mois de coupure, il finit quatrième du Gran Premio Industria e Commercio Artigianato Carnaghese. Après une nouvelle cinquième place sur le Tour de Padanie et un podium sur le Grand Prix de l'industrie et du commerce de la ville de Prato, il remporte la deuxième étape et le classement général du Tour du Gévaudan, à nouveau devant Vrečer. Sa saison se conclut par une dixième place sur la Coppa Sabatini.

Saison 2013

En 2013, Davide Rebellin s'engage avec la formation polonaise CCC Polsat Polkowice.

Il débute par le Tour méditerranéen où il finit dix-huitième. En février et mars, il est notamment neuvième du Tour d'Andalousie, septième du Tour de Murcie, huitième de la Semaine internationale Coppi et Bartali, et quatrième de la Volta Limburg Classic. Il prend ensuite de très obscures places sur la Flèche brabançonne puis sur le Tour du Trentin. Il remporte ses deux premières victoires de la saison lors du Szlakiem Grodów Piastowskich dont il finit deuxième à 12 secondes de Jan Bárta. Après avoir fini sixième du Tour d'Estonie puis vingtième du Ster ZLM Toer, il dispute les championnats d'Italie où il arrive dans le trio se jouant la gagne. Il termine cependant troisième, battu par Ivan Santaromita. Il participe également à l'épreuve chronométrée qu'il termine onzième.

Sur le Sibiu Cycling Tour, il remporte sa troisième victoire de la saison, et fait un carton plein en gagnant à la fois le classement général, le grand prix de la montagne et le classement par points. Il prend la Modèle:21e place du Tour de Pologne. Il enchaîne avec les quatrième et cinquième places de la Coppa Agostini et des Trois Vallées Varésines. Sa fin de saison est marquée par des résultats décevants, avec en point final le Modèle:17e rang du Grand Prix Bruno Beghelli.

Saison 2014

Sa saison débute en France par une Modèle:25e place sur le Grand Prix d'ouverture la Marseillaise, puis par des Modèle:11e et Modèle:14e place sur l'Étoile de Bessèges puis le Tour méditerranéen. Il prend ensuite la direction de l'Espagne où il prend de nouvelles places honorables : Modèle:18e du Tour d'Andalousie, troisième du Tour de Murcie et dixième de la Clásica de Almería. Il apparaît en bonne forme sur les classiques en terminant septième de la Flèche brabançonne, puis treizième de l'Amstel Gold Race, à 12 secondes de Philippe Gilbert. Il continue en se classant successivement cinquième du Tour de Turquie, puis du CCC Tour-Grody Piastowskie.

Après des Tour de Bavière et de Suisse ratés, il termine deuxième du Sibiu Cycling Tour à 1 minute de Radoslav Rogina, malgré une victoire sur le contre-la-montre par équipe. Il se classe Modèle:19e du Tour de Pologne puis monte sur le podium du Tour du Limousin. Il termine la saison par une campagne de semi-classiques où il accroche quelques places d'honneur : sixième du Tour du Doubs, quatrième des Trois vallées varésines et de la Coppa Sabatini, ainsi que huitième de Milan-Turin. Son avant dernière course se solde par un succès sur le Tour d'Émilie<ref>Tour d'Émilie : À 43 ans, Rebellin mate la concurrence sur sport365.fr</ref>, glanant ainsi sa seule victoire individuelle de la saison.

Il déclare dans une interview au journal L'Équipe : Modèle:Citation<ref>A 42 ans, Davide Rebellin a toujours la foi sur lequipe.fr</ref>.

Saison 2015

Après des premières courses sans résultats, il parvient à se classer huitième du Tour du Haut-Var. Il se classe ensuite cinquième de la semaine internationale Coppi et Bartali, notamment grâce à la victoire de la CCC-Polsat dans le contre la montre par équipe. Sur les classiques, il finit cinquième de la Flèche brabançonne, mais ne peut faire mieux que Modèle:28e de l'Amstel Gold Race. Fin avril, il s'adjuge l'étape reine du Tour de Turquie, au sommet d'Elmali en sortant du peloton au début du col, puis distançant Kristijan Đurasek dans les derniers Modèle:Unité<ref>Modèle:Article</ref>. Il évite les cassures sur les étapes qui suivent, notamment à Pamukkale où il est Modèle:9e, mais explose totalement lors de l'arrivée à Selçuk, laissant le maillot de leader à Đurasek. Il est à ce moment encore Modèle:2e au général. Il doit cependant abandonner lors de la dernière étape, à la suite d'une chute provoquée par un chien. Durant ce Tour de Turquie, le tribunal de Padoue le blanchit et lui restitue sa médaille d'argent acquise aux Jeux olympiques de Pékin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il enchaîne par une septième place sur le Tour de Norvège, mais ne peut faire mieux que Modèle:26e sur le Tour de Suisse, malgré une échappée lors de la Modèle:8e étape. Mais dans la foulée, il parvient à finir cinquième de son championnat national, à 1 minute et 17 secondes de Nibali. Sur le Sibiu Cycling Tour dont il est tenant du titre, il termine second, à 12 secondes de Mauro Finetto. Son Tour de Pologne est cette fois ci beaucoup plus convaincant, avec une sixième place sur la très difficile étape arrivant à Zakopane, et une onzième place au général. Après avoir terminé dixième du Tour du Limousin, il dispute la saison des classiques et semi-classiques italiennes. Sur la Coppa Agostoni, il réalise un exploit en s'échappant à Modèle:Unité de l'arrivée en compagnie de deux coureurs d'Astana : Vincenzo Nibali et Michele Scarponi. Ce dernier étant distancé, il dispute et remporte le sprint face à Nibali en évitant d’extrême justesse le retour du peloton<ref>Modèle:Article</ref>. En fin de saison, il termine trentième du Tour de Lombardie.

Saison 2016

Sa saison débute dans le Golfe Persique par une neuvième place sur le Tour de Dubaï. Après le Tour du Qatar, il se classe treizième d'un Tour d'Oman très relevé. Il enchaîne cependant les deux mois suivant par des prestations décevantes sur des courses qu'il affectionne pourtant, comme Tirreno-Adriatico, Milan-San Remo, la Flèche brabançonne, l'Amstel Gold Race. Son Tour de Turquie est également moins réussi car il se fait piéger dès la deuxième étape, et termine simplement Modèle:8e au sommet d'Elmali. Sur le Tour of Malopolska, il termine cinquième à une minute et demie de son équipier Mateusz Taciak. Au championnat d'Italie, il termine Modèle:27e.

Après une Modèle:19e place sur le Sibiu Cycling Tour, il finit cinquième de Rad am Ring. En août, il est au départ du Tour de République tchèque dont il prend la troisième place, à 33 secondes du vainqueur, Diego Ulissi. Il connait un mois de septembre difficile sur les semi-classiques italienne qu'il affectionne pourtant, avec simplement une huitième place sur le Mémorial Marco Pantani. Il s'aligne ensuite sur le Tour de Lombardie pour la Modèle:16e fois de sa carrière, ce qui constitue le record de participation sur cette épreuve<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il y prend une modeste Modèle:54e place. Il conclut sa saison par une quatorzième place du Tour d'Abou Dabi.

En fin de saison, la CCC Sprandi Polkowice décide de ne pas renouveler son contrat.

Saison 2017

À 45 ans, Davide Rebellin s'engage pour sa Modèle:26e saison professionnelle avec l'équipe Kuwait-Cartucho.es <ref>Modèle:Article</ref>. Il effectue un bon début de saison puisqu'en février, il se classe seizième, à 28 secondes du vainqueur, du Tour du Haut Var, puis treizième à 13 secondes du vainqueur du Tour La Provence<ref>Modèle:Article</ref>. Il parvient également à terminer dans le groupe de tête de la Classique Loire Atlantique, mais termine plus loin sur les Grand Prix Miguel Indurain et le Tour de la Rioja. En avril, il termine sur le podium de la première édition du Tour de Lombok, situé à Singapour<ref>Modèle:Lien web</ref>. En mai, après deux échecs sur les Tours des Asturies et de la Communauté de Madrid, il parvient à finir à une belle quinzième place du Tour de Castille-et-León<ref>Modèle:Article</ref>. Il s'impose ensuite au Skandis GP en Suède.

Il dispute une cyclo-sportive, la Mercan'Tour Bonette, qu'il remporte<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Au championnat d'Italie, il ne parvient pas à suivre les meilleurs, mais réussit à s'accrocher au sein d'un groupe jouant la sixième place : il se classe finalement dixième à 50 secondes de Fabio Aru, mais 23 secondes devant Vincenzo Nibali qui termine seulement douzième<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il est ensuite plus discret et termine successivement Modèle:17e du Tour du lac Qinghai puis Modèle:27e du Tour du Portugal. La fin de saison est plus fructueuse. Fin août, il s'impose sur le critérium belge de Gravenwesel devant deux coureurs de la Lotto-Soudal: Tosh Van Der Sande et Kris Boeukmans<ref>Modèle:Article</ref>. Fin septembre, il s'adjuge en Indonésie la première étape du Tour de Banyuwangi Ijen avec 1 minute 35 d'avance sur Drew Morey, de 25 ans son cadet. Lors des trois étapes suivantes, il parvient à conserver sa première place malgré les nombreuses attaques de ses concurrents. Il remporte ainsi le classement général et prouve qu'à 46 ans, il peut toujours obtenir des résultats<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il enchaîne avec le Tour d'Iran - Azerbaïdjan dont il remporte la cinquième et avant dernière étape au sprint devant un autre Italien, Nicola Toffali<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il termine septième du classement général, à 46 secondes du vainqueur.

Saison 2018

À l'automne 2017, après avoir offert ses services à son ancienne équipe la CCC Sprandi Polkowice<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à la nouvelle formation continentale professionnelle Vital Concept<ref>Modèle:Lien web</ref>, Davide Rebellin s'engage avec l'équipe algérienne Natura4Ever-Sovac<ref>Modèle:Lien web</ref>, avec laquelle il signe un contrat non professionnel<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sa saison débute dès janvier, aux Émirats arabes unis, sur le Sharjah Tour. Il perd plus d'une minute lors du contre-la-montre initial, mais parvient à se replacer grâce à sa Modèle:4e place sur l'étape reine où il termine dans le même temps que le vainqueur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est finalement Modèle:11e, à 58 secondes de Javier Moreno<ref>Modèle:Lien web</ref>. La suite de sa préparation se fait en France sur les Tours de la Provence et du Haut-Var, qu'il termine respectivement aux Modèle:34e et Modèle:42e places.

Dans le cadre de son nouveau sponsor, il prend part pour la première fois de sa carrière à une course africaine en s'engageant sur le Grand Prix international de la ville d'Alger. Il termine quinzième, à 56 secondes du champion de Grèce Charalampos Kastrantas.

Après un rapide retour en France début mars où il dispute le Grand Prix de Lillers souvenir Bruno Comini (qu'il termine Modèle:32e, au sein du peloton), il dispute une nouvelle course à étapes africaine : le Tour Cycliste International de la Pharmacie Centrale de Tunisie, qui n'avait plus été organisé depuis 2008. S'il parvient à rester avec les meilleurs lors de la Modèle:1re étape, tout va se dérégler par la suite. En effet la Modèle:2e étape est tout d'abord raccourcie, puis ses résultats sont annulés en raison de mauvaises conditions climatiques (seulement 7 coureurs ont été classés). Rebellin est quant à lui contraint à l'abandon. Mais la Modèle:3e étape étant à son tour annulée à la suite d'une météo exécrable qui persiste, les commissaires décident de reprendre les résultats de la veille pour déterminer le classement général. C'est donc son coéquipier Gaëtan Bille qui l'emporte<ref>Modèle:Article</ref>. Ce qui était prévu comme la Modèle:4e et dernière étape est disputée de façon indépendante, avec tous les coureurs au départ. Mais là aussi, Rebellin abandonne.

Il s'aligne ensuite sur le Tour d'Algérie. Toujours placé, jamais gagnant, il termine la semaine au pied du podium, à 2 minutes 13 d'Azzedine Lagab<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il enchaine avec le Circuit des Ardennes où il parvient à terminer toutes les étapes au sein du peloton. Cependant, le profil étant peu sélectif, il termine Modèle:39e, à 21 secondes du vainqueur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Après quelques autres courses françaises peu fructueuses, il s'aligne sur le Tour international de la Wilaya d'Oran. Il s'y montre performant car, après avoir terminé avec les favoris lors des deux premiers jours, il s'impose sur l'étape reine<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais au jeu des bonifications, c'est son coéquipier Laurent Évrard qui enlève le général. Rebellin termine donc deuxième, pour 5 secondes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il prend ensuite part au Tour de Belgique avec des ambitions. Cependant, il perd 1 minute dans le contre-la-montre. Lors de l'étape reine, il rate l’échappée d'une trentaine de coureurs qui se détache dès le début de course et qui comporte en son sein tous les leaders<ref>Modèle:Article</ref>. Il termine Modèle:32e du général, à 10 minutes 35 de Jens Keukeleire. Il participe ensuite à une cyclosportive, la Mercan’Tour Turini, qu'il termine Modèle:4e<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur son championnat national, il ne peut pas rivaliser avec les meilleurs et termine Modèle:40e, à près de 12 minutes du vainqueur. Il enchaîne par des courses d'un jour ou il se montre un peu plus à son avantage, comme sur les Grand Prix Jean-Pierre Monseré et Pino Cerami où il termine dans le premier peloton, ainsi qu'au Grand Prix Albert Fauville où une crevaison le prive de la possibilité de jouer une place sur le podium<ref>Modèle:Article</ref>. Il profite aussi de l'été pour, comme chaque année, disputer divers critériums, comme le Crito Star, remporté par Anthony Roux<ref>Modèle:Article</ref>. Il se classe par la suite trente-deuxième du Grand Prix des Marbriers<ref>Modèle:Lien web</ref>, Modèle:25e de Druivenkoers - Overijse<ref>Modèle:Lien web</ref> et Modèle:32e du Grand prix d'Isbergues<ref>Modèle:Article</ref>. Il conclut son année par une très modeste Modèle:75e place sur Binche-Chimay-Binche, confirmant les difficultés rencontrées sur le sol européen, notamment tout au long de la seconde moitié de la saison.

Saison 2019

Après avoir annoncé à la mi-novembre avoir deux offres pour 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>, Rebellin décide de rempiler dans son équipe, devenu Team Sovac<ref>Modèle:Lien web</ref>, à la suite du départ du sponsor belge Natura4Ever. Sa saison débute en France, au Grand Prix la Marseillaise, où il finit dans le premier peloton (33ème)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il dispute ensuite l'Etoile de Bessèges qu'il finit 63ème, seulement distancé lors de l'ultime contre la montre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il enchaîne avec le Tour du Haut Var dont les étapes sont beaucoup plus sélectives que les courses précédentes. Il le termine à la Modèle:36e place, à près de 11 minutes de Thibaut Pinot<ref>Modèle:Lien web</ref>. Durant cette course, Rebellin se plaint des conditions dans lesquelles son équipe a été logée, ainsi que de ses infrastructures, estimant qu'elles n'étaient « pas dignes » <ref>Modèle:Article</ref>. À la suite de cet incident, après deux mois sans courir, il annonce que son contrat avec Sovac a été rompu à l'amiable, et qu'il s'engage à compter du Modèle:1er mai avec la formation continentale croate Meridiana Kamen. Il annonce également que ce sera son dernier challenge et qu'il se retirera après les championnats d'Italie le 30 juin<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il renoue avec la compétition à la mi-juin, près de 4 mois après sa dernière course, à l'occasion du Tour de Slovénie. Il fait bonne figure en se classant vingtième au terme de cinq étapes. À trois jours de son championnat national, Rebellin annonce qu'il pourrait revenir sur sa décision et qu'il tente de signer dans une équipe professionnelle pour la saison prochaine<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il prend finalement la Modèle:18e place de son championnat national, terminant avec des coureurs comme Fausto Masnada ou Giulio Ciccone, tous deux vainqueurs d'étape sur le dernier Giro. Il annonce le soir même sur les réseaux sociaux qu'il poursuit sa carrière au moins jusqu'à la fin de la saison<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Durant l'été, il remporte le Crito'Star, seul critérium de France organisé derrière derny, devant deux des plus gros baroudeurs du dernier Tour de France, Stéphane Rossetto et Yoann Offredo<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il remet un dossard professionnel en août, à l'occasion de la Coppa Agostini, qu'il termine 18ème. Sa saison se conclut dans la foulée, avec la Coppa Bernocchi et le Trofeo Matteotti, où il se classe respectivement 34 et 33ème.

À la mi-octobre, après des mois de rumeurs, il signe en faveur de l'équipe hongroise Epowers Factory Team, dont l'objectif est d’être invité sur le Giro 2020 qui s'élancera de Budapest. Douze ans après sa dernière participation, Rebellin pourrait donc, à 48 ans, participer de nouveau à la course rose<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais faute de fonds suffisants, ce projet est abandonné quelques semaines plus tard<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est dans la foulée annoncé en négociations très avancées avec la nouvelle équipe continentale Cambodgia Cycling Académie<ref>Modèle:Lien web</ref>, ce qu'il dément par la suite.

Saison 2020

Il faudra attendre début février pour que Rebellin annonce officiellement la prolongation de son contrat avec la Meridiana Kamen<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il devient ainsi le plus vieux coureur professionnel du peloton<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sa saison démarre en Croatie, à l'occasion de l'Umag Trophy. La course se terminant par un sprint massif, il y prend une modeste Modèle:109e place. Il dispute ensuite le Porec Trophy, ou le relief plus vallonné lui permet de finir 11ème. Malheureusement, la suite de sa saison est marquée, comme pour tous les autres coureurs professionnels par l’épidémie de Covid-19 qui voit l'annulation de toutes les courses cyclistes.

Il reprend la compétition fin juillet, à l'occasion du Sibiu Cycling Tour, disputé en Roumanie. Malgré la présence de deux équipes évoluant au niveau World Tour (Bora-Hansgrohe et Israël Start-Up Nation), il parvient à accrocher une Modèle:7e place sur l'étape reine, ainsi qu'une Modèle:8e place finale<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il dispute fin aout le Championnat d'Italie, à propos duquel il déclare que "ça serait un rêve" de gagner<ref>Modèle:Lien web</ref>. Mais il ne parvient pas à accrocher le premier groupe et doit se contenter d'une Modèle:34e place, à près de 7 minutes de Giacomo Nizzolo.

Par la suite, il ne dispute plus aucune course car son équipe n'est pas invitée. Mi décembre, il annonce avoir signé dans l'équipe cambodgienne Cambodia Cycling Academy pour la saison 2021.

Saison 2021

Cette année démarre de façon peu orthodoxe. En effet son équipe, qui est normalement invitée sur le Grand Prix la Marseillaise et l'Etoile de Bessèges, n'aligne pas Rebellin dans ses startlists. Par la suite, une enquête d'Eurosport France révèle de gros dysfonctionnements internes (problèmes de visas, de matériel usagé, non versement de salaires, intimidations et menaces de l'encadrement sur certains coureurs…)<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est également annoncé que l'UCI n'a pas validé la licence professionnelle de la Cambodia Cycling Academy (ce qui les contraindra à renoncer au Grand Prix la Marseillaise), et que malgré l'accord conclu, Rebellin n'a signé aucun contrat écrit envers cette équipe. Libre de tout contrat, il s'engage le 20 février pour une équipe continentale italienne, la Work Service<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il réalise ses débuts avec sa nouvelle équipe moins de deux semaines plus tard, lors du Trofeo Laigueglia, qu'il conclut à la Modèle:50e place<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il hausse son niveau quelques jours plus tard en terminant Modèle:21e du Grand Prix de l'industrie et de l'artisanat de Larciano, à 1 minute 13 de Mauri Vansevenant. Il participe dans la foulée à l'Istrian Spring Trophy, une course à étapes disputée en Croatie. Il y prend la Modèle:10e place de l'étape reine<ref>Modèle:Lien web</ref>, mais un mauvais prologue ainsi qu'une cassure lors de l'ultime journée le font reculer au Modèle:29e rang du classement général. Il dispute ensuite la première édition de la Per Sempre Alfredo. Le final totalement plat ne lui convenant pas, il s'y classe 50ème. Il s'aligne fin mars sur la Semaine internationale Coppi et Bartali. Après avoir perdu beaucoup de temps lors du contre la montre par équipe, puis lors de la première journée vallonée, il chute lourdement lors de la Modèle:4e étape. Malgré une fracture au niveau du bassin, il parvient à rallier l'arrivée au sein du grupetto, à près de 19 minutes du vainqueur, mais il ne prend pas le départ le lendemain<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il revient à la compétition plus d'un mois plus tard, à l'occasion du Circuito del Porto-Trofeo Arvedi ou il finit à une anonyme Modèle:114e position. Il dispute ensuite la première édition du Mercan Tour Classic Alpes-Maritimes. Le relief montagneux plus adapté à ses caractéristiques lui permet de prendre la Modèle:28e place, mais à plus de 10 minutes de Guillaume Martin. Il participe ensuite au Grand Prix Slovenia Istria et au Trofeo Alcide de Gasperi (qu'il a remporté en 1992 alors qu'elle se courrait en amateur) qui se terminent par des sprints massifs dont il termine 57 et 30ème. Désigné leader de son équipe pour l'Adriatica Ionica Race<ref>Modèle:Lien web</ref>, il parvient à se classer Modèle:10e de l'étape reine et du classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>. En revanche lors du championnat d'Italie disputé sur le circuit des championnats du monde d'Imola, il est distancé par les meilleurs et termine 25ème. Il est plus en réussite sur le Tour des Apennins où il finit 12ème<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sur le Sibiu Cycling Tour disputé en Roumanie, Rebellin réussit à limiter la casse lors du prologue où il termine 47ème. Ses bonnes places sur les deux arrivées au sommet que propose cette course à étapes (8 et 13ème) lui permettent d'accrocher un nouveau top 10 au classement général<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il participe ensuite à la première édition de Semaine cycliste italienne, disputée sur cinq étapes vallonnée. Malgré un plateau relevé et la présence de six équipes World Tour, il parvient à limiter la casse les trois premiers jours. Mais il perd beaucoup de temps par la suite et se classe 28ème à la fin de l'épreuve.

Début septembre, il prend le départ du Tour de Roumanie. Il perd du temps dès le contre la montre inaugural, mais il se rattrape en terminant au 7ème rang de l'étape reine, à 6 seconde du vainqueur<ref>Modèle:Lien web</ref>. Une belle 6ème place le lendemain lui permet de valider sa 7ème place au classement général, à 26 secondes du vainqueur Jakub Kaczmarek.

Mais, quelques jours plus tard, il chute sur le Mémorial Marco Pantani et se fracture le tibia et la péroné<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Saison 2022

Malgré les doutes qu'il émet publiquement à pouvoir revenir dans le peloton<ref>Modèle:Lien web</ref>, Davide Rebellin prolonge avec son équipe pour la saison 2022<ref>Modèle:Lien web</ref> et déclare vouloir combiner courses sur route et gravel<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son équipe change de nom et devient Work Service-Vitalcare-Dynatek. Au mois de janvier, Rebellin déclare qu’il terminera sa carrière en fin d'année<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, il finit 30ème de la Veneto Classic qu'il annonce être sa dernière course<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, il court encore à Monaco le Beking Event, remporté par le vétéran Philippe Gilbert, qui prend aussi sa retraite, à 40 ans seulement.

Mort

Le Modèle:Date, deux jours plus tard seulement après cette dernière course, Davide Rebellin est mortellement percuté par un camion lors d'un entrainement près de Vicence <ref>Modèle:Lien web</ref>. Le conducteur du poids lourd prend la fuite, mais est localisé 2 jours plus tard en Allemagne, après un appel de la famille de David Rebellin à se rendre, et une coopération des polices italiennes, allemandes et slovènes. Il reste libre, son acte n'étant pas couvert par le code pénal allemand<ref>Modèle:Lien web</ref>. En janvier 2023, le chauffeur de 62 ans, Wolfgang Rieke, n'était toujours pas arrêté en Allemagne, ni son camion mis sous séquestre<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est arrêté en Allemagne le Modèle:Date<ref>Mort du cycliste italien Davide Rebellin : un chauffeur routier allemand arrêté</ref>.

Rebellin reçoit aussitôt les hommages attristés de l'ensemble du peloton, anciens coéquipiers et adversaires réunis. Ses anciens coéquipiers français Richard Virenque, Marc Madiot ou Frédéric Guesdon louent Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Affaires de dopage et avec le fisc italien

Peu avant le Tour d'Italie 2001, il est filmé en caméra cachée, accompagné de son épouse Selina Martinello, en train de commander des produits dopants dans une chambre d'hôtel. Il sera relaxé en 2005, les images ne pouvant servir de preuve officielle, car elles violent le principe de la protection de la vie privée<ref name="7sur7"/>,<ref>Davide Rebellin relaxé pour une affaire datant de 2001</ref>.

En mars 2002, à la suite d'une perquisition dans les chambres d'hôtels de coureurs avant le départ de la Modèle:4e étape de Tirreno-Adriatico, il fait partie des six coureurs qui font l'objet d'une enquête de police<ref>Dernières brèves du cyclisme</ref>. Les carabiniers ont saisi dans sa chambre un produit à inhaler qu'ils ont restitué au coureur, conduit en caserne pour signer un procès-verbal<ref>La police effectue une descente pendant la course Tirreno-Adriatico</ref>.

En avril 2009, le CIO annonce que six athlètes ont été testés positifs au cours des Jeux olympiques d'été de 2008 à Pékin, sans mentionner les noms ou les sports concernés. Le Comité olympique national italien confirme ensuite qu'un cycliste italien a été testé positif à l'EPO CERA lors de la course sur route masculine, sans donner de nom. Le lendemain, le 29 avril 2009, le comité olympique italien annonce que Rebellin est l'athlète impliqué<ref name=":0" />,<ref name=":1" />. L'agent de Rebellin envoie une demande d'analyse de l'échantillon B<ref>Modèle:Lien archive</ref>, qui confirme également le contrôle positif<ref name="AP">Modèle:Lien web</ref>.

Le Comité national olympique italien poursuit ensuite Rebellin en justice, réclamant Modèle:Unité de dommages et intérêts et une peine de détention de douze mois en vertu d'une loi italienne adoptée en 2000 autorisant les sportifs à être emprisonnés pendant trois ans. De plus il est licencié par son équipe et ne peut plus disputer aucune course après les classiques ardennaises de 2009. Le 17 novembre 2009, il est déclassé par le CIO et perd donc sa médaille d'argent au profit du Suisse Fabian Cancellara. L'athlète, le lendemain, par l'intermédiaire de ses avocats, annonce vouloir faire appel de la sentence<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 23 décembre, il accorde une interview à la Gazzetta dello Sport au cours de laquelle il signale des anomalies dans les procédures du CIO<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le 30 juillet 2010, le Tribunal arbitral du sport confirme la décision du CONI<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Au cours de sa période de suspension, en 2009, est rendu publique une vidéo filmée en 2001, dans laquelle Rebellin est filmé en caméra cachée tout en essayant d'obtenir les produits dopants auprès de médecins. Le film n'a cependant pas été utilisé pour incriminer Rebellin en raison du retard avec lequel les autorités ont présenté une telle preuve, mais a contribué à jeter un discrédit supplémentaire sur la carrière du cycliste<ref name="7sur7">Les images qui accablent Davide Rebellin (vidéo)</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le Modèle:Date, l'UCI annonce une suspension de deux ans : jusqu'au 27 avril 2011. À l'issue de cette date, il décide de reprendre la compétition, à presque 40 ans.

Après sept années, le 30 avril 2015, le tribunal de Padoue le blanchit. Il est acquitté des accusations de dopage et d'évasion fiscale (il lui était reproché de s'être domicilié fictivement à Monaco entre 2003 et 2008 et de ce fait, de ne pas avoir déclaré 7 millions d'euros). Cependant le tribunal n'a pas le pouvoir ni les compétences pour déterminer si la condamnation infligée à un niveau sportif est juste ou injuste. La décision n'étant pas reconnue par les instances sportives, il ne récupère donc pas sa médaille olympique, seul le CIO ayant ce pouvoir<ref>"Il fatto non sussiste", Rebellin assolto due volte</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Palmarès et résultats

Palmarès amateur

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Palmarès professionnel

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Classiques et championnats du monde

Le tableau ci-dessous présente les classements de Davide Rebellin aux championnats du monde et sur les classiques auxquelles il a participé. Deuxième des Jeux olympiques de Pékin en 2008, il a été contrôlé positif et déclassé.

Année Milan-
San Remo 		Liège-
Bastogne-Liège 		Flèche wallonne Amstel Gold Race Classique de Saint-Sébastien HEW/Vattenfall Cyclassics Championnat de Zurich Paris-Tours Tour de Lombardie Championnats du monde
1993 Modèle:60e - Modèle:28e - Modèle:11e - - - - -
1994 - Modèle:33e Modèle:17e Modèle:5e - - - - - -
1995 Modèle:4e Modèle:16e Modèle:6e - - - - - - -
1996 Modèle:61e Modèle:6e Modèle:10e Modèle:31e Modèle:81e - - - Modèle:5e -
1997 - Modèle:25e Modèle:89e Modèle:44e Vainqueur - Vainqueur - Modèle:8e -
1998 Modèle:13e - - - Modèle:12e - Modèle:7e - - -
1999 Modèle:14e Modèle:14e Modèle:17e Modèle:27e - - Modèle:7e - - -
2000 Modèle:26e Modèle:3e Modèle:4e Modèle:12e Modèle:7e Modèle:38e Modèle:4e - Modèle:6e Modèle:25e
2001 - Modèle:2e Modèle:8e Modèle:8e Modèle:3e Modèle:14e Modèle:12e - Modèle:30e Modèle:32e
2002 Modèle:27e Modèle:9e Modèle:11e - Modèle:15e Modèle:3e Modèle:7e Modèle:66e Modèle:2e -
2003 Modèle:76e Modèle:13e - Modèle:4e Modèle:7e Modèle:2e Modèle:5e Modèle:31e Modèle:45e
2004 Modèle:168e Vainqueur Vainqueur Vainqueur Modèle:3e Modèle:6e Modèle:6e Modèle:13e Modèle:28e
2005 Modèle:31e Modèle:11e Modèle:3e Modèle:4e Modèle:13e Modèle:5e - - Modèle:5e -
2006 Modèle:41e - - Modèle:6e Modèle:43e - Modèle:3e - Modèle:5e Modèle:48e
2007 Modèle:30e Modèle:5e Vainqueur Modèle:2e Modèle:11e Modèle:6e - - Modèle:5e Modèle:6e
2008 Modèle:102e Modèle:2e Modèle:6e Modèle:4e Modèle:3e Modèle:3e - - - Modèle:4e
2009 Modèle:38e Modèle:3e Vainqueur Modèle:41e - - - - - -
2014 - - - Modèle:13e - - - -
2015 - - - Modèle:29e - - - - Modèle:30e -
2016 Modèle:21e - - Modèle:80e - - - - Modèle:54e -

Résultats sur les grands tours

Tour de France

2 participations

Tour d'Italie

12 participations

Tour d'Espagne

5 participations

Classements mondiaux

Jusqu'en 2004, le classement UCI concerne tous les coureurs ayant obtenu des points lors de courses du calendrier international de l'Union cycliste internationale (324 courses en 2004). En 2005, l'UCI ProTour et les circuits continentaux sont créés, ayant chacun leur classement. De 2005 à 2008, le classement de l'UCI ProTour classe les coureurs membres d'équipes ProTour en fonction des points qu'ils ont obtenus lors des courses du calendrier UCI ProTour, soit 28 courses en 2005, 27 en 2006, 26 en 2007. En 2008, le calendrier du ProTour est réduit à 15 courses en raison du conflit entre l'UCI et les organisateurs de plusieurs courses majeures. Les trois grands tours, Paris-Roubaix, la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Lombardie, Tirreno-Adriatico et Paris-Nice ne sont donc pas pris en compte dans le classement ProTour 2008. En 2009 et 2010, un « classement mondial UCI » remplace le classement ProTour. Il prend en compte les points inscrits lors des courses ProTour et des courses qui n'en font plus partie, regroupées dans un « calendrier historique », soit au total 24 courses en 2009 et 26 en 2010. Ce nouveau classement prend en compte les coureurs des équipes continentales professionnelles. En 2011, l'UCI ProTour devient l'UCI World Tour et reprend dans son calendrier les courses qui l'avaient quitté en 2008. Il comprend 27 courses en 2011 et son classement ne concerne plus que les coureurs membres des 18 équipes ProTeam.

Davide Rebellin obtient sa meilleure place en 2007 : deuxième du classement UCI ProTour. Il figure parmi les 10 premiers de 1998 à 2005.

Modèle:Cycling race/Riderranking

Distinctions

Notes et références

Notes

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Références

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Liens externes

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