SMER – social-démocratie

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SMER – social-démocratie (Modèle:En lang, SMER est un acronyme qui veut dire également « direction ») est un parti politique slovaque créé en 1999 sous le nom de Smer. Il a eu une ligne social-démocrate, puis nationaliste et populiste.

Il est dirigé depuis sa création par Robert Fico<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> qui a formé de 2006 à 2010 une coalition gouvernementale Modèle:Citation<ref>Article à propos de la coalition</ref> avec le Parti national slovaque, parti de droite nationaliste.

Il est membre de l'Internationale socialiste et du Parti socialiste européen, mais a été suspendu du Parti socialiste européen pendant Modèle:Nombre, du Modèle:Date au Modèle:Date pour son alliance avec le Parti national slovaque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Post-2020 Smer défend des positions qui ont été décrites comme nationalistes, populistes, socialement conservatrices et russophiles<ref name="ČT052023">Modèle:Lien web</ref>. Souvent accusé d’être « prorusse », Robert Fico s'en défend et déclare vouloir que la Slovaquie reste membre de l’Union européenne et de l’OTAN<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Historique

Développement rapide d'une nouvelle opposition social-démocrate

Ce parti résulte d'une scission du Parti de la gauche démocratique (Modèle:En lang, abrégé en SDĽ) en 1999 (Robert Fico étant le membre le plus populaire du SDĽ à cette époque) et devient rapidement l'un des principaux partis de Slovaquie, tandis que l'assise du SDĽ, successeur social-démocrate du Parti communiste de Slovaquie (d'avant 1990) et partie prenante du gouvernement de 1998 à 2002, décline régulièrement.

En 2004, Smer est le troisième parti au Conseil national de la République slovaque, avec 25 de ses Modèle:Nombre. Au début 2005, il est en tête des sondages d'opinion avec 30 % de soutien.

Au Modèle:Date-, Smer-SD absorbe plusieurs partis de gauche :

L’exercice du pouvoir

Modèle:LoupeAux élections générales de 2006, le parti remporte à lui seul 29,14 % des voix et son chef constitue une coalition gouvernementale majoritaire avec les autres partis de l'opposition sortante, les nationalistes du Parti national slovaque (SNS) et le Parti populaire – Mouvement pour une Slovaquie démocratique (ĽS-HZDS) créé par l'ancien chef populiste du gouvernement Vladimír Mečiar.

Il reste au pouvoir pendant quatre ans.

Retour dans l'opposition après un succès électoral

Modèle:Loupe

Lors des 12 juin 2010, le parti SMER arrive en première position avec 34,79 % des voix et Modèle:Nombre sur 150 mais les mauvais résultats de ses alliés du gouvernement sortant, neuf sièges pour le SNS et aucun pour le ĽS-HZDS, l'empêchent de former un nouveau gouvernement, avec uniquement Modèle:Nombre contre les quatre partis de l'opposition sortante qui en obtiennent 79 au total.

Retour en force

Modèle:Loupe

Le gouvernement Radičová ayant été sanctionné par une motion de censure, des nouvelles élections sont décidées. L’affaire de corruption Gorila secoue le monde politique au moment de la campagne électorale. L’ensemble des partis politiques, du centre droit à l'extrême droite perdent des sièges. Le parti SMER-SD est la seule formation sortante du parlement à progresser. Il devient ainsi le premier parti politique de l'histoire slovaque à obtenir la majorité absolue au Conseil national de la République slovaque. Le gouvernement Fico II, soutenu par le parti SMER-SD, succède au gouvernement sortant et dispose d'une confortable majorité de Modèle:Nombre, soit 55 % des sièges au parlement.

En Modèle:Date-, bien que premier parti au soir des élections législatives, le SMER-SD perd sa majorité absolue au Conseil national. Il parvient toutefois à se maintenir au pouvoir en formant une coalition avec le SNS, le Most-Híd et le SIEŤ<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

SMER arrive en tête des élections législatives de septembre 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Idéologie et politiques

Politique économique

Le SMR défend une politique sociale sur l'économie.

Politique sociale

Le parti a des opinions fortement conservatrices sur les questions sociales avec un bilan de déclarations anti-LGBT, anti-roms et anti-immigration. Il proclame sa ferme opposition au libéralisme et au progressisme, prônant les valeurs familiales traditionnelles et se présentant pour l'électorat patriotique<ref name="LaBruyère20109">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="LaBruyère201010">Modèle:Lien web</ref>. Les principaux politiciens du parti propagent des récits considérés comme antisémites, y compris contre George Soros<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les droits LGBT, il appelle à une interdiction constitutionnelle des unions civiles, des mariages et des adoptions entre personnes de même sexe. Il s'oppose à l'attribution de subventions publiques aux organisations de défense des droits LGBT. En 2022, la quasi-totalité des députés du Smer au Conseil national ont voté pour un projet de loi interdisant l'affichage de drapeaux arc-en-ciel sur les bâtiments publics.

Politique étrangère

Le parti exprime un fort sentiment anti-occidental, en particulier anti-américain, se distanciant souvent des récits occidentaux<ref name="Reuters032023">Modèle:Lien web</ref>.

Dans son manifeste de politique étrangère, Smer appelle à l'entente avec les pays « dotés d'une forme de gouvernement autre que la démocratie parlementaire », faisant référence à la Chine et au Viêt Nam<ref name="Smer042023">Modèle:Lien web</ref>. Durant son mandat de Premier ministre, le chef du parti, Robert Fico, a fait l'éloge des systèmes politiques des deux pays, décrivant celui slovaque comme maladroit et peu compétitif en comparaison.

En 2007, Fico a effectué une visite d'État officielle au dirigeant libyen de l'époque, Mouammar Kadhafi , « pour discuter de la lutte contre l'impérialisme mondial » (citant Fico)<ref name="SME022007">Modèle:Lien web</ref>.

Concernant la guerre russo-ukrainienne, Smer appelle à la fin de l'aide militaire à l'Ukraine ainsi qu'à la fin des sanctions contre la Russie. Il interprète l'invasion russe de l’Ukraine comme une guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie, cette dernière « faisant face aux menaces qui pèsent sur ses intérêts nationaux »<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il revendique une politique étrangère proche de celle du premier ministre nationaliste hongrois Viktor Orban, notamment sur la guerre russo-ukrainienne<ref name=":0" />.

Présidents

Résultats électoraux

Élections législatives

Année % Voix Mandats Rang Gouvernement
2002 13,5 387 100 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:3e Opposition
2006 29,1 671 185 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er [[Gouvernement Fico I|Fico Modèle:Rom-maj]]
2010 34,8 880 111 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er Opposition
2012 44,4 1 134 180 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er [[Gouvernement Fico II|Fico Modèle:II]]
2016 28,3 737 481 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er [[Gouvernement Fico III|Fico Modèle:III]] (2016-2018) et Pellegrini (2018-2020)
2020 18,30 537 172 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e Opposition
2023 22,95 681 017 Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er À venir

Élections présidentielles

Année Candidat Modèle:1er Modèle:2e
Voix % Rang Voix % Rang
2014 Robert Fico 531 919 28,0 Modèle:1er 893 841 40,6 Modèle:2e
2019 Maroš Šefčovič 400 379 18,7 Modèle:2e 752 403 41,6 Modèle:2e

Élections européennes

Année Voix Mandats Rang Groupe
2004 17,0% Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:3e PSE
2009 32,1% Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er S&D
2014 24,1% Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:1er S&D
2019 15,7% Modèle:Infobox Parti politique/Sièges Modèle:2e S&D

Ligne politique

Selon Jacques Rupnik, SMER Modèle:Citation<ref name="Rupnik2018">Modèle:Lien web.</ref>.

Identité visuelle

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Liens externes

Modèle:Portail