Gouvernement Berlusconi III
Modèle:Homonymes Modèle:Infobox Gouvernement Le gouvernement Berlusconi III (Governo Berlusconi III, en italien) est le gouvernement de la République italienne entre le Modèle:Date et le Modèle:Date, durant la [[XIVe législature de la République italienne|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }} législature du Parlement]].
Coalition et historique
Dirigé par le président du Conseil des ministres libéral sortant Silvio Berlusconi, il est constitué de la Maison des libertés (CDL), une coalition formé par Forza Italia (FI), l'Alliance nationale (AN), l'Union des démocrates chrétiens et du centre (UDC), la Ligue du Nord (LN), le Nouveau Parti socialiste italien (N-PSI) et le Parti républicain italien (PRI), qui disposent ensemble de 331 députés sur 610 à la Chambre des députés, soit 54,2 % des sièges, et de 169 sénateurs sur 322, soit 52,5 % des sièges.
Il a été nommé à la suite de la démission du gouvernement Berlusconi II, causée par l'échec de la CDL aux élections régionales du début du mois d'Modèle:Date. La crise gouvernementale, d'une durée de 67 heures seulement, est la plus courte de l'histoire italienne.
Le nouvel exécutif comprend cinq nouveaux ministres, dont un membre du N-PSI et un du PRI, tandis que Marco Follini, vice-président du Conseil et secrétaire politique de l'UDC, n'est pas reconduit. De même, quatre autres ministres, dont le très populaire ministre de la Santé, l'indépendant Girolamo Sirchia, sont remplacés. Parmi les nouveaux on compte Giorgio La Malfa, fils d'Ugo La Malfa, figure des débuts de la République, et Francesco Storace, président sortant du Latium battu aux régionales par le centre-gauche. Un poste de ministre sans portefeuille, chargé du Mezzogiorno, est en outre créé, à la demande de l'AN et de l'UDC en compensation du retour de Giulio Tremonti, désormais vice-président du Conseil. Enfin, les démocrates chrétiens obtiennent un poste de ministre plein, confié à leur président Rocco Buttiglione, alors qu'ils n'avaient que des postes sans portefeuille dans la précédente équipe.
Après la courte victoire de la coalition de centre-gauche L'Union aux élections générales des 9 et 10 avril 2006, il cède le pouvoir au second gouvernement du social-démocrate Romano Prodi.
Composition
Annexes
Articles connexes
Lien externe
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