Star Trek 3 : À la recherche de Spock

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin Star Trek 3 : À la recherche de Spock (Star Trek III: The Search for Spock) est un film américain de science-fiction réalisé par Leonard Nimoy et sorti en 1984. Il est la suite directe de Star Trek 2 : La Colère de Khan.

Synopsis

De retour sur Terre, après la terraformation de la planète Genesis, James T. Kirk apprend que l’Modèle:USS, arrimé au Spatiodock, va être retiré du service car trop vieux pour être réarmé. L'équipage, profondément marqué par la disparition de Spock, comme l'évoque le poignant éloge funèbre, sera probablement réaffecté sur d'autres astronefs.

Sarek, le père de Spock, annonce à Kirk que son fils ne se serait pas laissé mourir sans transmettre son âme, le katra, fût-ce à un humain. Grâce à la fusion mentale, le Vulcain découvre que Kirk n'est pas le dépositaire de l'esprit de son ami. En fait, c'est le Modèle:Dr Leonard McCoy qui abrite l'âme de Spock, ce qui expliquerait le comportement étrange du médecin depuis leur retour de Genesis.

Kirk n'obtient pas l'autorisation de Starfleet pour sauver ses deux amis, Spock qui ne serait pas « totalement » mort et McCoy qui risque de tomber dans la folie, car la planète est considérée en zone interdite. Et c'est un sujet interdit.

Modèle:Citation bloc

Cette prudence semble justifiée, car un commandant klingon, Kruge, se montre particulièrement intéressé par Genesis, persuadé que la technologie ayant permis de la rendre vivable peut servir d'arme.

Pendant ce temps, l'USS Grissom, le seul vaisseau autorisé par Starfleet à s'approcher du nouveau monde, repère une masse métallique. Il s'agit de la torpille à photons ayant servi de sarcophage pour Spock. Des signes de vie animale sont détectés à proximité du cylindre qui s'est posé en douceur sur la planète. David, le fils de Kirk et créateur du programme Genesis se téléporte à la surface de Genesis en compagnie de Saavik pour en découvrir la source. En plus d'un microbe ayant exagérément évolué, les deux scientifiques découvrent que le cercueil ouvert de Spock ne contient que sa tunique funéraire. Un peu plus loin, un cri attire leur attention.

Avec l'aide de ses fidèles compagnons, Uhura, Scotty, Sulu et Chekov, Kirk vole l’Enterprise pour aller chercher le corps de Spock sur la planète Genesis et le ramener avec McCoy au Mont Seleya sur Vulcain. Uhura envoie « dans le placard »<ref name=VF/> son collègue contrôleur d’astrogare afin de téléporter toute la compagnie à bord de l’Enterprise et Scotty va jusqu'à saboter l’USS Excelsior qui doit prendre l'Enterprise en chasse (« Plus on risque de compliquer la plomberie, plus elle se bouche facilement, surtout si on l'aide »<ref name=VF/>).

Pendant ce temps, David et Saavik découvrent que l'effet de Genesis a régénéré les cellules de Spock qui se retrouve âgé, à ce moment, entre Modèle:Nombre de « vie terrestre ». Puis, l'USS Grissom est détruit par l'oiseau de proie commandé par Kruge.

Toutes les anomalies qui se produisent sur la nouvelle planète sont dues à l'utilisation illégale de la protomatière par David. À cause de ce produit instable, la planète Genesis Modèle:Citation<ref name=VF/>. Ainsi, Saavik doit aider l'adolescent à passer le pon farr, cette pénible fièvre sexuelle qui assaille, tous les sept ans, les Vulcains mâles.

Lorsque l'Entreprise arrive, trop tard, sur les lieux du drame, il est incapable de tenir tête dans un combat contre le vaisseau klingon. Kirk joue alors de son célèbre « bluff » afin de déstabiliser Kruge. Subtilement, ce dernier joue avantageusement sa partie... D'abord en ayant capturé Saavik, Spock et David ; puis en tuant ce dernier qui se sera sacrifié à la fois pour sauver les Vulcains et « payer » pour ses erreurs reliées à l'expérience truquée de Genesis.

Kirk est acculé et saborde son astronef afin, comme le dira McCoy, de « vaincre la mort et la transformer en une chance de vivre »<ref name=VF/>. En effet, après une lutte acharnée sur la planète qui se meurt, Kirk retourne la situation et fuit Genesis avec son équipage, Saavik et Spock, à bord de l'oiseau de proie de Kruge. Kruge, qui aura payé de sa vie cet entêtement à tant vouloir obtenir le secret de Genesis.

Spock revient à la vie au cours de la cérémonie du Fal-Tor-Pan. Kirk aura payé un lourd tribut pour remplir son devoir vis-à-vis de son ami : il aura perdu son fils et son astronef ; de plus, en désobéissant à sa hiérarchie, il sera devenu un déserteur de Starfleet (Modèle:Citation<ref name=VF/>). Et pourtant, lorsque Sarek le lui fait remarquer, Kirk se contentera, avec toute la sagesse des héros, de lui répondre : Modèle:Citation.

Fiche technique

Distribution

Production

Développement

Après le succès critique et commercial de Star Trek 2 : La Colère de Khan (1982), les dirigeants de Paramount Pictures souhaitent rapidement mettre en chantier une suite. Réalisateur du précédent film, Nicholas Meyer ne souhaite pas rempiler car il n'a pas accepté des changements opérés sans son accord<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Le poste de réalisateur est proposé à James Goldstone, qui le refuse<ref name="trivia" />Modèle:Référence à confirmer. Enthousiasmé par le projet, Leonard Nimoy accepte d'endosser à nouveau son rôle de Spock à la seule condition qu'il puisse également réaliser le film<ref name="secrets-tournage">Modèle:Lien web.</ref>. D'abord réticent, Michael Eisner, chef de la Paramount, se laisse finalement convaincre<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner">Modèle:Lien vidéo.</ref>.

Harve Bennett avait été chargé d'écrire ce Modèle:3e, dès le premier jour d'exploitation de Star Trek 2 : La Colère de Khan<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Bennett et Nimoy décident d'utiliser le dernier contact entre Spock et McCoy à la fin de La Colère de Khan pour justifier la « renaissance » de Spock<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />. L'idée du katra vulcain est suggérée par Leonard Nimoy, qui se réfère à l'épisode Le Mal du pays de la série originale<ref name="rioux-256">Modèle:Harvsp.</ref>. L'idée est de revenir sur Genesis afin que Kirk retrouve sa noblesse d'âme. Bennett n'aimait pas l'idée qu'il fallait avoir vu le film précédant pour comprendre ce film, mais se résolut à mettre la fin de La Colère de Khan au début du film ainsi qu'un paragraphe introductif dans lequel Kirk décrit dans son carnet de bord le sentiment de perte qu'il éprouve à la suite de la mort de Spock<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />. Afin d'empêcher que l'histoire soit trouvée trop prévisible, Bennett rajoute une intrigue dans laquelle l'Modèle:USS est détruit et fait en sorte que cet élément clé soit rendu secret<ref name="dillard">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Leonard Nimoy avait beaucoup d'ambition pour le film, souhaitant que celui-ci aborde des thèmes comme la vie et la mort ainsi que la place de chacun dans l'univers<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />. Ainsi il souhaite que chaque personnage, même minuscule ait un rôle qui ai un impact réel sur l'histoire<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />. Harve Bennett commence a écrire le script à partir de la fin, lorsque Spock se souvient du prénom de Kirk et a écrit récursivement le script à partir de là<ref name="dillard"/>. Le fait que Kruge détruise le Grissom avec son amante à l'intérieur fut ajouté afin de caractériser le personnage<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />.

À l'origine, les Romuliens devaient être les antagonistes, mais Leonard Nimoy et la Paramount préfèrent les Klingons<ref name="secrets-tournage" />. De plus, la recherche de Genesis par les Klingons est mise en parallèle avec la recherche à l'armement nucléaire effectuée par l'URSS à cette époque<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />. Harve Bennett prit cette opportunité de caractériser un peu mieux cette race d'extra-terrestre que la série avait laissée mal définie<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />, même si le vaisseau et sa faculté d'être invisible est en réalité une technologie des romuliens, vues dans l'épisode Le Traître<ref name="reeves-stevens">Modèle:Ouvrage.</ref>. À l'origine, il devait être fait mention du vol du vaisseau à la flotte romulienne par Kruge, mais cette idée fut supprimée<ref name="reeves-stevens" />.

Le script est finalisé en Modèle:Nombre<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />. Le budget de production est alors estimé à Modèle:Nombre de dollars<ref>[[#Fischer 1984|Fischer, Modèle:Op. cit., Modèle:P.]].</ref>, supérieur à celui du Modèle:2e mais bien loin des Modèle:Dollars du premier film. Comme les costumes et une partie des décors avaient déjà été construits pour le précédent film, le budget supplémentaire fut surtout injecté dans les effets spéciaux<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />.

Distribution des rôles

William Shatner était au départ assez gêné à l'idée d'être dirigé par Leonard Nimoy, mais a fini par apprécier le fait d'avoir pour réalisateur une personne qu'il connaissait<ref name="dillard"/>. Celui-ci subit un régime peu de temps avant le tournage afin de reprendre le rôle de James T. Kirk.

Bien que le personnage de Spock n'apparaisse que sur la fin, Leonard Nimoy éprouva des difficultés pour tourner tout en réalisant. La scène la plus compliquée à tourner étant celle où le Modèle:Dr McCoy parle à Spock alors que celui-ci est inconscient, car il ne pouvait pas juger de la qualité de la réalisation. En tout, sept personnes joueront le personnage de Spock : en dehors de Nimoy on trouve les acteurs enfants devant le jouer à l'âge de Modèle:Nombre (Carl Steven), Modèle:Nombre (Vadia Potenza), Modèle:Nombre (Stephen Manley), et Modèle:Nombre (Joe W. Davis) ainsi qu'une doublure (Steve Blalock) et l'acteur Frank Welker qui double son cri<ref name="okuda">Modèle:Cite AV media.</ref>.

DeForest Kelley dû jouer un Leonard McCoy différent, dont le corps est possédé en partie par l'esprit de Spock. Le reste du casting de la série revient, James Doohan dans le rôle de Montgomery Scott, George Takei dans celui d'Hikaru Sulu, Walter Koenig dans celui de Pavel Chekov et Nichelle Nichols en tant que Uhura. C'est l'actrice qui avait suggéré une scène où elle ne portait pas son uniforme traditionnel d’officière de la communication<ref name="okuda"/>. Grace Lee Whitney qui jouait le rôle de Janice Rand dans la série originale fait une brève apparition dans la scène de bar du film<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Judith Anderson accepte, à Modèle:Nombre, de jouer le rôle of T'Lar—a, la prêtresse qui restaure le katra de Spock sur insistance de son neveu<ref name="okuda"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Nimoy souhaitait quelqu'un qui inspire le "pouvoir et la magie" ainsi qu'un côté éthéré<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />. Kirstie Alley, qui incarnait Saavik dans La colère de Khan (1982), n'a pas voulu reprendre le rôle, par peur d'être cataloguée dans les rôles de science-fiction<ref name="dillard"/>. Leonard Nimoy rencontre alors Robin Curtis, qui venait d'arriver à la Paramount et était amie avec le directeur de casting, et l'engage dès le lendemain<ref name="trivia" />Modèle:Référence à confirmer.

Edward James Olmos était le choix original de Leonard Nimoy pour le rôle de Kruge. Cependant, Harve Bennett lui préfère Christopher Lloyd<ref name="trivia" />Modèle:Référence à confirmer. Toutefois, Nimoy admirait son travail sur Vol au-dessus d'un nid de coucou et la série Taxi et était impressionné par sa capacité à jouer des méchants. Leonard Nimoy trouvait que celui-ci apportait un côté théâtral au rôle<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />. Mark Lenard revient dans le rôle de Sarek le père de Spock, rôle qu'il avait déjà incarné dans l'épisode Un tour à Babel ainsi que dans la série animée. Merritt Butrick retrouve le rôle de David Marcus qu'il avait tenu dans le film précédent.

Préproduction

Pour les effets spéciaux, Nimoy et Bennett se tournent vers Industrial Light & Magic la société d'effet spéciaux connue pour les effets de La Guerre des étoilesModèle:Lequel et ayant fait les effets du film précédent pour produire les effets spéciaux, les maquettes et les accessoires. À l'époque de La Colère de Khan, la société avait été mise en contact alors que le film était déjà storyboardé, il s'agissait ici de collaborer avec eux le plus tôt possible<ref name="munson">Modèle:Article.</ref>. En novembre 1982 la société reçoit un traitement de deux pages expliquant les grandes lignes du script et titré "Return to Genesis" (Retour sur Genesis.) Ils recevront une version temporaire du script au début de l'année 1983.

Il apparu assez vite évident aux équipes d'ILM que ce troisième film allait demander plus de maquettes que La Colère de Khan<ref name="star trek universe">Modèle:Lien vidéo.</ref>. Ainsi le vaisseau marchand détruit par Kruge au début du film fut partiellement construit afin de n'en voir que certaines parties, le reste allant être détruit au cours du film<ref name="munson"/>. L'USS Grissom fut nommé ainsi en hommage à l'astronaute Virgil Grissom<ref name = "trivia">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:trivia|trivia|reference}} {{#if:||Trivia}} sur l’Modèle:Lang.</ref>Modèle:Référence à confirmer et sa maquette sera réutilisée plusieurs fois pour mettre en scène d'autres vaisseaux lors de la série télévisée Star Trek : La Nouvelle Génération<ref name="okuda"/>.

Le design de l'Excelsior fut créé afin de symboliser une nouvelle forme de modernité pour la Fédération afin que l'Enterprise semble démodé en comparaison<ref name="munson"/>. L'idée fut de se demander à quoi ressemblerait l'Enterprise si son design avait été fait par une société moderne japonaise. Bien que dans le film l'Excelsior est censé être plus grand que l'Enterprise, la maquette était plus petite de Modèle:Unité<ref name="munson"/>.

La maquette figurant les docks spatiaux de la Terre devait être à l'origine plus petite mais elle fut élargie sur une taille de Modèle:Unité de long afin de montrer toute l'étendue de la fédération. Des trous furent faits à l'intérieur de la surface de Plexiglas pour simuler les milliers de lumière qu'un éclairage en néon illuminait par-dessous<ref name="lee">Modèle:Article.</ref>. L'intérieur du dock fut simulé par une maquette additionnelle de Modèle:Unité de long avec une section amovible en son centre<ref name="lee"/>.

Les directeurs artistiques Nilo Rodis et Dave Carson créèrent le design du vaisseau Klingon Oiseau de Proie<ref name = "munson"/>. Nimoy voulait que le vaisseau ressemble réellement à un oiseau de proie, avec la possibilité que les ailes changent de position selon qu'il soit dans une posture d'attaque ou de voyage. Le créateur des effets spéciaux, William George s'inspira des bodybuilders et des joueurs de football afin d'injecter au vaisseau des sortes de muscles qui sous-tendent les ailes<ref name = "star trek universe"/>. Même si la mention de l'appartenance du vaisseau à la flotte Romulienne fut supprimée du script, le vaisseau incorporait des éléments de designs romuliens.

Ken Ralson suggéra qu'ajouter un animal de compagnie à Kruge rajouterait une atmosphère<ref name="reeves-stevens" />, et c'est ainsi que fut créée une marionnette d'animal mi-reptile/mi-chien que la compagnie d'effets spéciaux surnomma "Fifi Rebozo"<ref name="munson"/>. L'animal fut confectionné à partir d'une marionnette à gaine manipulée par Ken Ralston et dont les mains étaient cachées par le siège de Kruge<ref name="munson"/>. Trois opérateurs manipulaient les yeux de la créature<ref name="munson"/>. Les cheveux de l'animal furent créés à partir d'une vieille perruque, de l'adhésif et des touffes de poils furent parsemées sur la marionnette afin d'ajouter un côté miteux. Durant le tournage, la créature était couramment aspergée d'eau afin d'augmenter son aspect déplaisant<ref name="munson"/>. Une seconde version de la marionnette fut créée afin de simuler son cadavre<ref name="munson"/>.

Pour économiser de l'argent une partie des décors sont recyclés<ref name="munson"/>. Ainsi, le pont de l'Enterprise fut reconfiguré afin d'en faire celui du Grissom, seules les chaises furent remplacées et la console de navigation centrale fut décalée. Les décors de l'infirmerie de l'Enterprise furent redécorés afin de les transformer en bar terrien et en infirmerie du vaisseau Klingon<ref name="okuda"/>. Le pont du vaisseau Klingon venait d'une autre production<ref name="Bennett, Nimoy, Shatner" />. Une partie des ordinateurs de bords furent loués à une compagnie informatique plutôt que d'être achetés<ref name="munson"/>. Le décor de L'Enterprise resta inchangé par rapport aux films précédents, seul le sol noir fut repeint en gris afin de mieux refléter la lumière. Seuls les quartiers de Spock furent changés afin de le rendre plus Vulcain en y ajoutant des teintes jaunes et oranges<ref name="anderson">Modèle:Article.</ref>.

Contrairement au film La Colère de Khan qui réutilisait des éléments de Star Trek, le film, ici le budget permis de créer de nouveaux accessoires. Ainsi une nouvelle version des communicateurs et des phasers furent créés pour le film<ref name="star trek universe"/>.

Maquillage et costumes

Robert Fletcher le costumier chargé des films Star Trek précédents fut à nouveau responsable sur les costumes de A la recherche de Spock. Si la plupart des uniformes de Starfleet furent repris tel quels de La Colère de Khan Fletcher du créer les costumes civils<ref name="anderson" /> ainsi que ceux des Vulcains. Les ornements sur la robe de Sarek furent ajoutés afin de montrer que celui-ci possède un niveau de conscience élevé<ref name="anderson" />.

Les costumes des Klingons créés pour Star Trek, le film qui s'inspiraient du japon féodal furent repris tels quels, à l'exception de 12 costumes qui avaient été abîmés après avoir été portés sur des campagnes publicitaires. Six costumes avaient été loués pour un épisode de Mork and Mindy où ils avaient été abîmés et durent être réparés<ref name="anderson" />. Le costume de Kruge fut créé sur mesure pour l'acteur<ref name="okuda"/>. Parmi les accessoires, le film introduit la dague klingonne D'k tahg qui deviendra iconique avec la série Star Trek : The Next Generation

En plus des costumes, Fletcher s'occupa du maquillage des Klingons et des Vulcains. Ils opérèrent une réduction des prothèses de front des Klingons qui sur Star Trek, le film étaient bien trop proéminent et masquaient le visage des acteurs. Jugé trop cartoon et voulant se distinguer de Star Wars, les ancienne prothèses furent remplacées par des plus discrètes, qui demandaient toutefois deux heures de maquillages pour être appliquées<ref name="anderson" />.

Tournage

Durant la production de La Colère de Khan, la nouvelle de la mort de Spock avait fuitée conduisant à une campagne de courrier enragée de la part des fans de la série. Afin d'éviter que cela se produise à nouveau, la Paramount décida de sécuriser le tournage<ref name="rioux-256" />. Ainsi les techniciens n'avaient droit à lire que les pages de script qui correspondaient à ce qu'ils devaient fabriquer.

Toute mention de la production du film fut supprimée des documents et le projet avait juste pour titre de travail "Trois" en français dans le texte. Un système de protection avec des portes fermées à clé fut installé autour du film et les scripts furent produits de façon unitaire afin que toute fuite puisse être retracée<ref name="anderson" />. Le nom de Nimoy n'apparaissait même pas dans les listings de la production et toute mention de Spock était indiquée sous le nom de "Nacluv" (Vulcan à l'envers)<ref name="okuda"/>. Malgré toutes ces précautions, l'information selon laquelle l'Enterprise allait exploser dans ce film fuita avant la sortie du film, probablement par Gene Roddenberry, le créateur de la série originelle, qui désapprouvait ce choix, estimant qu'il s'agissait d'une trahison de l'esprit de la série. La destruction du vaisseau apparu dans une campagne publicitaire pour le film<ref name="dillard"/>, malgré la volonté de Bennett de laisser cet aspect du scénario secret.

Le tournage débute le Modèle:Date dans les locaux de la Paramount Studios<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:locations|locations|reference}} {{#if:||Lieux de tournage}} sur l’Modèle:Lang.</ref>,<ref name="okuda"/>. Le film est l'un des premiers à être filmé avec des pellicules Eastman Kodak 5294, une pellicule captant mieux la lumière et permettant un temps d'exposition plus large. Le film étant filmé avec des lentilles anamorphiques, afin de maintenir une profondeur de champ correcte, une partie des scènes filmées sur le pont des vaisseaux eurent un rendu assez sombre. À l'intérieur de l'Oiseau de Proie, des lumières fluorescentes sont ajoutées pour faire ressortir le côté métallique du lieu ainsi que de la fumée pour donner une impression de saleté<ref name="lee" />.

Durant la scène où McCoy entre dans le bar, on peut voir deux officiers en train de jouer à un jeu-vidéo dans lequel se trouve un biplan en polygones. Créé par Charlie Mullen, celui-ci explique que Modèle:Citation<ref name="munson"/>. Pour éclairer le bar des néons fluorescents furent posés sous les tables, afin d'augmenter l'impression d'intimité propre aux bars.

Beaucoup des dialogues du film sont filmés en gros plans, notamment durant la fusion entre Kirk et Sarek, Nimoy trouvant que voir les yeux ou la bouche des personnages permettait d'accentuer les dialogues<ref name="lee" />. À l'origine, Charles Correll voulait que les scènes se situant sur Genesis soient filmées sur l'ile de Kauai près de Hawaï et les scènes sur Vulcain dans le parc de Red Rock Canyon<ref name="lee" />. Par manque de budget, la production décida finalement de tourner ces scènes en studio<ref name="lee" />.

La planète Genesis fut construite dans un mélange de décors et de matte painting. La totalité du décors occupait le studio 15 de la Paramount, surnommé le studio DeMille, étant donné que c'est dans ce studio de Modèle:Dunité qu'à été tourné la scène de la traversée de la Mer Rouge du film Les Dix Commandements<ref name="anderson" />. L'impression de profondeur a été rendue par un système de matte painting créé par les artistes Chris Evans, Frank Ordaz, et Michael Pangrazio<ref name="okuda"/>. Afin de donner l'impression que des parties du sol s'effondre lors de la destruction de la planète, celui-ci fut construit Modèle:Unité au-dessus du sol, en incluant un système de trappes et de pyrotechnies. Afin de rendre l'ambiance plus extraterrestre, l'éclairage fut recouvert par de la soie et des filtres bleues furent ajoutés pour les scènes de nuit. L'éclairage change petit à petit au fil des changements de la planète, celui-ci devenant plus violent lorsque celle-ci est au bord de la destruction<ref name="lee" />.

Sur Genesis, les vers qui évoluent de microbes à créatures géantes furent créés en plusieurs fois. Les petits vers sont créés en injectant du vinyle fondu dans des boules de polymères époxyde que l'on a plongé dans de l'eau afin de leur donner une apparence translucide<ref name="okuda"/>. Chaque ver est attaché à un fil de pêche tiré depuis une plateforme surélevée. La scène demanda de nombreuses prises, les fils étaient parfois rendus visibles par les reflets des projecteurs. Les versions plus grandes des vers posèrent plus de problèmes. Semblables aux parasites du film La Colère de Khan ceux-ci prenaient la forme de serpent pourvus de dents. La plupart d'entre eux étaient créés à partir de chambre à air et un seul, plus articulé que les autres, était animé à partir d'un trou dans le sol. Lorsque celui-ci attaque Kruge, l'effet est rendu par un mélange de fils de pêche et de techniciens hors champs<ref name="munson"/>.

Lors de la destruction de Genesis, des rochers et des troncs étaient catapultés et un système de pyrotechnie fut installé, demandant une installation méticuleuse. Les scènes sont tournées par un ensemble de neuf caméras afin de capter le maximum de prises viables<ref name="lee" />. La séquence prend trois semaines à être tournée.

La seule scène tournée hors des studios est celle se situant dans les escaliers sur Vulcain : elle a lieu à l'Occidental College de Los Angeles. Afin de créer une atmosphère orange, Correll utilise un projecteur orangé de Modèle:Unité de long. Le ciel est remplacé par un matte painting placé dans le haut des escaliers<ref name="lee" />. À l'origine une procession Vulcaine devait s'y dérouler, mais elle fut supprimée car jugée trop longue.

La production du film est temporairement ajournée à la suite d'un feu dans un studio adjacent à celui du tournage. Les effets pyrotechniques du film furent suspectés d'avoir provoqué le feu avant que cette hypothèse ne soit écartée. William Shatner fait partie des membres de l'équipe qui aidèrent à manier les lances à incendie afin d'empêcher la propagation du feu. Les décors ne subirent aucun dommage irréversibles. Le tournage est bouclé le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:business|business|reference}} {{#if:||Business}} sur l’Modèle:Lang.</ref>.

Effets spéciaux

Comme pour les précédents films de la licence, la majorité du budget et du temps de production est consacrée aux effets spéciaux. ILM fournira plus de 128 plans au film<ref name="anderson"/>. ILM filme des plans de maquettes des vaisseaux en utilisant la technique du motion control consistant à assister les mouvements de caméra par ordinateur et à recommencer le procédé. Ainsi, l'Excelsior est filmé 8 fois afin de lui donner un côté plus classieux<ref name="munson"/>.

Le système d'invisibilité de l'Oiseau de Proie demande un nouveau procédé consistant à filmer plusieurs fois la même maquette lors de niveaux d'assemblage différent. L'effet était trop visible, ce qui fonctionnait mal avec l'idée d'un vaisseau émergeant de l'ombre. Finalement, un effet consistant à faire réapparaître chaque spectre de couleurs petit à petit est appliqué sur la vidéo de la maquette, un effet plus facile à faire et dont le rendu était meilleur que l'effet prévu à l'origine. La destruction du vaisseau marchand est créée en appliquant une projection d'explosion et reflété en même temps que le mouvement de caméra, une technique perfectionnée par ILM durant le film Le Retour du Jedi<ref name="munson"/>Modèle:Pas clair.

Les effets les plus laborieux à recréer sont ceux à l'intérieur des docks spatiaux qui mettront des mois à être créés afin de donner l'impression que son intérieur soit vaste. Afin d'en donner un aspect relativement délabré, l'équipe de tournage met un filtre bleu sur l'éclairage à l'intérieur duquel ils passent de la fumée. De plus, la lumière à l'intérieur de la maquette la faisait chauffer et des ventilateurs sont installés afin que celle-ci ne fonde pas. À cause de la différence de taille entre les maquettes, l'Excelsior et l'Enterprise sont filmés dans des prises différentes pour être réintégrés<ref name="munson"/>. Ces plans sont réintégrés de sorte à être observables depuis la fenêtre se trouvant dans la cafétéria qui, elle, est tournée sur fond bleu<ref name="okuda"/>,<ref name="munson"/>.

La scène d'explosion de l'Enterprise avait ravit Ken Ralston qui considérait le vaisseau moche et difficile à filmer. Plusieurs prises de modèles réduits reproduisant plusieurs parties du vaisseau sont combinées sur un traveling de la maquette originelle afin de ne pas la détruire. Les explosions sont filmées depuis le haut afin de simuler l'absence de gravité<ref name="star trek universe"/>. Le plan où les numéros d'immatriculation du vaisseau sont rongés par l'explosion interne est créé en filmant au ralenti la dissolution d'une reproduction en polystyrène Styrofoam avec de l'acétone<ref name="lee"/>. Une autre explosion est créée en faisant exploser un plat en plastique recouvert de talc<ref name="lee"/>. Pour les scènes d'explosions en intérieur, des bombes et de la gazoline sont utilisées pour détruire une reproduction du décor, tandis que des cascadeurs furent engagés pour s'élancer en l'air<ref name="anderson"/>Modèle:Pas clair.

La scène montrant la simulation par ordinateur de la création de la planète Genesis est reprise telle quelle du film La Colère de Khan. Pour sa destruction, ILM construit des plans miniatures de forêt ou de parties de la planète (glissement de terrains, fissures s'ouvrant dans le sol) afin de servir de plans de coupes<ref name="anderson"/>. L'une des plus grandes maquettes mesure Modèle:Dunité et contient des fausses armes, des trappes, des jets de feu générés par du propane et des chutes de pierres générées par un solénoïde caché<ref name="munson"/>. Pour créer la scène où Kirk et Kruge se battent sur un précipice rempli de lave, le plan superposait un plan de lave, du coton filmé sur fond noir, des éclairs et un mate painting<ref name="lee"/>. Les plans d'émissions de laves sont créés en filmant des plaques de plexiglas, des vermiculites et du charbon avec du gel coloré et en couvrant la plaque. La chute de Kruge à l'intérieur de la lave fut filmée en combinant un plan où Christopher Lloyd chute sur un fond noir en contre-plongée et un plan de marionnette<ref name="lee"/>. Afin de fluidifier la transition, un plan montrant un éclair est inséré. La scène suivante où Kirk et Spock se sauvent de la planète est tournée en partie sur fond bleu en réinsérant des plans de maquettes, le niveau de destruction n'étant pas possible à rendre sur un plateau de cinéma<ref name="lee"/>.

ILM se charge de produire les effets de téléportation et de vitesse lumière. Selon Charlie Mullen, il est intéressant de voir que ces effets changent à chaque réalisateur : Modèle:Citation. L'effet est produit en effaçant les acteurs par rotoscopie à partir du milieu, sur lequel a été rajouté un effet de lumière<ref name="munson"/>. La téléportation des Klingons est colorée en rouge pour la différencier de la couleur bleu clair de la Fédération. Pour le passage en vitesse lumière, l'effet est rendu en floutant des plans de maquettes sous différentes couches de lumière. Il est finalisé en dernier, les premiers rendus n'ayant pas été jugés satisfaisant<ref name="munson"/>.

Musique

Modèle:Infobox Musique (œuvre) James Horner compose la musique du film, après avoir œuvré sur Star Trek 2 : La Colère de Khan. Le réalisateur Leonard Nimoy voulait initialement engager son ami Leonard Rosenman mais Harve Bennett préfère assurer la continuité avec le film précédent. Leonard Rosenman se chargera finalement de la musique de Star Trek 4 : Retour sur Terre<ref>[[#Bond 2010|Bond (2010), Modèle:Op. cit., Modèle:P.]].</ref>.

James Horner modifie le thème de Spock et celui de Genesis qu'il avait composé pour le précédent film afin de refléter leurs changements et ajouter une nouvelle dimension au personnage de Spock. Le morceau The Search for Spock fut composé afin de refléter le mysticisme dans la culture vulcaine<ref name="cinemascore-simak"/>. Lors des discussions avec Bennett et Nimoy, James Horner opte pour créer des morceaux plus romantiques et plus sensibles afin de contraster avec ceux plus tonitruants<ref name="cinemascore-simak">Modèle:Article.</ref>.

Parmi les nouveaux thèmes, Horner écrit un thème pour les Klingons qui se veut Modèle:Citation<ref name="cinemascore-simak"/>. James Horner adapte ici la musique du ballet Roméo et Juliette de Sergueï Prokofiev lors du moment de destruction de l'Enterprise, tandis que le thème de la résurrection de Spock reprend un thème qu'il avait composé pour le film Brainstorm<ref>[[#Bond 1999|Bond (1999), Modèle:Op. cit., Modèle:P.]].</ref>.

L'album de bande originale sort en disque vinyle chez Capitol Records en 1984. Cet album durant 43 minutes, contient une chanson de 12 minutes intitulée The Search for Spock et interprétée par le Group 87, un groupe formée du compositeur Mark Isham et Terry Bozzio le batteur du groupe Missing Persons. Elle ressortira en compact disc en 1989 chez GNP Crescendo Records et le 1er juin 2010 dans un format double CD<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette version inclut les pistes originelles ainsi que des versions de travail ou des musiques alternatives. Cette bande originale sera la contribution finale de James Horner à la saga Star Trek.

Liste des titres
  1. Prologue and Main Title - 6:27
  2. Klingons - 5:55
  3. Stealing the Enterprise - 8:33
  4. The Mind Meld - 2:30
  5. Bird of Prey Decloaks - 3:37
  6. Returning to Vulcan - 4:49
  7. The Katra Ritual - 4:29
  8. End Title - 6:12
  9. The Search for Spock - 3:43

Accueil

Sortie

Le film est sorti aux États-Unis le Modèle:1er juin 1984 dans plus de 1996 salles<ref name="businessweek-release">Modèle:Article.</ref>. La même semaine que des blockbusters comme Indiana Jones et le Temple maudit, Gremlins, Ghostbusters et Top secret !<ref>Modèle:Article.</ref>. À la recherche de Spock génère plus de Modèle:Nombre de dollars le week-end de sa sortie, mais les recettes chutent ensuite de 42% la semaine suivante<ref name="washingtonpost-movie notes">Modèle:Article.</ref>. Ce film ainsi que Indiana Jones permet à la Paramount de dominer le marché des films cet été là<ref>Modèle:Article.</ref>. Le film génère 76.5 millions de dollars de recette en Amérique du Nord<ref>Modèle:Article.</ref> pour 87 millions de recette à travers le monde<ref name="Eller">Modèle:Article.</ref>. C'est le Modèle:7e de la saga sur 12 en termes de recettes en Amérique du Nord<ref name="mojo-saga">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Box-office US de la saga Star Trek - Box Office Mojo.com</ref>.

Pays / Région Box-office Nombre de semaines Classement TLT<ref>Tous les temps - All Time</ref> Source
Modèle:FRA-d Paris Modèle:Nombre - - JP box-office<ref name="jp">Fiche box-office - JP box-office</ref>
Modèle:Pays Modèle:Nombre - - JP box-office<ref name="jp" />
Modèle:Nobr Modèle:Unité 8<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Box-office US par semaine - Box Office Mojo.com</ref> - Box Office Mojo<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Box-office - Box Office Mojo</ref>
Modèle:Mondial Modèle:Unité - JP box-office<ref name="jp" />

À sa sortie, le film bénéficie d'une campagne de promotion moins appuyée que les films précédents. Les seuls objets dérivés sont un calendrier<ref>Modèle:Article.</ref> et des verres dédiés dans les restaurants Taco Bell<ref name="trekmovie-marketing">Modèle:Lien web.</ref>.

Une novélisation du film atteint la seconde place des best-sellers du The New York Times<ref>Modèle:Article.</ref>. Le film est projeté au Président Ronald Reagan lors d'un week-end en dehors de la Maison-Blanche en 1984, en compagnie de son chef de protocole Mike Deaver et du sénateur Paul Laxalt. Ronald Reagan écrit dans son journal que le film Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Critiques

Le film rencontre un accueil critique assez favorable lors de sa sortie. Richard Schickel du Time vante celui-ci en disant que c'est "peut-être le premier space opera qui mérite ce terme dans le sens grandiose du terme"<ref name="time-schickel review">Modèle:Article.</ref>. Janet Maslin du The New York Times et de Newsweek écrit qu'alors que si le film aurait pu être plombé par le côté vieillissant de ses acteurs et de ses clichés de télévision, il est grandit par son dévouement<ref name="nytimes-maslin review"/>,<ref name="newsweek-review">Modèle:Article.</ref>. Selon le célèbre critique Roger Ebert, le film est "bon mais pas extraordinaire" et offre un bon compromis entre le côté effet spécial de Star Trek, le film et le côté dramatique de La Colère de Khan<ref name="ebert-review">Modèle:Article.</ref>. USA Today de son côté trouve que le film est le meilleur des trois et qu'il est le plus proche de l'esprit de la série télévisée<ref name="dillard-81">Modèle:Ouvrage.</ref> tandis que Susan Ferrier Mackay du The Globe and Mail qualifie le film de "ba-a-a-d" ("mauvais")<ref name="globe and mail-review">Modèle:Article.</ref>.

Lors de la rétrospective des films de la franchise en 2010, Jill Sherwin suggéra que l'Enterprise, vaisseau vieillissant était une parfaite métaphore pour le vieillissement de la franchise<ref>Modèle:Article.</ref>. Sur Metacritic le film est noté 56/100 sur une moyenne de 17 critiques <ref>Modèle:Lien web.</ref> et sur Rotten Tomatoes le film a une moyenne de 79% sur une moyenne de 48 critiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les critiques apprécient la réalisation de Leonard Nimoy et la façon dont il a réussi à retranscrire ce qui faisait l'essence de la série télé<ref name="dillard-81"/>. Ainsi, Newsweek trouve que c'est un plus d'avoir un réalisateur qui connaît très bien les acteurs qu'il dirige<ref name="newsweek-review"/> et a apprécié la façon dont le film est aussi basé sur des moments de réflexion plus que sur l'action<ref name="csm-review">Modèle:Article.</ref>. Toutefois, pour Rita Kempley du The Washington Post la réalisation de Nimoy est trop proche d'une réalisation télé pour être grandiose<ref name="washpost-review"/>, un sentiment partagé par le critique Gary Arnold<ref name="washpost-review2">Modèle:Article.</ref>.

Pour Richard Schickel le film possède trop d'intrigues et part parfois dans tous les sens<ref name="time-schickel review" /> et David Sterrit reproche au script de prendre des décisions arbitraires, comme le fait que toute l'intrigue autour du Grissom qui est censé chasser l'Enterprise n'est jamais résolue<ref name="csm-review"/>. Pour Gary Arnold, c'est l'absence de répercussion de la mort de David sur le capitaine Kirk qui est problématique, alors que le film précédent établissait que c'était son fils<ref name="washpost-review2"/>. Harry M. Geduld du journal The Humanist critique le film sur ses non sens, comme le fait que Scott réussisse à saboter l'Excelsior rapidement et la régénération de Spock<ref>Modèle:Article.</ref>.

Un aspect positif retenu par les critiques et le fait que le film prenne au sérieux l'amitié qui lie les protagonistes. Janet Maslin du New York Times explique que la force du film réside dans le fait que l'on connaisse les personnages depuis la série télévisé<ref name="nytimes-maslin review">Modèle:Article.</ref>. Pour le Los Angeles Times l'humanité dégagée par le film est ce qui lui permet de rester debout. La performance de Christopher Lloyd en Kruge fut soulignée par David Denby du magazine New York et par Hunter Reigler du Daily News<ref name="nymag-denby"/>,<ref name="dailynews-reigler">Modèle:Article.</ref>.

Les effets spéciaux ont divisé les critiques. Richard Schickel les trouve « techniquement adroits »<ref name="time-schickel review"/> et Roger Ebert trouve que l'Oiseau de Proie est un vaisseau qui est visuellement beau<ref name="ebert-review"/>. Toutefois Sterrit trouve que les décors en studio font assez faux<ref name="csm-review"/> et David Denby estime que plus de choses auraient du être faites avec Genesis et que les effets spéciaux sont assez bancals<ref name="nymag-denby">Modèle:Article.</ref>. Toutefois pour Rita Kempley ces reproductions d'environnement en studio rappelle les origines de la série télévisé<ref name="washpost-review">Modèle:Article.</ref>.

En 2018 le magazine Popular Mechanics place la scène où l'Enterprise NCC-1701 est détruite comme la 32ème plus grande scène des films et séries télés de science fiction<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rééditions

À la recherche de Spock est sorti en février 1985 en VHS, Betamax, LaserDisc et Capacitance Electronic Disc<ref name=vid>Modèle:Article.</ref>. En 1986 le film sort dans le format Video 8 de Sony<ref>Modèle:Article.</ref>. Le film est sorti dans une édition DVD simple le 11 mai 2000<ref>Modèle:Article.</ref>. Deux ans plus tard, une édition Collector sort avec un commentaire par Michael Okuda et des commentaires audios par Leonard Nimoy, Harve Bennett, Charles Correll et Robin Curtis<ref name="ign-collectors review">Modèle:Lien web.</ref>.

Le film est sorti en format Blu-ray en mai 2009 afin de coïncider avec la sortie du film Star Trek sorti la même année, ainsi que les cinq autres films faisant figurer l'équipage original<ref name="BD">Modèle:Lien web</ref>. À la recherche de Spock fut remasterisé en 1080p haute définition avec un nouveau son 7.1 Dolby TrueHD. Le Blu-ray contient les commentaires par les scénaristes Ronald D. Moore et Michael Taylor<ref name="BD"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

En France, le film est disponible sur Amazon Prime, Google Play et YouTube Red. En août 2013, le film fut momentanément supprimé de Netflix aux États-Unis car les sous-titres des Klingons et des Vulcains étaient mal traduits<ref>Modèle:Article.</ref>.

Distinctions

Récompense

Nominations

Thèmes

Selon Nimoy, le principal thème du film est l'amitié : Modèle:Citation<ref name="Terry_Lee_RIOUX_page254"/>. Le film aborde aussi la question du corps et de l'esprit, le corps de Spock étant sauvage tant qu'il n'a pas retrouvé ses souvenirs.

Selon le professeur Ross S. Kraemer de l'université Brown, le film présente des thèmes chrétiens évidents comme le sacrifice, la mort et la résurrection<ref name="kraemer">Modèle:Ouvrage.</ref>. Selon Larry J. Kreitzer, le film précédent donnait à Spock une mort christique et À la recherche de Spock montre une résurrection proche de celle de Pâques<ref name="kozlovic">Modèle:Article.</ref>. Ainsi, la scène où David et Saavik découvrent le cercueil de Spock vide est à mettre en parallèle avec les apôtres dans l'Évangile selon Luc découvrant le tombeau du Christ désert<ref name="kraemer" />. La résurrection de Spock montre que la croyance des vulcains dans le katra est réelle<ref name="kraemer" />. Le critique Jeffery A. Smith classe le film avec d'autres films hollywoodiens où la mort n'est pas définitive comme Ghost, Rendez-vous au paradis, Au-delà de nos rêves ou Rencontre avec Joe Black.

Il existe une autre thématique autour de l'expérimentation Genesis où l'expérience permettant de donner la vie sur une planète est vue comme une arme de domination par les Klingons<ref name="hansen-4">Modèle:Article.</ref>.

Notes et références

Modèle:Traduction/Référence Modèle:Références

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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