Rivière-Ouelle
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Municipalité du Canada Rivière-Ouelle est une municipalité canadienne faisant partie de la municipalité régionale de comté de Kamouraska située dans l'Est du Québec au Bas-Saint-Laurent. Située à l'embouchure de la rivière Ouelle, la municipalité fut jadis un havre de pêche aux marsouins et aux capelans. Elle a conservé de son ouverture sur le fleuve Saint-Laurent un long chemin riverain construit de chalets peu à peu transformés en résidence, ainsi qu'un terrain de camping. De plus, la pêche à l'anguille avec ses fascines typiques est de moins en moins pratiquée, mais toujours présente. La population actuelle de plus de 970 habitants vit principalement d'agriculture, choyée par les riches terres argileuses de la plaine.
Toponymie
Le nom de la municipalité a d'abord été attribué à la rivière autour de laquelle la municipalité est située, aujourd'hui connue sous le nom de rivière Ouelle<ref name="toponymie">Rivière-Ouelle dans Fiche descriptive de la Commission de toponymie du Québec, page consultée le Modèle:1er mars 2011</ref>. Ce nom apparait dès 1641 sur une carte de Jean Bourdon sous la forme « Hoel »<ref name="toponymie"/>. L'acte de concession de la seigneurie de La Bouteillerie de 1672 mentionne la « rivière Houelle »<ref name="toponymie"/>. La carte de Deshayes de 1695 présente le nom sous sa forme actuelle de « rivière Ouelle »<ref name="toponymie"/>. De son côté, la carte de James Cook de 1759 montre le toponyme sous le forme « Oval » qui doit se lire « Oual »<ref name="toponymie"/>. Le toponyme de la rivière qui est repris par la municipalité est en l'honneur de Louis Houel dont le nom est aussi rencontré sous les formes Ouel et Houël, un membre de la Compagnie des Cent Associés qui fut contrôleur général des Salines et était un compatriote, compagnon de Samuel de Champlain<ref name="toponymie"/>,<ref name="histoire">Notre histoire sur le site de la municipalité de Rivière-Ouelle, page consultée le Modèle:1er mars 2011</ref>.
Les gentilés sont appelés Rivelois et Riveloises<ref name="toponymie"/>,<ref name="mamrot">Rivière-Ouelle dans le Répertoire des municipalités du Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, page consultée le Modèle:1er mars 2011</ref>. Les habitants étaient autrefois surnommés Capelans et Marsouins, car ils en pêchaient beaucoup<ref name="toponymie"/>.
Géographie
Modèle:Carte interactive MRC Rivière-Ouelle est située sur la berge sud du fleuve Saint-Laurent à Modèle:Unité au nord-est de Québec et à Modèle:Unité au sud-ouest de Gaspé. Les villes importantes près de Rivière-Ouelle sont La Pocatière à Modèle:Unité et Montmagny à Modèle:Unité au sud-ouest ainsi que Rivière-du-Loup à Modèle:Unité au nord-est. Le territoire de Rivière-Ouelle couvre une superficie de Modèle:Unité<ref name="mamrot"/>.
La municipalité de Rivière-Ouelle est située dans la municipalité régionale de comté de Kamouraska dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. La paroisse catholique Notre-Dame-de-Liesse de Rivière-Ouelle fait partie du Diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière dans l'archidiocèse de Québec<ref>RIVIÈRE-OUELLE sur le site du diocèse de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, page consultée le Modèle:1er mars 2011</ref>.
Municipalités limitrophes
Histoire
La première constitution du territoire de Rivière-Ouelle est en tant que seigneurie de la Rivière-Ouelle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le Modèle:Date, l'intendant Jean Talon concède à Jean-Baptiste Deschamps de Boishébert un fief de deux lieues et demie de profondeur sur le bord du fleuve Saint-Laurent de chaque côté de la rivière Ouelle<ref name="toponymie"/>,<ref name="histoire"/>. Les premiers censitaires du seigneur de La Bouteillerie sont Robert Lévesque, Damien Bérubé, Jacques Thiboutot, Pierre Dancosse, Michel Bouchard, Galleran Boucher et Pierre Hudon<ref name="histoire"/>. La paroisse est créée en 1685 sous le nom de Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle<ref name="toponymie"/>. L'église est bâtie l'année suivante<ref name="histoire"/>. Le premier curé résident est l'abbé Pierre Francheville à partir de 1689 jusqu'en 1691<ref name="histoire"/>. En 1690, une quarantaine de paroissiens de Rivière-Ouelle dirigés par leur curé ont repoussé un détachement de la flotte de Phips qui se dirigeait vers Québec<ref name="toponymie"/>. En 1691, l'abbé Bernard de Requeleyne prit la cure jusqu'en 1718<ref name="histoire"/>. En 1725, il y a 31 résidences à Rivière-Ouelle en plus du presbytère et du manoir seigneurial<ref name="histoire"/>. Modèle:Refnec.
La seigneurie fut acquise en 1812-1813 par Pierre Casgrain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Plusieurs autres membres de la famille Casgrain s'illustrèrent sur la scène politique dans la région.
En 1845, une municipalité est créée sous le nom de Rivière-Ouelle, mais celle-ci est abolie en 1847<ref name="toponymie"/>. Finalement, en 1855, la municipalité est créée officiellement en tant que municipalité de paroisse et reprend le nom de la paroisse de Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle<ref name="toponymie"/>. Après avoir perdu en 1851 la partie sud de son territoire par la fondation de Saint-Pacôme, la municipalité est desservie par le chemin de fer en 1859. La paroisse est érigée canoniquement en 1894<ref name="toponymie"/>.
Le Foyer Thérèse-Martin, une maison de retraite, est inauguré en 1964 et changera de nom pour Centre d'accueil Thérèse-Martin en 1980. Le nom de la municipalité est raccourci en son nom actuel en 1983<ref name="toponymie"/>. L'année 2006 voit l'installation des infrastructures d'aqueduc et d'égout et la réfection des rues dans le village.
Démographie
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Selon Statistique Canada, la population de Rivière-Ouelle était de Modèle:Nombre en 2011<ref>Recensement 2011</ref> et de Modèle:Nombre en 2006<ref name="statistiques">Rivière-Ouelle dans Profils des communautés de 2006 de Statistiques Canada, page consultée le Modèle:1er mars 2011</ref>. La tendance démographique des dernières années suit celle de l'Est du Québec, c'est-à-dire une décroissance. En effet, en 2001, la population était de Modèle:Nombre<ref name="statistiques"/>. Cela correspond à un taux de décroissance de 1 % en cinq ans<ref name="statistiques"/>. L'âge médian de la population riveloise est de 49 ans<ref name="statistiques"/>.
Le nombre total de logements privés dans la municipalité est de 629<ref name="statistiques"/>. Cependant, seulement 436 de ces logements sont occupés par des résidents permanents<ref name="statistiques"/>. La majorité des logements de Rivière-Ouelle sont des maisons individuelles<ref name="statistiques"/>.
Selon Statistiques Canada, 0,9 % de la population de Rivière-Ouelle est issue de l'immigration<ref name="statistiques"/>. Tous les immigrants de Rivière-Ouelle ont immigré avant 1991<ref name="statistiques"/>. 98,6 % de la population a le français comme langue maternelle ; le reste a une autre langue que le français et l'anglais<ref name="statistiques"/>. 13,2 % de la population maitrise les deux langues officielles du Canada et toute la population connait le français<ref name="statistiques"/>. Statistiques Canada ne recense aucun autochtone à Rivière-Ouelle<ref name="statistiques"/>.
Le taux de chômage dans la municipalité était de 12,7 % en 2006<ref name="statistiques"/>. Le revenu médian des Rivelois était de Modèle:Unité en 2005<ref name="statistiques"/>.
27 % de la population de 15 ans et plus de Rivière-Ouelle n'a aucun diplôme d'éducation<ref name="statistiques"/>. 40,7 % de cette population n'a que le diplôme d'études secondaires ou professionnelles<ref name="statistiques"/>. 7,4 % de cette population possède un diplôme de niveau universitaire<ref name="statistiques"/>. Tous les diplômés de Rivière-Ouelle ont effectué leurs études à l'intérieur du Canada<ref name="statistiques"/>. Le principal domaine d'études des Rivelois est « l'architecture, le génie et les services connexes »<ref name="statistiques"/>.
Économie
L'économie de Rivière-Ouelle tourne principalement autour de l'agriculture. En effet, les Rivelois profitent d'une terre argileuse riche<ref name="toponymie"/>.
Héraldique
Administration
Le conseil municipal de Rivière-Ouelle est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc à tous les quatre ans sans division territoriale<ref name="mamrot"/>,<ref name="elus">Les élus sur le site de la municipalité de Rivière-Ouelle, page consultée le Modèle:1er mars 2011</ref>.
Conseil Municipal - élection Modèle:Date- -
| Mandat | Fonction | Nom<ref name="mamrot" />,<ref name="elus" /> |
|---|---|---|
| 2017 - 2021 | Maire | Louis-Georges Simard |
| Conseillers | ||
| #1 | François Chalifour | |
| #2 | Léo-Paul Thibault | |
| #3 | Yves Martin | |
| #4 | Marie Dubois | |
| #5 | Gilles Martin | |
| #6 | Doris Gagnon |
| Rivière-Ouelle Maires depuis 2003 | |||
| Élection | Maire | Qualité | Résultat |
|---|---|---|---|
| 2003 | Roger Richard | Voir | |
| 2005 | Voir | ||
| 2009 | Elizabeth Hudon | Voir | |
| 2013 | Louis-Georges Simard | Voir | |
| 2017 | Voir | ||
| 2021 | Voir | ||
| Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises | |||
De plus, Denise Fournier est la directrice générale et la secrétaire-trésorière de la municipalité<ref name="mamrot"/>,<ref>Le personnel sur le site de la municipalité de Rivière-Ouelle, page consultée le Modèle:1er mars 2011</ref>.
Culture
La devise de la municipalité est « Labeur et Valeur »<ref name="armoiries">Les armoiries sur le site de la municipalité de Rivière-Ouelle, page consultée le Modèle:1er mars 2011</ref>. Le blasonnement du blason municipal est « Au premier, d'azur semé de fleurs de lys d'or; au second, de gueules à deux épis de blé d'or, accompagnés en pointe d'un marsouin du même. Sur le tout, un pal ondé d'argent »<ref name="armoiries"/>.
L'école Delisle possède toujours le décor historique d'une école de rang traditionnelle : décor d'époque (1931-1965), pupitres anciens, manuels scolaires et divers objets liés au quotidien des écoles de rang. Elle a aussi servi de lieu de tournage au téléroman Cormoran.
Le Musée de la mémoire vivante, à Saint-Jean-Port-Joli, dédie une exposition virtuelle nommée Le dernier pêcheur de marsouins à la pêche au bélouga à Rivière-Ouelle.
Jumelage
- Hautot-Saint-Sulpice (Modèle:Pays)<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Notes et références
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
- Kamouraska, une MRC
- Fleuve Saint-Laurent
- Rivière Ouelle, un cours d'eau
- Liste des seigneuries du Québec
