Tierce picarde
La tierce picarde ou cadence picarde désigne dans un morceau en mode mineur un accord sur la tonique, où la tierce majeure est utilisée à la place de la tierce mineure dans le reste de la pièce. Généralement utilisée dans l'accord conclusif, la tierce picarde est également présente le plus souvent dans la musique baroque, notamment chez Bach.
Origine
L'origine du nom est inconnueModèle:Sfn, mais il semble qu'elle soit introduite par Jean-Jacques Rousseau dans son Dictionnaire de la musique (1767)<ref>Jean-Jacques Rousseau dans son Dictionnaire de la musique (1767), Modèle:P. Modèle:Lire en ligne</ref> : Modèle:Citation bloc
Toutefois l'explication est peu plausibleModèle:Sfn.
L'étymologie la plus récente explique qu'en ancien français l'adjectif picart ou piquart a le sens de « piquant, aiguisé », ce qui n'a rien à voir avec la province de PicardieModèle:Sfn,<ref>Larousse, Claude Abromont : la Théorie de la musique.</ref>,<ref>Jacques Chailley dans "Expliquer l'harmonie", 1996, Modèle:ISBN</ref>.
Exemple de tierce picarde :
Usage
Selon l'harmonie tonale, c'est un type d'accord d'emprunt qui consiste en un accord de premier degré d'une tonalité mineure, dont la tierce, au lieu d'être normalement mineure, est accidentellement majeure.
Il s'agit donc de la substitution de l'accord parfait majeur homonyme à l'accord normalement mineur du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} degré d'une tonalité mineure. Elle est ordinairement utilisée dans les conclusions, où sa présence apporte un éclairage inattendu à la cadence parfaite.
La situation inverse — c'est-à-dire, le fait de finir un morceau dans une tonalité majeure par un accord de tonique accidentellement mineur — n'est pas pratiquée.
Notes et références
<references />
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage — réimp. coll. « Les Introuvables » L'Harmattan, 1996 Modèle:ISBN.
- « Tierce Picarde », dans Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Jacques Chailley, « Tierce picarde », dans Modèle:Ouvrage.