Ham (Somme)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Ham Modèle:API-fr est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Elle est le siège de la communauté de communes de l'Est de la Somme.

L'aire urbaine de la ville comptait Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Fichier:Ham (Somme) OSM 02.png
Carte topographique de la commune.

Ham est située aux confins du Vermandois, du Santerre et du Noyonnais, à la limite est du département de la Somme avec celui de l'Aisne et sud-est avec celui de l'Oise. La ville est située à Modèle:Nobr au sud-ouest de Saint-Quentin, à Modèle:Unité au nord de Noyon, à Modèle:Nobr au sud de Péronne.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Le sol de la commune est tourbeux en fond de vallée et lœssique sur les flancsModèle:Refnec.

La ville occupe un site de fond de vallée marécageuse en amont de la courbure de la Somme vers le nord.

Hydrographie

Fichier:Bassin de la Somme.svg
Le bassin de la Somme.

Ham est située au confluent de la Somme et de la Beine affluent de la rive gauche.

Le Canal de la Somme passe à Ham.

Climat

Le climat de Ham est le climat tempéré océanique cfb.

Modèle:Article détaillé

Urbanisme

Typologie

Ham est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Ham, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Ham, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), zones urbanisées (20,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,7 %), forêts (8,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

La ville de Ham a été reconstruite en quasi-totalité après la Grande Guerre. Le tracé des rues du centre-ville a été remodelé et les monuments et bâtiments publics restaurés (église, hôtel de ville...), rasés (beffroi...) ou reconstruits (hôpital...). Certains immeubles ont été construits dans le style Art déco.

Dans les Modèle:Nobr, l'urbanisme a connu un nouvel essor : annexion des communes limitrophes de Saint-Sulpice et d'Estouilly, construction de lotissements et d'immeubles HLM à la périphérie de la ville (quartiers de la Plaine-Saint-Martin et de Saint-Sulpice)<ref name=caulliez/>.

La ville de Ham et les communes voisines d'Eppeville, Muille-Villette et Brouchy forment une agglomération urbaine de Modèle:Unité qui est en déclin démographique du fait de la décrue de l'emploi industriel.

C'est la ville de Ham qui concentre le plus d'habitants, de commerces et de services. Cet héritage médiéval perdure malgré là encore un certain déclin. La ville s'est développée pendant les Trente Glorieuses, du fait de l'annexion de deux communes voisines Saint-Sulpice et Etouilly ce qui a permis une extension des lotissements. Il en a été de même à l'est pour le quartier de la Plaine Saint-Martin où ont été construits des immeubles d'habitat collectif.

Habitat et logement

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 402, alors qu'il était de 2 345 en 2014 et de 2 368 en 2009<ref name="LogCom" group="I"/>.

Parmi ces logements, 85,7 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,5 % des appartements<ref name="LogT2" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ham en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 43,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière<ref name="LogT7" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Ham en 2019.
Typologie Ham<ref name="LogCom" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> Somme<ref name="LogDep" group="I">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="I">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 85,7 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 8,3 9,7
Logements vacants (en %) 13,6 8,5 8,2

Voies de communication et transports

Ham occupe une position de carrefour routier. Elle est reliée à Paris (autoroute A1) par la route de Nesle et Roye, à Lille et Valenciennes (autoroute A1) par la route de Péronne, à Reims et Strasbourg (autoroute A26) par la route de Saint-Quentin. Par la route de Péronne, elle est également reliée par les autoroutes A29 et A16 à la côte picarde, la Normandie et Boulogne ou Calais.

Fichier:Ham-sommekanaal.JPG
L'écluse du canal de la Somme à Ham.

Modèle:Article détaillé

Toponymie

En 932, le lieu est nommé Hammus, puis Hamus en 986, Hamo en 1142<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises : étymologie de 35000 noms de lieux, tome 3, Modèle:P., Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Selon toute vraisemblance, Ham est un nom d'origine germanique. Les toponymes en ham ont une double signification: les uns ont le sens de village et remontent soit au vieux saxon hâm<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, soit à une origine francique qui a le sens de courbure dans une rive, un méandre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Sparte<ref name=Cassini/>.

Histoire

Antiquité

L'existence d'un lieu qui devint Ham par la suite est attesté pendant la période romaine comme point de franchissement de la Somme<ref name=caulliez/>.

Moyen Âge

Modèle:Section à sourcer La cité est mentionnée pour la première fois en 932 comme une possession du seigneur Erard, cadet d'un comte de Ponthieu. La ville est alors conquise par le comte Modèle:Souverain3.

En 1108, est fondée, à Ham, l'abbaye Notre-Dame de Ham, une abbaye de chanoines réguliers qui conserve les reliques de saint Waneng.

Du {{#switch: au

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}}, le fief est tenu par la maison de Ham, qui passe pour descendre des comtes de Vermandois. La dernière descendante de cette famille, Marie de Ham, vend la seigneurie de Ham à Modèle:Souverain3. Des Coucy, la seigneurie de Ham passe aux maisons d'Orléans, de Bar, de Luxembourg.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Louis de Luxembourg-Saint-Pol, plus connu sous le nom de connétable de Saint-Pol, dont la devise était mon mieux, transforme la forteresse de Ham pour qu'elle puisse résister aux tirs d'artillerie. Ayant joué double jeu entre le roi d'Angleterre et Modèle:Nobr, il est arrêté, jugé, condamné à mort et décapité en place de Grève à Paris. Ses biens sont confisqués par la couronne. La seigneurie de Ham passe par la volonté royale aux Boubon-Vendôme, jusqu'à Modèle:Souverain2 qui la réunit une nouvelle fois à la couronneModèle:Sfn.

Modèle:Article détaillé

Époque moderne

Modèle:Section à sourcer En 1557, Ham est assiégée et prise par les Espagnols ; il en est de même en 1595. En juin 1595, les troupes d' Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon et de François d'Orléans-Longueville, s'emparèrent de la ville et y massacrent la petite garnison espagnole qui y stationnait.

Fichier:Han 1634 Tassin 15887.jpg
Relevé de Ham fait par le géographe du roy Christophe Tassin Modèle:Nobr, conservé à la bibliothèque Carnegie (Reims).

Modèle:Souverain2 et d'Anne d'Autriche passent à Ham le Modèle:Date-. Cette même année, le cardinal de Richelieu devient abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame de Ham.

Lors de la guerre de Trente Ans, en 1636, 1641 et 1650, les Espagnols pillent le Pays hamois.

Modèle:Souverain2 fait étape en 1663 et 1676 à l'abbaye de Ham en allant en Flandre. En 1692, se rendant au siège de Namur, il passe une nuit à l'abbaye, en compagnie du Dauphin.

Un grave incendie détruit Modèle:Nobr en 1676, principalement dans la paroisse Saint-Martin.

En 1678, Jeanne Malin, religieuse de Port-Royal fonde dans sa ville natale, la maison de la Providence pour l'éducation des filles.

À partir de 1711, l'hôpital fondé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est reconstruit et dirigé par les Filles de la charité.

En 1723, le doyen de la faculté de médecine de Paris Jean Cordelle fonde à Ham une école latine.

En 1789, le duc d'Orléans, le futur Philippe-Égalité, cousin du roi, est le dernier seigneur de Ham avant la Révolution françaiseModèle:Sfn.

Époque contemporaine

La Révolution française, Ham une ville révolutionnaire ?

Modèle:Section à sourcer Au début de la Révolution française, à la fin Modèle:Date-, Ham voit un épisode de la Grande Peur, un boucher d'Hombleux, annonce dans la ville que dix mille soldats ennemis viennent piller les récoltes.

En 1790, des troubles frumentaires ayant éclaté à Saint-Quentin, un détachement du régiment de Bourbon et des gardes nationaux se rend à Saint-Quentin, le Modèle:Date- pour prêter main-forte à la garde nationale saint-quentinoise.

L'abbaye et les églises Saint-Pierre et Saint-Martin sont déclarées bien national et vendues avec leur mobilier. Elles sont démolies, excepté le clocher de l'église Saint-Pierre qui faisait office de beffroi. La seule église subsistant à Ham, l'église abbatiale Notre-Dame devient l'église paroissiale.

Eustache-Benoît Asselin est élu maire de Ham, en 1789, puis député à la Convention nationale, en 1792. Ayant pris le parti des girondins, le Modèle:Date-, il est exclu de la Convention, arrêté et meurt en prison à ParisModèle:Sfn.

Le citoyen Mercier est délégué par la commune pour porter à la Convention l'argenterie des églises et demander le changement de nom de la ville de Ham (jugé impur) en Sparte. Une Société populaire se constitue et tient ses séances dans l'ancien couvent de la Providence. Son but est de soutenir l'action du Comité de surveillance et de défendre le gouvernement révolutionnaire. Elle est dissoute le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date républicaine, est organisé à Ham une fête de la Fraternité et de la Raison, avec défilé de la population précédé des bustes de Brutus, Marat et Le Pelletier de Saint-Fargeau, une jeune fille représentant Minerve, une autre la déesse Raison. Le défilé se rend au temple de la Raison (l'église Notre-Dame), maire et conseil municipal compris. Après discours et chants, on se sépare.

André Dumont, envoyé en mission dans la Somme par la Convention, arrive à Ham, fait arrêter le président du tribunal révolutionnaire et plusieurs aristocrates et les fait transférer à AmiensModèle:Sfn.

Consulat et Premier Empire, Napoléon de passage à Ham

Modèle:Section à sourcer

Fichier:Tentative de Boulogne.JPG
La Tentative de Boulogne, vue par Charles Dupressoir.

Un incident sans gravité se déroule à Ham lors du passage de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul. Se rendant sur le chantier du canal souterrain de Riqueval, le Modèle:Date républicaine, la voiture qui le transporte verse, sans dommage, dans le faubourg de Saint-Sulpice. On croit, un instant, à un attentat.

En 1810, Napoléon et Marie-Louise passent par Ham pour aller inaugurer le canal de Saint-Quentin.

Le Modèle:Date-, la garnison de Ham parvient à stopper durant deux jours l'avancée des troupes prussiennes du général Thyelman. La garnison cependant doit capituler après négociationModèle:Sfn.

Louis-Napoléon Bonaparte prisonnier à Ham

Le fort de Ham, qui n'est plus place de guerre depuis 1804, devient jusqu'en 1842, une place forte de troisième ordre. Il est utilisé comme prison militaire aux {{#switch: et

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}}<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1840, Louis-Napoléon Bonaparte tente de soulever la garnison de Boulogne-sur-Mer pour renverser Louis-Philippe. Arrêté, il est condamné à la réclusion à perpétuité et emprisonné à la forteresse de Ham. Il y reçoit de nombreuses visites dont celles de Chateaubriand, d’Alexandre Dumas et du socialiste Louis Blanc.

Il rédige dans sa prison l'ouvrage Extinction du paupérisme, publié en 1844. Le Modèle:Date, il s'évade en empruntant les vêtements et les papiers d'un peintre en bâtiment, Pinguet, dont le nom est ironiquement déformé en Badinguet.

Guerre franco-allemande, la capitulation prussienne de 1870

Durant la guerre franco-allemande de 1870, la ville subit une attaque des Prussiens. Des uhlans sont repoussés le 19 et le Modèle:Date-. Mais le Modèle:Date-, la garnison de Ham reçoit l'ordre de quitter la ville. Les uhlans entrent dans la ville le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, un détachement de l'armée du Nord, investit la ville, fait prisonnier les officiers prussiens et oblige les troupes ennemies retranchées dans le château à signer une capitulation, fait unique dans l'histoire de la guerre franco-prussienne<ref name="Fort"/>.

L'arrivée du chemin de fer et le développement de la ville

Fichier:Gare-Ham-CPancienne-vers1900.jpg
La gare de Ham au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les remparts de la ville sont arasés et transformés en promenade : les actuels boulevards.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville se développe grâce à l'industrie favorisée par la mise en service par la Compagnie du Nord de la ligne de chemin de fer d'Amiens à Laon<ref group="Note">La ligne d'Amiens à Laon passe notamment par le nœud ferroviaire de Tergnier.</ref> et du canal de la Somme. L'activité industrielle se caractérise alors par la fabrication de sucre<ref>Notice géographique et historique sur la commune de Ham, rédigée pr M. Etévé, instituteur, Archives départementales de la Somme, 1899.</ref> et à Saint-Sulpice, village voisin de Ham par l'activité métallurgique (fonderie et construction mécanique)<ref>Notice géographique et historique sur la commune de Saint-Sulpice, rédigée par M. Leroy, instituteur, Archives départementales de la Somme.</ref>.

La ville est également desservie par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique du réseau des chemins de fer départementaux de la Somme, qui la relie de 1889 à 1949 à la gare d'Albert, et par la ligne de Saint-Quentin à Ham<ref>Modèle:Article.</ref>, exploitée par la compagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est de 1912 aux années 1950. Modèle:Article détaillé

Première Guerre mondiale, Ham anéantie

Pendant la Grande Guerre, après la bataille de la Somme, durant laquelle la ville est dans la zone des combats, puis occupée par l'armée allemande<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En 1917, l'Armée allemande se replie sur la ligne Hindenburg, ligne fortifiée de Lens à Soissons, pratiquant, sur les territoires abandonnés, la tactique de la terre brûlée. C'est ainsi que la forteresse et l'ensemble de la ville de Ham sont dynamités par les Allemands le Modèle:Date-.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, il ne reste du bel édifice que des ruines pittoresques dominant le cours paisible du canal de la Somme.

À la fin de la guerre, la commune est considérée comme très largement détruite<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>.

La ville a été décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>. Modèle:Article détaillé

L'Entre-deux-guerres, la reconstruction

Fichier:HAM - La gare provisoire.JPG
Au début de la reconstruction, une gare provisoire en baraquements est mise en service.

La reconstruction de la ville et des communes avoisinante s'est déroulée dans les années 1920 et 1930. La plupart des édifices ayant été détruits en totalité ou en partie, il est décidé de construire du neuf et de ne restaurer que l'église Notre-Dame, les bâtiments de l'ancienne abbaye, l'hôtel de ville. Le beffroi très endommagé est entièrement démoli. Les immeubles dont le plus beau fleuron était l'hôpital sont construits dans le style art déco.

La gare de Ham n'est reconstruite sur le territoire de la commune de Muille-Villette qu'en 1929, une fois que la municipalité et la compagnie du Nord ont trouvé le financement de ce chantier<ref>Site mairiemuille-villette.e-monsite.com, la Gare lire (consulté le 9 octobre 2011).</ref>.

Les 24, 25 et Modèle:Date-, se déroulent les fêtes de la renaissance de Ham qui sont filmées. Modèle:Article détaillé

Seconde Guerre mondiale, débâcle, occupation et Résistance

Lors de la bataille de France, après la percée allemande à Sedan, le secteur de Ham devient un des dispositifs de la ligne Weygand dont l'objectif est d'arrêter l'avancée de l'armée allemande et de protéger Paris. Ce secteur est tenu par la [[3e division légère d'infanterie|Modèle:3e légère d'infanterie]] commandée par le général François Duchemin. Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, le [[140e régiment d'infanterie|Modèle:140e d'infanterie alpine]] résiste aux assauts allemands dans des combats acharnés sur la Somme à Eppeville et Ham notamment, avant de décrocher devant la vague déferlante des divisions blindées allemandes<ref>Ham : mai / juin 1940 20 Jours contre les panzers, Conseil général de la Somme, 1990</ref>.

Pendant l'Occupation, la résistance s'organise. Des actions de sabotage ont lieu comme celle qui touche, dans la nuit du 3 au Modèle:Date-, à Ham, l'usine Cuivre et alliages qui ne fait aucune victime. Cette usine, qui emploie environ Modèle:Nobr, est classée Rüstung (armement) par les Allemands ; elle est paralysée aux deux tiers pendant trois semaines. Quatre ouvriers de l'usine, Robert Bibaut, Maurice Coutte, Marc Mignot<ref name="CP 16-04-2048">Le Courrier picard du Modèle:Date-, Modèle:P..</ref> et Paul Vaudoyer, sur ordre du capitaine Étienne Dromas<ref>http://pierrepeneetfamille.free.fr/operations_aisne/dromas/Dromas.pdf</ref>, le groupement de résistance de Laon, parviennent à plastiquer les machines et à stopper la production d'obus et de cartouches destinés à l'armée allemande. Arrêtés, transférés à la prison d'Amiens, ils subissent interrogatoires et tortures. Trois d’entre meurent, victimes du bombardement britannique de la prison<ref>Ludovic Lascombe, « A la mémoire de son père héros méconnu de la Résistance » in Le Courrier picard, Modèle:Date-.</ref> du Modèle:Date-, de nom de code « opération Jéricho ». Marc Mignot quant à lui est déporté au camp de travail forcé de Coswig, en Saxe ; il réussit à survivre et rentre à Ham à la fin du conflit Modèle:Nobr<ref name="CP 16-04-2048" />.

La ville de Ham est libérée par l'armée américaine le Modèle:Date-. Elle est décorée de la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, par décret du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Trente Glorieuses, la prospérité retrouvée

Pendant les Trente glorieuses, la ville connaît, comme l'ensemble de la France, une période de prospérité après la reconstruction.

La commune d’Estouilly fusionne avec Ham en 1964 et celle de Saint-Sulpice en fait de même en 1965<ref name="Cassini"/>. La ville se dote de lotissements à l'est et au nord-ouest dans les quartiers de la Plaine Saint-Martin et de Saint-Sulpice. Modèle:Article détaillé

==== Ham frappée par la désindustrialisation à la fin du {{#switch: et au début du

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et au début du|-| – | et au début du }}Modèle:S mini- siècle

}} ==== Dans les années 1980, Ham est victime de la crise économique et subit le mouvement de désindustrialisation qui touche l'Europe de l'Ouest. Si les établissements industriels restent en activité, la décrue de l'emploi est inexorable, la ville perd des habitants et ne parvient pas à diversifier ses activités économiques.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Ham<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est le bureau centralisateur depuis 2014 d'un nouveau canton de Ham Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La commune était le siège de la communauté de communes du Pays hamois, qui succédait au district de Ham, créé en 1960, et qui a intégré depuis plusieurs communes.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du Modèle:Date-, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité<ref>Section III de l'Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le Modèle:Date- prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays hamois et celle du Pays neslois, afin de constituer une intercommunalité de Modèle:Nobr groupant Modèle:Unité, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »<ref>Projet de SDCI du 13 octobre 2015, Modèle:Page.</ref>.

La fusion intervient le Modèle:Date- et la nouvelle structure, dont Ham est le siège, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>,<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans la Somme, la liste UDI-DVD menée par Grégory Labille obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec Modèle:Unité (21 conseillers municipaux élus dont 7 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Ham</ref> :
- Marc Bonef, maire sortant<ref>Modèle:Article.</ref> (UMP, 628 voix, 28,80 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Éric Legrand (DVG, Modèle:Nobr, 21,10 %, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 29,57 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Somme, la liste DVG menée par Eric Legrand<ref>Modèle:Article.</ref> obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (65,80 %, 23 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement celle LR menée par le maire sortant Grégory Labille, qui a recueilli 570 voix (34,19 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 44,18 % des électeurs se sont abstenus<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article connexe

Administration municipale

Compte tenu de la population de la ville, son conseil municipal est composé de vingt-sept élus, y compris le maire et ses adjoints<ref>Modèle:Légifrance</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé Depuis 1945, huit maires se sont succédé à Ham : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Au Modèle:Date-, Ham est jumelée avec<ref> Modèle:Lien web.</ref> :

Équipements et services publics

Enseignement

Ham est située dans l'académie d'Amiens.

En 2012, la ville gère trois écoles maternelles et deux écoles élémentaires communales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le département finance l'équipement et le fonctionnement technique du collège Victor-Hugo<ref>Modèle:Lien web.</ref> et la région : le lycée professionnel Jean-Charles-Peltier<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Toujours en 2012, les Hamois disposent également d'un établissement d'enseignement privé (école et collège Notre-Dame)<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements culturels

L'ancien théâtre a été transformé en cinéma dans les années 1970. Après plusieurs années de fermeture, il a été rebaptisé Le Méliès et rouvert au milieu des Modèle:Nobr grâce à l'action de l'association Ciném'HamModèle:Refnec.

La ville de Ham dispose d'un centre socio-culturel géré par la caisse d'allocations familiales (C.A.F.) de la SommeModèle:Refnec.

Équipements sportifs

Fichier:Basket-ball hamois.jpg
  • Le Basket-ball Hamois (BBH) est localisé au gymnase Jean-Moulin. Lors de la saison 1993-1994, le club évoluait en Modèle:Nobr (actuellement Pro A). Il évolue actuellement dans le championnat de Régionale 3 des Hauts-de-France. Il est le club phare de la ville.
  • L'US Ham football club a évolué en National (D3) lors de la saison 1990-1991. Les rencontres ont lieu au stade Gaston-LejeuneModèle:Refnec.
  • Le dojo du club de judo de Ham est situé à côté du collège Victor-Hugo, dans le même ensemble que le gymnase Jean-Moulin de la ville.

Santé

La ville de Ham est dotée d'un centre hospitalier, d'une maison de retraite et de plusieurs cabinets médicaux, d'un centre de planification familial et d'un service de protection maternelle et infantile (P.M.I.)Modèle:Refnec.

Population et société

Démographie

Ses habitants s'appellent les « Hamois »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Évolution démographique

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Modèle:Article détaillé

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 30,5 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,59 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,49 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:Section à actualiser Modèle:Article détaillé

Fichier:Ham (13 mai 2007) cavalcade 005.jpg
Dudule et Armandine parmi d'autres géants quittant l'office de tourisme.

En 2005, la ville renoue avec la tradition des géants.

Les trois silhouettes de Tchout Jaques, Armandine et Dudule animent épisodiquement la cité Modèle:Incise et assurent des prestations dans d'autres villes organisant des parades.

L'édition 2009 a eu lieu le dimanche Modèle:Date-<ref>Courrier Picard du Modèle:Date-.</ref> et a donné lieu peu après, dès le Modèle:Date, à l'annonce de l'ouverture du site consacré à l'association<ref>Annonce de l'ouverture du site Tchoutjaques.org</ref>.

Économie

Les activités de commerce de détail, de banque et d'assurance sont concentrées dans le centre-ville. Les activités de production industrielle sont situées à la périphérie de la ville.

Les établissements scolaires secondaires ont été construits en périphérie du centre-ville de même que des espaces récréatifs, stade de football, piscine, dojo etc.

Budget et fiscalité 2020

En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 20,38 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 10,56 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 24,52 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,74 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 13,18 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : Modèle:Unité<ref>Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet</ref>.

Entreprises et commerces

Une usine métallurgique Aluminium France extrusion se trouve sur la commune.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

En Modèle:Nobr, l'occupant allemand fait sauter en grande partie ce château dont il ne reste aujourd'hui que la tour d'entrée et quelques vestiges du donjon et des remparts.
Les vestiges du château de Ham sont Modèle:Inscrit MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ham (18 avril 2010) église Notre-Dame 1.jpg
L'église Notre-Dame.
  • Église Notre-Dame :
    Ancienne église abbatiale d'un monastère de chanoines génovéfains fondé en 1108. Le chœur, le transept et surtout la crypte sont les parties les plus intéressantes ; leur construction remonte à la fin du {{#switch: et au début du
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIII|-| – | XIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et au début du|-| – | et au début du }}Modèle:S mini- siècle

}}.

De la période romane subsistent les trois baies de la façade occidentale et la crypte. Modèle:Classé MH<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
La crypte<ref>Modèle:Lien web.</ref>, construite entre 1180 et 1220, est la partie la plus intéressante de l'édifice. Les voûtes sur croisées d'ogives reposent sur de massives colonnes. On peut y voir deux gisants du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celui d'Modèle:Souverain-, seigneur de Ham, mort en 1234<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, et celui de sa femme Isabelle de Béthencourt<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.
Le maître-autel<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et la chaire à prêcher<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, malheureusement disparue) datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Les bâtiments abbatiaux qui subsistent dont le logis abbatial reconstruit en 1701, abritent aujourd'hui un collège privé catholique.

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ham statue du général FOY.jpg
Statue du général Foy.
  • L'hôtel de ville :
    Reconstruit par l'architecte de Saint-Quentin Ch. Chérier en 1879, l'hôtel de ville a été détruit au cours de la Première Guerre mondiale. Seule la façade a subsisté. L'édifice a été reconstruit sous la maîtrise d'œuvre de Henri Brassart-Mariage et fils de Saint-Quentin de 1925 à 1927 dans le style des hôtels de ville flamands, et en remployant des ferronneries anciennes récupérées dans les ruines<ref name="MériméeCV"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans la salle des délibérations, buste du général Foy.

Modèle:Article détaillé

  • Monument du général Foy :
    Sur la place de l'hôtel de ville, se dresse le monument à la mémoire du général Foy, né dans une maison de la place. Une statue en bronze du sculpteur Ernest-Eugène Hiolle est posée sur un piédestal sur lequel sont reproduits les bas-reliefs du tombeau du général au cimetière du Père-Lachaise à Paris, dus à David d'Angers. Ce monument a été érigé en 1879, à la suite d'une souscription publique, à l'initiative de la municipalité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Immeubles art déco :
    Le centre-ville, caractéristique de la reconstruction après 1918, avec l'hôtel de ville, l'Hôtel de France et un ensemble de constructions civiles<ref name="MériméeCV">Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name=caulliez>Modèle:Lien web.</ref>. On peut également noter l’hospice-hôpital-orphelinat, 56 rue de Verdun, construit en 1931 en briques et béton-armé<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Monument de la Guerre de 1870 :
    Dans le cimetière de Ham, a été érigé un monument commémorant les combats du Modèle:Nobr qui ont vu la capitulation de la garnison prussienne assiégée dans Ham. Il est dédié à la mémoire des soldats de l'armée du Nord morts pour la Défense nationale.

Modèle:Article détaillé

Fichier:Ham-industrieel-erfgoed.JPG
Patrimoine industriel.
  • Bâtiments industriels :
    • Ancienne usine de transformation de métaux, 38 route de Chauny, implantée sur un ancien site industriel occupé avant la Première Guerre mondiale par la S.A. de la Distillerie de Sébastopol, reprise par l'Omnium industriel de Ham, puis en 1930 par la Compagnie française des produits métallurgiques, et en 1945 par la S.A. Cuivres et alliages. L'usine est devenue Softal sous laquelle les ateliers de fabrication ont été agrandis à la fin du Modèle:2e du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
    • Ancien moulin à farine sur la Somme, dit Moulin Filou, rue Salvador-Allende, reconstruit au lendemain de la Première Guerre mondiale qui a cessé de fonctionner en 1957 et transformé depuis en magasin de commerce<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
    • Autres exemples d'architecture industrielle du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les anciens Ateliers de Saint-Sulpice, 10 rue du Marais<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, ou l'ancienne sucrerie Achille Bernot, 33 rue de Verdun<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
  • Les hardines, jardins maraîchers implantés sur les deux communes de Ham et Eppeville, qui intègrent la nature à la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Site de l'Insee

Modèle:Références

Autres sources

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Modèle:Palette

Modèle:Portail