Courry
Modèle:Infobox Commune de France
Courry est une commune française située dans le nord du département du Gard, en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Valat de la Vigna et par deux autres cours d'eau. Incluse dans les Cévennes.
Courry est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Courriols ou Courrioles.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église de la Nativité-de-Marie, inscrite en 1982.
Géographie
Situation et description
Courry est une petite commune à l'aspect essentiellement rural rattaché à la communauté de communes Cèze-Cévennes, positionnée dans la partie septentrionale du département du Gard.
Communes limitrophes
Hydrographie et relief
Le village de Courry se distingue par deux espaces géographiques différents. D’un côté, du sud à l’ouest, une chaîne des serres cévenoles qui culmine à 514 m d’altitude. Elle est couverte par une forêt de châtaigniers. Pendant des siècles, la culture des châtaigniers a constitué l’économie primordiale de ce territoire inclus dans le massif cévenol. Le côté nord-est, avec une altitude moyenne de 260 m, fait partie de l’important plateau calcaire, couvert par la garrigue, à cheval sur la Basse Ardèche et le Haut Gard. Ce maquis aux essences méditerranéennes : buis, cades, chênes kermès, thym … détient, en son sein, des Diamants noirs avec des gîtes à Tuber mélanosporum ou truffes du Périgord. Pendant des siècles l'acharnement du travail de l'homme, mémorisé par les rompudes, a créé des lopins de terre parmi les bancs rocheux omniprésents. Cette obstination, caractère essentiel des cévenols, a maintenu un verger : oliviers, mûriers, vignes, amandiers… complément nutritif, non négligeable, après la châtaigne. La récession agricole a commencé avec l'arrivée de la révolution industrielle, ponctuée par des fléaux naturels successifs : disparition de la vigne attaquée par le phylloxéra à partir de 1863, gel des oliviers en 1956, abandon des mûriers à la suite de la régression de la sériciculture, mécanisation de l’agriculture impossible en ces lieux. Toutes ces calamités ont donné raison à la nature pour reprendre ses droits.
Climat
Modèle:Article connexe Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur Sa », sur la commune de Saint-Sauveur-de-Cruzières, mise en service en 2000<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Voies de communication et transports
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref>. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de Modèle:Unité reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec Modèle:Unité animales, Modèle:Unité de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Courry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I >Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,3 %), zones urbanisées (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Courry est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1993, 1995, 1998, 2008, 2015 et 2018<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 34,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 179 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983<ref name=Géorisques/>.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Courry est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Occitan Courri. Transcrit Courrio en 950, peut-être du nom de personne latin Curius.
Histoire
Modèle:Article connexe Modèle:Section à sourcer
Préambule
Les observations archéologiques et l'étude des anciens chemins permettent de penser que le village de Courry a vu le jour par une fixation de ses premiers occupants le long d'anciennes voies. Les principales sont : La draille du Languedoc qui canalisait la transhumance des ovins, vers le mont Lozère. La Vieille route où transitaient de nombreux échanges commerciaux ou militaires entre les plaines méditerranéennes et le Massif central. Au gré des mutations politiques, elle deviendra Chemin Royal, Chemin Impérial, Route nationale 104 pour finir par l’actuelle dénomination : Départementale 904. Une voie peu connue mais qui subsiste sous forme de témoins partiels : Le Chemin Muletier qui se déroulait le long du thalweg de la châtaigneraie. La caractéristique d’implantation des maisons du village s'observe au travers de constructions en chapelet, des mas et des hameaux, qui s'égrènent le long d’une dorsale principale complétée par des voies secondaires.
Préhistoire
Malgré l’occupation temporaire de la garrigue, les anciens ont respecté l’implantation des tombes préhistoriques. Courry a le privilège de compter vingt-deux coffres mégalithiques de l’époque chalcolithique (- 2300 à – 1800 ans av. J.-C.).
Antiquité
Pour la période gallo-romaine, une ruine, aujourd’hui disparue, a permis de mettre en évidence un établissement rural où se pratiquait l'élevage du mouton. Ce site a livré de nombreux tessons de poterie, des pièces de monnaie s’échelonnant de l’époque romaine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et une quantité de fusaïoles (contrepoids en pierre de la bobine d’une quenouille).
Moyen Âge
Le document écrit le plus ancien, connu actuellement, remonte en l’an 950. Il précise d'après la Charta vétus ou Recueil de chartes anciennes que Ennus, évêque du Vivarais, possède trente fermes à Courry (Currio). Depuis ces temps ancestraux Courry se trouve rattaché au Vivarais. Il formait avec les communautés de Banne, Brahic et Malbosc La presqu’île du Vivarais incluse dans le territoire de l’Uzêge.
Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'église a conservé l’essentiel de son architecture primitive avec son abside en cul de four ornée, surmontée en extérieur, d’une remarquable corniche à modillons. Le mur de façade de ce monument est coiffé d’un clocher peigne. Les spécialistes attribuent cet édifice au roman auvergnat fin du XIIèm siècle. À partir de cette période, les textes anciens mettent en évidence le rattachement de la paroisse de Courry à l’abbaye de Bonnevaux, sous tutelle des chanoines de l’ordre de Saint Ruf, elle-même dépendante de l’évêque du Vivarais. Pendant six siècles la communauté courriole dépendra de l’ancien diocèse du Vivarais qui se nomme aujourd’hui : Ardèche. Cette situation sera profondément modifiée après la Révolution Française avec la création des départements (1792). Courry deviendra commune gardoise.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un manuscrit très intéressant, L’Estime de 1464, donne une description assez précise du village, avec les noms des habitants, les types de cultures, les noms de lieux etc. Ce document met en évidence la composition d’une communauté essentiellement rurale avec pour économie principale la culture de la châtaigne. Par là même, le village de Courry se trouve inclus dans la région des Cévennes.
Époque moderne
Révolution française et Empire
Durant la Révolution française, le comte François-Louis de Saillans (1742-1792) tente une contre-révolution royaliste (Modèle:3e camp de Jalès), suivi par environ Modèle:Unité. Il enlève le fort de Banne début juillet 1792<ref>Albert Ceccarelli, La Révolution à l’Isle sur la Sorgue et en Vaucluse, Éditions Scriba, 1989, Modèle:ISBN, p 33</ref>. Il est rapidement repris par le général d’Albignac, venu de Bourg-Saint-Andéol.
Le Modèle:Date, le groupe pro-royaliste, composé de quatre cents hommes, se posta dans les bois de Courry pour tendre une embuscade à un détachement de l’armée révolutionnaire qui venait à sa rencontre. Le combat fut acharné. L’armée du Gard dut user du canon contre les insurgés. Une grande partie des réfractaires périt au cours de cet affrontement dont un des chefs : Monsieur le Chevalier de Melon. Ce sanglant accrochage restera gravé, dans les annales historiques, sous la dénomination de Victoire de Courry. De nombreux villages, du sud ardéchois, subirent la foudre des armées révolutionnaires. Le Modèle:Date, le fort de Banne est incendié par les combats et réduit en ruines. Le chef principal de cette rébellion, le Comte François-Louis de Saillans , en fuite, sera repris, conduit aux Vans et décapité sans jugement ainsi que plusieurs de ses complices le Modèle:Date.
Époque contemporaine
Après les périodes de troubles, comme tous les villages de France et de Navarre, Courry conserve ses activités rurales au travers des multiples vicissitudes du temps. Son agriculture reste toujours à la limite du précaire malgré son implantation généralisée sur la totalité de son territoire. Il doit, en parallèle, confronter les nombreuses épidémies et la forte charge des impôts. La Révolution le marque profondément avec l’abandon du Vivarais et son rattachement au département du Gard. Des mutations profondes s’enclenchent avec la prospection minière dans la région. Dans le village plusieurs exploitations du minerai de fer verront le jour mais les gisements trop lenticulaires seront de courte durée. Les mineurs paysans se convertissent dans les mines de charbons environnantes. Suivra la litanie des causes d’abandon de la terre avec la mécanisation agricole peu adaptée aux terrains caillouteux, le départ des filles vers les filatures, l’hémorragie des jeunes hommes avec la guerre de 1914-1918, l’attraction des grandes villes pour la recherche d’un emploi sûr et une vie plus confortable. Ensuite, tout se précipite avec la motorisation, les moyens de communications, l’attrait des loisirs, les études longues pour les jeunes.
Aujourd’hui, une nouvelle communauté supplante la traditionnelle. Les paysans frustes d’autrefois, héritiers, d’une langue ancestrale, ne parlaient que le patois. Ils ont laissé place aux retraités du baby-boom conservateurs de quelques parcelles de châtaigniers et d’oliviers entre deux visites touristiques, aux jeunes couples qui travaillent dans les villes voisines et aux Européens, attirés par le soleil et le charme de la région, restaurateurs des vieux mas et constructeurs de piscines. Ainsi se poursuit l’histoire des Courriols au travers de la mutation invariable du temps.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Jumelages
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Montpellier.
Santé
Manifestations culturelles et festivités
Cultes
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en Modèle:Date-), la commune compte Modèle:Unité fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.</ref>, regroupant Modèle:Nombre. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:Unité dans le département<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>).
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 67,1 % d'actifs (57 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 32,9 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 53 en 2013 et 56 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 81, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 81 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 92,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Activités hors agriculture
26 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Courry au Modèle:Date-. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 46,2 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 26 entreprises implantées à Courry), contre 30 % au niveau départemental<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Agriculture
Modèle:Tableau La commune est dans le Bas-Vivarais, une petite région agricole occupant une petite frange nord du département du Gard<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020Modèle:Note (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de Modèle:Unité<ref name=Agreste>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Mine de fer de Pierre Morte : Mine faisant partie de l'ensemble des mines et hauts fourneaux de Gagnières<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Édifices religieux
- Chapelle Saint-Sébastien de Courry (1722).
- Église de la Nativité-de-Marie de Courry, de style roman (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). Les Façades, les toitures et l'abside ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Patrimoine culturel
Originalité signalétique
La découverte du village est facilitée grâce à une signalétique originale des quartiers et des hameaux. Des plaques, sur céramique, portent le nom des différents lieux accompagné d’une image thématique.C'est madame Deudon, céramiste originaire de Beaurains, à côté d'Arras qui a réalisé toutes ces plaques. Cette réalisation et son financement ont été effectués à l’initiative de l’association Les Amis de Courry pour conserver la toponymie traditionnelle. Le flambeau vient d’être repris par l'association Le plateau des Gras.
Patrimoine environnemental
Grotte de la Cocalière
Aux confins du Gard et de l’Ardèche, blotti dans le piémont cévenol, le village de Courry a, aussi, son brevet d'ancienneté depuis la préhistoire. Proche de Saint-Ambroix et à l'écart de la route départementale D904 (axe Alès-Aubenas), il est peu connu, voire ignoré d'une majorité de gens. La découverte d'un important réseau karstique dans le sous-sol de la commune a permis d'ouvrir au public, depuis 1967, un tronçon touristique connu sous le nom de Grotte de la Cocalière. Cette cavité, dénommée parfois perle des Cévennes, a pour écrin le territoire de Courry.
Site de Saint-Sébastien
Une des collines dominantes de Courry porte le nom de site de Saint-Sébastien. Ce promontoire panoramique fait partie des curiosités de la région avec sa chapelle néo-romane érigée en 1722. Depuis 1989, deux demi-tables d’orientation géologique, placées à l’initiative de la mairie, renseignent les visiteurs sur les sommets environnants et sur les différentes formations géologiques du terroir courriol. Cette hauteur reste un domaine prisé pour la pratique du parapente. Une piste de décollage, face au nord, fait l’objet d’une activité intense aux beaux jours. Ce belvédère est, aussi, un passage de sentiers de randonnées. De nombreux clubs de marche ou des particuliers arpentent souvent cette montagne, autant pour le point de vue que pour l'attrait sportif au milieu d’une garrigue odorante. Même les chasseurs gardois ou ardéchois fréquentent ce site pour tirer le sanglier ou le chevreuil.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes