Université de Kyoto

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Université

Fichier:Kyoto University.jpg
La tour de l'horloge.

L’Modèle:Japonais, dont le nom est couramment abrégé en Modèle:Japonais, est une université japonaise située à Kyoto. Elle a été fondée en 1897 en tant qu’université impériale du Japon et appartient depuis 2004 à l’association des universités nationales du Japon.

En 2010, elle comptait environ Modèle:Nombre, tous cycles confondus, dont Modèle:Nombre étrangers, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre administratifs. Ses trois campus sont situés à Kyoto et dans sa périphérie, plus particulièrement les quartiers de Yoshida et de Katsura, ainsi que dans la ville d’Uji. Elle est organisée en dix facultés pour le premier cycle et en dix-sept pour les suivants et compte par ailleurs plusieurs infrastructures comme un hôpital universitaire, un service de bibliothèques comprenant plus de six millions de livres, ainsi qu’un musée.

Parmi les personnalités liées à l’université, dix anciens étudiants ont obtenu un prix Nobel<ref>Modèle:Lien web.</ref>, deux ont obtenu une médaille Fields, deux ont été Premiers ministres du Japon, et un président de Taïwan.

Histoire

Création de l'université

L’université est créée par le gouvernement Meiji par l’ordonnance impériale Modèle:N°209<ref name="Chronological Table">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kyoto University, « Chronological Table », sur www.kyoto-u.ac.jp (consulté le 27 septembre 2010).</ref> du Modèle:Date et devient alors la deuxième université impériale établie par l’empereur, après celle de Tokyo en 1877. L’établissement prend le nom d’Modèle:Japonais<ref name="Historical Sketch">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Kyoto University, « Historical Sketch », sur www.kyoto-u.ac.jp (consulté le 24 septembre 2010).</ref> et s’installe sur le campus de Yoshida dans le nord de la ville. Un premier département de sciences et d’ingénierie est ouvert en 1897, suivi en 1899 des départements de droit et de médecine, et en 1906 d’un département de lettres. L’établissement est doté de ses premières infrastructures à la même époque, avec l’ouverture en 1899 d’une bibliothèque universitaire et d’un l'hôpital. En 1914, le département de sciences et d’ingénierie est scindé pour former le département de sciences et le département d’ingénierie<ref name="Facts and Figures P1">Modèle:Harvsp.</ref>. L’université ouvre aussi une école de médecine à Fukuoka en 1903 dont la gestion est ensuite transférée à l’université impériale de Kyūshū en 1911<ref name="Chronological Table"/>.

L’établissement doit une première fois revoir son organisation interne avec l’application de la loi impériale sur les universités de février 1919 et les départements sont restructurés en facultés<ref name="Facts and Figures P1"/>. Un système électoral est aussi mis en place afin que le président de l’université, jusque-là nommé par le ministère de l’Éducation, soit élu par les professeurs de l’université<ref name="Historical Sketch"/>. En mai de la même année, une faculté d’économie est créée, suivie en 1923 par une faculté d’agriculture<ref name="Facts and Figures P1"/>. L’université fixe la couleur la représentant en 1920, à l’occasion d’une course d’aviron organisée la même année contre l’université de Tokyo. Les couleurs portées par les deux équipes sont fixées par un tirage au sort. L’université de Kyoto hérite du Modèle:Japonais et celle de Tōkyō du bleu clair. Les deux universités continuent depuis à utiliser ces couleurs pour se représenter<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Tansei », sur www.u-tokyo.ac.jp, Tansei Modèle:N°9, mars 2010, Modèle:P. (consulté le 24 septembre 2010).</ref>.

Débuts de l'ère Shōwa

Fichier:Kyoto Imperial University-old1.jpg
Le campus dans les années 1930.

Le nombre d’étudiants augmente rapidement dans les années 1920, et plusieurs structures qui dépendaient des facultés prennent alors une certaine indépendance<ref name="Historical Sketch"/>. Le campus voit se construire en 1925 la tour de l’horloge<ref name="tour de l'horloge"/>, et le musée de la faculté de lettres connaît trois agrandissements à cette période et jusqu’en 1929<ref name="musée de la faculté de lettres"/>. La faculté d’agriculture se voit ajouter la gestion d’une ferme expérimentale et d’une forêt en 1924<ref name="Chronological Table"/>. Un institut de recherche en chimie est ouvert en 1926, et un autre de recherche en sciences humaines en 1939<ref name="Facts and Figures P1"/>.

L’université est marquée par la montée du nationalisme au Japon à partir du début des années 1930. L’événement le plus notable se produit en 1933 lors de l’incident de Takigawa, du nom d’un professeur de droit accusé par le régime d’enseigner des thèses marxistes. Le ministre de l’Éducation cherche à obtenir le renvoi de cet enseignant par l’établissement, ce qui aboutit à la démission collective de ses collègues de la faculté de droit en signe de protestation, et par le limogeage du président de l’université par le gouvernement<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

De nouvelles composantes de recherche sont ouvertes à l’université alors que le pays est engagé dans la Seconde Guerre mondiale<ref name="Facts and Figures P1"/>. En 1941 sont ainsi ouverts un institut de recherche sur les maladies du thorax ainsi qu’un centre de recherche sur l’énergie atomique. Ce dernier est engagé dans le projet F-Go du programme d'armement nucléaire japonais<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Walter E. Grunden, Mark Walker et Masakatsu Yamazaki, « Wartime Nuclear Weapons Research in Germany and Japan », sur www.jstor.org, Osiris 2nd Series, Modèle:Vol., Politics and Science in Wartime: Comparative International Perspectives on the Kaiser Wilhelm Institute, The University of Chicago Press, 2005, Modèle:Pp. (consulté le 26 septembre 2010).</ref>.

Restructuration après la Seconde Guerre mondiale

À la suite de la défaite du Japon pendant la Seconde Guerre mondiale, le système universitaire japonais est restructuré par l’occupant américain. En 1947, l’université prend son nom actuel d’Modèle:Japonais. En mai 1949, une loi sur l’éducation réforme le système universitaire japonais. La durée du premier cycle universitaire passe ainsi de trois à quatre ans. Une faculté d’éducation est aussi ajoutée, et le Modèle:Japonais est par ailleurs intégré à l’université. Il assume dès lors l’enseignement aux étudiants de propédeutique et prend en 1954 le nom de collège d’arts et sciences. Le deuxième cycle est lui aussi réformé en 1953 et structuré autour de huit [[graduate school|Modèle:Langue]], puis de neuf en 1955<ref name="Historical Sketch"/>.

Plusieurs instituts de recherche ouvrent aussi à cette période, avec la création d’un centre de prévention des risques en 1951, d’un centre de recherche en physique fondamentale en 1953 et d’un institut de recherche en virologie en 1956<ref name="Chronological Table"/>. L’université continue son développement dans les années 1960 avec l’ouverture de composantes sur le campus d’Uji, au sud de Kyoto, à partir de 1965<ref name="Uji campus"/>. De nouveaux centres de recherche ouvrent à la même période, avec notamment la création d’un centre de recherche en économie en 1962, sur les mathématiques en 1963, sur l’Asie du Sud-Est en 1965, et sur les primates en 1967<ref name="Chronological Table"/>. Le nombre d’enseignants titulaires croît sur cette période pour passer de 634 en 1950 à 1 461 en 1960, puis à 2 282 en 1970<ref name="創立以来の比較"/>,<ref group="n">L’université emploie par ailleurs des enseignants non titulaires ainsi que des intervenants extérieurs et d’autres types d'enseignants, sans pour autant distinguer différentes catégories dans ses statistiques. Aux mêmes dates, ils sont ainsi 2 621, puis 1 958, et 3 397.</ref>.

Développements récents

La structure de l’université connaît de nouveau quelques évolutions à partir des années 1990. Le collège d’arts et sciences qui assurait les enseignements de propédeutique est réformé en 1992 pour former la faculté de sciences humaines intégrées<ref name="Chronological Table"/>. Le musée est lui aussi restructuré en 1997 pour atteindre sa forme actuelle<ref name="chronologie musée"/>. Cinq nouvelles [[graduate school|Modèle:Langue]] sont ouvertes pendant cette décennie<ref name="Chronological Table"/>.

En 2004, l’établissement devient, par le biais d’une loi s’appliquant à toutes les universités nationales, une entreprise d’université nationale. Malgré ce changement qui augmente son autonomie, notamment financière, l’université de Kyoto est toujours partiellement contrôlée par le ministère de l'Éducation (Monbu-kagaku-shō ou Monkashō)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Incorporation of Japan's National Universities – a new start for National University Corporation Kyoto University », Raku-yu, Modèle:Vol., printemps 2004, Modèle:Page, sur www.kyoto-u.ac.jp (consulté le 16 septembre 2010).</ref>. Elle est par ailleurs sélectionnée par ce même ministère en 2010 pour recevoir un financement dans le cadre du programme « Global 30 » pour augmenter le nombre d’étudiants étrangers<ref name="MEXT Global 30"/>.

Historique des présidents

Le président actuel, Modèle:Japonais, élu en octobre 2008, est le Modèle:25e de l’université<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Profile of President Hiroshi Matsumoto Kyoto University, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le Modèle:1er novembre 2010</ref>.

indicationDeLangue}} 歴代総長, 京都大学, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le Modèle:1er novembre 2010</ref>
Modèle:Japonais 1897-1907 Modèle:Japonais 1937-1938 Modèle:Japonais 1985-1991
Modèle:Japonais 1907-1908 Modèle:Japonais 1938-1945 Modèle:Japonais 1991-1997
Modèle:Japonais 1908-1912 Modèle:Japonais 1945-1951 Modèle:Japonais 1997-2003
Modèle:Japonais 1912-1913 Modèle:Japonais 1951-1953 Modèle:Japonais 2003-2008
Modèle:Japonais 1913-1914 Modèle:Japonais 1953-1957 Modèle:Japonais 2008-2014
Modèle:Japonais 1914-1915 Modèle:Japonais 1957-1963 Modèle:Japonais 2014-
Modèle:Japonais 1915-1929 Modèle:Japonais 1963-1969
Modèle:Japonais 1929-1933 Modèle:Japonais 1969-1973
Modèle:Japonais 1933 Modèle:Japonais 1973-1979
Modèle:Japonais 1933-1937 Modèle:Japonais 1979-1985

Composantes

L’université est structurée pour ses activités d’enseignement et de recherche en Modèle:Japonais, qui ont la charge des étudiants de premier cycle universitaire, en Modèle:Japonais, désignées aussi sous l’appellation de [[graduate school|Modèle:Langue]], qui ont la charge des étudiants de deuxième et troisième cycles universitaires, ainsi qu’en Modèle:Japonais et en Modèle:Japonais qui sont chargés d’une partie de la recherche. L’université compte aussi des services communs, qui centralisent certaines des activités transversales de l’établissement<ref name="facts and figure P5-6">Modèle:Harvsp</ref>.

Composantes d'enseignement

Fichier:Kyoto university - law faculty.jpg
Bâtiment de la faculté de droit

L’université compte dix Modèle:Japonais<ref name="facts and figure P5-6"/> qui scolarisent Modèle:Nombre en 2010<ref name="facts and figure P7"/>. Elles ont été ouvertes pour les premières en 1919<ref name="Facts and Figures P1"/>, et la durée de leurs enseignements qui était à l’origine de trois ans a été portée à quatre ans en 1949<ref name="Historical Sketch"/>. Les champs de spécialité de chacune d’elles sont les suivants : les lettres, les sciences humaines intégrées, l’enseignement, le droit, les sciences économiques, les sciences, la médecine, les sciences pharmaceutiques, l’ingénierie, et l’agriculture<ref name="Faculties & Graduate Schools">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Faculties & Graduate Schools Modèle:Lien archive, Kyoto University, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 16 octobre 2010</ref>.

L’établissement compte par ailleurs 17 Modèle:Japonais<ref name="facts and figure P5-6"/> qui scolarisent Modèle:Nombre<ref name="facts and figure P7"/> en 2010. Elles ont été ouvertes à partir de 1953<ref name="Historical Sketch"/>, et la durée de leurs enseignements est de deux ans pour le deuxième cycle universitaire, et de trois ans pour le troisième cycle universitaire. Les champs de spécialité de chacune d’elles sont les suivants : les lettres, l’enseignement, le droit, les sciences économiques, les sciences, la médecine, les sciences pharmaceutiques, l’ingénierie, l’agriculture, les études de l’homme et de l’environnement, les sciences de l’énergie, les études sur l’Asie et l’Afrique, l’informatique, la biologie, les sciences de l’environnement, et le management. Sont aussi intégrées à ce système trois écoles qui prennent en charge des enseignements de droit, de gestion publique, et de santé publique<ref name="Faculties & Graduate Schools"/>.

Composantes de recherche

L’université compte 14 Modèle:Japonais dont l’activité représente une partie de la recherche menée par l’établissement. Le premier d’entre eux, l’institut de recherche en chimie, a été créé en 1926, mais les ouvertures de la plupart d’entre eux remontent aux années 1960 et 1970<ref name="Historical Sketch"/>. Dans le domaine de la recherche médicale et des sciences du vivant, l’université compte avec l’« institut de recherche en virologie », l’« institut de recherche sur les cellules souches pluripotentes induites », l’« institut de recherche sur la médecine de pointe », et avec l’« institut de recherche sur les primates » quatre structures de recherche. La recherche en sciences humaines dispose d’un « institut de recherche sur le sud-est asiatique », d’un « institut de recherche en sciences économiques », et d’un « institut de recherche en sciences humaines ». La recherche en sciences fondamentales est menée via l’« institut de recherche en physique théorique », l’« institut de recherche en mathématiques », l’« institut de recherche sur l’énergie », et l’« institut de recherche en chimie ». La recherche en sciences appliquées est elle portée par l’« institut de recherche sur la prévention des risques », par l’« institut de recherche sur les réacteurs », et par l’« institut de recherche pour le développement durable »<ref name="Research Institutes & Centers">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Research Institutes & Centers, Kyoto University, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 9 novembre 2010</ref>.

Des centres de recherches sont aussi chargés d’une partie des activités dans ce domaine, ainsi que d’autres activités connexes. Les sciences du vivant comptent le « centre de recherche sur l’écologie », le « centre de recherche sur la préservation de l’environnement », le « centre de recherche sur les sciences de la durabilité », le « centre de recherche sur la survie et l’adaptation de société à des conditions météorologiques extrêmes », ainsi que du « centre de recherche en radiobiologie ». Dans le domaine des sciences humaines, l’université compte sur le « centre pour les études sur les médias et l’informatique », le « centre pour les études d’aires », le « centre pour la promotion de l’excellence dans l’enseignement supérieur », le « centre de recherche et d’éducation dans les sciences », le « centre pour l’étude de l’héritage culturel », le « centre d’étude sur l’Afrique », le « centre de recherche sur la condition féminine », et le « centre pour la promotion de l’enseignement et de la recherche interdisciplinaire ». La chimie dispose d’un centre pour les « sciences des matériaux et des basses températures », d’un « institut Fukui pour la chimie fondamentale », et d’un « centre de recherche sur les radioisotopes ». Les sciences du vivant disposent d’une « unité d’enseignement pour la formation des leaders en sciences pharmaceutiques et en ingénierie de pointe », d’un « institut de sciences appliquées pour les cellules souches », du « centre de recherche Kokoro  », d’une « unité de recherche pour l’ingénierie biomédicale de pointe », et d’un « centre de recherche sur la vie sauvage ». L’université dispose aussi d’une « unité de recherche sur le futur des sciences », d’une « unité pour les études synergiques sur l’espace », et d’« une unité de recherche internationale pour l’application des sciences sur les systèmes complexes ». Enfin, d’autres centres fournissent un appui à ces structures en se chargeant de certaines activités annexes, comme le « centre pour la promotion des jeunes chercheurs », le « centre international », les archives et le musée de l’université, un service de santé, ou encore un centre d’orientation<ref name="Research Institutes & Centers"/>.

Composantes communes

Musée

L’université compte un musée depuis 1997. Celui-ci a été créé à partir de composantes plus anciennes, le premier fond étant constitué en 1914 par le département d’histoire de la faculté de lettres, et exposé alors dans un Modèle:Japonais<ref name="chronologie musée">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Kyoto University Museum, « Chronological Table », sur www.kyoto-u.ac.jp (consulté le 15 septembre 2010).</ref>. Cette première structure évolue et connaît trois agrandissements successifs jusqu’en 1929. La structure est reconnue par le ministère de l’Éducation et acquiert le statut de musée en 1955<ref name="musée de la faculté de lettres">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Kyoto University Museum, « From the Museum of Faculty of Letters to the University Museum — History of the collection methods of historical cultural materials », sur www.kyoto-u.ac.jp (consulté le 15 septembre 2010).</ref>. Elle prend alors en 1959 le nom de Modèle:Japonais, puis déménage dans un nouveau bâtiment en 1986. La même année, le collège d’arts et sciences et les facultés de sciences et d’agriculture mettent en place un comité chargé de collecter des pièces historiques en vue de constituer un musée d’histoire naturelle. En 1989, les grandes lignes d’un tel musée universitaire sont tracées, et dans le même temps des rapprochements avec le musée de la faculté de lettres sont étudiés. Les deux musées sont réunis en 1997 sous le nom de musée de l’université de Kyōto<ref name="chronologie musée"/>.

Fichier:Kyoto University Museum 20120805-001.jpg
Le musée de l'université.

Les fonds réunissent près de Modèle:Nombre<ref name="musée mission">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Mission, The Kyoto University Museum, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 15 septembre 2010</ref> provenant de trois grands domaines, à savoir l’histoire naturelle, l’histoire humaine, et l’histoire des sciences. Ceux d’histoire humaine proviennent des fonds de l’ancien musée de la faculté de lettres, et contiennent des pièces liées à l’histoire japonaise, mais aussi des pièces obtenues en Chine et en Corée lors de fouilles archéologiques menées avant la Seconde Guerre mondiale<ref name="musée de la faculté de lettres"/>. Les facultés d’ingénieries, de sciences, d’agriculture, et de sciences humaines intégrées fournissent les pièces relatives à l’histoire des sciences<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Technological History, The Kyoto University Museum, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 15 septembre 2010</ref>. Les fonds d’histoire naturelle sont eux composés de pièces liées à la zoologie et à la géologie, mais comportent aussi des spécimens de plantes et de Fungi<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Natural History Collections, The Kyoto University Museum, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 15 septembre 2010</ref>.

Le musée utilise ses collections dans un but de recherche, d’éducation et de formation, ainsi que dans le cadre d’expositions. Il intervient pour la conservation de celles-ci, la plupart étant conservées au sein des facultés et des laboratoires de l’université, et n’étant pas accessibles au public<ref name="musée mission"/>.

Hôpital

L’hôpital universitaire est ouvert en 1899. Plusieurs centres de recherches se sont par la suite ajoutés à celui-ci, comme l’institut de recherche sur les maladies du thorax ouvert en avril 1998, le centre de recherche sur les transplantations ouvert en avril 2001, ainsi que plusieurs programmes de formations universitaires de deuxième et troisième cycles universitaires destinés à la formation continue des personnels de santé, des cliniciens et des dentistes ouverts en 2003 et 2005<ref name="at a glance P46">Modèle:Harvsp</ref>.

L’hôpital compte Modèle:Nombre, et a traité en 2008 environ Modèle:Nombre en consultations externes, et Modèle:Nombre qui ont suivi un traitement à l’hôpital. Il est spécialisé dans la greffe entre donneurs vivants, domaine dans lequel il dispose d’un centre destiné aux transplantations de foies depuis 1990. En 2004, il totalisait un millier de transplantations de ce type effectuées, ce qui représente la moitié de ce genre d’opérations réalisées au Japon<ref name="at a glance P46"/>.

Bibliothèques

Les fonds de l’université sont gérés par un système commun et organisé autour d’une bibliothèque principale à laquelle s’ajoutent plus de 50 bibliothèques rattachées à des départements ou à des instituts de recherche. Elles comptent en 2010 un total de Modèle:Nombre et de Modèle:Nombre<ref name="at a glance P46"/>.

La bibliothèque principale est située sur le campus de Yoshida. Elle a été ouverte en 1899, et totalise des fonds de Modèle:Nombre et de Modèle:Nombre. En plus de ces fonds imprimés, elle possède aussi un fonds de journaux, de livres, de banques de données et de ressources numériques qu’elle gère et rend accessibles aux autres bibliothèques de l’université depuis un réseau de terminaux. Une salle d’étude y est par ailleurs ouverte 24 heures sur 24 en semaine depuis janvier 2009<ref name="at a glance P46"/>.

Certaines bibliothèques locales peuvent disposer de collections particulières, comme celle de la faculté de sciences humaines intégrées. Elle compte ainsi Modèle:Nombre de travaux traitant de littérature japonaise, et collectés par Moritaro Hayashi lorsqu’il enseignait au Lycée no 3. Il s’y trouve par ailleurs Modèle:Nombre traitant d’éducation et de philosophie occidentale, et collectés par Shinma Mizobuchi alors principal du Lycée no 3, mais aussi une collection de documents traitant de ce lycée<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Library, Special Collections, Faculty of Integrated Human Studies, Kyoto university, consulté sur www.h.kyoto-u.ac.jp le 16 octobre 2010</ref>.

Enseignement et recherche

Formations

Modèle:Article connexe

Les personnes voulant intégrer l’université de Kyoto en tant qu’étudiants doivent préalablement passer un examen national, le Modèle:Japonais. Les candidats ayant obtenu un score suffisant à cet examen peuvent se présenter au concours d’entrée de l’université. L’accès à celle-ci se fait à l’issue de cette seconde sélection où les épreuves sont spécifiques à la faculté demandée. En 2010, quelque Modèle:Nombre se sont présentées à ces examens, pour un total de Modèle:Nombre attribuées finalement, dont 2 245 à des étudiants et 686 à des étudiantes<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 京都大学入学試験諸統計, 京都大学, 2010, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 12 octobre 2010</ref>.

L’université a délivré lors de l’année 2008 Modèle:Nombre tous cycles confondus<ref name="facts and figure P7"/>. Elle compte en 2007 et depuis sa création un total de Modèle:Nombre de troisième cycle, ainsi que Modèle:Nombre diplômes de deuxième cycle, Modèle:Nombre diplômes de premier cycle, et Modèle:Nombre délivrés par l’une de ses écoles spécialisées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « 卒業者・修了者数等 », 京都大学概要2008, Université de Kyoto, Kyoto, 2008, Modèle:P.</ref>.

Plusieurs associations d’anciens étudiants réunissent les diplômés issus de l’université de Kyoto. Elles sont initialement centrées autour des facultés de l’établissement, mais l’université s’est dotée le Modèle:Date d’une association réunissant tous les diplômés de l’établissement. L’université organise depuis à cette date des évènements pour accueillir les anciens étudiants sur ses campus<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Masata Kitani, « Why the Kyoto University Alumni Association has been needed? », Raku-yu, volume Modèle:N°11, printemps 2007, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 9 octobre 2010</ref>. D’autres associations d’anciens existent en dehors du Japon, et réunissent les diplômés d’un pays particulier<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Get-together of Kyoto Union Club in Thailand », Raku-yu, volume Modèle:N°12, automne 2007, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 9 octobre 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Establishment and Development of HAKU, the Kyoto University Alumni Association of Indonesia », Raku-yu, volume Modèle:N°13, printemps 2008, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 9 octobre 2010</ref>.

Relations internationales

L’établissement dispose depuis 1990 d’un service pour gérer les échanges d’étudiants<ref name="Chronological Table"/>, et possède trois maisons internationales chargées de l’hébergement des étudiants et chercheurs étrangers<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Elle compte aussi depuis 2001 un bureau de liaison à Shanghai afin de recruter des étudiants locaux<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Kyoto University in Shanghai move  », The Japan Times, 12 juin 2001, consulté sur www.japantimes.co.jp. le Modèle:1er octobre 2010</ref>, ou à Londres depuis 2008<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Kyoto University’s European Representative Office in London now in full operation », Raku-yu, volume Modèle:N°16, automne 2009, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 9 octobre 2010</ref>, et est membre depuis 2010 des treize premières universités sélectionnées par le programme « Global 30 » du ministère de l'Éducation japonais qui vise à augmenter le nombre d’étudiants étrangers au Japon<ref name="MEXT Global 30">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Launching the Project for Establishing Core Universities for Internationalization (Global 30), MEXT, sur www.mext.go.jp (consulté le Modèle:1er octobre 2010).</ref>. En 2009, Modèle:Nombre étrangers étaient inscrits à l’université venant de cent pays différents<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Ils proviennent majoritairement d’Asie (79,5 % des étudiants), et plus particulièrement de Chine (Modèle:Nombre) et de Corée du Sud (Modèle:Nombre)<ref name="Facts and figure P20">Modèle:Harvsp</ref>.

Les chercheurs sont aussi concernés par cette mobilité. En 2009, l’université a enregistré Modèle:Nombre de chercheurs venant de l’étranger<ref name="Facts and figure P16-17">Modèle:Harvsp</ref>, principalement des États-Unis, de Chine, de Corée du Sud, de France, et d’Angleterre, avec respectivement 520, 475, 278, 228 et 167 visites<ref name="Facts and figure P20"/>. La même année, Modèle:Nombre de chercheurs de l’université allant à l’étranger ont été enregistrées<ref name="Facts and figure P16-17"/>, principalement aux États-Unis, en Chine, en Corée du Sud, en France et en Allemagne avec respectivement 1 122, 699, 454, 329 et 311 visites<ref name="Facts and figure P20"/>.

L’université compte en 2009 des accords d’échanges et de coopérations universitaires avec Modèle:Nombre étrangers et avec Modèle:Nombre<ref>Modèle:Harvsp</ref>, principalement tournés vers l’Asie et l’Europe, avec respectivement 32 et 31 accords<ref>Modèle:Harvsp</ref>. L'établissement est aussi membre de plusieurs réseaux d'universités, comme l’Modèle:Langue ou l'Modèle:Langue<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Des forums annuels sont aussi organisés par l’université depuis 2001, à l’étranger ou au Japon afin de promouvoir ses activités de recherche<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Recherche

Les recherches menées à l’université sont financées par des acteurs publics comme privés, et l’établissement intervient aussi dans des activités menées en dehors de ses murs. En 2008, Modèle:Nombre de recherches ont été effectués par l’université avec la collaboration d’institutions extérieures, lui rapportant ainsi Modèle:Nombre, et Modèle:Nombre de recherches menés par des institutions extérieures ont impliqué l’université, lui rapportant Modèle:Nombre<ref name="facts and figures P12">Modèle:Harvsp</ref>.

L’université est aussi propriétaire de brevets déposés par ses équipes de recherches. En 2008, Modèle:Nombre de dépôt de brevet ont ainsi été soumises à l’établissement par ses équipes, et 227 demandes de brevet furent déposées au Japon pour 22 obtenues, et de 207 demandes de brevet déposées à l’international pour 26 obtenues. Cette même année, l’université est ainsi propriétaire d'un total de 120 brevets déposés au Japon, et de 73 brevets déposés à l'international. Les revenus de ces brevets, de copyright, et l’exploitation de matériaux de recherche détenus par l'université ont fourni Modèle:Nombre à l’établissement en 2008<ref name="facts and figures P12"/>. L'année suivante, avec 125 brevets déposés dans le pays, l'établissement se classe à la Modèle:7e des universités japonaises<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 2009年国内大学別特許公開件数, Bureau japonais des brevets, 8 décembre 2010, consulté sur www.jpo.go.jp le 3 mai 2011</ref>.

Scientométrie

L’université est classée dans plusieurs palmarès universitaires. En 2010, le classement de l'université Jiao-tong de Shanghai classait l’université de Kyoto à la Modèle:24e mondiale et plus particulièrement à la Modèle:28e pour la recherche en physique, à la Modèle:33e pour la recherche en mathématiques, et à la Modèle:7e pour la recherche en chimie<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Academic Ranking of World Universities : Kyoto University, consulté sur www.arwu.org le 2 novembre 2010</ref>. Le classement QS World University Rankings place en 2011 l’université à la Modèle:32e mondiale et plus particulièrement à la Modèle:13e pour les sciences naturelles, à la Modèle:17e pour les sciences de l'ingénieur, à la Modèle:20e pour les sciences de la vie, à la Modèle:28e pour les sciences humaines et à la Modèle:33e pour les sciences sociales<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} QS Topuniversities, Kyoto University, consulté sur www.topuniversities.com le 9 janvier 2011</ref>. Le classement de l'école des mines de Paris place l’université en 2009 à la Modèle:11e mondiale<ref>Classement International Professionnel des Établissements d'Enseignement Supérieur, consulté sur www.mines-paristech.fr le 10 juin 2010</ref> et le Global University Ranking à la Modèle:11e mondiale la même année<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Global universities ranking TOP - 100, consulté sur www.globaluniversitiesranking.org le 2 novembre 2010</ref>.

Implantations

Fichier:Beppu Kyoto Univ Chikyunetsugaku Lab.jpg
Laboratoire de l’université à Beppu

L’université dispose de trois campus principaux implantés à Kyoto et dans sa région, et gère aussi des lieux d’implantation dans le reste du Japon, mais aussi 40 centres d’expérimentations en dehors du pays<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Campus de Yoshida

Le campus de Yoshida, situé à dans le nord de la ville de Kyoto, est le site d’implantation initial de l’université<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Yoshida Campus, Pursuing a Harmonious Blend of Tradition and Progress », Raku-yu, volume Modèle:N°1, printemps 2002, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 16 septembre 2010</ref>. Il ouvre en 1889 lorsque le Modèle:Japonais est transféré d’Ōsaka à Kyoto, la zone étant à l’époque située en dehors de l’agglomération de la ville<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Il est divisé en cinq zones : central, nord, sud, ouest, médical et pharmaceutique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Yoshida Campus, Kyoto University, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 16 septembre 2010</ref>. Plusieurs des principales infrastructures de l’université y sont situées, comme la tour de l'horloge, construite en 1925 selon les plans de Goichi Takeda, le premier professeur de l’école d’architecture de l’université<ref name="tour de l'horloge">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « The Grand Opening of the Kyoto University Clock Tower Centennial Hall : A New Interface for the Cultivation of Exchange », sur www.kyoto-u.ac.jp, Raku-yu, Modèle:Vol., printemps 2004, Modèle:P. (consulté le 16 septembre 2010).</ref>, mais aussi la bibliothèque principale, et l’hôpital universitaire<ref name="at a glance P46"/>.

Campus d'Uji

Fichier:Kyoto University - Faculty of engineering.jpg
Bâtiments de la faculté d'ingénierie sur le campus de Katsura

Le campus d’Uji est situé au sud de Kyoto, dans la ville d’Uji. Le terrain était initialement occupé par l’armée impériale japonaise et a été cédé à l’université en 1949. Le développement de cet espace n’a cependant commencé qu’autour des années 1965 lorsque plusieurs facultés et laboratoires liés aux énergies et aux sciences naturelles s’y sont installés<ref name="Uji campus">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Uji Campus, Establishing an Outstanding Laboratory Environment », Raku-yu, Modèle:Vol., printemps 2002, Modèle:P., sur www.kyoto-u.ac.jp (consulté le 16 septembre 2010).</ref>,<ref>Modèle:Harvsp</ref>.

Campus de Katsura

Le campus de Katsura, situé dans l’ouest de la ville de Kyoto à sept kilomètres du campus de Yoshida, est le plus récent des trois<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Sa création a été décidée à l’automne 1999 pour accueillir les facultés d’ingénierie et d’informatique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Katsura Campus, Creating a "Techno-science Hill" », Raku-yu, volume Modèle:N°1, printemps 2002, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 16 septembre 2010</ref>, et il a été inauguré le Modèle:Date<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « The Grand Opening of the Katsura Campus : The Inauguration of "Techno Science Hill," a New Center for Union and Exchange », Raku-yu, volume Modèle:N°5, printemps 2004, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 16 septembre 2010</ref>. Il est structuré autour de quatre clusters<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Katsura Campus, Kyoto University, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 16 septembre 2010</ref>.

Image et communication

Symboles

Fichier:Kyoto University - campher tree.jpg
Le camphrier à l’entrée de l’université

L’université se dote à l’occasion d’une course d’aviron en 1920 d’une couleur pour se représenter, le bleu foncé, en opposition à l’université de Tokyo qui utilise alors le bleu clair<ref name="emblem & color">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Our Emblem and School Color, Kyoto University, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 9 octobre 2010</ref>. À la suite d’un rescrit impérial à l’intention des étudiants de 1939, l’université sélectionne en 1940 des travaux étudiants pour se doter d’un chant et d’un drapeau officiel. Ces derniers sont depuis utilisés lors de cérémonies officielles comme les remises de diplômes ou les rentrées universitaires<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} University Flag, Kyoto University, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 9 octobre 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} University Song, Kyoto University, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 9 octobre 2010</ref>. Le camphrier présent à l’entrée du campus de Yoshida est aussi utilisé pour représenter l’université depuis les années 1930, mais ce n’est que dans les années 1950 qu’à la suite d’une proposition d’Ogawa, un professeur de l’université, cet arbre intègre le sceau de l’université. Ce dernier est officiellement utilisé par l’université depuis un vote de son conseil d’administration datant du Modèle:Date<ref name="emblem & color"/>.

Média

Presses universitaires

L’université dispose depuis le mois de septembre 2005 d’une maison d'édition universitaire, les Modèle:Japonais. Elles ont été créées à partir d’un service d’édition de l’université lui-même créé en 1989 et emploient onze personnes. Elles comptent en 2010 quelque Modèle:Nombre, pour un chiffre d’affaires de Modèle:Unité<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} About us, Kyoto University Press, consulté sur www.kyoto-up.or.jp le 16 septembre 2010</ref>.

Périodiques

L’université publie depuis le printemps 2002 une revue bisannuelle de langue anglaise, Raku-yu, en reprenant le nom de l’assemblée qui s’était formée pour célébrer le Modèle:25e de la fondation de l’université, la Raku-yu kaikan<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Editor's notes », Raku-yu, volume Modèle:N°1, printemps 2002, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 16 septembre 2010</ref>. Cette revue présente les actualités de l’établissement, dans le domaine institutionnel, mais aussi dans celui des recherches menées.

Elle publie aussi depuis septembre 2008 dans MANGA Kyoto University, et sous forme de manga, des résumés de la recherche effectuée à l’université. La première version publiée en japonais a été suivie en décembre 2009 de versions en anglais, en chinois et en coréen<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « Foreign Language Publication of “MANGA Kyoto University” », Raku-yu, volume Modèle:N°17, printemps 2010, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 9 octobre 2010</ref>.

Vie étudiante

Traditions et festivités

Fichier:Mr. Orita Statue 2008.jpg
Statue du professeur Orita en 2008

Un festival annuel est organisé sur les campus de l’université en novembre depuis 1959 : le Modèle:Japonais, aussi appelé selon sa version anglaise Modèle:Langue et abrégé en NF. Il est organisé par les associations étudiantes avec l’aide des administrations. Il dure quatre jours et débute par un brasier allumé sur l’un des terrains de sport. Les festivités sont animées par les étudiants et certains enseignants. Certaines, comme un procès parodique organisé par la société d’étude judiciaire, sont organisées tous les ans et sont devenues des institutions pendant ce festival<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web, Raku-yu, volume Modèle:N°3, printemps 2003, Modèle:P.</ref>.

Une statue représentant Hikoichi Orita, l’un des enseignants du lycée no 3, est au centre d’une tradition qui remonte aux années 1980. Son buste était alors régulièrement recouvert de graffitis jusqu’à ce qu'elle soit retirée en 1997. Depuis cette date, et lors des principaux évènements de l’université comme l’examen d’entrée, des versions parodiques de cette statue sont mises en place là où se tenait le buste original, le plus souvent en prenant comme référence des personnalités imaginaires médiatiques<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « 京大の折田先生像、今年はあのキャラに…… », ITMedia, 26 février 2010, consulté sur www.itmedia.co.jp le 7 octobre 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « 今年はポケモン「タケシ」 京大・折田先生像 », Kyoto Shinbum, 4 mars 2010, consulté sur www.kyoto-np.co.jp le 7 octobre 2010</ref>.

La cérémonie de remise des diplômes qui se tient tous les ans en mars est aussi le théâtre d’une tradition parodique. Certains des étudiants présents ne portent ainsi pas un habit conventionnel mais des costumes à caractère humoristique, empruntant les traits de personnages de mangas ou d’anime, ou d’autres références folkloriques japonaises<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « 京大卒業式、今年も仮装 総長苦言も…学生は「自由の学風」 », Kyoto Shinbum, 24 mars 2010, consulté sur www.kyoto-np.co.jp le 8 octobre 2010</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « 京大で卒業式 恒例の奇抜な衣装の卒業生も », News 24, 24 mars 2010, consulté sur www.news24.jp le 8 octobre 2010</ref>.

Associations étudiantes

L’université compte plusieurs types d’Modèle:Japonais, centrées sur le sport ou la culture. En 2010, elle compte ainsi Modèle:Nombre culturelles, Modèle:Nombre sportives qui représentent officiellement l’université lors de compétitions, et 40 autres associations sportives concentrées sur la pratique de sport pour les loisirs. Trois autres représentent les intérêts des étudiants, à savoir le conseil des étudiants de premier cycle, le conseil des étudiants de second et troisième cycle, et le comité de gestion de la coop<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 公認クラブ・サークル Official Clubs and Circles, Handbook for International Students 2010-2011, Kyoto University Foreign Student Division, Modèle:P., consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 30 septembre 2010</ref>.

Évolution démographique

Évolution démographique de la population étudiante.

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Personnalités liées à l'université

Enseignants

Fichier:Yukawa.jpg
Hideki Yukawa, premier lauréat japonais du prix Nobel, étudiant et enseignant à l'université de Kyoto

Modèle:Catégorie détaillée

L’université compte parmi ses anciens enseignants des personnalités comme le prix Nobel de physique 1949, Hideki Yukawa<ref name="Hideki Yukawa">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Physics 1949 : Hideki Yukawa, consulté sur nobelprize.org le 8 octobre 2010</ref>, le prix Nobel de chimie 1981 Ken'ichi Fukui<ref name="Ken'ichi Fukui">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Chemistry 1981 : Kenichi Fukui, Roald Hoffmann, consulté sur nobelprize.org le 8 octobre 2010</ref>, le prix Nobel de physique 2008 Toshihide Maskawa<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Physics 2008 : Yoichiro Nambu, Makoto Kobayashi, Toshihide Maskawa, consulté sur nobelprize.org le 8 octobre 2010</ref>, le prix Nobel de médecine 2012 Shinya Yamanaka<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}« Stem cell pioneer Yamanaka shares Nobel with Briton Gurdon », dans The Asahi Shimbun, 8 octobre 2012, consulté sur ajw.asahi.com le 8 octobre 2012</ref>, ou encore le lauréat de la médaille Fields 1970 Shigefumi Mori.

Étudiants

Modèle:Catégorie détaillée

Plusieurs étudiants se sont illustrés dans le domaine des arts. Dans le domaine littéraire, l’université compte parmi ses anciens étudiants des lauréats du prix Akutagawa comme Yasushi Inoue (lauréat 1949) ou Keiichirō Hirano (lauréat 1999), des lauréats du prix Yomiuri comme Shōhei Ōoka (lauréat 1951), ou encore des lauréats du prix Tanizaki comme Hiroshi Noma (lauréat 1971). Dans le domaine du cinéma, l’université compte Nagisa Ōshima, prix de la mise en scène au Festival de Cannes de 1978, parmi les étudiants.

L’université a également formé des scientifiques comme les prix Nobel Hideki Yukawa (prix Nobel de physique 1949<ref name="Hideki Yukawa"/>), Sin-Itiro Tomonaga (prix Nobel de physique 1965<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Physics 1965 : Sin-Itiro Tomonaga, Julian Schwinger, Richard P. Feynman, consulté sur nobelprize.org le 8 octobre 2010</ref>), Ken'ichi Fukui (prix Nobel de chimie 1981<ref name="Ken'ichi Fukui"/>), Susumu Tonegawa (prix Nobel de physiologie ou médecine 1987<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Physiology or Medicine 1987 : Susumu Tonegawa, consulté sur nobelprize.org le 8 octobre 2010</ref>), Ryoji Noyori (prix Nobel de chimie 2001<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} The Nobel Prize in Chemistry 2001 : William S. Knowles, Ryoji Noyori, K. Barry Sharpless, consulté sur nobelprize.org le 8 octobre 2010</ref>), Isamu Akasaki, (prix Nobel de physique 2014), ou encore des lauréats de la médaille Fields comme Heisuke Hironaka (lauréat 1970), et Shigefumi Mori (lauréat 1970).

Dans le domaine politique, deux de ses anciens étudiants ont été Premiers ministres du Japon, Hayato Ikeda (de 1960 à 1964) et Fumimaro Konoe (de 1937 à 1939, puis de 1940 à 1941, et l’un d'eux, Li Tenghui, a été président de la République de Chine (de 1988 à 2000). En 2011, 40 des 722 parlementaires japonais sont issus de l'université<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} 政治家出身大学ランキング, 有名人の出身大学ランキング, consulté sur univranking.schoolbus.jp le 13 mai 2011</ref>.

Docteurs honoris causa

En décembre 1987, un système de doctorat honoris causa a été mis en place par les facultés de l’université. Il vise alors à récompenser les personnalités extérieures qui ont permis des avancées dans les domaines d’enseignement et de recherche de l’établissement. Le système est réformé en 2004 afin de pouvoir honorer des personnes exerçant hors du domaine académique, et est alors délivré non plus au nom d’une faculté mais au nom de l’université<ref name="doctorat HC">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Honorary Doctorate of Kyoto University, Kyoto University, consulté sur www.kyoto-u.ac.jp le 24 septembre 2010</ref>.

Huit personnes ont été décorées par la première version de cette récompense, délivrée alors par les facultés. Le premier est Israel Gelfand en 1989 dans le domaine des sciences, suivi de George Garfield Hall la même année pour ses réalisations dans les sciences de l’ingénieur. Suivent ensuite Hans Neurath pour la médecine et Rudolf Kalman pour l’ingénierie en 1990, Tage Rickard Eriksson pour l’agriculture en 1992, Christian Streffer en 1994 pour la médecine, Robert Byron Bird pour l’ingénierie en 1995, et Puthen-Krish Ramachandran Nair en 2002 pour l’agriculture<ref name="doctorat HC"/>.

Entre sa création et 2011, quatre personnes ont été décorées par la seconde version de cette récompense, délivrée au nom de l’université. Il s’agit de Lionel W. McKenzie et de Susumu Tonegawa en 2004, de Jane Goodall en 2007, et de Alan Kay en 2009<ref name="doctorat HC"/>.

Sources

Notes

Modèle:Références

Références

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Bibliographie

Modèle:Légende plume

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

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