Monique Pelletier (femme politique)

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Monique Pelletier, née Bédier le Modèle:Date de naissance- à Trouville-sur-Mer, est une femme politique française.

Elle est ministre de 1978 à 1981 (sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing) puis membre du Conseil constitutionnel de 2000 à 2004.

Biographie

Jeunesse et formation

Monique Pelletier, de son nom de jeune fille Bédier, passe son enfance à Trouville-sur-Mer. Elle étudie au lycée à Deauville, puis au lycée Racine à Paris<ref>Monique Pelletier, Souvenirs irrespectueux d'une femme libre, éd. Pc, 2017. </ref>.

Après avoir envisagé dans un premier temps de suivre des études de médecine, elle obtient une licence en droit et passe son certificat d'aptitude à la profession d'avocat. Elle s'inscrit à l'âge de Modèle:Nobr au barreau de Paris<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>.

Carrière dans la magistrature

De 1948 à 1960, elle est juge assesseur au tribunal pour enfants de Seine, puis à Nanterre de 1966 à 1978<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Elle dirige de 1972 à 1977 l'École des parents et des éducateurs, association reconnue d'utilité publique<ref name=":0" />.

Carrière politique

De 1969 à 1974, elle est responsable de la commission Femmes au Centre démocratie et progrès<ref name=nouvelobs>« La longue patience de Monique Pelletier », Le Nouvel observateur, 23 juillet 1979.</ref>. Elle est élue en 1971 au conseil municipal de Neuilly-sur-Seine sur la liste d'Achille Peretti, avant de devenir adjointe au maire en 1977<ref name=":1" />.

Elle se rapproche de Valéry Giscard d'Estaing lors de l'élection présidentielle de 1974. Elle rejoint les Républicains indépendants, dont elle devient secrétaire nationale chargée de la famille et de la femme<ref name=nouvelobs/>.

Sensibilisée au fléau de la drogue par son poste de magistrat, elle est chargée en 1977, par le président Valéry Giscard d'Estaing sur les conseils de Michel Poniatowski, d'un rapport sur le problème de la drogue en France, rapport d’abord jugé trop laxiste avant d'être approuvé par l'Élysée<ref name=tvmag>« Monique Pelletier combat le handicap », TV Mag, 20 décembre 2011.</ref>, dans lequel elle invite le gouvernement à mieux prendre en charge les toxicomanes<ref name=causesardues>Olivier Costemalle, « Mémoires. L’avocate des causes ardues », Libération 5 novembre 2011.</ref>.

Fonctions ministérielles

L'année suivante, Monique Pelletier entre au gouvernement comme secrétaire d'État auprès du garde des Sceaux Alain Peyrefitte. Pour Modèle:Citation ses envies de réformes, elle est nommée quelques mois plus tard, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de la Condition féminine<ref name="nca">Modèle:Lien web.</ref>.

En Modèle:Date-, son titre devient « ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Famille et de la Condition féminine ». Elle fait voter la reconduction, en 1979, de la loi Veil en faveur de l'interruption volontaire de grossesse (qu'elle aurait voulu remboursée par la Sécurité sociale<ref name="causesardues" />) et de la criminalisation du viol en 1980<ref name="tvmag" />.

Elle fait adopter au conseil des ministres en Modèle:Date- « cinq mesures en faveur des femmes » pour expérimenter les quotas de femmes sur les listes de candidats aux élections<ref>L'instruction civique pour les Nuls, First éditions, 2010.</ref> ; si le projet de loi est adopté en Modèle:Date- par l’Assemblée nationale, il n’est jamais discuté au Sénat, faute de soutien politique suffisant<ref>Laure Bereni, « Du MLF au Mouvement pour la parité », Politix 2007/2 (Modèle:N°), Modèle:P..</ref>.

Elle incarne alors, avec Françoise Giroud et Simone Veil, une nouvelle génération de femmes politiques<ref name="causesardues" />. Elle rejoint l'Union pour la démocratie française (UDF) après sa création en 1978<ref>Modèle:Article</ref>. Elle y incarne une orientation sociale-libérale, s'opposant au sein du Parti républicain aux libéro-conservateurs comme Alain Madelin, François Léotard et Charles Millon<ref>Jean-Pierre Raffarin, Je marcherai toujours à l'affectif, Flammarion.</ref>.

Campagne de 1981

Monique Pelletier démissionne le Modèle:Date- pour prendre part à la campagne pour la réélection de Valéry Giscard d'Estaing. Avec Jean-François Deniau et Jean-Philippe Lecat, elle est porte-parole du président sortant et s'occupe de ses comités de soutien<ref>Michèle Cotta, Cahiers secrets de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ve{{#if:|  }} }} République, tome 2 (1977-1988), Fayard, 2008.</ref>.

Après la défaite de son camp en 1981 et son échec dans la première circonscription d'Eure-et-Loir (42,2 %), elle retourne à son métier d'avocate au barreau de Paris et exerce au sein du cabinet Ngo Cohen Amir-Aslani<ref name=nca/>.

Autres fonctions

Le Modèle:Date-, Monique Pelletier est nommée par Jacques Chirac au Conseil constitutionnel en remplacement de Roland Dumas<ref>Modèle:Article</ref>. Son mandat s’achève le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>.

Elle découvre les difficultés des personnes handicapées après que son mari a été victime d'un AVC<ref>Modèle:Article</ref>. Dès lors, elle s'investit pour cette cause et devient présidente, puis présidente d'honneur, du Conseil national handicap (CNH)Modèle:Quand<ref name="tvmag" />.

Elle milite à plusieurs reprises pour une grande réforme de la justice<ref name=causesardues/>.

En 2016, elle révèle avoir été agressée par un sénateur en 1979, lequel l’a embrassée de force, sans que cela aille plus loin, à la fin d’un entretien s’étant déroulé dans un bureau du Sénat<ref>Étienne Baldit, « Harcèlement sexuel : l'ancienne ministre Monique Pelletier raconte avoir été "agressée par un sénateur" en 1979 », lelab.europe1.fr, 10 mai 2016.</ref>.

Vie privée

Elle est mariée à un industriel, mort en 2015, et mère de sept enfants<ref name=":0" />. L’économiste Christian de Boissieu est son gendre.

Publications

  • Le Droit dans ma vie (1975). Elle y explique l'importance du droit dans la vie quotidienne des Français.
  • Nous sommes toutes responsables (1981). Description de son combat de féministe.
  • La Ligne brisée (1995). Son combat aux côtés de son mari devenu handicapé.
  • Le Soleil peut attendre (2011, autobiographie). Une autobiographie sur sa vie politique et professionnelle.
  • Souvenirs irrespectueux d'une femme libre (2017), éd. Pc

Décorations

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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