Henri-François-Xavier de Belsunce de Castelmoron

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Prélat catholique Henri-François-Xavier de Belsunce<ref group="Note">Se prononce /bɛl-zões/.</ref> (ou de Belzunce) de Castelmoron, né au château de La Force dans le Périgord le Modèle:Date et mort à Marseille le Modèle:Date est un ecclésiastique français, évêque de Marseille de Modèle:Date à sa mort.

Évêque de la ville de Marseille durant la peste de 1720, il fut ensuite nommé par Modèle:Souverain2 évêque-duc de Laon en Modèle:Date et pair de France, en remplacement de Charles de Saint-Albin, mais il refusa ce poste et ce fut Étienne-Joseph de La Fare qui fut nommé.

Biographie

Modèle:Section à sourcer

Naissance et études

Henri François-Xavier de Belsunce de Castelmoron était le second fils d'Modèle:Noble, marquis de Castelmoron, baron de Gavaudun, seigneur de Vieille-ville et de Born, grand sénéchal et gouverneur des provinces d'Agenais et de Condomais, et de Anne Nompar de Caumont de Lauzun, sœur de Antonin Nompar de Caumont, le célèbre duc de Lauzun. Son frère aîné se nommait Armand, il en eut deux autres, Antonin et Charles-Gabriel et une sœur, Marie-Louise, qui fut abbesse de Ronceray.

Élevé dans la religion réformée, il devint catholique à l'âge de Modèle:Nobr. Il fit ses études au collège Louis-le-Grand et entra chez les Jésuites en Modèle:Date, et les quitta en Modèle:Date pour des raisons de santé. Il garda toujours de bonnes relations avec eux ce qui fit écrire à Saint-Simon dans ses Mémoires : Modèle:Citation Il fut ordonné prêtre en Modèle:Date.

En Modèle:Date il perdit sa tante, Susanne-Henriette de Foix de Candalle et écrivit son premier livre sur sa vie.

Évêque de Marseille

Après avoir été vicaire général du diocèse d'Agen, il fut nommé à l'évêché de Marseille par le roi le Modèle:Date-, décision ratifiée par le pape le Modèle:Date-. Il resta évêque de Marseille pendant Modèle:Nobr, jusqu'à sa mort en Modèle:Date.

La période 1710-1720

En Modèle:Date, le pape Modèle:Souverain2 condamne un livre de Pasquier Quesnel de l'Oratoire estimant qu'il renfermait des erreurs : c'est la bulle Modèle:Langue, condamnant le jansénisme. Belsunce accepta la bulle et s'opposa vigoureusement à ceux qui protestèrent Modèle:Incise notamment aux Oratoriens et à plusieurs chanoines. Il ne se contenta pas d'interdire aux pères de l'Oratoire l'exercice de la prédication mais aussi l'administration des sacrements. Dans ces querelles contre le jansénisme, il se prononça avec force contre ce mouvement et s'attira ainsi des ennuis avec le Parlement d'Aix.

La peste de 1720

Modèle:Loupe L'événement qui marqua l'épiscopat de Belsunce fut la grande peste de Marseille de Modèle:Date. Son attitude, pendant cette période, fut très courageuse. Beaucoup furent frappés de son dévouement auprès des malades. Il multiplia les gestes spectaculaires en exorcisant le fléau du haut du clocher des Accoules ; ce fait est rapporté ainsi par Chateaubriand dans ses Mémoires d'outre-tombe : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il fait des processions et consacre la ville au Sacré-Cœur pendant une messe célébrée le Modèle:Date- sur le cours qui porte désormais son nom<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette dernière démarche lui aurait été suggérée par la visitandine Anne-Madeleine Rémusat. La basilique du Sacré-Cœur a été construite à l'occasion du bicentenaire de cette consécration.

À cette occasion, Belsunce déclara : Modèle:Citation

L'évocation par Albert Camus de l'évêque de Belsunce dans son roman La Peste parait exagérée : Modèle:Citation bloc

Après la peste (1722-1755)

Après la fin de l'épidémie, il y eut une grande admiration pour le prélat. Afin de le récompenser de son dévouement et sur les recommandations de son oncle le duc de Lauzun, le Régent le nomma en Modèle:Date à l'évêché de Laon. Il fit part au jeune roi Modèle:Souverain2 de sa renonciation à l'évêché de Laon qui fut attribué à La Fare. Il préférait rester à Marseille au milieu de ses ouailles qui avaient connu les terribles épreuves de la peste.

En Modèle:Date, Belsunce assista au synode provincial d'Embrun réuni pour condamner les opinions jansénistes de Soanen, évêque de Senez. Après Modèle:Date il procède à une surveillance minutieuse de l'enseignement primaire et secondaire. Il favorise les Jésuites et leur nouveau collège qui porte son nom et qui s'installe rue des nobles, rebaptisée rue Belsunce<ref group="Note">Cette rue disparaît lors de l'aménagement du quartier entre Modèle:Date et Modèle:Date</ref>.

La présence de la franc-maçonnerie à Marseille est décelée par l'évêque en Modèle:Date, qui écrit un mandement daté du Modèle:Date à l’intention de l’intendant de police, en ces termes : Modèle:Citation

Il a été abbé commendataire non résidant de l'abbaye des Chambons dans le Vivarais. Membre de l'académie de Marseille, il assiste à plusieurs réunions en particulier à celle du Modèle:Date- qui accepte Voltaire comme membre associé. Il signe le procès-verbal sans réserve ce qui démontre de sa part une tolérance inhabituelle dans de nombreuses autres situations.

De Modèle:Date à Modèle:Date, furent publiés sous sa signature les trois volumes de L'antiquité de l'église de Marseille et la succession de ses évêques. Il est actuellement admis que le véritable auteur serait le père jésuite Claude Maire (Modèle:Date-Modèle:Date) qui était son conseiller théologique et son principal collaborateur. Durant les dernières années de sa vie, il constate avec tristesse un déclin des pratiques religieuses surtout parmi les classes les plus favorisées.

Belsunce meurt à Marseille le Modèle:Date-. L'évêché et la ville lui firent des funérailles solennelles. L'oraison funèbre fut prononcée par le père jésuite Alexandre Lenfant. Il institua l'hôpital de la Grande Miséricorde de Marseille, son légataire universel. Il fit quelques donations particulières aux jésuites qui héritèrent de sa bibliothèque, à ses domestiques, aux indigents et à ses parents.

C'est de Belsunce que Victor Hugo parle quand il défend l'enseignement laïque et déclare : Modèle:Citation

Millevoye a chanté son dévouement dans le poème de Belsunce. L'abbé de Pontchevron a publié une biographie, en Modèle:Date à Marseille.

Écrits

Correspondance

Hommages publics

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Statue de Henri de Belsunce
(cathédrale de la Major, Marseille)

De nos jours, on trouve :

La position adoptée par sa statue, les bras ouverts avec les paumes vers le haut font ressembler Belsunce à quelqu'un qui a les mains vides, d'où l'expression marseillaise « arriver comme Belsunce » alors qu'on est invité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Dans l'album Dante d’Abd al Malik, la chanson Le Marseillais, l'auteur cite « Il est arrivé comme Belsunce dans notre quartier. »

Armoiries

Ses armes sont : Modèle:Citation

Notes et références

Notes

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Références

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Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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