Lycée Périer
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox École
Le lycée Périer est un établissement public local d'enseignement français regroupant un lycée et une section de technicien supérieur situé au 270 rue Paradis dans le [[8e arrondissement de Marseille|Modèle:8e de Marseille]].
Histoire
Fondation
Le lycée Périer a été construit sur un terrain comprenant un château construit par Théophile Périer<ref name=100ans/>. Inauguré le Modèle:Date<ref name=100ans/>, le château était alors une annexe du lycée de Marseille, actuel lycée Thiers. Le terrain fut loué par les héritiers à la municipalité puis acheté par la ville en 1924. En 1929, la population scolaire était de 400 élèves et le lycée devint un établissement indépendant, toutefois jumelé avec le lycée Saint-Charles.
La devise du lycée devient Gaudio et Spe, ce qui signifie en latin Dans la Joie et l'Espérance et il prend pour emblème la chouette chevêche, symbole d'Athéna, déesse de la Sagesse et de la Science<ref>Site du lycée</ref>.
Dans la cour d'honneur, un bas-relief d'Antoine Sartorio représentant Athéna pensive rappelle que le lycée est placé sous l'égide bienveillante de la déesse grecque.
Pendant la Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le lycée est rebaptisé lycée Philippe Pétain. Plusieurs professeurs se caractérisent par leur résistance au nazisme<ref>Témoignage de l'historien Robert Bonnaud: Modèle:Citation</ref>.
Ainsi l'historien d'origine juive Pierre Vidal-Naquet, qui étudiait pendant la guerre au lycée Périer, a pu échapper à une rafle en partie grâce aux professeurs du lycée, comme le déclare Robert Bonnaud: Modèle:Citation<ref>Témoignage de l'historien Robert Bonnaud</ref>. Lors du bombardement du Modèle:Date, cinq bombes tombèrent sur le lycée, faisant un mort<ref name="Site">Page du site du lycée</ref>.
De l'après-guerre à aujourd'hui
Fusionné jusqu'en 1947 avec le lycée Saint-Charles, il s'en dissocie pour devenir un établissement indépendant. En 1953, la ville de Marseille cède ses droits de propriété à l'État<ref name="Site"/>.
Le Modèle:Date, un élève poignarde son professeur d'allemand avant de lui-même se jeter dans le vide, apparemment sans justification<ref>Récit des faits sur le site du lycée Modèle:Pdf</ref>. Si le professeur survit grâce à la présence d'un médecin sur les lieux, l'élève est tué sur le coup.
En 1966, le lycée devient mixte<ref>Page du site du lycée Modèle:Pdf</ref>. Les classes de collège (de la sixième à la troisième) et de lycée (de la seconde à la terminale) sont réunies au sein de l'établissement, offrant une mixité stimulante pour les plus jeunes. Depuis 1986 et grâce à plusieurs lois de décentralisation, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a la charge matérielle de l'établissement<ref name="Site" />.
De 2012 à 2014, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a investi 16 millions d'euros dans la rénovation et le désamiantage des bâtiments du lycée<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Formations proposées et résultats aux examens
Le lycée Périer comprend des classes de BTS (M.U.C., C.I. et A.M.) Il offre une préparation au bac L, ES et S, ainsi que STMG<ref>Le site du Lycée Périer</ref>.
Il comprend également une section européenne italien<ref>Page du site du lycée</ref>, ainsi qu'une classe européenne anglais en STMG, et dispense l'enseignement de l'allemand, de l'anglais, de l'italien, du russe, de l'hébreu et du chinois, ainsi que du latin et du grec ancien. Il comptait environ Modèle:Nombre en 2007-2008. En 2019, le taux de réussite au baccalauréat y est de 83%.
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| BTS M.U.C. | BTS C.I. | BTS A.M. | |
|---|---|---|---|
| 2014<ref>« Le classement des BTS dans l'académie d'Aix-Marseille », L'Étudiant, Modèle:Date-</ref> | 94% | 100% | 69% |
| 2013<ref name="BTS MUC">Page du site du lycée sur le BTS MUC</ref>,<ref name="BTS AM">Modèle:PdfPage du site du lycée sur le BTS AM</ref> | 94% | Inconnu | 90% |
| 2012<ref name="BTS MUC" />,<ref name="BTS AM" /> | 85 % | Inconnu | 83,5 % |
| 2011<ref name="BTS MUC" />,<ref name="BTS AM" /> | 98 % | Inconnu | 80 % |
| 2010<ref name="letu">Données sur le site L'Etudiant.fr</ref> | 83 % | 94 % | 86 % |
| 2009<ref name="letu" /> | 92 % | 91 % | 82 % |
| 2008 | 92 % | 75 % | 88 % |
Classement du lycée
En 2015, le lycée se classe à la Modèle:59e place sur 77 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et à la 1848e au niveau national<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Localisation
Situé dans le [[8e arrondissement de Marseille|Modèle:8e de Marseille]], le long de la Rue Paradis, une des plus longues de Marseille (Modèle:Unité), le lycée prend place dans un quartier bourgeois<ref>Données sur le site de l'INSEE Modèle:Pdf</ref>, dans l'hypercentre de la ville. De par sa position stratégique, il exerce un important cercle d'influence sur le centre de la ville et constitue le lycée public principal de la bourgeoisie marseillaise.
Maison des Lycéens
La Maison des Lycéen.ne.s du Lycée Périer est une association loi de 1901, à vocation ludique et sociale au profit des élèves.
L'association a été créée le Modèle:Date-, lors de son Assemblée Générale constitutive. Elle reprend alors le rôle du Foyer Socio-éducatif (FSE) qui jusque là mettait en place divers actions pour agrémenter la Vie Lycéenne de l’Établissement. L'administration du Lycée prête ses locaux à l'association, l'espace "Maison Rouge", composé d'un bureau ainsi que de deux salles destinées à l'accueil des élèves.
Quelques anciens élèves
Les intéressés sont mentionnés dans l'ordre chronologique de leur naissance.
- Le résistant Gabriel Péri (1902-1941)<ref>Biographie de Gabriel Péri.</ref>.
- L'historien Henri-Irénée Marrou (1904-1977)<ref>Philippe Chenaux, Les années 1920 et la formation d'Henri-Irénée Marrou, Presses universitaires du Septentrion, 1999.</ref>.
- L'historien Pierre Guiral (1909-1996)<ref>Biographie de Pierre Guiral.</ref>.
- Le résistant Jacques Salon (1914-1989)<ref>Salon Jacques. Histoire de l’OSE - Les grandes figures..</ref>.
- l'éditeur Robert Laffont (1916-2010), créateur des Editions Robert Laffont.
- L'historien Robert Bonnaud (1929-2013)<ref name="Fabriquedesens"/>.
- L'historien et helléniste Pierre Vidal-Naquet (1930-2006)<ref name="Fabriquedesens">Témoignage de Robert Bonnaud sur France Culture</ref>,<ref>Témoignage de Jacques Bruchswig sur le site Pierre-Vidal-Naquet.net.</ref>.
- Le poète et philosophe catalan Ramón Xirau, qui a étudié au lycée Périer de 1938 à 1939<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Memorial de Mascarones y otros ensayos.</ref>.
- Le philosophe Jean-François Mattéi<ref name=100ans>« Le lycée Périer fête ses cent ans », article de La Provence, Modèle:Date.</ref>.
- La femme de lettres Christiane Singer.
- L'archevêque de Bordeaux Jean-Pierre Ricard.
- L'homme d'affaires Jean-Charles Naouri<ref>Modèle:Article.</ref>.
- L'ancien secrétaire d'État et député Renaud Muselier.
- Le joueur de tennis, ex-vainqueur et capitaine de l'équipe de France de coupe Davis, Guy Forget.
- L'ancienne députée Sylvie Andrieux.
- La journaliste et animatrice de télévision Sophie Le Saint<ref>Page Facebook officielle.</ref>.
Anciens professeurs
- Le botaniste Gustave Malcuit (1882-1960)<ref>Henri Stehlé, « Gustave Malcuit », no 121, Modèle:95e, 1974 Modèle:Lire en ligne.</ref>.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Histoires des lycées de Marseille, Maurice Gondard, 1988, Édisud Modèle:ISBN
- Lycée Périer, après-guerre à nos jours, Bernard Delpy, 2007, Cres Modèle:ISBN
