Aspach (Haut-Rhin)
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Aspach Modèle:API-fr est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Modèle:Sommaire
Géographie
Village faisant partie de l'arrondissement et du canton d'Altkirch.
Il s'étend sur un plateau du Sundgau entre les vallées de l'Ill et de la Largue, à Modèle:Unité d'Altkirch, Modèle:Unité de Dannemarie, Modèle:Unité de Thann et Modèle:Unité de Mulhouse. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Hydrographie et les eaux souterraines
- Le Zipfelgraben ;
- Le Haselbaechle.
Urbanisme
Typologie
Aspach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Altkirch, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,4 %), zones agricoles hétérogènes (30,9 %), zones urbanisées (15,6 %), forêts (13,1 %), mines, décharges et chantiers (1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Le village semble remonter à la plus haute Antiquité, vraisemblablement à l'époque franque. Cette commune avait autrefois une source d'eau sulfureuse froide qui était exploitée par les Romains. Cependant, il semble que la source ait déjà été exploitée du temps des Gallo-Romains. Cette source est située à la sortie du village en direction d'Altkirch. Elle est entourée par un puits à margelle (malheureusement à l'abandon) situé au milieu d'un champ de maïs.
Le village est mentionné pour la première fois en 991 alors que le monastère d'Eschau y possède des terres. À partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le prieuré de Saint-Morand à Altkirch possède dans le village une cour colongère. Jusqu'à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le village est placé sous la dépendance de la mairie de Hundsbach, administrée par la seigneurie d'Altkirch, gouverné par les comtes de Ferrette.
Plus tard, ce sont les descendants du duc d'Autriche, seigneurs de Habsbourg qui gouvernent le village. À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la région est le théâtre de luttes incessantes entre les Bourguignons et les Armagnacs au cours de la guerre de Cent Ans. En 1469, le duc d'Autriche, à court d'argent, vend ses terres de haute Alsace à Charles le Téméraire, duc de Bourgogne qui nomme un grand bailli, Pierre de Hagenbach pour rétablir la paix dans la région. Mais celui-ci s'attire la colère du peuple par ses maladresses. Il est capturé et décapité à Breisach (Baden-Württemberg) par les États alsaciens coalisés en 1474. En signe de vengeance, son frère Étienne de Hagenbach pénètre dans la région avec ses troupes bourguignonnes et ravage tout sur son passage. Cette invasion est fatale à Aspach comme à Altkirch.
C'est à cette période qu'est détruite la première église du village. Un second lieu de culte a été reconstruit, probablement sur le même emplacement en 1502, comme en témoigne la clef de voûte de l'actuel clocher à toit en bâtière. Le village à peine relevé doit faire face à l'arrivée des Suédois pendant la guerre de Trente Ans dans les années 1630.
On note alors la disparition du village-jumeau d'Aspach, appelé Lottringen. Ce village disparu vaut aujourd'hui au village le surnom de Lott-Aspi en langue alsacienne. Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ramène la prospérité et la paix. En 1814, la paroisse d'Aspach qui dépendait jusqu’alors de la paroisse de Carspach devient autonome. La commune forme alors une nouvelle commune avec Obermorschwiller et Carspach.
Le village a grandement souffert lors du premier conflit mondial, puisque situé sur la ligne de front. Il a ainsi été évacué pendant plus de deux ans.
La commune a été décorée, le 17 mars 1922, de la croix de guerre 1914-1918<ref>Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918</ref>.
Toponymie
Du vieil allemand Aba, tremble et du franc Bach = ruisseau.
La commune se nomme Àschpi en alsacien<ref>Villes et villages du Haut-Rhin sur Le Dictionnaire alsacien</ref>. Modèle:…
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi<ref>Les comptes de la commune</ref> :
- total des produits de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des ressources d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- total des emplois d'investissement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant ;
- endettement : Modèle:Unité, soit Modèle:Unité par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 17,28 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,12 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 79,76 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,60 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 18,72 %.
Économie
Entreprises et commerces
Agriculture
Tourisme
Commerces
Démographie
Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Église Saint-Laurent
L'église est mentionnée en 1282, et est reconstruite en 1502 dans le style gothique<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Le chœur est voûté et la clé de voûte porte cette inscription en allemand : M CCGCC und II, Jor ist diser Kor angefang", soit l'an 1502 ce chœur a été commencé". Une custode sculptée d'allure ogivale est réalisée à la même époque : elle renferme dans un écrin de verre l'hostie consacrée, exposée dans l’ostensoir. Le clocher dont le toit en bâtière s'élève sur trois étages est également percé d'ouvertures gothiques.
En 1829, la nef est remaniée et le portail encadré de deux colonnes monolithiques de facture antique. L'ancien chœur est alors déplacé du cœur de la sacristie et remplacée par un nouveau chœur.
L'orgue a été transformé par Georges Schwenkedel<ref>La maison Schwenkedel</ref>, en 1924, dans des conditions discutables<ref>Inventaire de l'orgue de l'église Saint-Laurent</ref>.
Notre-Dame de la Litten
La chapelle de la Litten fut érigée en 1862 en mémoire d'une léproserie et fit l'objet d'une rénovation en 1984. La nef est rectangulaire à 2 travées prolongée par un chevet semi-circulaire ; un beffroi en bois se dresse sur la toiture<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
Statue de Jean Népomucène (1779)
Le saint est représenté de manière traditionnelle, en chanoine, tenant un crucifix<ref>Modèle:Base Palissy Statue : Saint Jean Népomucène</ref>.
Monuments commémoratifs
- Monument aux morts<ref>Monument aux morts</ref>.
- Stèle commémorative.
Patrimoine naturel
- Source d'eau sulfureuse Méridienne<ref>1934, FORRER (Robert), La source sulfureuse romaine et médiévale d'Altkirch-Aspach, VI (1934) 199-204, fig.</ref>.
- L'inventaire national du patrimoine naturel de la commune a permis de recenser 101 taxons terminaux (espèces et infra-espèces)<ref>inventaire national du patrimoine naturel</ref>.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Cavités souterraines : Souterrain de la forêt d'Aspach, ouvrage militaire
Articles connexes
- Liste des communes du Haut-Rhin
- Aspach-le-Bas, commune du canton de Cernay
- Aspach-le-Haut, commune du canton de Thann
Liens externes
- Site de la mairie
- Aspach sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)