Isaiah Berlin

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Modèle:Infobox Philosophe

Isaiah Berlin, né le Modèle:Date de naissance- à Riga (Empire russe) et mort le Modèle:Date de décès- à Oxford, est un philosophe politique et historien des idées sociales et politiques en Occident.

Biographie

Modèle:Section vide ou incomplète Issu d'une famille juive lettone, il naît à Riga, dans le gouvernement de Livonie appartenant alors à l'Empire russe, devenue par la suite capitale de la Lettonie.

Il obtient la nationalité britannique, puis américaine. Isaiah Berlin a été président de la British Academy de 1974 à 1978.

La lecture d'Alexandre Herzen lui donne réellement le goût pour l'histoire des idées sociales et politiques<ref>Isaiah Berlin, En toutes libertés : entretiens avec Ramin Jahanbegloo, Modèle:P.</ref>.

Son œuvre

Isaiah Berlin a inscrit son œuvre dans la tradition libérale. Fortement influencé par Robin G. Collingwood (1889-1943)Modèle:Référence nécessaire, Berlin considère que toute pensée dominant une époque ou un individu s'organise autour d'une « constellation de présuppositions absolues »Modèle:Référence nécessaire. Aussi toute analyse philosophique requiert-elle une dimension historique. Cependant, dans son essai Historical Inevitability, Berlin réfute la théorie marxiste du matérialisme historique selon laquelle l'Histoire est conçue comme le résultat de déterminismes historiques. Selon lui, il faut aussi prendre en compte la liberté de choisir de chaque individu. C'est pourquoi l'homme ne peut être exempté de toute responsabilité dans l'histoire - même si un auteur, en revanche, n'est pas nécessairement responsable du devenir de sa pensée ou de son idéologie.

Il est surtout connu pour avoir développé la distinction entre les notions de liberté positive des anciens et de liberté négative des modernes qu'il pose en 1958 dans Deux concepts de liberté : la liberté négative est l'absence d'entraves, tandis que la liberté positive, proche de l'idée de Droit et de réalisation de soi, désigne la possibilité de faire quelque chose<ref>Modèle:Lien web</ref>. Selon lui, les ennemis de la liberté sont les philosophes d'une partie des Lumières, de la Contre-Révolution et du socialisme naissant comme Helvétius, Rousseau, Fichte, Saint-Simon et Joseph de Maistre, car ils défendent une conception autoritaire de la liberté — dont la Révolution française est l'héritière — et qui s'oppose à la tradition anglo-saxonne. Il pense que les philosophes des Lumières ont eu un rôle ambigu dans l'Histoire des idées et se retrouve chez les idéalistes allemands et les philosophes de la modernité<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans le contexte de la guerre froide, l'œuvre d'Isaiah Berlin prend le parti des démocraties occidentales, ce qui explique sa sévérité à l'égard de certains philosophes des Lumières qui auraient influencé les idéologies dites « totalitaires » (nazisme, marxisme). Par exemple, il considère Jean-Jacques Rousseau comme un chantre de l'autoritarisme et estime que la pensée de Helvétius a contribué à réduire les mobiles de l'action humanitaire à la simple recherche de l'intérêtModèle:Référence nécessaire.

Selon Zeev Sternhell, Modèle:Citation.

Distinctions

Citation

Modèle:Citation bloc

Ouvrages

  • Historical Inevitability, Oxford University Press, 1954.
  • Deux concepts de liberté, 1958. Texte de sa leçon inaugurale à l'université d'Oxford le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • La Liberté et ses traîtres, éd. Payot, 286 pages. Réinterprétation des œuvres des théoriciens des Lumières et du romantisme, à partir de ses conférences données dans les années 1950 à la BBC.
  • Karl Marx, Gallimard, coll. « Idées », Paris, 1962.
  • Les Penseurs russes, Albin Michel, Paris, 1984. (recueil d'essais)
  • À contre-courant. Essais sur l'histoire des idées, Paris, Albin Michel, 1988.
  • En toutes libertés : entretiens avec Ramin Jahanbegloo, Paris, Félin, 1990
  • Trois Essais sur la condition juive, Calmann-Lévy, 1973 ; Pocket-Agora, 1992
  • Modèle:Citation, Le Bois tordu de l'humanité : Romantisme, nationalisme, totalitarisme, Albin Michel, Modèle:Nobr, 1992 Modèle:ISBN
  • Eloge de la liberté, Calmann-Lévy, coll. Sciences Humaines et Essais, 1994.
  • Le Mage du Nord, critique des Lumières : J.G. Hamann 1730-1788, PUF, coll. Perspectives Germaniques, 160 p., 1997.
  • Le Sens des réalités, Ed. des Syrtes, 2003, rééd. Les Belles Lettres, 2011.
  • Les Racines du Romantisme, Ed. R&N, 2020.
  • Le Hérisson et le Renard : essai sur la vision de l'Histoire de Tolstoï, trad. fr. Aline Berlin, préface de Mario Vargas Llosa, Les Belles Lettres, 140 p., 2020.

Bibliographie

Notes et références

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Annexes

Articles connexes

Liens externes

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