Amen.

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Modèle:Lang<ref group="N">La graphie exacte du titre (à l'affiche et à l'écran) comprend un point typographique après le mot Amen.</ref> est un film franco-germano-roumain réalisé par Costa-Gavras, sorti en 2002. Il s'agit d'une adaptation cinématographique de la pièce de théâtre Le Vicaire (Modèle:Lang) de Rolf Hochhuth, critiquant l'inaction du pape Modèle:Souverain2 durant la Seconde Guerre mondiale, en particulier à l'égard des Juifs.

Amen. est présenté en compétition officielle à la Berlinale 2002. Il est nommé sept fois à la [[28e cérémonie des César|Modèle:28e des César]] et obtient celui du meilleur scénario original ou adaptation.

Synopsis

Durant la Seconde Guerre mondiale, un officier allemand de la SS, chimiste fournissant les camps en Zyklon B, Kurt Gerstein, cherche à alerter le Vatican du génocide dont les Juifs sont alors victimes. Ricardo Fontana<ref group=N>Personnage fictif, contrairement à Kurt Gerstein qui a réellement existé.</ref>, jeune jésuite conseiller auprès du nonce apostolique en poste à Berlin et dont la carrière s'annonce prometteuse, lui prête l'oreille. Ils se rendent à Rome<ref group="N">Ce qui est conforme au scénario de la pièce de théâtre Le Vicaire mais pas à la réalité historique, le « vrai » Kurt Gerstein n'étant jamais allé au Vatican.</ref>, Ricardo pensant que le fait que son père soit très haut placé dans la hiérarchie laïque du Vatican les aidera à convaincre Modèle:Souverain2 de la nécessité d'une condamnation sans ambiguïté des crimes nazis à l'égard des Juifs. Mais leurs initiatives pour tenter d'interrompre la Shoah ne trouveront pas d'écho auprès des hautes autorités étrangères ou religieuses<ref name="LS">Modèle:Lien web.</ref>.

De désespoir, et en signe de révolte devant la passivité de la hiérarchie catholique, Ricardo Fontana part pour Auschwitz, y trouver la mort avec les Juifs romains lorsque ceux-ci sont raflés malgré l'arrangement trouvé par le pape (qui pensait avoir acheté leur protection en échange de Modèle:Unité d'or collecté par les Juifs). Quant à Kurt Gerstein, il tente en vain de faire sortir son ami jésuite du camp d'extermination. Il finira inculpé de crimes de guerre par les Alliés à la fin de la guerre, car ceux-ci ne peuvent croire en sa bonne foi. Ce qui n'est pas le cas du médecin commandant du camp d'extermination, « bon catholique », qui fera jouer ses relations au Vatican et obtiendra par leur intermédiaire un visa pour l'Argentine.

Fiche technique

Distribution

Production

Modèle:... Les scènes censées se dérouler au Vatican ont été tournées dans le palais du Parlement de Bucarest. Le tournage a également lieu à Sibiu et dans les MediaPro Studios de Bucarest. Certains extérieurs sont tournées à Mogoșoaia<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:locations|locations|reference}} {{#if:||locations}} sur l’Modèle:Lang.</ref>. Pour les scènes tournées à Rome, on peut notamment reconnaître le palais Mattei di Giove qui figure la demeure du comte Fontana.

Accueil

Accueil critique

Modèle:Infobox Critique presse Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 67 % d'opinions favorables pour 49 critiques<ref name="rottentomatoes">Modèle:Lien web.</ref>. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de Modèle:Fraction pour Modèle:Nombre<ref name="metacritic">Modèle:Lien web.</ref>.

En France, le site Allociné propose une note moyenne de Modèle:Fraction à partir de l'interprétation de critiques provenant de Modèle:Nombre de presse<ref name="allopresse">Modèle:Lien web.</ref>.

Distinctions

Récompenses

Nominations

Commentaire

Scène d'introduction

La scène d'introduction du film montre le suicide de l'activiste juif Štefan Lux en pleine session de la Société des Nations en 1936.

Analyse

Directement inspiré de la pièce de théâtre Le Vicaire de Rolf Hochhuth, le film en reprend la dénonciation de l'attentisme qu'il prête au Vatican dans l'holocauste perpétré par le régime nazi. La version présentée par Costa-Gavras a été très critiquée bien au-delà du cercle de l'Église catholique<ref>Roland Hureaux, « Modèle:Lien brisé », Marianne, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Jean-Yves Riou, « Les évêques de France n’ont pas dit « Amen » aux contre-vérités de Costa Gavras », ZENIT, Modèle:Date-.</ref>,<ref>« Shoah : le rôle de Modèle:Souverain- réévalué ? », Libération, Modèle:Date-.</ref>,<ref>« Modèle:Souverain- et les Juifs : le Vatican lève un coin du voile », Le Point, Modèle:Date-.</ref>. En effet, Modèle:Souverain2 avait condamné le nazisme au mois de Modèle:Date- dans l'encyclique Modèle:Lang. Cette encyclique, rédigée exceptionnellement en allemand et non pas en latin, qui avait été lue à la messe dans toutes les paroisses allemandes, était l'œuvre du secrétaire d'État du pape, le cardinal Pacelli, futur Modèle:Souverain2. Modèle:Souverain- avait également condamné la thèse de l'inégalité des races dans un Modèle:Lang de 1938. En outre, la solution finale et le sort qui attendait les Juifs étaient largement renseignés auprès des Alliés ; en effet, bien avant son évasion d’Auschwitz en 1943, Witold Pilecki avait réussi à informer le Royaume-Uni des agissements des nazis.

Costa-Gavras met cependant plus l'accent que le dramaturge allemand sur la passivité également coupable des puissances Alliées, en particulier les États-Unis, dont l'ambassadeur à Rome est présenté comme un lâche qui se retranche derrière la passivité du Vatican, et qui refuse toutes les demandes de Ricardo Fontana pour faire détruire les camps par l'Armée américaine Modèle:Incise.

Plusieurs épisodes du film ne figurent pas dans la pièce de Hochhuth et sont tirés de la biographie détaillée de Kurt Gerstein écrite par Pierre Joffroy et publiée en 1992, L'Espion de Dieu. La passion de Kurt Gerstein<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

À l'inverse, Costa-Gavras a coupé de nombreux passages de la pièce. Après la première du film à Berlin, où il était présent, Rolf Hochhuth a déclaré : Modèle:Citation

Affiche

L'affiche qui entremêle la croix chrétienne et la croix gammée a été élaborée par Oliviero Toscani, auteur d'affiches pour la société Benetton, qui a également eu l'idée du titre du film<ref name="secrets-tournage">Secrets de tournage - Allociné.</ref>. Celle-ci a aussi provoqué l'indignation d'une partie de la communauté catholique, au point que plusieurs organisations ont introduit une action en vue d'interdire l'affiche auprès du Tribunal de grande instance de Paris. Elles ont été déboutées<ref>« La justice rejette la demande de retrait de l'affiche d’Amen. », Le Monde, Modèle:Date-.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. D'après François-Guillaume Lorrain du magazine Le Point, Modèle:Citation.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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