Aiguebelle (Savoie)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Aiguebelle est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le Modèle:1er janvier 2019, elle fusionne avec la commune de Randens pour former la commune nouvelle de Val-d'Arc.

Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:Aiguebelle-Randens.JPG
Les villages d'Aiguebelle et de Randens depuis le Char de la Turche.

Positionné entre la chaîne de Belledonne et le grand Arc au fond d'une vallée encaissée, Aiguebelle se situe à l'entrée de la vallée de la Maurienne.

Le Lac de Charbonnière, qui est une ancienne tourbière, se situant au pied des ruines du fort de même nom, est une propriété privée.

Climat

Modèle:...

Transports

Toponymie

Aiguebelle est un toponyme se composant du préfixe aigue- et du français belle<ref name="Aiguebelle">Modèle:Lien web.</ref>. Il provient du latin Carbonaria, puis Aqua Bella, l'« eau belle » ou « la belle eau »<ref name="Gros 17">Modèle:Ref-Dico-Gros</ref>,<ref name="Aiguebelle"/>.

D'après une charte de 1082, il semble que ce nom soit l'hydronyme d'un Modèle:Page h', affluent de la rivière de l'Arc, provenant du côté de Montgilbert<ref name="Gros 17"/>,<ref name="Aiguebelle"/>. Il aurait dans un premier temps désigné le vallon avant d'être associé à la paroisse voisine<ref name="Gros 17"/>. On a aussi pensé à l'eau de la fontaine de Chaventon qui possède une certaine réputation dans les alentours<ref name="Gros 17"/>.

Le nom a dérivé au cours des siècles. Une première mention est faite en 1044 avec Castrum qui Carboneria dicitur, d'après Cipolla Carlo et son Monumenta Novaliciensia vetustiora (1901), puis un Burgus qui dicitur Aquabella (avant 1070), puis Aqua pulcra dans une charte de 1082 provenant du Cartulaire de Cluny<ref name="Gros 17"/>,<ref name="Aiguebelle"/>. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse est désignée par une église d'Aigabella (1129), ou encore Aquabella (en 1153), pour évoluer en église de Aque Pulchre en 1234<ref name="Gros 17"/>,<ref name="Aiguebelle"/>. Les seigneurs des lieux sont mentionnés pour la même période avec un Willelmis de Aquabella (selon une charte du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dans le cartulaire de Domène ) ou un Jordanus de Aquabella en 1199<ref name="Gros 17"/>. Des formes romanes apparaissent dans les siècles suivants avec Akebelle (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle), Ecquebelle (1518) ou encore Aygabelle (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Gros 17"/>,<ref name="Aiguebelle"/>.

À noter que ce toponyme contraste avec celui de sa voisine Épierre.

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit ÉgbModèle:Soulignerla, selon la graphie de Conflans<ref name="Toponyme">Modèle:Ouvrage</ref>.

Histoire

Période antique

À la fin de l’année 218 av. J.-C., Hannibal Barca, en marche vers l’Italie, serait passé par le col du Cucheron, les Hurtières, Aiguebelle et Charbonnières lors du passage des Alpes<ref>http://www.123savoie.com/article-7703-1-aiguebelle.html Aiguebelle, Porte de la Maurienne</ref>,<ref>Histoire d’Aiguebelle</ref>.

Période médiévale

Aiguebelle est la première résidence, avec son château, du comte Humbert, dit plus tard aux blanches mains, vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Demotz 1980">Modèle:Article.</ref>. Toutefois, l'historiographie ne sait pas à ce jour dans quelle condition les Humbertiens s'installent à Charbonnières<ref name="Demotz 1980"/>. Le château de Charbonnières construit au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle dominait la cité. Il est cité dès 1023<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce castel féodal reste jusque vers le milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle la résidence ordinaire des premiers comtes de Savoie. Aiguebelle se situe pour cette période dans le comté de Savoie, mais est rattaché du point de vue spirituel dans le diocèse de Maurienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un prieuré dédié à saint Étienne est fondé vers 1060-1082 (date certaine de son existence en 1139)<ref name="Maurienne">Modèle:Ouvrage.</ref>, par Andric ou Agendric, seigneur des lieux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Lors de la guerre franco-savoyarde de 1600-1601, après avoir pris Chambéry et mis le siège devant Montmélian les troupes du roi de France pénétrèrent en Maurienne et se dirigèrent sur Aiguebelle.
Il ne restait plus comme défense que la tour de Charbonnières, défense clé de la Maurienne, située dans les gorges étroites qui s'étendent au pied des montagnes jusqu'au Mont-Cenis. Modèle:Citation.
Créquy et Abel de Bérenger de Morges<ref> Généalogie des seigneurs drome des collines</ref> furent détachés avec leurs troupes pour investir le fort d'Aiguebelle. Leur rapidité d'action faillit surprendre la garnison du fort qui songeait à brûler le poste, de peur que les troupes françaises y logent. Le marquis de Rosny fit mettre en batterie 10 gros canons et 2 plus petits, sur les sommets dominant le château, qui tirèrent 637 coups avant que la garnison, sans espérance d'être secourue, demanda à capituler Modèle:Citation<ref name="Hu9">Histoire universelle, Volume 9 par Jacques-Auguste de Thou</ref>.
Le 2 septembre, la capitulation du fort de Charbonnières fut signée, mais Modèle:Citation<ref name="Hu9" /> Modèle:Loupe

Période contemporaine

La commune d'Aiguebelle s'est divisée en 1738 avec la création de la commune de Randens. Cependant, les deux communes sont regroupées le Modèle:Date, pour former la commune nouvelle de Val-d'Arc dont la création est actée par un arrêté préfectoral du Modèle:Date<ref name="creation">Modèle:Article</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:Mairie d'Aiguebelle en Savoie (mars 2021).JPG
Mairie d'Aiguebelle.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin

Liste des maires délégués

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Économie

Industrie

Modèle:Article général Le temps de la houille blanche a commencé assez tardivement à Aiguebelle avec l'implantation en 1931 de la Société française de fonderies et aciéries électriques. Celle-ci pouvait alors se satisfaire de l'énergie des modestes centrales hydroélectriques sur l'Arc (La Christine) et ses affluents des deux versants. Lors du rachat en 1951, la Société d’électrochimie, d'électrométallurgie et des aciéries électriques d'Ugine (SECEMAEU) était avant tout motivée par la disponibilité de terrains plats dans la large plaine alluviale proche de la confluence de l'Arc et de l'Isère. Décidée à développer ses fabrications d'abrasifs, elle ne pouvait agrandir son usine d'Arbine sur la commune de La Bâthie, en Tarentaise, dont le site était contraint en sommet de cône de déjection et bloqué en contrebas par l'urbanisation. Or La Pouille n'était qu'à Modèle:Unité. En revanche, pour son approvisionnement en énergie électrique, depuis la nationalisation, la facture restait très lourde : Modèle:Unité à la tonne pour le département de carborundum transféré depuis Arbine qui conservait la fabrication trois fois moins gourmande de corindon ! La totalité des matières premières de ce carbure de silicium devait être acheminée : le coke de pétrole d'Allemagne ou des États-Unis via le port d'Anvers ; le quartzite depuis les carrières de Nemours en Seine-et-Marne par train ou de la Drôme par camion<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Ces handicaps n'ont pas empêché l'entreprise de prospérer dans d'euphorie des Trente Glorieuses après son absorption dans le groupe PUK (Pechiney-Ugine-Kuhlmann) en 1972<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. De nouveaux halls avaient été construits à partir de 1964. L'effectif employé se montait à 332 personnes en 1974. Il n'était pas question cependant de valoriser la production par une première transformation qui restait localisée près des grands foyers de consommation pour des usages très délicats comme le polissage du cuir des chaussures, l'ébarbage des plastiques, l'alésage des moteurs en fonte. Les handicaps ont pesé de tout leur poids dans les temps de déprime économique. Même la nationalisation intervenue en 1983 a été impuissante à enrayer le déclin. L'effectif n'était plus que de 120 personnes en 1985<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et était devenu squelettique bien avant la fermeture définitive en 1995.

Tourisme

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de Modèle:Nobr répartis dans Modèle:NobrModèle:Note. Les hébergements se répartissent comme suit : Modèle:Nobr et un hôtel<ref name="SMB 2014"/>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Vie associative

La commune d'Aiguebelle compte de nombreuses associations :

  • Le Foyer Rural Culturel et Sportif du Canton d'Aiguebelle (judo, peinture sur soie, patchwork, yoga, gymnastique volontaire, volley, bibliothèque)
  • Union Commerciale et Artisanale
  • Aiguebelle en fête
  • Le Sou des Écoles
  • L'Union Sportive du Canton d'Aiguebelle (football)
  • L'Association d'Animation du Canton d'Aiguebelle
  • Fitness Sensation Aiguebelle
  • Aix Maurienne Savoie Basket
  • L’Écho de Charbonnière (Harmonie de l'école de musique)
  • La Roul'hotte
  • Club Alpin Français section d'Aiguebelle
  • L'Accorderie Porte de Maurienne
  • Mots pour Maux

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:L'église Saint-Christophe d'Aiguebelle en hiver (2021).JPG
Église Saint-Christophe d'Aiguebelle.
Fichier:Le monument aux morts de 1914-1918.jpg
Le monument aux morts
  • Château de Charbonnières

Modèle:Article détaillé Le château de Charbonnières, anciennement castrum carboneria<ref>Une charte de l'an 1040, 1045, indique Modèle:Citation Modèle:Lien web. Site des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org.</ref>, est un ancien château fort, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, remanié au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dont les vestiges se dressent sur un rocher qui domine l'Arc et le bourg de près de Modèle:Unité, verrou glaciaire fermant l'accès à la vallée de Maurienne<ref>Raoul Blanchard, Les Alpes occidentales, 1943, Modèle:P..</ref>. Il commandait la route vers l'Italie, par le col du Mont-Cenis. Le château de Charbonnières fut la résidence ancestrale des comtes de Savoie, avec [[Humbert Ier de Savoie|Humbert {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], comte de Maurienne, avant que ceux-ci ne transfèrent leur résidence comtale à Montmélian, puis en 1295 à Chambéry. La forteresse est ruinée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Personnalités liées à la commune

  • Sébastien Antoine Brunier, chanoine de la collégiale d'Aiguebelle<ref name="Abbé Rechu">Abbé Rechu, « Le chanoine Sébastien Brunier », pp.181-195, paru dans les actes du Congrès des sociétés savantes savoisiennes (les 06, 07 et 08 août 1894 à Aiguebelle), imprimerie savoisienne, Chambéry, 1895.</ref> ;
  • Léon Brunier (1811-1875), député au Parlement de Turin pour le collège d'Aiguebelle (de 1848 à 1857), neveu du précédent ;
  • Albert Bernard (1909-1935), administrateur des colonies tombé héroïquement en Abyssinie sur la Côte des Somalis à l'âge de 25 ans<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Natif du village, fils d'un notaire ;
  • Nino Farina, champion du monde de Formule 1 en 1950, est mort à Aiguebelle dans un accident de la route ;
  • Louis Germain, peintre de montagne, est né à Aiguebelle (1897-1952).

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Communauté de communes Porte de Maurienne Modèle:Portail