Cours Saint-Louis
Modèle:Voir homonymes {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Voie de Marseille Le cours Saint-Louis est une voie de la ville de Marseille.
Situation et accès
Ce cours est situé dans le [[1er arrondissement de Marseille|Modèle:1er]] de Marseille. Elle relie la Canebière à la rue de Rome.
Le cours Saint-Louis est traversé par la ligne 3 du tramway Arenc Le Silo-Castellane mise en service le Modèle:Date-, et accueille la station Cours Saint-Louis. L'implantation du tram a supprimé la circulation automobile.
Plusieurs lignes de l’ancien réseau de tramways en activité à partir de Modèle:Date- et jusqu'aux années cinquante l'ont également emprunté<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Origine du nom
Son nom lui a été donné en l'honneur de Saint Louis d'Anjou (1274-1297), frère aîné de Robert le sage, roi de Naples et comte de Provence, et non pas de Saint Louis, roi de France (1214-1270)Modèle:Référence souhaitée.
Historique
À l’origine il fait partie intégrante du Cours, vaste place baroque créée à partir de Modèle:Date- lors de l’agrandissement de Marseille par Louis XIV.
En Modèle:Date-, lors de l’élargissement de la rue Noailles, le Cours est scindé en deux parties : le cours Belsunce et le cours Saint-Louis<ref name="RevueM1">Modèle:Chapitre.</ref>.
Deux immeubles remarquables sont construits de part et d’autre du cours Saint-Louis, l’un à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et l’autre au milieu du Modèle:S mini. Ils sont toujours en place malgré diverses modifications et altérations.
À l’est, entre le cours Saint-Louis, la Canebière et la rue des Récollettes, les immeubles de l’île Chevignot sont conçus par l'architecte Pierre Pavillon et réalisés par Jean-Claude Rambot en Modèle:Date-<ref name="PA00081361">Modèle:Base Mérimée.</ref> (ou selon d’autre sources par l'architecte Mathieu Portal<ref>Voir l'article Maison du Figaro.</ref>). Construit selon un modèle imposé par les édiles municipaux pour l’ensemble du Cours, avec deux étages nobles encadrés par des pilastres, l'Îlot donne l’illusion d’un seul grand hôtel particulier, alors qu'il s'agit trois maisons distinctes<ref name="Rambert">Modèle:Ouvrage.</ref>. Cet ensemble comportant treize travées est remanié à deux reprises. En Modèle:Date- la travée donnant sur la rue Noailles est démolie et la façade reconstruite à l'alignement de la rue élargie avec une modénature en ciment qui reprend le vocabulaire architectural du Cours au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="RevueM1" />. Sept autres travées sont ensuite supprimées à l'autre extrémité pour faire place à un immeuble en béton armé.
L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 6 décembre 1949<ref name="PA00081361" /> sous le nom de Maison du Figaro. Cette dénomination provient d'un commerce nommé le Grand Bazar Figaro ouvert en Modèle:Date-<ref name="Blès">Modèle:Ouvrage.</ref>.
À l’ouest en direction de l’arsenal des galères, les plans de l’agrandissement réservent des terrains pour une place royale, écrin de la statue équestre de Louis XIV, pour lesquels Pierre Puget propose en vain plusieurs projets<ref name="Vial">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sur ces terrains sont finalement construits entre Modèle:Date- et Modèle:Date- des immeubles parfois attribués à Esprit-Joseph Brun. Leurs façades sur le cours et sur la rue Canebière reprennent l’ordonnancement des autres îlots du Cours, mais avec des pilastres beaucoup plus fins, des mascarons et des balcons de ferronneries<ref name="RevueM1" />.
En Modèle:Date- seize pavillons destinés au marché aux fleurs, dessinés par l’architecte Pascal Coste, sont installés sur le cours<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’une des bouquetières du cours, Joséphine Nicoli célèbre sous le surnom de La Quique, occupe le numéro 13<ref name="RevueM1"/>.